Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
24 Mai 2015
19 février 1473 à Thorn (Pologne) - 24 mai 1543 à Frombork (Pologne)
Après des études à Cracovie, Nicolas Copernic devient chanoine, ce qui ne l'empêche pas de parcourir l'Europe. En véritable érudit de la Renaissance, il se montre ouvert à tous les domaines de la connaissance.
Pressenti par le pape pour réformer le calendrier, le savant polonais se lance dans l'étude des planètes et du soleil. Il s'interroge sur la cosmologie héritée du Grec Ptolémée, qui situe la Terre au centre de l'univers, et conclut que le Soleil, et non la Terre, est au centre du système. Plutôt bien vu... Mais, craignant les foudres des théologiens, il attend l'approche de la mort pour publier ses travaux en latin, la langue internationale de la Renaissance.
À la génération suivante, l’Allemand Johannes Kepler (1571-1630) et l’Italien Galilée (1564-1642) approfondissent les travaux de Copernic. Les conclusions de Galilée, publiées en italien et largement diffusées, lui valent un procès sous l’accusation de contredire les Écritures saintes. Il est obligé de se rétracter malgré le soutien de son ami, le pape Urbain VIII.
Grâce à Copernic, Kepler et Galilée, la recherche scientifique allait néanmoins s'émanciper de la théologie, l'une et l'autre se déployant désormais dans des champs distincts.
Le 24 mai 1543, un chanoine inconnu de 70 ans rend l'âme à Frauenburg (aujourd'huiFrombork, en Pologne), une petite ville située à l'embouchure de la Bande, sur la mer Baltique. Publiée à sa mort seulement, son oeuvre va transformer le monde et la représentation que les hommes s'en font.
Héros national polonais à titre posthume, l'astronome a été inhumé en grande pompe le 22 mai 2010 dans l'église de Frombork...
De mère allemande et de père polonais, Nicolas Copernic naît en 1473 à Torún, ville de la Hanse sur la Vistule, qui, jusqu'en 1466, appartenait à l'ordre des Chevaliers Teutoniques, sous le nom de Thorn, avant d'être incorporée au royaume de Pologne. Celui-ci, sous la dynastie des Jagellon, est alors à son apogée et rivalise avec les États d'Europe occidentale.
Après des études dans la prestigieuse université de Cracovie, Copernic devient chanoine à Frauenburg, ce qui ne l'empêche pas de parcourir l'Europe.
En véritable érudit de la Renaissance, Copernic se montre ouvert à tous les domaines de la connaissance.
Il est à la fois théologien, médecin, mathématicien, économiste et bien sûr astronome (il a étudié cette science à Bologne, en Italie).
Il rédige un traité notable sur la monnaie et intervient dans les affaires politiques de son temps, notamment dans la lutte contre les Chevaliers teutoniques.
À la demande du pape, désireux de réformer le calendrier, il se lance dans l'étude des planètes et du soleil.
Copernic s'interroge sur la cosmologie de Claude Ptolémée, un astronome, mathématicien et géographe grec qui a vécu au 2e siècle de notre ère.L'Almageste, son traité fondamental, écrit vers l'an 141 de notre ère, passait jusqu'à la Renaissance pour la vérité établie. Il situait la Terre au centre de l'univers, le Soleil et les planètes décrivant de façon complexe différents cercles autour d'elle.
Le savant polonais découvre des incohérences dans la conception de Ptolémée et en conclut que le Soleil, et non la Terre, est au centre du système. «Après de longues recherches, je me suis enfin convaincu : que le Soleil est une étoile fixe entourée de planètes qui roulent autour d'elle et dont elle est le centre et le flambeau» écrit-il.
Plutôt bien vu... mais cette théorie le met en contradiction avec la doctrine traditionnelle de l'Église qui situe l'Homme, et donc la Terre, au centre de l'univers.
Craignant, à juste titre, les foudres de Rome et de Wittenberg, centre du luthérianisme alors en plein essor, Copernic attend l'approche de sa mort pour publier le fruit de ses travaux dans un traité écrit en latin, la langue internationale de la Renaissance, De revolutionibus orbium coelestium libri sex (Des révolutions des corps célestes). Il n'oublie pas une belle dédicace au pape Paul III pour revendiquer le droit à la liberté d'expression.
Quoique très imparfait sur le plan scientifique et dans sa conception d'un univers héliocentrique, organisé autour du Soleil, son traité s'impose très vite par son évidence. Nicolas Copernic libère les savants de leurs préjugés théologiques... À l'inverse, il conduit les théologiens à se méfier d'une interprétation trop littérale des textes sacrés.
La recherche scientifique s'émancipe de la théologie, l'une et l'autre se déployant désormais dans des champs distincts.