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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

ça s'est passé un... 24 mai

ça s'est passé un... 24 mai

1- 24 mai 1096 : L'art roman s'épanouit à Toulouse

24 mai 1844 : Première ligne de télégraphe

Le 24 mai 1844 est inaugurée la première ligne de télégraphe du monde, entre Washington et Baltimore. Le télégraphe a été inventé sept ans auparavant par Samuel F. B. Morse.

2 - 24 mai 1873 : Mac-Mahon succède à Thiers à l'Élysée

ça s'est passé un... 24 mai
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1 -  24 mai 1096  L'art roman s'épanouit à Toulouse

Le 24 mai 1096, le pape Urbain II consacre la table d'autel de la basilique Saint-Sernin, près de Toulouse, avec pas moins de quatorze évêques et archevêques.

Cette cérémonie marque l'épanouissement de l'art roman, un style architectural d'inspiration byzantine

 

 

 

L'art roman et le renouveau de l'Église
L'art roman s'est épanoui en Occident après l'An Mil, à l'occasion du renouveau de l'Église. Il est appelé roman (ou romain, parce qu'inspiré par l'architecture de l'empire romain d'Orient ou empire byzantin). L'architecture se caractérise par des voûtes en berceau soutenues par de solides parois en pierre. Avec lui, la chrétienté occidentale inaugure un développement intellectuel et artistique qui ne s'interrompra plus jusqu'au XXe siècle...
À l'art roman succèdera dès le milieu du XIIe siècle l'art français ou art gothique, caractéristique des grandes cathédrales.

Une basilique pour les pèlerins

La nouvelle église est destinée à l'accueil et au recueillement des pèlerins qui viennent y vénérer des reliques importantes dont un corps qui serait celui de Saint Jacques le Majeur. Elle est édifiée à quelques centaines de mètres de la cité.

Son nom rappelle le premier évêque de Toulouse, martyrisé au IIIe siècle par les Romains.

Construite sur le tombeau du saint, Saint-Sernin est qualifié pour cette raison debasilique. La consécration de l'autel par le pape Urbain II lui vaut de recevoir de celui-ci un somptueux ombrellino (une ombrelle qui abrite les autels des grandes basiliques).

Au fil du temps, la basilique Saint-Sernin va prospérer et accueillir des chanoines et des moines de l'ordre des Augustins.

Saint-Sernin de Toulouse appartient par son architecture au deuxième âge de l'art roman, avec une rare unité de conception. Elle compte parmi les plus grandes églises romanes existantes.

Comme toutes les églises romanes édifiées entre l'An Mil et la fin du XIIe siècle dans le Poitou, l'Auvergne, la Bourgogne, la Provence, la Rhénanie... elle se définit par un plan en forme de croix latine. Avec un peu d'imagination, on peut y reconnaître le plan rectangulaire des basiliques romaines, complété sur le côté par deux travées perpendiculaires (les transepts) qui rappellent les bras de la croix du Christ. Le clocher s'élève à la croisée des transepts.

À Saint-Sernin, chaque travée est constituée d'une nef principale et de deux nefs latérales de même hauteur. Chaque nef comporte une voûte en berceau qui s'appuie sur des arcs en plein cintre, lesquels reposent sur de solides piliers. Des contreforts extérieurs en maçonnerie ainsi que des arcs-doubleaux renforcent la voûte de distance en distance

Un conservatoire de l'art roman

La basilique Saint-Sernin de Toulouse est un remarquable conservatoire de la sculpture romane ainsi que le montre ci-dessus la porte Miégeville. Sous l'arc en plein cintre, le tympan présente l'ascension du Christ. Les apôtres sont représentés sur le linteau inférieur.

La construction de Saint-Sernin débute vers 1080. Elle est menée de main ferme par un chanoine du nom de Raymond Gayrard et lorsque celui-ci meurt en 1118, le chantier s'interrompt brusquement pour ne reprendre et s'achever que beaucoup plus tard.

Dans la première période, la pierre et la brique rose caractéristique de la vallée de la Garonne, se partagent les faveurs de l'architecte. Dans la seconde période, la brique l'emporte nettement sur la pierre et dans la structure commence de se faire sentir l'influence du style ogival ou gothique.

Orfèvrerie romane
L'art roman se manifeste aussi dans l'orfèvrerie comme ici avec le reliquaire de Sainte-Foy.
Cette statue témoigne du culte des reliques et des pèlerinages qui se développent au début du Moyen Âge.
Elle abrite les reliques de la sainte qui ont assuré la prospérité de l'abbaye de Conques, dans l'Aveyron, vers 864, date où les reliques sont dérobées dans une église d'Agen par les moines de Conques.
Les miracles de sainte Foy auraient justifié, a posteriori, ce «vol pieux» : la sainte manifestant ainsi sa préférence pour Conques !
Faite de plaques d'or et d'argent sur une âme de bois, la chasse a été au fil des siècles très remaniée et incrustée de bijoux, offerts par les fidèles.
Le «trésor de Conques», caché à la Révolution par les habitants, est toujours conservé dans l'abbaye.

24 mai 1873  Mac-Mahon succède à Thiers à l'Élysée

 

 

Le 24 mai 1873, à Paris, la majorité monarchiste de l'Assemblée nationale retire sa confiance au président de la République Adolphe Thiers. Elle lui reproche son manque d'empressement à restaurer la monarchie après l'effondrement du Second Empire.

Une «élection de maréchal»

Le président Patrice de Mac-Mahon (13 juin 1808, Sully, Saône-et-Loire - 17 octobre 1893, Montcresson)Le maréchal Patrice de Mac-Mahon, duc de Magenta, héros de Malakoff (65 ans) est le jour même hissé à la présidence de la République avec pas moins de 300 voix sur 392 (on qualifie depuis lors d'«élection de maréchal» une élection à la quasi-unanimité !).

Le nouveau président, légitimiste bon teint, annonce son intention de rétablir l'«ordre moral» et laisse au vice-président du Conseil Albert de Broglie le soin de préparer la restauration de la monarchie.

Mais les efforts de celui-ci se brisent sur l'entêtement du prétendant, le comte de Chambord, qui exige le 27 octobre 1873 la réhabilitation du drapeau blanc, inacceptable pour la très grande majorité des Français.

Pour préserver les chances de la restauration monarchique, les députés votent le 20 novembre 1873 une loi qui fixe à sept ans (un septennat) le mandat du président de la République. Quatorze mois plus tard, toutefois, le 30 janvier 1875, le député Wallon, républicain convaincu et fervent catholique, fait voter un amendement qui, sous une apparence banale, introduit le mot fatal : République ! C'en est fini des rêves de restauration monarchique. La plupart des Français, par accoutumance et résignation, se rallient à la république conservatrice que Thiers appelait de ses vœux.

Plusieurs lois constitutionnelles précisent en 1875 les pouvoirs du président. Celui-ci nomme les ministres, peut dissoudre la Chambre des députés, a l'initiative des lois, ratifie les traités, dirige les armées et bénéficie du droit de grâce, privilège d'inspiration monarchique. Cette magnifique construction va sombrer moins de deux ans à la faveur d'un conflit violent entre le président et la nouvelle majorité républicaine de la Chambre.

Après cette crise du "seize mai"  qui renforce dans les urnes le camp républicain, le président se résigne à ne plus faire usage de son droit de dissolution de l'assemblée et ses successeurs suivront la règle, perdant en conséquence beaucoup de leur autorité. Lui-même, désabusé, démissionne avant le terme de son mandat.

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