Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
13 Août 2018
Brigitte Bardot VS Nicolas Hulot: des lettres ouvertes... au clash médiatique
L'ancienne actrice, particulièrement remontée, a livré son sentiment sur le ministre dans une interview accordée à Var matin, le 11 août, le qualifiant de "trouillard" et de "type dangereux"....
Monique Macalou
SOMMAIRE
Journal | Titre | Page |
Le monde | Après une condamnation historique du glyphosate, Hulot voit « le début d’une guerre » | 2 |
| Etats-Unis, Argentine, Sri Lanka... le glyphosate face à la justice internationale | 3 |
20 Minutes | Syrie : Les raids aériens dans le nord ont tué 53 civils dont 28 enfants | 5 |
Zone Militaire | Une localité tchadienne attaquée par un groupe armé rebelle venu de Libye | 6 |
20 Minutes | Paris : L'eau des bénitiers de Notre-Dame-de-Paris a-t-elle été empoisonnée ? | 6 |
BFMTV PARIS | Paris: déguisés en touristes au musée du Louvre, des pickpockets roumains arrêtés | 7 |
| Pourquoi ni Macron ni Philippe n'ont accueilli le prince William et Theresa May à Amiens | 8 |
| Yvelines: une femme violée après un accident de la route | 8 |
Ouest France | Paris. Une vente de chaussures bradées se termine en pillage à la gare du Nord | 8 |
Le Point | Pollution : l'Île-de-France en état d'alerte | 9 |
Contrepoint | Dette mondiale : où en est-on ? | 10 |
L’Opinion | Le logement, poule aux œufs d’or de l’Etat | 12 |
Huffpost | HUFFPOST Le logement, poule aux œufs d’or de l’Etat | 12 |
| Alors qu'elle allaite en public, on lui dit de se couvrir. Et cette maman réagit de la plus drôle des manières | 13 |
Le Monde | Les principales infos du week-end | 13 |
Le Parisien | Résumé des infos du matin du 13 août | 15 |
| Voyante et… sœur du secrétaire d’Etat Mounir Mahjoubi ! | 18 |
L’Opinion | The road to somewhere», ce livre de David Goodhart qui intéresse beaucoup la droite | 19 |
LE MONDE
Après une condamnation historique du glyphosate, Hulot voit « le début d’une guerre »
Qualifiant l’affaire Monsanto de « cas d’école du principe de précaution », M. Hulot a rappelé qu’il ne s’agissait pas d’un combat contre les agriculteurs et les agricultrices, mais pour eux.
C’est « le début d’une guerre », selon Nicolas Hulot. Le ministre de la transition écologique français a salué la condamnation, vendredi 10 août, du groupe pharmaceutique Bayer, devenu propriétaire de Monsanto, pour ne pas avoir informé de la dangerosité de son herbicide, Roundup.
Qualifiant l’affaire Monsanto de « cas d’école du principe de précaution », M. Hulot a rappelé qu’il ne s’agissait pas d’un combat contre les agriculteurs et les agricultrices, mais pour eux. Pour le ministre, il ne faut pas « la démonstration absolue » du danger de ces produits « car quand on attend, les poisons auront fait leurs effets et les victimes seront excessivement nombreuses ».
Le gouvernement a promis en mai que le glyphosate, classé « cancérigène probable » depuis 2015 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), serait interdit « dans ses principaux usages » d’ici à 2021, et « pour tous les usages » d’ici cinq ans. Interrogé par BFM, Nicolas Hulot n’a toutefois pas suggéré d’avancer l’échéance de 2021 « parce que malheureusement, on ne peut pas faire plus rapide », pointant du doigt les groupes de pression « qui ont pignon sur rue » et tiennent « parfois même la plume des amendements ». Le ministre a d’ailleurs lancé un appel aux sénateurs, qui viennent d’enlever une disposition du projet de loi agriculture et alimentation qui prévoyait de séparer la vente et le conseil en matière d’insecticides et de pesticides. Le ministre a souhaité que les sénateurs « reviennent à la raison » et qu’ils n’attendent pas « une liste funeste tragique pour réagir ».
« Qu’ils comprennent bien une bonne fois pour toutes qu’une entreprise comme Monsanto n’a en aucun cas comme volonté le bien-être de l’humanité, mais simplement le bien-être de ses actionnaires. »
Satisfaction des associations écologistes françaises
L’annonce de la lourde condamnation du géant agrochimique américain a également été saluée par le porte-parole de la Confédération paysanne, Laurent Pinatel. Selon lui, c’est « la preuve qu’il faut sortir des pesticides » « Ce jugement, c’est une nouvelle fois la preuve que les pesticides sont dangereux pour la santé, des utilisateurs en premier lieu – et donc des paysans et des paysannes –, et puis par ricochet aussi de ceux qui consomment les produits. Il faut absolument se donner les moyens de sortir des pesticides, de cette dépendance. »
Lire (en édition abonnés) : Les « Monsanto Papers », à la base de la controverse sur le glyphosate
Une sortie des pesticides nécessite selon le porte-parole du troisième syndicat agricole français « des moyens techniques avec la recherche et puis des moyens économiques aussi, car les pesticides, c’est un outil de compétitivité dans la guerre économique ».
Dewayne Johnson et son avocat après l’annonce de la condamnation de Monsanto par le tribunal de San Francisco, le 10 août.
« La justice agit là où le gouvernement n’est pas présent, il faut que les citoyens continuent de se mobiliser pour que le glyphosate soit enfin interdit en France et en Europe », a pour sa part déclaré Suzanne Dalle, chargée de campagne agriculture chez Greenpeace France.
« Le délibéré est fort »
L’agriculteur charentais Paul François, figure en France du combat contre Monsanto, a également accueilli avec « beaucoup de joie » cette condamnation aux Etats-Unis. En apprenant cette décision, le céréalier, lui-même en procès contre Monsanto, explique avoir pensé aux victimes des épandages de glyphosate en Argentine, « souvent désespérées », « qui n’ont que leur courage pour se battre », aux Burkinabés « avec moins que rien » ou encore à toutes les agricultrices et tous les agriculteurs qui ont développé les mêmes pathologies que ce jardinier américain ».
M. François avait, lui, été intoxiqué en avril 2004, après avoir inhalé des vapeurs de Lasso, un herbicide de Monsanto qu’il utilisait dans sa culture du maïs. Après des années de procédure, Monsanto a été reconnu responsable de l’intoxication de cet agriculteur devant la cour d’appel de Lyon en septembre 2015, mais cette décision a ensuite été annulée à l’été 2017 par la Cour de cassation. Son dossier sera à nouveau débattu le 6 février 2019.
« La décision américaine ne pourra pas faire jurisprudence en France, mais les avocats pourront s’en servir dans leur argumentation », estime le président de l’association Phyto-victimes et auteur du livre Un Paysan contre Monsanto. Même si « cette condamnation n’est pas définitive », « le délibéré est fort et stipule que Monsanto a manqué à son devoir de bienveillance vis-à-vis de ses clients, à son devoir d’information sur les risques », ajoute-t-il.
Malgré cette décision qui pourrait faire jurisprudence aux Etats-Unis, le groupe pharmaceutique allemand ne semble pas vouloir arrêter la production du glyphosate, toujours plébiscité par les cultivateurs pour son efficacité et son faible coût. « Sur la base de preuves scientifiques, d’évaluations réglementaires à l’échelle mondiale et de décennies d’expérience pratique de l’utilisation du glyphosate, Bayer estime que le glyphosate est sûr et non cancérogène », a déclaré un porte-parole de l’entreprise.
Les jurés du tribunal de San Francisco ont pourtant estimé vendredi que Monsanto avait agi avec « malveillance » et que son herbicide Roundup, ainsi que sa version professionnelle, RangerPro, avaient « considérablement » contribué à la maladie de M. Johnson, un jardinier atteint d’un cancer incurable.
Etats-Unis, Argentine, Sri Lanka... le glyphosate face à la justice internationale
Tour d’horizon des restrictions du glyphosate, alors que la justice américaine a prononcé une condamnation historique à l’encontre de Monsanto.
Souvent attaqué, rarement condamné. Partout sur la planète, le glyphosate, substance de base du désherbant le plus utilisé au monde, est contesté. Mais rares sont les pays à interdire son utilisation, malgré de nombreuses procédures de justice.
Classé « cancérigène probable » depuis 2015 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le glyphosate est utilisé sous diverses marques, la plus célèbre étant le Roundup fabriqué par le groupe américain Monsanto, qui appartient désormais au géant allemand de la chimie Bayer. Alors que la justice américaine a prononcé vendredi 10 août une condamnation historique à l’encontre du géant agrochimique américain, voici un tour d’horizon des coups portés par la justice internationale et les Etats contre le glyphosate.
Des milliers de procédures aux Etats-Unis
Le tribunal de San Francisco a condamné vendredi Monsanto à payer près de 290 millions de dollars de dommages et intérêts à Dewayne Johnson, 46 ans, qui accusait le géant agrochimique d’avoir caché la dangerosité de son désherbant. Une victoire pour ce jardinier américain, atteint d’un cancer, qui espère un effet boule de neige.
Des milliers de procédures contre Monsanto sont en effet en cours aux Etats-Unis, à des degrés divers d’avancement. Et pour qui le cas de Dewayne Johnson pourrait faire jurisprudence.
Le géant de l’agrochimie a cependant répété que cette décision de justice « ne change pas le fait que 800 études scientifiques et les conclusions de l’agence américaine de la protection de l’environnement (EPA), des instituts nationaux pour la santé et des autres autorités de régulation à travers le monde soutiennent que le glyphosate ne cause pas de cancer ».
En France, une interdiction totale d’ici 2023
Le gouvernement français a promis en mai que le glyphosate serait interdit « dans ses principaux usages » d’ici 2021, et « pour tous les usages » d’ici cinq ans.
Au niveau judiciaire, un syndicat apicole a porté plainte en juin dernier contre Bayer, à Lyon, où se trouve le siège français du géant allemand, à la suite de la découverte de glyphosate dans du miel. Une enquête préliminaire pour « administration de substances nuisibles » a été ouverte, sans viser spécifiquement Bayer.
A l’automne 2017, un juge français, qui devait statuer sur le sort de défenseurs de l’environnement poursuivis pour avoir vandalisé des bidons contenant du glyphosate, a aussi saisi la justice européenne sur la dangerosité de ce produit.
En 2009 déjà, la Cour de cassation, plus haute juridiction française, avait condamné Monsanto à 15 000 euros d’amende pour « publicité mensongère », car le géant américain vantait le Roundup comme « biodégradable ».
Argentine : conflits entre habitants et producteurs agricoles
Troisième producteur mondial de soja, derrière les Etats-Unis et le Brésil, l’Argentine consomme des quantités massives de glyphosate. Dans certaines plaines fertiles de la Pampa, le conflit est quotidien entre des habitants préoccupés et les producteurs agricoles, pour qui le produit est indispensable.
Sans législation nationale, les maires ont émis des arrêtés municipaux pour encadrer la fumigation. Ces règles sont généralement contestées par les producteurs, ce qui accentue le conflit.
Réévaluation toxicologique en cours au Brésil
Début août, une juge de Brasilia a ordonné la suspension pour trente jours de l’enregistrement auprès des autorités de tout nouveau produit à base de glyphosate, afin que l’agence brésilienne de veille sanitaire procède à leur « réévaluation toxicologique ».
Le gouvernement brésilien entend déposer un recours pour tenter d’annuler cette décision avant la prochaine récolte. La première puissance économique et agricole d’Amérique latine utilise largement les désherbants au glyphosate, notamment dans les plantations de soja.
Au Salvador, une interdiction de courte durée
En septembre 2013, le Parlement avait voté le retrait du marché de 53 produits agrochimiques, dont des désherbants et des pesticides. Mais cette décision a été partiellement annulée par le président de l’époque, Mauricio Funes. Il avait demandé que sur ces 53 produits, onze pesticides ne soient pas retirés, au motif qu’ils étaient très utilisés et qu’ils n’étaient pas interdits au niveau international.
Un comité technique avait alors été mis en place et la situation n’a guère évolué en cinq ans. Le glyphosate est toujours vendu au Salvador.
Au Sri Lanka, une utilisation restreinte aux plantations de thé et de caoutchouc
Le gouvernement sri-lankais a interdit les importations de glyphosate en octobre 2015, à la suite de la campagne menée par un moine bouddhiste. Des organisations agricoles ont critiqué le gouvernement pour ne pas avoir mené d’autres recherches scientifiques, affirmant que l’interdiction leur avait coûté la perte de 10 % des 300 millions de kilos de thé produits annuellement.
En juillet dernier, le gouvernement a réautorisé les importations, mais restreint l’utilisation du glyphosate aux plantations de thé et de caoutchouc.
Union européenne : une licence renouvelée pour cinq ans
Après deux ans de débat particulièrement houleux, fin 2017, les Etats membres de l’Union européenne ont finalement décidé de renouveler pour cinq ans la licence du glyphosate. La Commission européenne, organe exécutif de l’Union, met en avant le feu vert de ses agences scientifiques – l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) –, qui n’ont pas classé la substance comme cancérigène.
Mais l’indépendance de l’EFSA a été mise en doute par des révélations sur le fait que son rapport comporterait des passages « copiés-collés » d’un document déposé en 2012 par Monsanto.
20 MINUTES
Syrie : Les raids aériens dans le nord ont tué 53 civils dont 28 enfants
Au moins 53 civils, dont 28 enfants, ont été tués en Syrie dans les raids aériens ayant visé vendredi soir plusieurs territoires rebelles du nord du pays, selon un nouveau bilan fourni samedi par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Vendredi, des frappes aériennes ont visé la province d'Idleb (nord-ouest), dominée par des djihadistes et des rebelles, mais aussi une localité insurgée de la province voisine d'Alep, des bombardements parmi les plus meurtriers dans le secteur depuis des mois, selon l'ONG.
« Le bilan a augmenté après la découverte de nouveaux corps sous les décombres et la mort de personnes des suites de leurs blessures », a indiqué samedi à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Dans la seule localité d'Orum al-Koubra, dans l'ouest de la province d'Alep, les raids ont tué 41 civils dont 25 enfants, selon le nouveau bilan de l'OSDH, qui n'était pas en mesure de préciser si ces bombardements ont été menés par le régime ou son allié russe.
L'ONU redoute un « bain de sang »
«C'est le bilan le plus élevé dans les territoires rebelles de la province d'Alep pour toute l'année 2018», a précisé Rami Abdel Rahmane. Par ailleurs, dans la province d'Idleb, 12 civils, dont trois enfants, ont été tués par les raids du régime et de son allié russe visant deux localités, selon l'OSDH.
Frontalière de la Turquie, la province d'Idleb est une des dernières de Syrie à échapper au contrôle du régime, qui a récemment averti que la reconquête de ce secteur était désormais un de ses objectifs. La région est dominée par Hayat Tahrir al-Cham (HTS), un groupe djihadiste formé par l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, mais différents groupes rebelles s'y trouvent aussi. L'ONU avait pressé jeudi la communauté internationale de trouver des « accords » pour empêcher un «bain de sang» dans les territoires insurgés d'Idleb.
ZONE MILITAIRE
Une localité tchadienne attaquée par un groupe armé rebelle venu de Libye
Lors du soulèvement qui entraîna sa chute, le colonel Kadhafi avait enrôlé des combattants appartenant à des groupes rebelles soudanais et tchadiens.
Depuis, ces derniers sont restés en Libye, plus précisément dans le sud. Et ils sont impliqués dans les combats qui opposent les deux gouvernements rivaux libyens, à savoir celui de Tripoli (GNA, reconnu par la communauté internationale) et celui de Baïda, soutenu par le maréchal Khalifa Haftar.
Ces combattants tchadiens sont répartis en plusieurs groupes, le plus important étant le « Front pour l’alternance et la concorde du Tchad » [FACT], créé en 2016 suite à une dissidence avec l’ex-Union des forces pour la démocratie et le développement [UFDD], qui fit parler d’elle en 2008 en lançant une offensive vers N’Djamena.
D’après un rapport d’experts des Nations unies, les combattants du FACT, surtout présents dans la localité de Sebhan [Fezzan], sont proches de la « Troisième force de Misrata », déployée dans le Sud Libyen. À ce titre, ils ont pris part aux combats contre la branche libyenne de l’État islamique à Syrte, ainsi que contre l’Armée nationale libyenne du maréchal Haftar à Juffrah.
Né d’une scission avec le FACT, le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République [CCMSR] a fait son apparition en juillet 2016. Cette organisation, qui revendique « plusieurs milliers de combattants », a récemment été prise pour cible par l’aviation du maréchal Haftar.
En octobre 2017, trois de ses dirigeants, dont Mohamad Hassan Boulmaye, son secrétaire général, ont été arrêtés au Niger pour y être entrés illégalement, à bord de véhicules lourdement armés, et se livrer à des « activités illégales » dans la région d’Agadez, plaque tournante de trafics en tous genres. Depuis, on ignore ce qu’ils sont devenus.
Quoi qu’il en soit, selon le panel d’experts des Nations unies, rappelle un récent rapport du Sénat relatif à la situation libyenne, « l’intervention de toutes ces factions armées étrangères, qui pénètrent aussi les réseaux criminels de contrebande et de traite d’êtres humains, accroît la déstabilisation de la Libye. » Et désormais le Tchad…
En effet, le 11 août, jour du 58e anniversaire de l’indépendance du Tchad, le CCMSR a lancé une offensive en direction de la localité de Kouri Bourgri, dans le Tibesti, une région située dans l’extrême-nord du pays. Une source militaire tchadienne, sollicitée par l’AFP, a évoqué une « centaine de véhicules dont certains équipés de mitrailleuses 14,5 (*) et 12,7 mm ».
20 MINUTES
Paris : L'eau des bénitiers de Notre-Dame-de-Paris a-t-elle été empoisonnée ?
MYSTERE Les policiers se sont rendus samedi matin dans la cathédrale parisienne pour réaliser des constatations…
Que se passe-t-il avec l’eau des bénitiers de Notre-Dame-de-Paris ?
Des touristes se sont plaints de picotements après s’être signés avec de l’eau bénite de la cathédrale parisienne, rapporte Le Parisien.
Alertés par un responsable ecclésiastique de la cathédrale, les policiers se sont rendus dans la cathédrale parisienne samedi matin pour réaliser des constatations. « Des visiteurs se sont plaints de picotements au niveau du visage après s’être signés avec l’eau des bénitiers, à l’entrée de l’église », a détaillé une source policière au Parisien. « Ils souffraient également de maux de tête ».
Les bénitiers nettoyés à l’eau de javel
Sur place, rien de suspect n’a été découvert par les policiers, et aucune enquête officielle n’a été ouverte. Par sécurité, l’eau des bénitiers a été vidée et les vasques javellisées.
Aucune plainte n’a pour l’instant été déposée. Mais le maire socialiste du IVe arrondissement, Ariel Weil, a toutefois prévenu que s’il s’agissait « d’une profanation, on s’emparera du sujet avec la plus grande gravité et on ira jusqu’au bout de cette affaire ».
BFMTV PARIS
Paris : déguisés en touristes au musée du Louvre, des pickpockets roumains arrêtés
Leur terrain de jeu : le musée du Louvre. Leur cible : les touristes au portefeuille bien remplis.
Trois Roumains âgés de 37 à 60 ans ont été interpellés et mis en examen ce jeudi, pour vol en bande organisée.
Ils sont soupçonnés d'avoir volé des dizaines de milliers d'euros en un an au préjudice de plus d'une centaine de touristes en visite à Paris.
C'est le fruit d'une enquête de la Sûreté territoriale de Paris qui a débuté il y a neuf mois. Ces trois voleurs, sont d'abord interpellés en octobre dernier après avoir volé des touristes au musée du Louvre. Mais quelques temps après, ils sont aperçus dans le même musée. Cette fois, les policiers mettent en place des surveillances autour des malfaiteurs roumains.
Une technique bien rodée
Il s'agit en réalité d'une petite équipe d'hommes âgés de 37 à 60 ans, spécialisés dans les vols discrets. Certains font d'abord diversion en bousculant les victimes ou en demandant à se faire prendre en photo, tandis qu'un complice dépouille le portefeuille du touriste. Ils n'hésitent d'ailleurs pas à le rendre en disant prétextant que le touriste l’a laissé tomber, mais il n'y a plus rien dedans...
Ces Roumains, avaient déjà été interpellés dans plusieurs grandes villes européennes mais jamais une enquête n'avait montré l'organisation de l'équipe ni l'ampleur de leurs larcins.
"On a pu retracer pour 2017, 30.000 euros de transfert"
Le commissaire Michael Rémy est chef adjoint à la Sûreté territoriale de Paris. L'enquête a mis à jour une technique bien rodée.
"Quand ils sont dans le musée du Louvre, ils repèrent déjà une victime. Ensuite, ils l’encerclent puis, vont la distraire. Et sans qu’elle s’en aperçoive, ils vont prendre le portefeuille dans une poche. Ils se faisaient passer pour des touristes. Ce sont des gens extrêmement méfiants, extrêmement chevronnés. On pense qu’ils agissaient depuis des années. Ils sont d’ailleurs connus dans toutes les grandes capitales européennes pour des faits similaires. On a pu retracer pour 2017, 30.000 euros de transfert et depuis 2010, 250.000 euros"
BFMTV PARIS
Paris : déguisés en touristes au musée du Louvre, des pickpockets roumains arrêtés
Leur terrain de jeu : le musée du Louvre. Leur cible : les touristes au portefeuille bien remplis.
Trois Roumains âgés de 37 à 60 ans ont été interpellés et mis en examen ce jeudi, pour vol en bande organisée.
Ils sont soupçonnés d'avoir volé des dizaines de milliers d'euros en un an au préjudice de plus d'une centaine de touristes en visite à Paris.
C'est le fruit d'une enquête de la Sûreté territoriale de Paris qui a débuté il y a neuf mois. Ces trois voleurs, sont d'abord interpellés en octobre dernier après avoir volé des touristes au musée du Louvre. Mais quelques temps après, ils sont aperçus dans le même musée. Cette fois, les policiers mettent en place des surveillances autour des malfaiteurs roumains.
Une technique bien rodée
Il s'agit en réalité d'une petite équipe d'hommes âgés de 37 à 60 ans, spécialisés dans les vols discrets. Certains font d'abord diversion en bousculant les victimes ou en demandant à se faire prendre en photo, tandis qu'un complice dépouille le portefeuille du touriste. Ils n'hésitent d'ailleurs pas à le rendre en disant prétextant que le touriste l’a laissé tomber, mais il n'y a plus rien dedans...
Ces Roumains, avaient déjà été interpellés dans plusieurs grandes villes européennes mais jamais une enquête n'avait montré l'organisation de l'équipe ni l'ampleur de leurs larcins.
"On a pu retracer pour 2017, 30.000 euros de transfert"
Le commissaire Michael Rémy est chef adjoint à la Sûreté territoriale de Paris. L'enquête a mis à jour une technique bien rodée.
"Quand ils sont dans le musée du Louvre, ils repèrent déjà une victime. Ensuite, ils l’encerclent puis, vont la distraire. Et sans qu’elle s’en aperçoive, ils vont prendre le portefeuille dans une poche. Ils se faisaient passer pour des touristes. Ce sont des gens extrêmement méfiants, extrêmement chevronnés. On pense qu’ils agissaient depuis des années. Ils sont d’ailleurs connus dans toutes les grandes capitales européennes pour des faits similaires. On a pu retracer pour 2017, 30.000 euros de transfert et depuis 2010, 250.000 euros"
Pourquoi ni Macron ni Philippe n'ont accueilli le prince William et Theresa May à Amiens
Theresa May et le prince William se sont peut-être sentis un peu seul en représentant le Royaume-Uni ce mercredi aux commémorations du centenaire de la bataille d'Amiens.
Ni Emmanuel Macron ni Edouard Philippe n'avaient fait le déplacement, envoyant simplement Florence Parly, la ministre des Armées.
L'Elysée rappelle que Theresa May et le président de la République s'étaient déjà vus vendredi dernier au fort de Brégançon.
Trois mille invités venus du Royaume-Uni, des pays du Commonwealth et de France, ce mercredi à Amiens, pour commémorer la bataille qui s'y déroula voici cent ans et qui décida en partie du terme de la Première guerre mondiale. Parmi les participants, on distinguait deux hôtes de marque: le prince William, duc de Cambridge, fils de l'héritier du trône et petit-fils de la reine Elisabeth II, et la Première ministre britannique Theresa May. Pour les accueillir, Florence Parly, ministre des Armées, cinquième dans l'ordre protocolaire du gouvernement, représentait quant à elle la France aux côtés de sa secrétaire d'Etat Geneviève Darrieussecq.
La réponse de l'Elysée
Dans ce contexte, l'absence du Premier ministre Edouard Philippe, homologue de Theresa May, et d'Emmanuel Macron, pourtant régional de l'étape puisque natif d'Amiens, a de quoi surprendre. Mais l'Elysée, contactée par BFMTV.com, assure qu'il était "prévu de longue date" que les choses s'organisent ainsi. Le "Château" ajoute que le président de la République ne "pouvait pas se rendre" à la cérémonie et a rappelle que Theresa May a déjà été reçue par Emmanuel Macron au fort de Brégançon. Cette visite s'était faite vendredi dernier au premier soir des vacances varoises, qui doivent durer quinze jours, du président de la République.
Selon nos informations toutefois, Emmanuel Macron avait prévu d'aller à Amiens dans un premier temps, avant qu'il ne soit décidé, après l'affaire Benalla, d'alléger son emploi du temps. La raison de l'absence d'Edouard Philippe aux commémorations est similaire : il a besoin de se reposer et passe actuellement ses vacances dans les Hautes-Alpes selon RTL.
Une femme a été violée alors qu'elle souhaitait établir un constat avec son agresseur, après un accident de la circulation.
Une femme de 51 ans a été violée le 1er août dernier à Aigremont dans les Yvelines, alors qu'elle tentait de faire un constat à l'amiable avec son agresseur, impliqué dans un accident de la circulation, rapporte Le Parisien.
Il est 12h45 lorsque la voiture de la victime, une Fiat 500, percute une camionnette au niveau d'un rond-point. La quinquagénaire propose alors au conducteur de la camionnette de faire un constat à l'amiable un peu plus loin. Alors qu'elle cherche dans sa voiture les papiers du constat, l'homme âgé de 36 ans pénètre dans son véhicule et la viole.
Confondu par ses empreintes génétiques
Les enquêteurs tentent alors de retrouver la camionnette mais ils finissent finalement par confondre l'agresseur grâce à ses empreintes génétiques laissées sur sa victime. Connu des services de police, il a été interpellé jeudi matin à Dugny, en Seine-Saint-Denis.
Placé en garde à vue au commissariat de Saint-Germain-en-Laye, il a assuré qu'il s'agissait d'une relation sexuelle consentie, niant le viol. Il a été mis en examen ce vendredi, et doit être écroué dans la soirée.
OUEST DE France
Paris. Une vente de chaussures bradées se termine en pillage à la gare du Nord
Un magasin de chaussures de la Gare du Nord a décidé jeudi 9 août d’organiser une opération vente flash. Mais très vite, le commerce s’est retrouvé assaillit de personnes qui sont repartis sans payer.
Repartis comme des voleurs.
Ce jeudi 9 août vers 16h40, des dizaines de personnes débarquent dans un magasin de chaussures de la gare du Nord à Paris rapporte France Bleu Paris.
La raison, une vente flash où des chaussures sont bradées à cinq euros.
La vendeuse décide de s’occuper des clients mais est vite débordée. Certaines personnes s’impatientent et commencent à casser les rayons. « Tout le sol du magasin était rempli de boîtes de chaussures vides, on avait des paires de chaussures seules, je n’ai jamais vu ça » explique Irène, vendeuse de la boutique à France Bleu Paris.
En 30 minutes, le magasin est pillé, les chaussures envolées. « On ne pouvait plus bouger tellement il y avait de monde » explique Irène. C’est finalement un commerçant voisin qui viendra l’aider à faire partir les derniers clients.
Une enquête en cours
D’après la vendeuse, environ 60 personnes ont volé 200 paires de chaussures. Le préjudice total n’est pas connu. La patronne a déposé plainte auprès de la police et une enquête est en cours.
LE POINT
Pollution : l'Île-de-France en état d'alerte
La canicule et la densité du trafic routier dopent la concentration d'ozone dans l'air, qui devrait être à son paroxysme vendredi 27 juillet. Source AFP
L'air est chaud et irrespirable.
Le pic de pollution à l'ozone va se poursuivre vendredi 27 juillet en Île-de-France, pour la cinquième journée consécutive, a annoncé jeudi 26 juillet Airparif, résultat de la combinaison de la canicule et du trafic routier. « Le niveau maximum prévu demain en situation de fond dans la région Île-de-France est compris entre 190 g/m3 et 220 g/m3 », alors que le seuil d'information est fixé à 180 g/m3, indique Airparif dans un communiqué. Ce gaz corrosif se forme sous l'action d'un fort ensoleillement et de températures élevées par la combinaison de deux polluants : les composés organiques volatils (COV), émis par des sources naturelles mais également par l'industrie, et les oxydes d'azote (NO2), principalement émis par le trafic routier. Il favorise l'asthme et peut aggraver des troubles cardio-vasculaires ou respiratoires. Il a aussi des conséquences néfastes sur la végétation.
Pour tenter de réduire cette pollution, les véhicules les plus polluants ne sont pas censés circuler à Paris et en proche banlieue mercredi et jeudi. L'Île-de-France n'est pas la seule région touchée. Le seuil d'information devrait aussi être dépassé dans l'Eure-et-Loir et le Loiret jeudi, tout comme dans l'est de la Seine-Maritime. Dans l'est de la France, la vitesse maximale autorisée est réduite jeudi sur les principaux axes routiers dans le Haut-Rhin, Bas-Rhin, Moselle, Meuse et Meurthe-et-Moselle. Dans le Nord, le niveau d'alerte est dépassé pour jeudi et vendredi pour le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, l'Aisne et l'Oise. Dans le Sud, le bassin Lyon Nord-Isère est placé jeudi en vigilance orange. Un épisode de pollution de l'air à l'ozone et aussi prévu dans le Gard, l'Hérault et la Haute-Garonne. Une procédure d'alerte niveau 1 pour pollution à l'ozone a été déclenchée dans le Var et les Bouches-du-Rhône.
Dans les Bouches-du-Rhône, les vitesses maximales autorisées ont été abaissées de 20 km/h, jeudi. La préfecture des Bouches-du-Rhône a également demandé aux navires de mer et bateaux fluviaux de se raccorder « électriquement à quai et de ne pas utiliser les groupes électrogènes à bord dans la limite des installations disponibles ». Le 14 juillet, les autorités avaient déjà déclenché la procédure d'alerte à la pollution à l'ozone dans les Bouches-du-Rhône et le Var, une procédure alors assortie d'une baisse de la vitesse autorisée sur de nombreux axes dans ces deux départements.
CONTREPOINT
Dette mondiale : où en est-on ?
La dette mondiale grimpe en flèche… mais les coupables ne sont peut-être pas ceux que l’on croit.Une vente de chaussures bradées se termine en pillage à la gare du Nord
Dette mondiale 2017 : on a enfin les chiffres ! Le montant de la dette mondiale et le pourcentage qu’elle représente vis-à-vis du PIB mondial sont des statistiques que je surveille de près, un peu comme le rendement moyen des fonds euros.
J’aimerais bien vous annoncer que la dette diminue et que le rendement de votre épargne augmente, mais ça n’est pas moi qui choisis !
L’Institut de la finance internationale (Institute of International Finance en anglais – IIF) est une association qui regroupe environ 500 institutions financières issues de 17 pays, en particulier des banques commerciales et d’investissement, des compagnies d’assurances et des sociétés de gestion d’actifs. Depuis 1983, l’IIF publie des rapports et défend des positions qui se veulent en faveur de la stabilité financière mondiale.
Son dernier rapport sur la dette mondiale date du 4 janvier. Il révèle qu’au 31 décembre 2017, la dette mondiale se montait à 20 000 Md$ de plus qu’en 2016 pour atteindre le niveau de 237 trillions, comme disent les Américains, soit 237 000 Md$. Nous verrons plus loin que le FMI n’avance pas le même chiffre. Dommage que le fonds n’ait pas commenté le rapport de l’IIF !
LES ÉCONOMIES DÉVELOPPÉES EN LÉGÈRE DÉCÉLÉRATION, LES ÉMERGENTS ONT PRIS LE RELAIS
Le graphique ci-dessous est très instructif. Il fait apparaître le montant total de la dette et sa proportion ramenée au PIB.
Il montre que sur les 10 dernières années (2007-2017), la dette des économies développées n’a augmenté « que » de 6,7% si on la rapporte au PIB ; dans le même temps, la dette des pays émergents a augmenté de presque 45% relativement à leur PIB.
La dette relative des pays émergents était pourtant assez stable entre 1997 et 2007. Comme permet de le conclure ce graphique, ce sont essentiellement ces pays qui ont alimenté la croissance de la montagne de dette mondiale depuis la grande crise financière de 2008.
On peut d’ailleurs le vérifier sur ce graphique produit par le FMI :
Au rythme où la dette des émergents se développe, elle se rapproche dangereusement du niveau de celle des économies développées.
EN FAIT, LES ÉMERGENTS… C’EST SURTOUT LA CHINE !
Au mois d’avril, le FMI a publié un nouveau rapport sur la dette mondiale. Pour l’institution de Washington, la montagne de dettes se montait à 164 000 Md$ (225% du PIB global) fin 2016, et la Chine représentait alors plus de 40% de la hausse depuis 2007 ! Comme le remarque le site ZeroHedge, « en revanche, la contribution des pays en développement à faible revenu est à peine perceptible ».
Vous aurez noté au passage que les estimations de l’IIF et du FMI au sujet de la dette mondiale diffèrent considérablement. Cela s’explique en partie parce que les années de référence ne sont pas les mêmes (l’IIF évoque le 31 décembre 2017 et le FMI le 31 décembre 2016) mais pour le reste, même Zero Hedge ne voit pas quelle explication apporter…
La méthodologie semble considérablement varier d’une institution à l’autre ; si l’on se réfère aux chiffres de Natixis, le taux d’endettement mondial est inférieur en avril 2018 à ce qu’il était après la crise de 2008, ce qui n’est pas le cas sur les graphiques de l’IIF et du FMI…
Quoi qu’il en soit, les banques centrales ont permis aux gouvernements de creuser les déficits afin de « soutenir la croissance » (version officielle) mais surtout de favoriser leur réélection.
Dans les économies développées, notez que la mariée se retrouverait sans maquillage en cas de récession. Avec un ralentissement marqué de la croissance économique, la dette gonflerait mécaniquement par rapport au PIB.
Évidemment, les gouvernements doivent être reconnaissants aux banquiers centraux qui ont permis cette multiplication des titres de dette comme si c’était des petits pains. « Les taux mondiaux toujours bas continuent de soutenir des niveaux d’accumulation de dette sans précédent », comme l’ont pointé du doigt les responsables de l’IIF dans un communiqué.
UN RATIO DETTE/PIB À UN NIVEAU JAMAIS VU EN TEMPS DE PAIX
L’économie mondiale est bien plus endettée qu’elle ne l’était pendant la Première Guerre mondiale ! Pour être exact, je devrais écrire : « un ratio dette/PIB à un plus haut historique guerre et paix confondues, à l’exception de la Seconde Guerre mondiale » !
TROIS POIDS LOURDS CONCENTRENT LA « FORCE MOTRICE »
Comme le fait remarquer Zero Hedge :
« Tout tourne autour des États-Unis, de la Chine et du Japon : ces trois pays représentent à eux seuls la moitié du total des 164 000 milliards de dollars de dette publique et privée mondiale. Pour parler de la Chine, sa dette est passée de 1 700 milliards de dollars en 2001 à 25 500 milliards de dollars en 2016 et elle a été décrite par le FMI comme la force motrice derrière l’augmentation de la dette mondiale, représentant les trois quarts de la hausse de la dette du secteur privé au cours de la dernière décennie ».
Zero Hedge relève également qu’il y a eu aussi un avertissement particulier concernant la Chine dont l’échelle gargantuesque et le système financier opaque constituent un risque majeur pour la stabilité, selon le FMI ».
Zero Hedge résume les préconisations du FMI :
« Il est donc urgent de réduire le fardeau de la dette pour améliorer la résilience de l’économie mondiale et fournir une meilleure capacité de lutte contre les incendies si les choses tournaient mal : ‘La relance budgétaire n’est plus la priorité’. »
Que voilà un cri de panique assez cocasse…
L’OPINION
Le logement, poule aux œufs d’or de l’Etat
Le gouvernement a profité de la florissante année 2017 dans l’immobilier pour empocher moult frais de notaires et réduire légèrement les aides. L’avenir sera moins facile ;
En 2017, l’Etat a déboursé 41,9 milliards d’euros pour soutenir le logement mais empoché 74,4 milliards d’euros de taxes.
Cela n’empêche pas le secteur d’être vu comme l’un de ceux où l’on pourrait mieux employer l’argent public. Reste à voir si le gouvernement saisira cette opportunité dans sa loi de finances 2019 qui sera présentée à la rentrée. En tout cas, l’année 2018 sera moins riche en prélèvements car les prix remontent et la construction ralentit.
L’année dernière, les recettes nettes tirées de l’immobilier par l’Etat ont atteint un nouveau record : 32,5 milliards d’euros. Selon les comptes du logement publiés le 31 juillet par le ministère de la Transition écologique et solidaire, les aides au logement (prestations d’aide au logement, subventions d’exploitation et d’investissement, avantages de taux et avantages fiscaux) se sont établies à 41,9 milliards d’euros en 2017, ce qui représente 1,8 % du PIB. Elles ont légèrement reculé par rapport à 2016 (-0,3 %). Parallèlement, les prélèvements ont augmenté de 5,7 % à 74,4 milliards d’euros, soit 3,3 % du PIB. Et c’est sans compter la partie immobilière de l’impôt sur la fortune (ISF), transformée en impôt sur la fortune immobilière (IFI), qui fait désormais l’objet de critères plus stricts ! (Sur l’immobilier d’entreprise par exemple). L’IFI devrait rapporter un peu plus de 1 milliard d’euros, selon Les Echos.
« Le logement est une machine qui sert à remplir les caisses de l’Etat pour financer autre chose que le logement », explique au site spécialisé Lavieimmo Pierre-François Gouiffès, ex-membre du directoire de la filière immobilière de la Caisse des dépôts. Ce qui n’est pas mauvais en soi. C’est un choix ».
HUFFPOST
Le logement, poule aux œufs d’or de l’Etat
La secrétaire d'État auprès du ministre de la transition écologique, Brune Poirson, en a fait l'annonce dans le "JDD".
"Il faut radicalement changer les comportements". Dans un entretien accordé au JDD ce dimanche 12 août, la secrétaire d'État auprès du ministre de la transition écologique, Brune Poirson, a détaillé le plan du gouvernement dans sa lutte contre le plastique.
La ministre, qui entend "créer un électrochoc", fixe l'objectif de 100 % de plastique recyclé d'ici 2025. Pour y parvenir, Brune Poirson dit vouloir "mobiliser le consommateur" en parlant à son portefeuille. "Nous allons déployer un système de bonus-malus allant jusqu'à 10% du prix des produits", détaille-t-elle, précisant que le gouvernement a prévu de "l'activer dès 2019 et le faire monter en puissance".
"Demain, quand il y aura le choix entre deux bouteilles, l'une fabriquée en plastique recyclé et l'autre non, la première sera moins chère!", poursuit-elle, ajoutant que l'autre volet de son plan porte sur l'amélioration du tri sélectif et de la collecte des déchets, sur laquelle planche le gouvernement depuis le début de l'année. À titre d'exemple, l'exécutif compte "uniformiser la couleur des poubelles" qui change d'une ville à l'autre ou encore "clarifier l''étiquetage" des produits via notamment la mise en place d'un logo "qui dira si un produit a vraiment été fabriqué avec du plastique recyclé ou s'il est recyclable".
Autre piste évoquée, l'interdiction des pailles ou autres produits en plastique particulièrement néfastes pour l'environnement. "Début 2019 (...) nous préciserons la liste des produits à usage unique que nous voulons interdire", assure-t-elle. L'entrée en vigueur de cette dernière mesure est prévue pour le début de l'année 2020.
Alors qu'elle allaite en public, on lui dit de se couvrir. Et cette maman réagit de la plus drôle des manières
Elle a littéralement obéi.
ALLAITEMENT - Il faudrait se cacher lorsqu'on allaite son enfant ? Face à cette demande, cette jeune femme a eu la plus drôle des réactions.
Le 31 juillet, une certaine Carole Lockwood a publié sur son compte Facebook une photo de la belle-fille de l'un de ses amis, Mélanie Dudley, 34 ans. Sur celle-ci, on peut voir une femme en train d'allaiter son enfant, le visage couvert.
"On a dit à la belle-fille de l'un de mes amis de se 'couvrir' alors qu'elle allaitait son bébé, alors elle l'a fait", écrit Carole Lockwood. "Je ne l'ai jamais rencontrée mais je pense qu'elle est géniale. Avec sa permission, j'ai rendu ce post public, je suis tellement lasse des gens qui critiquent les femmes choisissant d'allaiter."
En une semaine, l'image a été partagée près de 200.000 fois sur le réseau social.
Contactée par Yahoo Lifestyle, Mélanie Dudley, maman d'un bébé de 4 mois et de jumeaux de 4 ans, habitant au Texas, raconte qu'elle était en vacances avec sa famille, au restaurant, en train d'allaiter, lorsqu'un homme lui a demandé de se couvrir. Pour expliquer sa réaction, elle souligne : "Allaiter est suffisamment difficile. Pas besoin qu'on vienne en rajouter une couche."
LE MONDE
Procès du glyphosate : Monsanto condamné, un jugement historique
Le géant de l’agrochimie a été condamné, vendredi 10 août, à verser 289 millions de dollars à Dewayne Johnson. La plainte du jardinier, malade d’un cancer, était la première examinée par la justice américaine.
Nicolas Hulot a salué la condamnation du groupe pharmaceutique Bayer, devenu propriétaire de Monsanto, pour ne pas avoir informé de la dangerosité de son herbicide, le Roundup.
Qualifiant l’affaire Monsanto de « cas d’école du principe de précaution », le ministre de la transition écologique français a rappelé qu’il ne s’agissait pas d’un combat contre les agriculteurs et les agricultrices, mais pour eux. Pour le ministre, il ne faut pas attendre « la démonstration absolue » du danger de ces produits « car quand on attend, les poisons auront fait leurs effets et les victimes seront excessivement nombreuses ».
Un an après les violences de Charlottesville, un rassemblement sous tension à Washington
Plusieurs centaines de sympathisants néonazis étaient attendus dimanche devant la Maison Blanche à Washington, aux Etats-Unis, un rassemblement sous haute tension un an après les incidents meurtriers de Charlottesville, en Virginie.
L’organisation informelle Unite the Right, qui était à l’origine du rassemblement de Charlottesville d’août 2017, a reçu l’autorisation de réunir 400 personnes dans le square Lafayette, devant la résidence présidentielle, à partir de 17 h 30 (23 h 30, heure française) et durant deux heures seulement. Un important dispositif policier a été mis en place, principalement pour empêcher manifestants et contre-manifestants d’entrer en contact ; plusieurs artères ont été interdites à la circulation.
Au Mali, le président sortant largement favori du second tour
Au pouvoir depuis cinq ans, Ibrahim Boubacar Keïta affrontait, dimanche, Soumaïla Cissé au second tour de l’élection présidentielle malienne. Le camp de ce dernier assurait déjà qu’une fraude était en préparation.
Les deux faiseurs de roi, sortis en troisième et quatrième positions du premier tour, ont fait le choix de ne pas choisir. Aliou Diallo et Cheick Modibo Diarra ont fait savoir jeudi à Ibrahim Boubacar Keïta et Soumaïla Cissé qu’ils devraient se passer de leur soutien pour le second tour. Au regard de l’écart entre les deux qualifiés, 41,7 % des voix pour le président sortant au premier tour contre 17,78 % pour son opposant, cette mise en retrait fait les affaires du chef de l’Etat malien.
Au Mali, le second tour de la présidentielle mobilise peu
Les Roumains à nouveau dans la rue contre le gouvernement
Quelque 30 000 Roumains sont de nouveau descendus dans la rue, samedi à Bucarest, demandant la démission du gouvernement de gauche et exprimant leur colère après les « excès » des forces de l’ordre ayant entaché la manifestation de la veille.
Vendredi, ils étaient environ 80 000 à demander la démission du gouvernement social-démocrate de Viorica Dancila, l’accusant de « corruption » et de vouloir « contrôler la justice ». Des échauffourées, opposant quelques dizaines de hooligans aux forces de l’ordre, avaient fait plus de 450 blessés, dont une trentaine de gendarmes.
Série de médailles françaises aux championnats d’Europe
Le championnat d’Europe d’athlétisme continuait ce week-end, apportant aux sportifs français son lot de médailles. Pour son premier marathon, la française Clémence Calvin a décroché la médaille d’argent dimanche en 2 h 26 min 28 s. Elle a franchi la ligne d’arrivée juste derrière la Biélorusse Volha Mazuronak (2 h 26 min 22 s).
Samedi, les françaises Elea Mariama Diarra, Déborah Sananes, Agnès Raharolahy et Floria Gueï ont obtenu la médaille d’argent au relais 4 × 400 m féminin. Pierre-Ambroise Bosse et Morhad Amdouni ont, pour leur part, dû se contenter du bronze, eux qui visaient plutôt l’or sur 800 m et 5 000 m.
En triathlon, le quatuor français composé de Cassandre Beaugrand, Pierre Le Corre, Léonie Périault et Dorian Coninx a été sacré champion d’Europe samedi dans le relais mixte. En gymnastique artistique, l’équipe de France masculine a décroché la médaille de bronze du concours général. En BMX, le Français Sylvain André, 25 ans et champion du monde en titre, a hérité de la médaille de bronze.
Enfin, l’équipe de France de natation en eau libre, composée de Lara Grangeon, David Aubry, Lisa Pou et Marc-Antoine Olivier, a décroché samedi la médaille de bronze du relais mixte 5 km.
Dimanche, Renaud Lavillenie a obtenu le bronze à la perche dans un concours de folie, quant au marteau, Alexandra Tavernier s’est brillamment octroyé l’argent.
L’OPINION
Brexit : Theresa May seule au front contre le « no deal »
La Première ministre britannique croit toujours pouvoir conclure un bon compromis avec l’Union européenne.
Emmanuel Macron et Angela Merkel ont eu un entretien téléphonique vendredi sur les négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE.
Alors qu’un accord doit être obtenu d’ici au 18 octobre, les discussions achoppent, notamment sur la question de la frontière entre la province britannique d’Irlande du Nord et l’Irlande. Le prochain rendez-vous est fixé au 20 septembre à Salzbourg, où se tiendra un sommet informel au cours duquel Theresa May tentera de convaincre ses pairs européens, à l’heure où l’inquiétude grandit sur le risque d’une sortie brutale. D’après une enquête de The Observer, publiée dimanche, 112 circonscriptions ayant voté pour le «leave» ont basculé dans le camp du «remain».
La mer s’annonce agitée pour Theresa May. Seul capitaine à la barre, la Première ministre britannique va affronter les vents contraires et la houle à l’approche du sommet européen des 18 et 19 octobre. Ces deux jours, Royaume-Uni et Union européenne doivent se mettre d’accord sur leur relation future. D’ici là, la « drôle de guerre » entretenue par Londres avec les Européens dans la négociation sur le Brexit devrait être reléguée au second plan par l’intense bataille politique intérieure.
Jusqu’à présent, la locataire du 10 Downing Street était parvenue à concilier les positions des anti et pro Brexit du pays, fort du soutien initial de la reine Elisabeth II, appréciant son abnégation, sa détermination et son attachement à l’Union Jack. En s’alliant avec les unionistes protestants nord-irlandais (DUP), Theresa May a pu continuer à gouverner après avoir perdu la majorité en provoquant des élections anticipées en juin 2017. Elle misait pourtant sur une nette victoire pour mettre au pas les tire-au-flanc eurosceptiques de son camp. Cet été, elle a encore survécu à la double démission de David Davis, le ministre en charge du Brexit, et de Boris Johnson, l’incontrôlable ministre des Affaires étrangères, farouchement opposés à la proposition du Livre
LE PARISIEN
Hauts-de-Seine : son compagnon la bat, elle est expulsée à cause du bruit
Le tribunal d’instance a ordonné l’expulsion d’une femme victime de violence conjugale. Motif : les cris et le bruit lors des accès de colère du compagnon violent dérangeaient le voisinage !
Travaux en Ile-de-France : cette semaine, vous, vous passerez du RER C !
Outre les travaux d’été dans le tronçon central qui se poursuivent jusqu’au 25 août, le trafic va être interrompu ce lundi et jusqu’au 19 août entre Paris - Henri-Martin et Pontoise (95).
Mort d’Angela à Sept-Sorts : « Notre vie s’est arrêtée un 14 août »
Il y a un an, une adolescente perdait la vie dans une pizzeria. Ses parents organisent ce mardi une cérémonie en sa mémoire. Et confient leur désarroi, alors que l’instruction s’annonce encore longue.
Qui a « empoisonné » les bénitiers de Notre-Dame de Paris ?
Des touristes se sont plaints de picotements et de maux de tête après s’être signés avec de l’eau bénite. Les policiers du commissariat de l’IV -ème arrondissement de Paris se sont rendus sur place.
Arrêts maladie payés par les entreprises : une « double peine » estime le n°2 du Medef
Le gouvernement veut faire supporter une partie de l’indemnisation des arrêts maladie de courte durée aux entreprises. Pas question pour le nouveau vice-président du Medef, Patrick Martin. Entretien.
La piste, lancée au beau milieu de l’été, a chauffé les esprits. Pour réduire les dépenses de l’Assurance maladie, le gouvernement envisage de mettre à contribution les entreprises sur les arrêts maladie de courte durée.
Aujourd’hui, passés les trois jours de carence, la Sécurité sociale verse la moitié du salaire quotidien par jour d’arrêt. L’idée serait de faire passer quatre jours à la charge des entreprises pour les arrêts de moins de huit jours. La mesure fait bondir le patronat. Nouveau numéro du Medef, Patrick Martin, bras droit de Geoffroy Roux de Bézieux, monte au créneau.
Le gouvernement envisage de transférer aux entreprises la charge des indemnités journalières (IJ) pour les arrêts maladie de courte durée. Que vous inspire cette piste ?
C’est la double peine ! Les absences de courte durée sont extrêmement perturbantes pour l’entreprise et représentent un coût. On ne peut bien souvent pas remplacer la personne absente en recourant à un CDD ou à un intérimaire car on ne sait pas combien de temps le salarié restera absent.
Cela perturbe également les collègues du salarié qui se retrouvent avec une surcharge de travail. Si en plus l’entreprise doit prendre en charge l’indemnisation de ces absences, cela représente une enveloppe qui s’élève à 900 millions d’euros.
Dans une lettre au gouvernement, vous pointez du doigt « la question des pratiques de prescriptions médicales » ou encore « la responsabilisation du salarié ». En clair, vous dites que c’est au médecin ou au salarié de changer d’attitude plutôt que l’entrepreneur ?
En toile de fond du projet du gouvernement, il y a ce raisonnement contestable, à savoir que les entreprises elles-mêmes seraient responsables de cet absentéisme de courte durée. On ne peut pas être responsable d’un phénomène qui nous pénalise. L’idée n’est pas de stigmatiser les salariés et le corps médical. Il nous arrive à tous d’être en arrêt maladie et il n’y a pas d’abus généralisé.
Il n’en demeure pas moins que les arrêts maladie augmentent depuis 2014 et il peut y avoir des abus, il peut y avoir une minorité des médecins qui sont complaisants. Nous appelons aujourd’hui de nos vœux un contrôle plus strict des prescriptions de la part de certains médecins. Reste que cette piste est une mauvaise réponse à une bonne question…
Une bonne question, c’est-à-dire ?
L’idée générale du gouvernement est de mieux maîtriser les finances publiques, et les dépenses sociales en particulier. Nous sommes d’accord. Mais en menant à terme ce projet, le gouvernement pénaliserait notre performance.
Le déficit commercial des entreprises françaises, (NDLR : publié la semaine dernière) est un bon indicateur. Ce déficit reste extrêmement important et ce n’est pas le moment de venir alourdir les charges des entreprises françaises. Cela enverrait un message contradictoire de la part de ce gouvernement pro-business et pro-entreprises.
Que pensez-vous de la méthode utilisée par Emmanuel Macron ? Estimez-vous avoir été assez écouté sur ce dossier ?
On se réjouit de la nouvelle écoute du président adoptée ces dernières semaines vis-à-vis des partenaires sociaux. Mais nous attendons de voir concrètement en quoi cela consiste. Au-delà des messages d’amour, nous attendons des preuves d’amour.
Nous restons dans une attitude de coopération mais l’idée n’est pas d’avaler des couleuvres. Le gouvernement se retrouve confronté à une croissance inférieure à ce que le projet de loi de finances prévoyait. Ce que l’on redoute, c’est qu’il soit dans une logique purement budgétaire en transférant au privé des dépenses actuellement publiques plutôt que de réellement les restreindre.
Les entreprises ont aujourd’hui beaucoup de mal à recruter. Que pensez-vous du récent coup de gueule des restaurateurs qui veulent simplifier les démarches pour embaucher des migrants ?
C’est une solution. Au Medef, nous restons néanmoins convaincus que la vraie solution serait d’inciter les chômeurs de longue durée, qui ont de faibles qualifications, au retour à l’emploi. N’oublions pas que nous sommes dans une situation où il y a 400 000 à 500 000 emplois à pourvoir en France. En face, nous restons scotchés à un taux de chômage à 9 %.
Le gouvernement compte ouvrir, dès le mois de septembre, de nouvelles négociations sur l’assurance-chômage. Il est question d’instaurer un système de bonus-malus pour taxer les contrats courts. Que comptez-vous lui dire ?
Nous allons rester fermes. Jusqu’en 2014, un système de bonus-malus avait été mis en place en France. Il n’a pas porté ses fruits. Il y a actuellement une forme de fébrilité de la part du gouvernement. Nous entendons une petite musique qui n’est pas de notre goût : le bonus-malus, le transfert des indemnités journalières… Il ne faudrait pas que ces annonces viennent casser le climat de confiance des entrepreneurs.
Voyante et… sœur du secrétaire d’Etat Mounir Mahjoubi !
Tous les jeudis soir, Aicha Mahjoubi, alias « Mme Aessa », tire les cartes à Paris. Depuis quelques mois, la sœur aînée du secrétaire d’Etat au Numérique assume pleinement son don de médium.
« La merveilleuse Madame Aessa » pourra-t-elle aider Mounir Mahjoubi à conquérir la mairie de Paris en 2020 ? Aicha Mahjoubi, est médium de profession à Paris et grande sœur du secrétaire d’Etat chargé du Numérique. Lequel convoite sans s’en cacher le fauteuil d’Anne Hidalgo, même si le parti présidentiel est loin d’avoir désigné son candidat pour 2020.
« Je capte des informations qui viennent de l’invisible », attaque Aicha de sa voix douce. « Il (Mounir) ne croit pas du tout à ces choses-là. Les hommes sont comme ça. La voyance, ça les met mal à l’aise », regrette celle qui reçoit à 97 % un public féminin.
« Oui, ma sœur est bien médium, confirme en souriant Mounir Mahjoubi. Mais je ne souhaite pas trop exposer ma famille qui a été suffisamment bouleversée par ma nomination. » Certes mais quand on possède, parmi ses proches, une personne revendiquant un tel don n’est-on pas tentée de glaner quelques conseils ? « Je suis plutôt d’un tempérament opposé. Je ne suis pas mystique ni croyant même si c’est très bien d’avoir dans une fratrie des gens différents », poursuit le Marcheur parisien.
Un travail à temps plein depuis avril
Aicha n’a-t-elle jamais prédit les résultats des municipales de 2020 à Paris ? « Je ne pense pas avoir besoin de ça, avoue en riant l’entrepreneur devenu député puis ministre. Mon travail, mon endurance et mon projet intéresseront, je l’espère, les gens. »
D’autres hommes politiques, et non des moindres, ont eu recours dans le passé à ce type de service : Charles de Gaulle avec l’astrologue Regulus, François Mitterrand avec Elizabeth Teissier ou Ronald Reagan avec Joan Quigley.
Aicha, elle, tire les cartes de tarot marseillais à Ground Control, un lieu festif éphémère du XIIe arrondissement de la capitale, tous les jeudis soir. Cette vieille vocation est devenue un travail à temps plein en avril dernier, « un soir de pleine lune ». Suite à cette révélation, cette femme de 43 ans, qui travaille depuis vingt ans comme chef de projet dans le digital (« un truc de famille », sourit-elle), se lance alors pleinement dans l’aventure.
Aicha ne tire pas les cartes pour ses proches
Subitement, Aicha s’arrête dans la rue où nous avions rendez-vous, nous enjoint d’attendre puis ferme les yeux quelques secondes, tangue légèrement et s’exclame : « Là-bas ! Nous allons boire un verre là-bas. » Elle l’a « senti ».
C’est donc son « intuition » qui nous guide vers un bar du XVe arrondissement pour poursuivre la discussion. Elle évoque sa nouvelle activité et ce frère avec lequel elle « n’échange pas beaucoup ». « Je ne m’occupe pas de sa vie. » D’ailleurs, Aicha ne tire presque jamais les cartes pour ses proches : question de principe.
Dans cette fratrie de trois enfants, Aicha assume son rôle d’aînée. « Je serai toujours la grande sœur qui veille sur les petits », glisse-t-elle. Derrière son air amusé, elle semble fière de voir ce qu’est devenu son frère de 34 ans. « Arriver à ce poste-là, ce n’est quand même pas donné à tout le monde. »
L’OPINION
«The road to somewhere», ce livre de David Goodhart qui intéresse beaucoup la droite
Ecrit par David Goodhart, cet essai anglais acte la fin du clivage droite/gauche et en propose un autre : les « anywhere » et les « somewhere ». Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez, Guillaume Peltier… ont été convaincus par son analyse
David Goodhart est un journaliste anglais qui a fondé le magazine d’idées Prospect. Son livre est paru au printemps 2017 en Grande-Bretagne (aux éditions Oxford University Press), où il a été très remarqué. L’intellectuel y analyse les nouveaux clivages après le Brexit et l’élection de Trump, deux tremblements de terre protestaires.
Xavier Bertrand a quitté Les Républicains le 11 décembre dernier, au lendemain de l’élection de Laurent Wauquiez à la tête du parti. Cet été, le président des Hauts-de-France, désormais SPF (sans parti fixe), lit pourtant un livre qui a beaucoup intéressé ce printemps le leader de LR. Il ne s’agit pas de La terre des morts, le dernier polar de Jean-Christophe Grangé, ni de Sang famille, celui de Michel Bussi, tous deux dans le haut du classement des meilleures ventes estivales ; il s’agit d’un essai en anglais : The road to somewhere de David Goodhart.
Cet ouvrage plutôt ramassé (240 pages) est sorti en mars 2017 en Grande-Bretagne. Là-bas, il a été très remarqué. David Goodhart, ex-journaliste du Financial Times, ancien correspondant en Allemagne, qui a observé de près l’ascension et la chute du New Labour de Tony Blair, est le fondateur du magazine d’idées anglais Prospect. Dans The road to somewhere, il acte, un an après le Brexit et quelques mois après l’élection de Donald Trump, que le clivage droite/gauche n’a plus de pertinence et il en propose un autre : les « somewhere » d’un côté et les « anywhere » de l’autre.
Les « anywhere » – « les gens de n’importe où »