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31 Août 2015
1 - 1er septembre 338 av. J.-C. : Athènes perd la liberté à Chéronée
Le 1er septembre de l'an 338 avant JC, à Chéronée, le roi de Macédoine Philippe II et son fils Alexandre (qui sera plus tard qualifié de Grand) écrasent les armées d'Athènes et soumettent les Grecs à leur loi.
2 - 1er septembre 1651 : Robinson Crusoé s'embarque pour l'aventure
Le 1er septembre 1651, Robinson Crusoé s'embarque pour 28 ans d'aventures...
Le 1er septembre de l'an 338 avant JC, Athènes et Thèbes se heurtent à l'armée macédonienne. La bataille a lieu à Chéronée, au nord de la Grèce, en Béotie, non loin du célèbre défilé des Thermopyles.
C'en est fini à tout jamais de l'indépendance des cités grecques et de la plus prestigieuse d'entre elles, Athènes
Démosthène contre Philippe
Un siècle plus tôt, Athènes dominait le monde grec sous le gouvernement du grand Périclès. Ses penseurs et ses artistes créaient des oeuvres vouées à l'immortalité. Mais les guerres intestines ont affaibli les cités et le petit royaume semi-barbare de Macédoine en a profité pour se renforcer sous la poigne énergique du roi Philippe II
À Athènes, Démosthène s'évertue à ouvrir les yeux de ses concitoyens sur le danger macédonien. Souffrant de bégaiement dans sa jeunesse, il a réussi à le surmonter à force de volonté et d'énergie et est devenu l'orateur le plus célèbre de la Grèce antique, consacrant toute sa vie à la lutte contre Philippe II et Alexandre le Grand.
Ses harangues dénommées Philippiques et Olynthiennes (du nom d'Olynthe, une cité portuaire conquise par Philippe II), restent de remarquables témoignages de l'art oratoire. Mais elles ne suffisent pas à arrêter les phalanges macédoniennes. La langue française conserve leur souvenir sous la forme d'un nom commun, philippique, qui désigne encore aujourd'hui une harangue violente.
Fin de l'indépendance grecque
À Chéronée, le roi Philippe II de Macédoine et son fils Alexandre remportent une victoire complète grâce à leur infanterie, organisée en redoutables phalanges, et à leur cavalerie, que commande Alexandre, à peine âgé de 18 ans.
Le jeune prince emporte la décision en taillant en pièces le bataillon des Thébains. Son père, lui-même remarquable homme d'État et conquérant, lui aurait lancé, admiratif : «Mon fils, cherche-toi un autre royaume car celui que je te laisse est trop petit pour toi ! »
Désormais, Athènes doit se soumettre comme le reste de la Grèce à un roi à demi-barbare (ou considéré comme tel).
Après la défaite de Chéronée et l'échec d'un ultime soulèvement, Athènes entre dans l'alliance macédonienne et participe avec Alexandre le Grand à la conquête de l'empire perse.
Démosthène se suicide par le poison quinze ans plus tard, à 62 ans, après avoir tenté de soulever une nouvelle fois sa cité contre Antipater, le général macédonien qui a succédé à Alexandre à la tête de la Grèce.
Réconciliation sur le dos des Perses
Ayant soumis la Grèce, Philippe II prend le titre d'hégémon (guide ou protecteur des Grecs). Il s'apprête à se retourner contre les Perses de la dynastie achéménide, ceux-là même qui attaquèrent la Grèce deux siècles plus tôt, à l'époque des guerres dites médiques.
Cette expédition est destinée à libérer les cités grecques d'Asie, que les Perses ont à nouveau occupées, ainsi qu'à rapprocher Grecs et Macédoniens en vue de mettre fin à leurs querelles fratricides.
Mais Philippe II est assassiné en 336 avant JC par l'un de ses hommes, qui craint à juste titre la perspective d'une guerre dans la lointaine et mystérieuse Asie. C'est donc son fils Alexandre III (20 ans) qui reprend à son compte ce projet.
Avant de partir à la conquête de l'Asie, le nouveau roi de Macédoine Alexandre III établit la sécurité sur les frontières nord du royaume, en Illyrie et le long du Danube.
Les cités grecques veulent en profiter pour s'émanciper mais Alexandre réagit avec célérité. Il détruit Thèbes au son des flûtes... À l'exception de la maison du poète Pindare et des temples. Par contre, il respecte Athènes, par amour de son passé prestigieux et par souci de se rallier ses élites.
La route de la gloire
Le nouveau généralissime des Grecs prépare avec soin l'expédition d'Asie. Fort d'une autorité charismatique sur ses hommes et entouré d'excellents généraux (Parménion, Séleucos, Ptolémée, Antigone...), il veille aussi à bien organiser ses lignes de ravitaillement et ses liaisons avec l'arrière.
Il franchit le détroit du Bosphore avec environ 40.000 soldats macédoniens et grecs, dont 5.000 cavaliers qui lui seront très utiles au plus fort des combats, et se lance aussitôt à la poursuite de Darius III, le roi des Perses.
Au départ, il ne s'agit dans son esprit que d'une expédition punitive contre les Perses mais au fil des combats, elle va déboucher sur la plus fabuleuse épopée de tous les temps. -
2 - 1er septembre 1651
Robinson Crusoé s'embarque pour 28 ans d'aventures...
C'est du moins ce que raconte Daniel Defoë dans son roman paru en 1719.
L'histoire s'inspire d'une situation assez fréquente à la grande époque de la marine à voile et de la piraterie, celle d'un marin abandonné par son capitaine sur une île déserte pour cause de désobéissance.
Du fait divers...
Le marin qui inspira Daniel Defoë s'appelle Alexander Selkirk. A 30 ans, il est recueilli par le capitaine Woodes Roger à bord du Duc le 2 février 1709 et raconte quatre ans plus tard ses aventures (Voïage autour du monde). Daniel Defoë en tirera l'histoire de son héros sans jamais avoir rencontré l'auteur.
Fils d'un tanneur écossais, Alexander Selkirk choisit de prendre la mer. Navigant dans l'océan Pacifique en 1704 en qualité de second sur le Cinq-Ports, il se plaint de l'état du navire et s'oppose à son capitaine sur l'opportunité de poursuivre la route. Il demande de lui-même à être abandonné sur un îlot inconnu à 600 kilomètres du Chili (finalement, le voilier s'échouera sur la côte péruvienne, ne laissant que huit rescapés... aussitôt emprisonnés par les autorités locales !).
L'îlot sur lequel se retrouve Selkirk est un rocher escarpé à la végétation luxuriante qui culmine à 900 mètres. Il est habité par des milliers de chèvres mais aussi des chats, les uns et les autres abandonnées par de précédents naufragés, des phoques etc.
Alexander Selkirk dansant avec ses chèvres, gravure naïve S'accommodant non sans mal de la solitude, Selkirk aménage de ses mains une cabane et apprend à tirer des chèvres l'essentiel de sa nourriture (ainsi que ses vêtements).
Il s'occupe l'esprit en lisant la Bible et récite à haute voix ses prières pour ne pas perdre l'usage de la parole...
Un jour, un vaisseau accoste sur l'îlot mais il s'agit d'Espagnols etces ennemis acharnés des Britanniques prennent en chasse le malheureux ermite qui finalement leur échappe.
Après sa libération par un équipage de compatriotes, Selkirk va rapidement réapprendre les usages sociaux et se marier. Reprenant la mer comme quartier-maître, il mourra en pleine mer en 1721... Deux ans après la parution de Robinson Crusoé.
... au mythe
Véritable phénomène de société en Angleterre et sur le Continent, le roman Robinson Crusoé va alimenter la croyance des lecteurs du XVIIIème siècle en un bonheur simple près de la nature, loin des artifices de la société.
Le phénomène culminera avec la publication de Paul et Virginie en France, en 1788, à la veille de la Révolution. Ce court roman aura d'emblée un grand succès et nourrira le moralisme rédempteur des bourgeois de la Convention.
Son auteur, Bernardin de Saint-Pierre, fut un fervent lecteur de Robinson Crusoé.