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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Ils nous ont quittés un 30 mai...

Ils nous ont quittés un 30 mai...

1- Pierre Paul Rubens

29 juin 1577 à Siegen (Allemagne) - 30 mai 1640 à Anvers (Belgique)

Pierre Paul Rubens découvre en Italie les pionniers du baroque :Le Caravage, Carrache,... avant de s'établir à Anvers, la ville de ses parents.

Fervent catholique et homme généreux (fait assez rare parmi les grands peintres !), il exprime à travers ses oeuvres un hymne à la vie et au Créateur, dans l'esprit baroque. Il croule sous les commandes de toute l'Europe et, dans son atelier, forme avec bienveillance de nombreux élèves, dont Anton Van Dick et Jacob Jordaens. Il mène des missions diplomatiques qui lui valent d'être anobli par le roi d'Angleterre Charles 1er. Il compose aussi pour la reine de France Marie de Médicis une série de tableaux à sa gloire, aujourd'hui au Louvre. Après la disgrâce de la reine, il lui restera malgré tout fidèle...

À sa mort, à 67 ans, Rubens laisse une oeuvre abondante et diverse qui fait de lui le plus grand peintre de l'art baroque et lui vaut le surnom de «Prince de la Peinture».

2 - François Boucher

29 septembre 1703 à Paris - 30 mai 1770 à Paris

Le peintre François Boucher est représentatif de l'art de vivre aristocratique, en France, sous le règne de Louis XV...

3 - Voltaire

21 novembre 1694 à Paris - 30 mai 1778 à Paris

De son vrai nom François Marie Arouet, Voltaire est l'écrivain le plus célèbre de l'époque de Louis XV. Fils de notaire, il effectue d'excellentes études classiques au collège de Clermont (aujourd'hui le lycée Louis-le-Grand), à Paris. Mais il abandonne ses études de droit pour le libertinage et l'écriture, mettant à profit son style littéraire et son insurpassable talent dans le persiflage...

1- Pierre Paul Rubens

 

Diplomate et homme de bien

 

 

 

Pierre Paul Rubens est né en 1573 à Siegen (Westphalie). Il découvre en Italie les pionniers du baroque : Le caravage, Carrache... puis s'établit à Anvers, la ville de ses parents.

Fervent catholique, le peintre exprime à travers ses oeuvres un hymne à la vie et au Créateur, dans l'esprit baroque. Il croule sous les commandes de toute l'Europe et, dans son atelier, forme avec bienveillance de nombreux élèves, dont Anton Van Dick et Jacob Jordaens.

D'une exceptionnelle puissance de travail, le «Prince de la peinture» touche à tous les genres : portraits intimistes et tendres comme celui ci-contre de sa belle-soeur Suzanne Lunden, descentes de croix et peintures religieuses, allégories mythologiques comme ci-dessous («Paix et guerre»)...

On le connaît surtout pour ses portraits de femmes bien en chair et ses compositions aux formes convulsées, à la lumière irradiante. Le peintre réalise aussi des tableaux de groupe comme, ci-dessous, Les Quatre Philosophes (1611, Galeries Pitti, Florence). Il montre de gauche à droite, sous le buste de Sénèque, l'artiste lui-même, le philosophe Jean van Wouveren et Juste Lipse ainsi que Philippe Rubens, frère du peintre.

À 32 ans, Rubens est un bel homme, riche et adulé. C'est le moment où il se marie avec Isabelle Brandt. Il va vivre avec elle 17 ans de bonheur. Très affecté par la mort prématurée de son épouse, il se lance dans des missions diplomatiques qui le mènent à travers l'Europe et lui valent d'être anobli par le roi d'Angleterre Charles 1er.

Il se remarie avec Hélène Fourment (16 ans), dont il n'aura de cesse de faire le portrait, et s'éteint à Anvers le 30 mai 1640, à 67 ans.

2 - François Boucher

Peintre de l'amour et du plaisir

Le peintre François Boucher est né à Paris le 29 septembre 1703, à la fin du règne de Louis XIV.

Peintre du plaisir et de l'amour, il nous livre ici le portrait alangui de Mlle Louise O'Murphy, une très jeune Irlandaise qui fut sa maîtresse, cela va sans dire, et aussi l'une des nombreuses compagnes de jeux du roi Louis XV.

Au «Siècle des Lumières» (le XVIIIe), il n'y avait plus besoin de prétextes mythologiques ou religieux pour donner à voir la nudité féminine !

Le séducteur vénitien Casanova lui-même aurait, dans une mansarde, repéré Marie-Louise O'Murphy, encore vierge et pleine de promesses. Il l'aurait offerte au roi, par l'intermédiaire de son valet de chambre Lebel.

Louis XV, après avoir tiré de la jeune fille quelques satisfactions dans sa maison de plaisirs du Parc-aux-Cerfs, à Versailles, l'a honnêtement mariée à un noble désargenté.

 

3 - Voltaire

Un persifleur de génie

 

 

De son vrai nom François Marie Arouet, Voltaire est l'écrivain le plus célèbre de l'époque de Louis XV. Fils de notaire, il effectue d'excellentes études classiques au collège de Clermont (aujourd'hui le lycée Louis-le-Grand), à Paris. Son parrain l'abbé de Chateauneuf le présente à la courtisane Ninon de Lenclos alors âgé de plus de 80 ans, qui, séduite par l'adolescent, le... couche sur son testament !

Le jeune homme abandonne bientôt ses études de droit pour le libertinage et l'écriture, mettant à profit son style littéraire et son insurpassable talent dans le persiflage.

Camille Vignolle
Aventurier et séducteur

Voltaire en 1735, au summum de sa gloire par Maurice Quentin de la TourUne épigramme moquant les prétendues amours incestueuses du Régent lui vaut un premier séjour à la Bastille en 1717.

En sortant, il adopte pour pseudonyme un anagramme approximatif de son nom sous lequel il accèdera à l'immortalité. En 1726, au chevalier de Rohan-Chabot qui se moque de ce nouveau nom, Voltaire répond : « Mon nom, je le commence, et vous finissez le vôtre ! », ce qui lui vaut une bastonnade et un deuxième séjour à la Bastille.

Après quoi, il séjourne pendant trois ans en Angleterre.

Il en revient avec les lettres philosophiques ou lettres anglaises (1734) où il fait l'apologie du système politique anglais... pour mieux souligner les faiblesses de la monarchie française. Prudent, Voltaire se retire quelque temps au château de Cirey, en Lorraine, chez sa nouvelle maîtresse Emilie du Châtelet, une femme d'exception pour laquelle il fait exception à sa misogynie.

Homme du monde, il jouit d'une grande fortune acquise par ses oeuvres littéraires (en particulier ses contes grivois comme Zadig, qu'il qualifie lui-même de coÿonnades) et des spéculations heureuses. Dès 1729, il a ainsi réalisé un coup de maître en achetant tous les billets d'une loterie...

Grâce au soutien de la Marquise de Pompadour, il obtient d'être rappelé à Versailles, est nommé historiographe du roi Louis XV et entre à l'Académie française le 2 mai 1746. Il devient l'homme le plus en vue d'Europe. On le surnomme le « roi Voltaire ».

Mais la mort en couches d'Émilie du Châtelet, en 1749, affecte sincèrement l'écrivain. Comme il commence par ailleurs à pâtir de la concurrence d'une nouvelle génération de « philosophes », il se rend l'année suivante en Prusse à l'invitation du roi Frédéric II. Le roi Louis XV ne le retient pas : « Ce sera un fou de plus à la cour de Prusse, et un fou de moins dans la mienne », confie-t-il.

Le despote et le philosophe
Voltaire et Frédéric II à Sans-SouciVoltaire arrive le 10 juillet 1750 à Berlin, une ville jeune et en plein essor, encore très marquée par l'origine française de ses premiers habitants, des huguenots chassés par Louis XIV.
Le jeune roi de Prusse, très francophile, a nommé à la tête de l'Académie de Berlin l'astronome Maupertuis, qui a été l'amant de Mme du Châtelet et avec qui Voltaire est en conflit permanent... Qu'à cela ne tienne, le prestigieux écrivain est accueilli avec tous les égards au palais de Potsdam. Frédéric II lui donne la croix du Mérite et une pension de 20.000 livres. Il l'invite tous les soirs à sa table et lui demande de corriger ses propres écrits en français.
Le roi se sert de lui pour faire oublier à l'opinion publique française sa politique d'agression et se donner une image de « despote éclairé » (despote, certainement, éclairé, cela se discute). Mais très vite Voltaire se lasse de ce doux esclavage d'autant qu'on lui a rapporté cette remarque du roi : « J'ai encore besoin de lui pour revoir mes ouvrages : on suce l'orange et on jette l'écorce ».
Quand Frédéric II fait saisir et brûler en place publique, le 24 décembre 1752, un pamphlet de Voltaire contre son ennemi intime, Maupertuis, la coupe déborde. Un soir, le roi fait porter au philosophe ce message : « Vous avez le coeur cent plus affreux encore que votre esprit n'est beau ». Au page qui attend la réponse, Voltaire lance : « Qu'il aille se faire foutre ! » Voltaire quitte Berlin le 26 mars 1753 mais ses tourments ne sont pas finis. Il est arrêté à Francfort pendant plusieurs jours par des officiers prussiens, le temps pour eux de retrouver des manuscrits du roi qu'avait emportés l'indélicat.

Bouffeur de curés

De retour en France, Voltaire se reprend à polémiquer avec ses compatriotes, notamment Rousseau, sa tête de Turc. En guerre permanente contre l'Église catholique et les Jésuites (une rancoeur de jeunesse ?), il combat aussi le parti dévot et le journaliste Jean Elie Fréron, auquel ses opinions modérées et au demeurant bien étayées valent la haine des « philosophes ».

Il n'en craint pas moins la colère du roi et s'installe en 1755 aux Délices, près de Genève, puis à Ferney, à deux pas de la frontière, avec sa maîtresse qui est aussi sa nièce, Mme veuve Denis. 

L'éloignement de la capitale ne l'empêche pas de recevoir tous les grands esprits d'Europe et même d'Amérique. C'est à Ferney qu'il reçoit aussi la veuve de Jean Calas, un protestant injustement condamné à mort et exécuté à Toulouse. À 68 ans, lui qui jusque-là s'était désintéressé des erreurs de la justice voit dans l'affaire une bonne occasion d'attaquer l'Église. Usant de sa plume et de ses relations, il va obtenir sa réhabilitation.

Le dîner des philosophes à Ferney (Condorcet à gauche, Voltaire au centre, Diderot à droite) (Jean Huber, 1772,  Voltaire Foundation, Oxford)

Dans les affaires judiciaires ultérieures, l'« ermite de Ferney » montrera plus de prudence, l'Église, il est vrai, n'y étant guère impliquée. C'est le cas avec l'exécution du chevalier de la Barre sur ordre du Parlement de Paris ou celle de Lally-Tollendal, ancien gouverneur des Indes. Quand les Parlements sont dissous par le chancelier Maupéou. Voltaire, jusque-là présent et réservé, les attaque avec virulence et justesse. Il revient à beaucoup plus de prudence lorsque ces mêmes Parlements sont rétablis par le chancelieur Maurepas, cinq ans plus tard...

Le château de Voltaire à Ferney (gravure)Sa réputation de « philosophe » et de pourfendeur de l'injustice et de l'arbitraire lui vaut de son vivant même une quasi-apothéose. La population parisienne lui fait un triomphe lors de son retour à Paris, quatre mois avant sa mort et il a la satisfaction de voir couronner son propre buste sur la scène du Théâtre Français.

Le 11 juillet 1791, au début de la Révolution, qu'il a provoquée sans l'avoir souhaitée, sa dépouille est transportée en grande pompe à l'église Sainte-Geneviève, transformée en nécropole sous le nom de Panthéon. Elle est rejointe trois ans plus tard par celle de son vieil adversaire, Rousseau.

Les limites de la tolérance
Nous faisons communément de Voltaire un champion de la tolérance. C'est en vertu d'une célèbre formule inventée en 1906 par un auteur anglo-saxon et faussement attribuée par lui au sage de Ferney : « Je ne partage pas vos idées mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous puissiez les exprimer ».
La vérité est plus nuancée...
Pour des raisons qui lui appartiennent, l'écrivain et homme du monde nourrissait une haine farouche à l'égard des religions et plus particulièrement de l'Église catholique qu'il ne désignait jamais dans ses écrits que sous l'abrégé : « l'Inf. » pour l'Infâme.
Il ne manquait jamais une occasion de dénoncer d'éventuels abus du clergé comme on l'a vu avec l'affaire Calas mais se montrait indifférent à toutes les autres formes d'abus. Ainsi se garda-t-il de défendre son adversaire Fréron lorsque sa revue fut censurée par le pouvoir.
En matière d'humanité, Voltaire eût fait singulièrement tache en notre siècle avec des formules sans équivoque racistes : « Il n'est permis qu'à un aveugle de douter que les blancs, les nègres, les albinos, les Hottentots, les Lapons, les Chinois, les Amériques ne soient des races entièrement différentes » (Essai sur les moeurs et l'esprit des nations, 1756) ou méprisantes à l'égard des humbles : « Il me paraît essentiel qu'il y ait des gueux ignorants » (lettre du 1er avril 1766).
Dans le Dictionnaire philosophique (1764), Voltaire affichait son peu de considération pour les femmes (« Plus faibles, les femmes sont plus douces... ») et son horreur de l'homosexualité (« abomination infâme »). Sur les juifs et les musulmans, il employait des formules assassines qui, à coup sûr, lui vaudraient aujourd'hui les foudres de la loi (« C'est à regret que je parle des juifs : cette nation est à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre »). Son opuscule en vers : Le fanatisme ou Mahomet (1736) dépassait également les bornes de la décence (« Et de tous les tyrans c'est le plus criminel »).
Qu'on ne s'y trompe pas. Ces considérations ne sont pas le reflet de l'époque mais le propre d'un individu. De Rousseau à Condorcet et Turgot, le Siècle de Voltaire connut maints autres esprits véritablement éclairés et à mille lieues de ces pensées obscènes.

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