Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
30 Mai 2015
Le 30 mai 1943, dans un hôtel de la banlieue de Londres, l'écrivain-journaliste Joseph Kessel, son neveu Maurice Druon, la musicienne Anna Marly et quelques amis composent un chant qui deviendra sous le nom de Chant des Partisants l'hymne de la Résistance française au nazisme et à l'occupation allemande.
À Londres, où se retrouvent, pendant la Seconde Guerre mondiale,les chefs de la résistance, on cherche un indicatif musical pour l'émission Honneur et Patrie de la BBC. Emmanuel d'Astier de la Vigerie rêve d'un chant qui deviendrait la Marseillaise de la Résistance. «On ne gagne la guerre qu'avec des chansons... Il faut un chant qui ait l'air de venir des maquis», dit-il.
Il se trouve qu'une jeune musicienne d'origine russe, Anna Marly, interprète avec succès dans les clubs de la ville une complainte où il est question de lutte et de corbeau. L'écrivain-journaliste Joseph Kessel est séduit. Il réunit la musicienne, son neveu Maurice Druon et quelques amis dans un hôtel de la banlieue de Londres et, le 30 mai 1943, le petit groupe livre un texte sur un cahier d'écolier : Les Partisans : chant de la Libération.
Ce texte parachuté par les aviateurs britanniques va devenir le Chant des Partisans, l'hymne officiel de la Résistance française à l'occupation allemande (source : Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes).
Le chant des partisans
Ci-dessous les paroles de ce chant au rythme saccadé, sourd et brutal :
Ami entends-tu
Le vol noir des corbeaux
Sur nos plaines.
Ami entends-tu
Les cris sourds du pays
Qu'on enchaîne,
Ohé partisans
Ouvriers et paysans
C'est l'alarme !
Ce soir l'ennemi
Connaîtra le prix du sang
Et des larmes.
Montez de la mine,
Descendez des collines,
Camarades.
Sortez de la paille
Les fusils, la mitraille,
Les grenades.
Ohé ! les tueurs
À la balle et au couteau
Tuez vite !
Ohé ! saboteur
Attention à ton fardeau.
Dynamite.
C'est nous qui brisons
Les barreaux des prisons
Pour nos frères.
La haine à nos trousses
Et la faim qui nous pousse,
La misère.
Il y a des pays
Où les gens au creux des lits
Font des rêves.
Ici, nous vois-tu
Nous on marche et nous on tue
Nous on crève.
Ici, chacun sait
Ce qu'il veut, ce qu'il fait
Quand il passe
Ami, si tu tombes,
Un ami sort de l'ombre
À ta place.
Demain du sang noir
Sèchera au grand soleil
Sur les routes.
Sifflez compagnons,
Dans la nuit, la liberté
Nous écoute.
Ami, entends-tu
Les cris sourds du pays qu'on
Enchaîne !
Ami, entends-tu
Le vol noir des corbeaux sur nos Plaines !
Colonie britannique jusqu'au 1er octobre 1960, le Nigeria, le plus peuplé des États africains, doit faire face le 30 mai 1967 à la sécession de sa région du Sud-Est (77.000 km2).
Les Ibos, habitants de cette région forestière, essentiellement animistes ou chrétiens, se plaignent d'être tenus en sujétion par les habitants du Nord sahélien, les musulmans haoussas. Des officiers ibos tentent de prendre le pouvoir en 1966 mais le perdent rapidement.
En désespoir de cause, le colonel Ojukwu proclame l'indépendance de sa région sous le nom de Biafra. Il s'ensuit une guerre civile de trente mois qui va faire un million de victimes et aboutir à la victoire du Nigeria et de son chef, le général Gowon. Elle donne lieu aux premières interventions d'urgence et aboutit à la création de Médecins sans Frontières par Bernard Kouchner et Jean-Christophe Ruffin.
Après la guerre, la découverte de pétrole dans le delta du Niger relance les luttes d'influence au Nigeria. Elle aggrave l'oppression qui pèse sur les habitants de l'ancien Biafra.
Le 30 mai 1631 paraît le premier numéro de La Gazette. Cette feuille hebdomadaire tire son nom d'une monnaie (gazetta) qui équivalait à Venise au prix d'un journal. Son concepteur est un médecin et philanthrope originaire de Loudun, Théophraste Renaudot. Il a par ailleurs créé un « Bureau et Registre d'adresses » (une agence pour l'emploi avant la lettre !) et le premier MONT-DE-PIETE français (aujourd'hui appeléCrédit municipal)...
Le fondateur de La Gazette, Théophraste Renaudot (45 ans), est un médecin philanthrope qui bénéficie de la protection du Premier ministre, le cardinal Richelieu. Richelieu.
Il a déjà à son actif la création d'un bureau d'assistance aux pauvres à Paris, sur l'île de la Cité. Ce «Bureau et Registre d'adresses» publie les offres d'emploi des particuliers ainsi que des annonces marchandes (c'est le début des agences pour l'emploi et de la publicité !).
Réformateur visionnaire, Théophraste Renaudot en arrive de fil en aiguille à l'idée de La Gazette.
Le journal compte quatre à douze pages selon les semaines. Il s'agit de communiqués officiels et de nouvelles de l'étranger.
Richelieu et le roi Louis XIII lui confient des articles où ils expliquent leur politique étrangère, notamment leur alliance avec les protestants allemands dans la Guerre de Trente Ans. Le tirage de La Gazette atteint bientôt... 800 exemplaires.
Racheté par le gouvernement au siècle suivant, l'hebdomadaire disparaîtra dans l'indifférence générale pendant la Première Guerre mondiale.