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26 Mai 2015
Des évènements et des massacres et des horreurs historiques
26 mai 1637 : Massacre des Indiens Péquots
Le 26 mai 1637, en Nouvelle-Angleterre, la colonie du Connecticut ordonne des représailles suite au massacre de quelques fermiers par les Indiens locaux.
Le capitaine John Mason réunit 90 hommes. Il attaque par surprise et incendie le camp principal des Indiens Péquots. Six cents hommes, femmes et enfants périssent en une heure. Les assaillants n'éprouvent aucune perte.
Cette opération, connue sous le nom de «Mystic Massacre», inaugure la longue litanie d'horreurs qui marque les guerres indiennes.
1 - 26 mai 1755 : Exécution de Mandrin
Le 26 mai 1755, le contrebandier Louis Mandrin (30 ans) est roué vif à Valence (Dauphiné).
Le condamné subit d'abord la torture des brodequins : ses jambes sont écrasées entre deux planches en vue de lui faire avouer le nom de ses complices. Puis il est conduit à l'échafaud, sur la place du Présidial. Le bourreau brise ses membres à coups de barre. Enfin, il expose le condamné face au ciel sur une roue de carrosse...
2 - 26 mai 1860 : Affrontements entre maronites et Druzes
Le 26 mai 1860, maronites et Druzes s'affrontent pour la première fois sur les pentes du mont Liban...
Le 26 mai 1755, le contrebandier Louis Mandrin (30 ans) est roué vif à Valence (Dauphiné).
Le condamné subit d'abord la torture des brodequins : ses jambes sont écrasées entre deux planches en vue de lui faire avouer le nom de ses complices. Puis il est conduit à l'échafaud, sur la place du Présidial. Le bourreau brise ses membres à coups de barre. Enfin, il expose le condamné face au ciel sur une roue de carrosse.
Le fier contrebandier supporte ce supplice sans mot dire. Au bout de huit minutes, le bourreau l'étrangle à la demande de l'évêque, touché par son repentir, mettant ainsi fin à ses souffrances. Plusieurs milliers de personnes assistent à la scène. Très vite va se répandre la légende du bandit magnanime puni pour avoir volé les collecteurs d'impôts.
La brève épopée de Mandrin est symbolique des iniquités fiscales dans les décennies précédant la Révolution française.
Né à Saint-Étienne de Saint-Geoirs, dans le Dauphiné, Louis Mandrin est l'aîné d'une famille de neuf enfants. Il a 17 ans quand meurt son père, un maréchal-ferrant prospère. Inapte à développer l'entreprise familiale, il signe en 1748 un contrat avec les collecteurs de taxes de la Ferme générale en vue de ravitailler l'armée française qui guerroie en Italie.
À la fin de sa mission, ayant perdu la plupart de ses 97 mulets dans la traversée des Alpes, ne voilà-t-il pas que la Ferme générale refuse de le payer !
Là-dessus, son propre frère est pendu pour faux-monnayage suite à une intervention de la Ferme générale. Lui-même participe à une rixe sanglante le 30 mars 1753 et doit s'enfuir pour échapper au supplice de la roue. Devenu hors-la-loi, il prend la tête d'une bande de contrebandiers et déclare la guerre à la Ferme générale, non sans afficher son dévouement au roi !
Mandrin, qui a la fibre militaire, organise ses troupes comme une armée, avec solde, grades et discipline. En 1754, en l'espace d'une année, il organise en tout et pour tout six «campagnes». Au début de chaque campagne, il achète du tabac et quelques autres marchandises en Suisse et dans le duché indépendant de Savoie.
Ensuite, il pénètre en territoire français avec quelques dizaines de complices, investit une ville ou une autre et vend ses marchandises au vu et au su de chacun, pour la plus grande satisfaction des habitants, ravis de l'aubaine.
Les fermiers généraux ripostent en obtenant dès le printemps 1754 des lois contre les personnes qui achèteraient quoi que ce soit aux contrebandiers.
Louis Mandrin a l'idée, lors d'une campagne, à Rodez, de «vendre» ses marchandises aux employés locaux de la Ferme sous la menace des armes. En d'autres termes, il pille les caisses de l'institution.
En octobre, sa cinquième campagne, au Puy, tourne mal. Elle lui vaut une grave blessure au bras suite à un échange de tirs avec les troupes de la Ferme générale. La Ferme, cette fois, obtient du roi l'intervention de l'armée. Mandrin, qui eut tant aimé servir comme officier, est désolé par la perspective d'avoir à affronter des soldats royaux.
Le régiment de chasseurs du capitaine Jean-Chrétien Fischer intervient précisément lorsque Mandrin lance sa sixième campagne, à Autun et Beaune, le 19 décembre 1754. Les contrebandiers sont pris en chasse alors qu'ils quittent Autun. C'est le massacre. Mais Mandrin arrive in extremis à s'enfuir en Savoie.
Le capitaine des troupes de la Ferme générale, Alexis de la Morlière, déguise 500 de ses hommes en paysans et les fait pénétrer en toute illégalité sur le territoire du duché.
Louis Mandrin, le contrebandier de belle prestance que l'on surnommait «Belle humeur» est trahi par deux membres de sa bande. Il est pris avec trois comparses au château de Rochefort et ramené en France, à Valence.
Indigné par la violation de son territoire, le duc Charles-Emmanuel III de Savoie demande à son neveu Louis XV la restitution du prisonnier. Comme le roi de France s'apprête à lui céder, la Ferme générale accélère les formalités de jugement de son ennemi juré. La condamnation tombe le 24 mai 1755 et elle est exécutée deux jours plus tard.
Il va très vite jouir d'une immense popularité, à la mesure de la haine vouée aux gabelous et aux agents de la Ferme. Le Testament politique de Louis Mandrind'Ange Goudar est sept fois réédité dans l'année qui suit son exécution. Et l'on fredonne cette chanson :
Je péris pour avoir dépouillé des brigands ;
J'aurais joui comme eux d'une autre récompense,
Si j'avais dépouillé des peuples innocents.
Le 26 mai 1860, maronites et Druzes s'affrontent pour la première fois sur les pentes du mont Liban.
Premiers déchirements communautaires
Au milieu du XIXe siècle, le gouvernement ottoman avait enlevé aux seigneurs locaux l'administration du mont Liban pour couper court à leurs velléités d'indépendance.
Pour mieux assurer sa tranquillité, la Sublime Porte joue de la rivalité entre maronites et Druzes, habitants du mont Liban. Mais ce jeu s'avère dangereux car il coïncide avec la montée du communautarisme dans l'ensemble de l'empire ottoman.
C'est une conséquence paradoxale de la tentative de démocratisation mise en oeuvre avec la charte de Gulhané. Les Arabes, sujets de seconde zone, maugréent contre une égalité de façade qui les prive de leurs réseaux communautaires sans leur offrir pour autant les mêmes facilités qu'aux Turcs et aux minorités chrétiennes. Alors survient la catastrophe !
En 1858, des paysans druzes du mont Liban commencent à se révolter contre les abus du gouverneur maronite. En s'étendant, la jacquerie se transforme en affrontement entre les deux communautés religieuses. On compte plusieurs milliers de victimes dans la montagne à quoi s'ajoutent des tueries de chrétiens dans la métropole syrienne, Damas (5.000 victimes dans la seule journée du 9 juillet 1860).
Dans cette ville réside l'émir Abd el-Kader, glorieux opposant à la conquête française de l'Algérie. Il vit au milieu d'une petite communauté de dix ou quinze mille exilés algériens et tunisiens, les «Moghrébins». Le vieux chef monte sur son cheval et parcourt la ville à la tête de sa petite troupe de fidèles. Partout, il s'interpose entre les émeutiers musulmans et leurs victimes chrétiennes ou juives. Il morigène les premiers et offre aux secondes un asile dans sa maison.
On s'émeut jusqu'en France. Napoléon III reprend à son compte la vocation de la France à protéger les chrétiens du sultan, instaurée par François 1er et Soliman le Magnifique. Il envoie sans attendre 7.000 soldats à Beyrouth pour restaurer la paix entre les communautés. Les soldats stationneront dans la région pendant un an, inaugurant une tradition de présence française qui perdure aujourd'hui.