Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
2 Mai 2018
REVUE DE PRESSE DU 2 MAI 2018
Monique Macalou
EN BREF : LE MONDE
1er-Mai : 109 personnes en garde à vue après les violences en marge du cortège parisien
La manifestation a rapidement changé de tournure, bloquée par la présence de quelque « 1 200 black blocs ». Deux cent soixante-seize personnes ont été arrêtées en marge du défilé.
La préfecture de police de Paris anticipait des débordements en marge du défilé parisien du 1er-Mai. Ils ont bien eu lieu, occultant par la même occasion les revendications du cortège syndical. Partie aux alentours de 15 heures, la manifestation à l’appel de la CGT, avec les fédérations franciliennes de FO, de la FSU, de Solidaires et de l’UNEF, et ses mots d’ordre – « convergence des luttes » – ont été éclipsés et vers 15 h 30 la manifestation a commencé à changer de tournure.
Deux pilotes français achètent un avion pour sauver des migrants en Méditerranée
Après avoir investi toutes leurs économies, les deux hommes comptent aider au repérage des canots en perdition au large de la Libye. Première mission le 2 mai.
EN BREF : THE TIME OF ISRAËL
Israël vote une loi facilitant le processus décisionnel pour l’entrée en guerre
La Knesset approuve la clause controversée de la nouvelle loi qui autorise Netanyahu à lancer des opérations militaires de masse en ne consultant que le ministre de la Défense
Conversions : Un nouveau projet de loi consacrerait le monopole orthodoxe
Des organisations juives américaines affirment que la commission nommée par le rabbinat "n'est pas un compromis", ce qui sape les liens de la diaspora avec Israël
En Bref : Nouvel République
Logement : un rapport s'alarme du "décrochage" des foyers modestes
Les foyers modestes ne peuvent plus accéder à la propriété et "décrochent" par rapport au reste de la société, contribuant à les faire glisser dans la pauvreté, s'alarme mercredi l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale.
"Pauvreté et mal-logement sont étroitement liés dans notre pays", souligne cet organisme gouvernemental dans son nouveau rapport annuel qui s'alarme de "la crise persistante du mal-logement" en France.
Intitulé "Mal-logement, mal logés", ce rapport note des "évolutions positives" comme l'augmentation du nombre de logements (+1,1% par an entre 1996 et 2013) et de leur confort, ou le fait qu'un grand nombre de ménages ont accès à la propriété privée.
Mais les foyers les plus modestes en restent exclus, faisant de l'accès à la propriété "un marqueur social" important, souligne-t-il.
L'Observatoire rappelle que 4 millions de personnes sont mal-logées et 12,1 millions en situation de fragilité (chiffres du 27e rapport de la Fondation Abbé-Pierre), en soulignant également la hausse des prix des loyers et "l'intensification des disparités territoriales" entre métropoles urbaines et territoires ruraux.
En première ligne face à cette crise, les ménages à bas revenus "connaissent une évolution globale inverse à celle de l'ensemble des ménages.
En 2013, six ménages français sur dix étaient propriétaires, mais les ménages à bas revenus étaient eux "locataires pour les deux tiers", rappelle-t-il.
L'Observatoire décrit un phénomène de "décrochage" des classes populaires, documentant en détail leur condition de vie tout en prenant en compte leur ressenti face à leur mal-logement. Selon lui, on peut "encore parler de crise du logement en France" dans la "deuxième moitié des années 2010".
Selon lui, les plus modestes se concentrent de plus en plus dans les zones urbaines, pourvoyeuses d'emplois, malgré un marché de l'immobilier "sous tension". Et vivent du coup dans "des logements inadaptés" à leur situation.
Les plus touchés par cette crise du mal-logement sont "les familles monoparentales, les étrangers, les familles avec trois enfants ou les couples dont les deux membres sont sans emploi", précise le rapport.
L'institution voit un lien indirect entre mal-logement et transmission de la pauvreté : "En créant des conditions défavorables à la réussite scolaire, le mal-logement contribue indirectement à augmenter le risque de pauvreté à l'âge adulte et peut devenir un canal de transmission intergénérationnelle de la pauvreté".
En bref : Ouest France
1er Mai. 143 500 manifestants en France, des violences en marge du défilé parisien
En ce 1er Mai, les syndicats ont défilé en ordre dispersé. Les manifestations ont réuni 143 500 personnes en France selon le ministère de l’Intérieur et 210 000 personnes, selon la CGT. À Paris, de violents incidents ont éclaté en marge du cortège. 102 personnes étaient en garde à vue mardi soir.
02 personnes en garde à vue mardi soir
Cent deux personnes étaient en garde à vue mardi soir après des dégradations commises en marge du défilé, a annoncé la préfecture de police de Paris.
« 276 personnes ont été interpellées mardi » en marge de la manifestation, a précisé la préfecture. Selon un bilan provisoire à 23 h 30, « 31 commerces ont été dégradés dont deux incendiés, 6 véhicules ont été incendiés et 10 autres ont été dégradés ; du mobilier urbain a également été dégradé », a-t-elle détaillé. Quatre personnes ont été blessées légèrement, dont un CRS qui a reçu un pavé dans le dos
200 interpellations
Près de 200 « black block » ont été interpellés, selon la préfecture de police, qui a également mentionné six autres interpellations, pour port d’arme prohibé ou jets de projectiles.
Le président de la République Emmanuel Macron a condamné, sur Twitter, « avec une absolue fermeté les violences » qui ont « dévoyé les cortèges du 1er mai ». « Tout sera fait pour que leurs auteurs soient identifiés et tenus responsables de leurs actes », a-t-il ajouté, alors qu’il se trouvait en déplacement en Australie.
Le Premier ministre, Edouard Philippe, a également condamné dans un communiqué ces violences et « l’irresponsabilité des discours radicaux qui encouragent de tels agissements ».
EN BREF : LCI
Compteurs Linky : un technicien agressé en pleine installation
Lundi 31 avril, un installateur de compteurs Linky a été agressé à Bagnols-en-Forêt, dans le Var. Le technicien était en train d'installer un nouveau compteur chez un particulier.
La grogne contre les compteurs Linky n'en finit pas. Elle a même pris une tournure pour le moins brutale ce lundi. Et pour cause : un technicien de l'entreprise Insiema, prestataire d'Enedis, a été agressé par deux personnes à Bagnols-en-Forêt, dans le Var, alors qu'il était en train d'installer un nouveau compteur Linky chez un particulier. L'homme se trouvait alors à l'extérieur de l'habitation d'une cliente chez qui il intervenait, quand une voiture qui passait par là s'est arrêtée : deux personnes en sont sorties et s'en sont pris à lui, rapporte France Bleu Provence.
Grèves : Air France prévoit 85% des vols jeudi, un trafic moins perturbé qu'habituellement.
SUITE ET PAS FIN - Alors que la mobilisation des cheminots était en baisse lors du 6e épisode -et le trafic en hausse-, le 7e round de la grève à la SNCF est programmé pour mercredi et jeudi. Les prévisions seront données ce mardi en milieu d'après-midi.
EN BREF : LE POINT
Des micros espions dans les bureaux de Gérard Larcher
Un officier chargé de la sécurité du président du Sénat a été arrêté. En instance de divorce, il assure que les micros servaient à espionner sa femme.
PAR AZIZ ZEMOURI
La semaine dernière, lors d'un « dépoussiérage » inopiné – détection de système d'écoutes non officielles – effectué dans les locaux de la présidence du Sénat, des micros espions ont été découverts dans les bureaux des services de Gérard Larcher, le président du Sénat. Plus exactement dans le bureau affecté aux quatre officiers de sécurité du service de la protection (SDLP, ex-SPHP) de Gérard Larcher. Son directeur de cabinet a immédiatement alerté la police et déposé une plainte. Dès le lendemain, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire des chefs d’atteinte à l'intimité.
Réforme des retraites : ce que Jean-Paul Delevoye a en tête
Le haut-commissaire a fini de présenter aux partenaires sociaux son diagnostic sur le système actuel. Et esquisse déjà la logique de sa réforme.
La réflexion sur la réforme des retraites avance. Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire chargé du dossier, a présenté ces derniers jours aux partenaires sociaux le constat qu'il dresse sur le système actuel. Il s'oriente bien vers la mise en place d'un nouveau système de retraite par points, dont il aimerait pouvoir dévoiler les modalités d'ici à la fin de l'année, afin qu'un projet de loi puisse être préparé pour l'été 2019. C'est donc un infléchissement par rapport au projet de campagne d'Emmanuel Macron, dont l'équipe plaidait pour un régime de « comptes notionnels » à la suédoise.
SNCF : un TGV et un Transilien sur deux, deux TER sur cinq jeudis
Un TGV et un Transilien sur deux circuleront jeudi, ainsi que deux TER sur cinq, lors du 13e jour de grève à la SNCF depuis début avril, a annoncé mercredi la direction.
Il y aura également un train Intercités sur trois, tandis qu'à l'international, trois trains sur cinq sont prévus, a précisé Alain Krakovitch, directeur général de SNCF Transilien, lors d'une conférence de presse.
Parmi les personnels indispensables à la circulation des trains, la SNCF a comptabilisé 29,8 % de grévistes, après un taux de 32,2 % enregistré le 24 avril, "dernier jour ouvrable (de grève) comparable", a ajouté M. Krakovitch. Dans le détail, jeudi, seront en grève 52 % des conducteurs, 40 % des contrôleurs et 23 % des aiguilleurs, a-t-il détaillé.
La SNCF "mettra en circulation 330 TGV" jeudi, "soit 60 de plus" que lors des grèves des "23, 24, 28 et 29 avril", a indiqué le groupe dans un communiqué. Il est prévu trois TGV sur cinq sur l'axe Est, un TGV sur deux sur l'axe Sud-Est, deux TGV sur cinq sur l'axe Atlantique et un TGV sur trois sur l'axe Nord.
En Ile-de-France, sur les lignes des RER A et B, il faudra compter un train sur deux en moyenne. Le groupe prévoit également un RER C sur trois et deux RER D sur cinq.
A l'international, il est prévu quatre Eurostar sur cinq, un "trafic quasi normal" pour les Thalys et deux trains Lyria sur cinq.
La grève à la SNCF entrera mercredi soir à 20H00 dans son deuxième mois. Ce septième épisode de deux jours de grève s'achèvera samedi à 07H55.
Les syndicats CGT, Unsa et CFDT ont déposé lundi leur préavis pour la huitième séquence de grève, qui couvrira la période du 7 mai à 20H00 jusqu'au 10 mai à 07H55. SUD Rail a lui déposé un préavis de grève illimitée au début du conflit.
EN BREF : L’OPINION
Gorka Landaburu: «On est arrivé au bout de l’histoire d’ETA. Sa défaite est totale »
L’organisation terroriste basque cherche à sauver la face mais elle a perdu la bataille face à la démocratie et aux forces de sécurité espagnoles et françaises », juge le journaliste, lui-même frappé il y a dix-sept ans par ETA qui annonce sa dissolution
Après cinquante ans de lutte armée pour l’indépendance du Pays basque, qui ont coûté la vie à 850 personnes, l’organisation terroriste basque ETA (Euskadi ta askatasuna pour « Pays basque et liberté ») dit avoir « complètement dissous toutes ses structures » annonçant « la fin d’un cycle » dans une lettre en date du 16 avril citée mercredi par le journal El Diario. Le groupe a prévu de proclamer formellement sa dissolution dans les jours à venir durant lesquels est prévue une série de manifestations. Une conférence de presse devrait avoir lieu, ce jeudi à Genève, tandis que se tiendra à Cambo-les-Bains, dans les Pyrénées-Atlantiques, vendredi, une « rencontre internationale pour avancer dans la résolution du conflit au Pays basque ». Directeur de l’hebdomadaire Cambio 16, Gorka Landaburu, ancienne victime d’ETA, en commente pour l’Opinion cette fin annoncée
Faut-il croire à la dissolution d’ETA ?
Il y a de la mise en scène entre la conférence de presse d’ETA de Genève jeudi et la signature officielle de son acte de dissolution – ses membres l’appelleront sans doute d’une autre manière car ils n’aiment pas ce terme – le lendemain au « Pays basque du nord », comme ils disent, c’est-à-dire en France
Dans une interview à la revue littéraire NRF, le chef de l’Etat se déclare « optimiste » car « l’histoire redevient tragique »
Le président de la République a donné une interview à la Nouvelle Revue Française (NRF), la vieille et prestigieuse publication littéraire de Gallimard. Réalisée en février dernier, elle paraît cette semaine. Emmanuel Macron y répond aux questions du directeur de la NRF, Michel Crépu, et de l’avocat et historien Alexandre Duval-Stalla.
Le « penseur » l’a-t-il une nouvelle fois « emporté sur l’homme politique », comme le pointait Mario Stasi, président de la Licra, au sujet du récent discours d’Emmanuel Macron aux Bernardins ? L’entretien que le président de la République a accordé à la NRF ne laisse en effet pas de surprendre. Il y aborde non seulement son rapport personnel à la littérature, mais développe surtout sa vision - très intellectuelle - du pouvoir et de la politique.
« Ce qui me rend optimiste, c’est que l’histoire que nous vivons en Europe redevient tragique » affirme ainsi le président de la République. Décrivant l’Europe comme « un vieux continent de petits-bourgeois se sentant à l’abri dans le confort matériel », notant qu’elle ne sera « plus protégée comme elle l’a été depuis la fin de seconde guerre mondiale », il semble se réjouir de l’entrée « dans une nouvelle aventure où le tragique s’invite ». Car cette « aventure » devrait « nous » permettre « de renouer avec un souffle plus profond ».
Macron, Président de tous les records
Faute d’obtenir – pour l’instant – des résultats, Emmanuel Macron, animé par la culture de la performance, ne cesse de battre des records depuis son élection, dans les domaines les plus variés.
Ce n’est plus la présidence de la République, c’est le Livre des records ! Dès le soir de son élection, Emmanuel Macron, 39 ans, réalisait une prouesse fondatrice – et qui explique en partie les suivantes — en devenant le chef d’Etat français le plus jeune depuis Louis Napoléon Bonaparte.
Le 1er juin 2017, il devenait le Français (et, par conséquent, le Président) le plus retweeté, avec son message « Make our planet great again », partagé plus de 140 000 fois sur Twitter et « liké » 227 000 fois. « Jusqu’ici, le record du retweet pour un compte
Finances publiques : la France (toujours) à la traîne de l’Europe
La Commission européenne va confirmer jeudi la sortie de la France de la procédure pour déficit excessif. « En même temps », les comptes publics français restent parmi les plus dégradés de l’Union européenne. Pour Emmanuel Macron, le plus dur reste à faire.
Bruxelles présente jeudi ses prévisions macroéconomiques de printemps. L’exécutif européen devrait valider la trajectoire des finances publiques tricolores envoyée mi-avril, qui prévoit un déficit de 2,3% cette année, remontant à 2,4% en 2019 et tombant à 0,9% en 2020. Une trajectoire fragilisée par plusieurs éléments, qui maintiennent l’Hexagone dans son statut de mauvais élève de la classe européenne.
Il aura fallu dix ans, mais la France, qui enregistrera en 2018 sa seconde année de déficit sous les 3 % du PIB (2,6 % en 2017 et 2,3 % en 2018) va enfin sortir de la procédure pour déficit excessif. Si la décision ne sera prise formellement que le 23 mai, le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici annoncera la bonne nouvelle ce jeudi, à l’occasion de la publication des prévisions de printemps de la Commission européenne. « Une bonne nouvelle pour la France et la zone euro », commente l’ancien ministre des Finances de François Hollande.
La France aurait tort de pérorer pour autant car elle reste à la remorque de l’Union européenne. Comme le confie ce haut fonctionnaire de Bercy : « le plus dur reste à venir ». Un constat lucide au regard des chiffres récemment dévoilé par Eurostat sur les niveaux de déficit et d’endettement des 28 Etats membres de l’Union européenne.
EN BREF : 20 MINUTE
GREVE A LA SNCF : IL N'Y AURA « PAS DE MORATOIRE » SUR LA REFORME, SELON LE RAPPORTEUR DU PROJET DE LOI
Qui sont les Black Blocs interpellés lors des affrontements du 1er-Mai à Paris
Les 105 Black Blocs interpellés, ce mardi, lors de la manifestation du 1er-Mai à Paris, qui a dégénéré en violents affrontements, étaient toujours en garde à vue, ce mercredi. Deux autres personnes ont été présentées au parquet de Paris en début d’après-midi en vue d’être jugés en correctionnelle.
Selon le journal Le Parisien, deux tiers d’hommes et un tiers de femmes composent ces activistes de l’ultragauche qui ont cassé et incendié de nombreux commerces et du mobilier urbain avant de s’en prendre aux forces de l’ordre. Ces 105 personnes, sur les 1 200 annoncées par la préfecture de police de Paris, sont en garde à vue pendant 48 heures pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences et des dégradations », « participation à une manifestation en étant porteur d’une arme » et « violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique ».
Ils sont majoritairement très jeunes : une soixantaine a entre 18 et 28 ans, une vingtaine entre 28 et 38 ans et cinq entre 38 et 57 ans, selon une source judiciaire citée par Le Parisien. Seules cinq personnes interpellées sont de nationalité étrangère (une Colombienne, une Suisse, un Syrien, un Allemand et un Belge), toujours selon cette source.
Il n’y aura pas de délai supplémentaire pour repenser la réforme du rail. Jean-Baptiste Djebbari, député LREM, rapporteur du projet de loi sur la SNCF, a écarté ce lundi l’idée d’un « moratoire » sur la réforme ferroviaire, une demande formulée dimanche par le nouveau secrétaire général de Force Ouvrière Pascal Pavageau. « Cette réforme, elle est nécessaire pour les cheminots », a-t-il plaidé sur CNews.
« L’ouverture à la concurrence a été votée dans le quinquennat précédent, c’est une demande des régions, et la situation de la SNCF est très dégradée », a-t-il justifié. « Nous n’allons pas nous asseoir sur ce que nous avons voté en première lecture à l'Assemblée la semaine dernière », a prévenu le député.
Une rencontre entre les syndicats et le gouvernement prévue le 7 mai
EN BREF : LE PARISIEN
Migrants : la fin du «trottoir de la honte» à Paris ?
L’Etat lance ce mercredi, un nouveau dispositif d’enregistrement des demandeurs d’asile, par téléphone.
La fin du trottoir de la honte ? Ce mercredi, alors que le nord-est parisien compte plus de 3 000 migrants dont le nombre ne cesse d’augmenter de semaine en semaine, l’Etat lance un dispositif pour résorber l’interminable file d’attente des demandeurs d’asile, devant la plate-forme d’accueil (Pada) du boulevard de la Villette.
Une dizaine d’agents épaulés de traducteurs répondront aux demandes
Dès ce mercredi, c’est par téléphone, entre 10 heures et 15 h 30, que les migrants d’Ile-de-France souhaitant demander l’asile pourront obtenir un rendez-vous auprès de l’Ofii (Office français de l’immigration et de l’intégration), dans un nouveau centre, qui devrait ouvrir prochainement boulevard Ney (XVIIIe) ou dans l’une des neuf Pada de la région : au bout du fil, une dizaine d’agents, épaulés de traducteurs en douze langues, qui délivreront les rendez-vous pour le lendemain, au rythme de 360 chaque jour.
Un système de géolocalisation des portables permettra d’orienter le demandeur vers la plate-forme de son département. Objectif : en finir avec les interminables files d’attente, et réduire les délais de traitement des dossiers
La Nouvelle-Calédonie, un Caillou dans la chaussure de Macron
Emmanuel Macron arrive ce jeudi en Nouvelle-Calédonie où doit se tenir un référendum d’autodétermination le 4 novembre. Scrutin qui ravive les divisions politiques et les craintes d’affrontements.
Un passé encore douloureux, un avenir incertain. Emmanuel Macron avance en terrain miné. Le président le sait, une « extrême sensibilité » règne en Nouvelle-Calédonie, où il arrive ce jeudi. Ouvéa en témoigne. Là-bas, les larmes n’ont pas fini de couler. Le 5 mai 1988, l’assaut de la grotte de Gossanah s’y soldait dans un bain de sang : 19 indépendantistes kanaks et deux militaires des forces spéciales tués. Samedi, cela fera 30 ans. Emmanuel Macron s’y rendra (une première pour un président) ce jour-là, sans mot à dire. Le lieu est « trop associé à la douleur » pour y tenir un discours.
Malgré cette précaution… « C’est une visite qui divise. Le 5 mai est une journée de recueillement, réservée aux familles », explique l’indépendantiste (UC-FLNKS) Roch Wamytan. Certains dénoncent, en outre, une organisation « dans la précipitation », malmenant les coutumes, ici primordiales. L’Élysée insiste : « Une grande majorité des familles s’est dite favorable » à la visite, préparée depuis « plusieurs mois » et en « concertation », avec « des échanges quotidiens » ces jours-ci. Las. Certains continuent de s’y opposer avec force, y voyant « une insulte ». Le président rencontrera toutefois les familles qui le souhaitent.
La question du référendum sur toutes les lèvres
Le silence s’impose à Ouvéa, donc. Mais concernant le reste de sa visite, les mots du président sont attendus. Dans les deux camps, les attentes divergent. Conçue comme un temps fort, la remise de l’acte de prise de possession de la Nouvelle-Calédonie par la France, le 24 septembre 1853, divise. Mêmes antagonismes sur la colonisation. Wamytan attend reconnaissance d'« un crime contre le peuple kanak ». Tandis que Philippe Gomès, député Calédonie Ensemble, non indépendantiste, souhaite, lui « que l’on en rappelle aussi les lumières ».
Quant à la délicate question du référendum… « Une épreuve, dit Gomès, car on va se focaliser sur ce qui nous sépare, alors qu’il y a mille et une choses qui nous unissent. » Candidat, Macron avait souhaité que la Nouvelle-Calédonie reste « dans la communauté nationale ». Président, il n’en dira rien. Une prise de position du chef de l’État serait facteur de crispations. Une partie des non-indépendantistes le regrette et attend un geste.
Le chef de l’État évoquera le passé, mais aussi l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, ses liens avec la France quoi qu’il advienne, lors d’un discours à Nouméa samedi. Un exercice forcément « délicat », y compris pour le concepteur du « et en même temps ». « La culture, localement, fait que les mots ont un poids très très fort, la posture est très importante », glisse son entourage. Le Caillou ? Roch Wamytan résume : « C’est tout petit, mais c’est compliqué. Il faut marcher sur des œufs. »
Qui sont les Black Blocs interpellés lors des affrontements du 1er-Mai à Paris
Les 105 Black Blocs interpellés, ce mardi, lors de la manifestation du 1er-Mai à Paris, qui a dégénéré en violents affrontements, étaient toujours en garde à vue, ce mercredi. Deux autres personnes ont été présentées au parquet de Paris en début d’après-midi en vue d’être jugés en correctionnelle.
Selon le journal Le Parisien, deux tiers d’hommes et un tiers de femmes composent ces activistes de l’ultragauche qui ont cassé et incendié de nombreux commerces et du mobilier urbain avant de s’en prendre aux forces de l’ordre. Ces 105 personnes, sur les 1 200 annoncées par la préfecture de police de Paris, sont en garde à vue pendant 48 heures pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences et des dégradations », « participation à une manifestation en étant porteur d’une arme » et « violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique ».
Ils sont majoritairement très jeunes : une soixantaine a entre 18 et 28 ans, une vingtaine entre 28 et 38 ans et cinq entre 38 et 57 ans, selon une source judiciaire citée par Le Parisien. Seules cinq personnes interpellées sont de nationalité étrangère (une Colombienne, une Suisse, un Syrien, un Allemand et un Belge), toujours selon cette source.