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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

bonsoir mes amis(es) lecteurs et lectrices

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Le Temps n’attend pas

 

Les fragrances voluptueuse, beauté légendaire,

Fait d’un spécial débonnaire un partage salutaire

Un rien unitaire, le temps se fait légionnaire,

Car le temps n’attend pas.

 

Arrêtez d’attendre le dessert, terminer le repas,

Ceci n’est pas la Pampa, ni l’épiscopat,

Il tient seulement le compas du temps,

Car le temps n’attend pas.

 

Faire du temps son ami est un compromis,

Ile ne s’endort pas, il n’est pas une épidémie,

Tout lui est permis, il est insoumis.

Car le temps n’attend pas.

 

Sans être voltairien, il traverse les siècles,

Il est joie de l’historien, et de l’épicurien,

Il juge les vauriens, les galériens.

Car le temps n’attend pas.

 

Le temps coure, sa baguette mène la cadence,

Ces notes symbolisent son esprit idéal apprivoisé,

Il a fidélisé le désabusé et le méprisé.

Car le temps n’attend pas.

 

Monique Macalou

Corrigé le 24 décembre 2017

Pourquoi parler de cet auteur Georges Bataille

Un auteur talentueux, il fut malheureusement malgré une excellente éducation de son époque, un homme ayant terminé idem au marquis de Sade. Son parcourt nous explique comment par des exemples indignes de personnes se disant religieuses (religieux ou laïque) ont faillis à leurs enseignements. Les évènements mondiaux et le développement de la technologie ont contribué à accentué cette déviation, d’où le rejet du monde ancien.

Actuellement, avec les évènements mondiaux, et de surcroît les attentats religieux, n’avons-nous pas failli nous aussi dans l’éducation de nos jeunes ? Comment rétablir un monde de frères et sœurs, dans le respect de Dieu et aussi dans le respect de l’amour pas seulement humain, mais également de toute la création planétaire.

La survie des humains en bonne santé morale, et physique est en jeu.

Georges Bataille

Georges Bataille, né le 10 septembre 1897 à Billom (Puy-de-Dôme), mort le 9 juillet 1962 à Paris, est un écrivain français.

Multiforme, son œuvre s'aventure à la fois dans les champs de la littérature, l'anthropologie, la philosophie, l'économie, la sociologie et l'histoire de l'art. Érotisme et transgression sont les deux termes les plus communément attachés à son nom.

Il est également connu sous les pseudonymes de Lord Auch, Pierre Angélique, Louis Trente et Dianus. Georges Bataille est enterré au cimetière de Vézelay dans l'Yonne

. Biographie

Georges Albert Maurice Victor Bataille est né à Billom dans le Puy-de-Dôme, en Auvergne, de Joseph-Aristide Bataille (1851), fonctionnaire d'État, et Antoinette-Aglae Tournarde (1865). Son père était syphilitique et aveugle. Sa famille s'est installée à Reims en 1898, où il a reçu le baptême. Il a fait ses études à Reims, puis à Épernay.

Le choc de la Première Guerre mondiale

Reims étant menacée par l’artillerie allemande, dès 1914, sa mère laisse son époux sur place et fuit en compagnie de ses deux fils pour se réfugier dans sa famille à Riom-ès-Montagnes dans le Cantal. Là, Georges peut continuer ses études et décide que « son affaire en ce monde est d’écrire, en particulier d’élaborer une philosophie paradoxale ».

Cette même année, il passe avec succès son baccalauréat. Puis son père meurt, le jeune homme en est d’autant plus culpabilisé que sa mère lui a interdit d’aller le rejoindre. Mobilisé en 1916, il est rapidement rendu à la vie civile pour insuffisance pulmonaire.

Alors qu’il avait été élevé hors de toute religion, ses parents étant athées, il se convertit au catholicisme en 1917 et entre au grand séminaire de Saint-Flour pour devenir prêtre. Mais sa passion pour le Moyen Âge reste la plus forte. L’année suivante, il abandonne toute idée de vocation religieuse après avoir été admis à l’École des chartes. Il s’installe à Paris où il se lie d’amitié avec le peintre André Masson. En 1918, il publie Notre-Dame de Reims, un opuscule de six pages célébrant la cathédrale gravement endommagée par les bombardements.

De Bergson à Freud en passant par Nietzsche

En 1920, alors qu’il séjourne à Londres, il rencontre Henri Bergson. Le philosophe l’invite à dîner chez lui et lui propose la lecture du Rire. Celle-ci le laissera sur sa faim, mais déjà Bataille considère ce phénomène typiquement humain comme essentiel.

Après avoir rompu avec le catholicisme lors d’une visite à l’abbaye Notre-Dame de Quarr, sur l’île de Wight, il revient à Paris soutenir avec succès sa thèse sur « L’Ordre de chevalerie, conte en vers du XIIIe siècle », et reçoit son diplôme d'archiviste-paléographe de l’École des chartes en 1922. Il part alors en stage à l’École des hautes études hispaniques de Madrid.

Attiré par les corridas, il fréquente les arènes de Madrid. Au cours de l’une d'elles, il assiste à la mort de Manuel Granero ; le torero est énucléé par les cornes du taureau qui s’acharne sur lui jusqu’à réduire son crâne en bouillie. Bataille, très marqué, n’oubliera jamais cette scène où s’étaient, pour lui, croisées mort et sexualité.

De retour en France, nommé bibliothécaire stagiaire, il commence sa carrière à la Bibliothèque nationale. Il découvre alors l’œuvre de Friedrich Nietzsche, ses théories sur la mort de Dieu et le crépuscule de la civilisation occidentale. En 1923 il lit Freud et rencontre régulièrement Léon Chestov, ensemble, ils traduisent en français son livre L’Idée de bien chez Tolstoï et Nietzsche. Tout comme le philosophe allemand, le philosophe russe a une influence très profonde sur Bataille.

Sa rencontre avec Michel Leiris

Il est nommé bibliothécaire au Département des Médailles de la Bibliothèque nationale, en 1924. S’il se plonge dans le premier Manifeste du surréalisme qu’il trouve « illisible », cette année est surtout marquée par sa rencontre avec Michel Leiris. Ce dernier a décrit leur premier rendez-vous :

« Cela se passa dans un endroit très tranquille et très bourgeois tout proche de l’Élysée, le café Marigny, un soir de je ne sais plus quelle saison (mais sans doute pas l’été car je crois que Bataille portait, outre un chapeau de feutre gris, un pardessus de ville à chevrons noirs et blancs). »

Très rapidement les deux hommes se lient d’amitié et Leiris confie :

« J’admirais non seulement sa culture beaucoup plus étendue et diverse que la mienne, mais son esprit non conformiste marqué par ce qu’on n’était pas encore convenu de nommer l’humour noir. J’étais sensible aussi aux dehors mêmes du personnage qui, plutôt maigre et d’allure à la fois dans le siècle et romantique, possédait (en plus juvénile bien sûr et avec une moindre discrétion) l’élégance dont il ne se départirait jamais, alors même, que son maintien alourdi lui aurait donné cet air quelque peu paysan que la plupart ont connu, élégance tout en profondeur et qui se manifestait sans aucun vain déploiement de faste vestimentaire. À ses yeux assez rapprochés et enfoncés, riches de tout le bleu du ciel, s’alliait sa curieuse dentition de bête des bois, fréquemment découverte par un rire que (peut-être à tort) je jugeais sarcastique. »

A propos de la supposée tentation fasciste de Bataille, souvent évoquée, notamment par Klossowski, Leiris dira dans sa dernière interview accordée à Bernard-Henri Lévy en 19898 :

« Ce n’est pas une invention de Klossowski, cela s’est dit. À mon avis, Bataille était profondément antifasciste. Ce qui est certain, en revanche, c’est qu’il était impressionné par les moyens de propagande du fascisme, par le charisme d’Hitler. Mais enfin, on ne peut pas dire qu’il était fasciné. Son rêve, c’aurait été de trouver, au profit de la gauche, des moyens de propagande aussi efficaces que les moyens déployés à l’extrême droite. Je crois que c’est ça que l’on peut dire. »

L'engagement politique et antifasciste

Au début des années 1930, Bataille, membre du Cercle communiste démocratique fondé et dirigé par Boris Souvarine, écrit dans sa revue La Critique sociale. En octobre 1933, il adhère à l'association d'extrême gauche, Masses, dirigée par René Lefeuvre, administrée par Jacques Soustelle, et soutenue par Simone Weil. Il y rencontre Dora Maar.

Dans ce contexte, en marge des Ligues et du Front populaire, Bataille fonde le mouvement Contre-attaque qu'il dirige dans ses grandes lignes théoriques. Après un premier moment de lutte conduite ensemble (“Contre-Attaque”. Union de lutte des intellectuels révolutionnaires est signé par les deux), la rupture entre Bataille et André Breton est déclarée.

Le Collège de sociologie

En 1937 il a fondé une société secrète, Acéphale, dont le symbole est un homme décapité. Un an plus tôt, a commencé un magazine portant le même titre. Le groupe a également publié une revue éponyme de la philosophie de Nietzsche qui a tenté de postuler ce que Jacques Derrida a appelé une « anti-souveraineté ». Les collaborateurs de ces projets comprenaient André Masson, Pierre Klossowski, Roger Caillois, Jules Monnerot, Jean Rollin et Jean Wahl.

Fondateur de plusieurs revues (dont en 1946, la revue Critique plus tard dirigée par son ami Jean Piel) et groupes d'écrivains, il est l'auteur d'une œuvre abondante et très diverse, publiée en partie sous pseudonyme : récits, poèmes, essais sur d'innombrables sujets. Il débat ainsi au sein du Collège de sociologie (1937-1939) avec les ethnologues Roger Caillois, Michel Leiris et Anatole Lewitzki. Relativement peu connu de son vivant, il exercera après sa mort une influence considérable sur des auteurs tels que Michel Foucault, Philippe Sollers ou Jacques Derrida.

Le conservateur de l'Inguimbertine de Carpentras. Une des salles de la Bibliothèque Inguimbertine

En 1949 que Bataille reçoit sa nomination de conservateur à la Bibliothèque Inguimbertine de Carpentras. Le chartiste, qui a fait toute sa carrière à la Bibliothèque nationale, en disponibilité depuis sept ans à cause d’une tuberculose, s'est marié en 1946 avec Diane Kotchoubey de Beauharnais puis la naissance, trois ans plus tard, de leur fille Julie, lui a imposé, bon gré mal gré, de reprendre du service. Il arrive dans la capitale du Comtat Venaissin avec sa jeune épouse et leur bébé.

Rencontre avec René Char et Albert Camus

Sur place, Bataille invite à une rencontre mémorable ses amis Albert Camus et René Char, directeurs de la revue Empédocle, ils viennent avec leur cofondateur Albert Béguin ainsi que Jacques Dupin, secrétaire de rédaction de la revue, avec lequel il se lie d’amitié. Il y publiera Comment dire ?. Cette même année, il rencontre Francis Ponge, André Frénaud, Georges Schehadé et Georges Braque.

L'écriture et l'engagement de l'écrivain

Au cours de l’année 1950, ses rencontres avec René Char, son voisin de l'Isle-sur-la-Sorgue, débouchent sur une estime et une amitié sincères. Peu après le lancement de la revue Critique que dirige Bataille, le poète lui avait écrit : « Toute une région majeure de l’homme dépend aujourd’hui de vous ».

Les discussions entre les deux hommes incitent René Char à poser, en mai de cette année, dans sa revue Empédocle, cette question piège : « Y a-t-il des incompatibilités ? » Attend-il une réponse de la part des écrivains et à des intellectuels

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