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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonsoir mes frères et mes sœurs bonne et heureuse nuit douce

Bonsoir mes frères et mes sœurs bonne et heureuse nuit douce
Bonsoir mes frères et mes sœurs bonne et heureuse nuit douce
Bonsoir mes frères et mes sœurs bonne et heureuse nuit douce

 

La décalcophonie du mois mai

 

 

Le joli mois de mai

La ritournelle.

Le ciel promet mais …

Prend des ailes.

Lorsque le premier mai,

Sans elle.

Triste jour sans aimer,

Sous tonnelle.

En mai désormais,

La gamelle.

Le muguet amour gourmet,

Informelle.

Parfumeur au sommet,

Jumelle.

Porte malheur jamais,

Lamelle.

Ainsi va notre mois de mai,

Elle est formelle.

Loin des guillemets,

Des untel ou une telle.

 

30 avr. 2015

Titre : Au bord de l'eau

Poète : René-François Sully Prudhomme (1839-1907)

Recueil : Les vaines tendresses (1875).

S'asseoir tous deux au bord d'un flot qui passe, 
Le voir passer ; 
Tous deux, s'il glisse un nuage en l'espace, 
Le voir glisser ; 
À l'horizon, s'il fume un toit de chaume, 
Le voir fumer ; 
Aux alentours, si quelque fleur embaume, 
S'en embaumer ; 
Si quelque fruit, où les abeilles goûtent, 
Tente, y goûter ; 
Si quelque oiseau, dans les bois qui l'écoutent, 
Chante, écouter... 
Entendre au pied du saule où l'eau murmure 
L'eau murmurer ; 
Ne pas sentir, tant que ce rêve dure, 
Le temps durer ; 
Mais n'apportant de passion profonde 
Qu'à s'adorer ; 
Sans nul souci des querelles du monde, 
Les ignorer ; 
Et seuls, heureux devant tout ce qui lasse, 
Sans se lasser, 
Sentir l'amour, devant tout ce qui passe, 
Ne point passer !

René-François Sully Prudhomm

Le fantasme de mes rêves

 

Dans la forêt de mes rêves

La raison en est la trêve,

Au cours d’une nuit brève

Dont la profondeur relève,

D’une âme brodeuse

Vers des lèvres pulpeuses,

D’une amie souvent boudeuse

Aux nuits aventureuses.

 

La profondeur sombre loin des luminaires

Dans les méandres fantasques de l’imaginaire,

Où se mêlent le présent et les souvenirs,

Se faisant un beau présent pour l’avenir.

Le réveil s’en trouve quelque peu lapidaire,

La chambre est quelquefois laminaire,

Très loin de ces contrées vertes de menhirs

Les calvaires de pierres disparus sans honnir.

 

11 mai 2015

 

Dans les bois

Poète : Paul Verlaine (1844-1896)

Recueil : Poèmes saturniens (1866).

D'autres, ― des innocents ou bien des lymphatiques, ―
Ne trouvent dans les bois que charmes langoureux,
Souffles frais et parfums tièdes. Ils sont heureux !
D'autres s'y sentent pris ― rêveurs ― d'effrois mystiques.

Ils sont heureux ! Pour moi, nerveux, et qu'un remords
Épouvantable et vague affole sans relâche,
Par les forêts je tremble à la façon d'un lâche
Qui craindrait une embûche ou qui verrait des morts.

Ces grands rameaux jamais apaisés, comme l'onde.
D'où tombe un noir silence avec une ombre encor
Plus noire, tout ce morne et sinistre décor
Me remplit d'une horreur triviale et profonde.

Surtout les soirs d'été : la rougeur du couchant
Se fond dans le gris bleu des brumes qu'elle teinte
D'incendie et de sang ; et l'angélus qui tinte
Au lointain semble un cri plaintif se rapprochant.

Le vent se lève chaud et lourd, un frisson passe
Et repasse, toujours plus fort, dans l'épaisseur
Toujours plus sombre des hauts chênes, obsesseur,
Et s'éparpille, ainsi qu'un miasme, dans l'espace.

La nuit vient. Le hibou s'envole. C'est l'instant
Où l'on songe aux récits des aïeules naïves...
Sous un fourré, là-bas, là-bas, des sources vives
Font un bruit d'assassins postés se concertant.

Paul Verlaine.

Exposition
 
Exposition
29 sept. 2018 - 13 jan. 2019

Camille Claudel, Paul Claudel : le rêve et la vie

En septembre 2018, le musée Camille Claudel présente sa première exposition temporaire, consacrée aux dialogues artistiques de Camille et Paul Claudel, à l'occasion des 150 ans de la naissance de l'écrivain. La confrontation des sculptures et des textes, des partis-pris esthétiques et des sources d'inspiration communes invite à dessiner un portrait artistique de la sœur et du frère. Au-delà de l'histoire familiale et de l'enfance, l'exposition s'attache à mettre en évidence les échanges entre les deux artistes qui se prennent pour modèles, le regard qu'ils portent sur leurs œuvres mutuelles, les influences qu'ils ont partagées.

 

Un programme de lectures, conférences et événements accompagne l'exposition.

 

nformations pratiques
Lieu :
Musée Camille Claudel

10 rue Gustave Flaubert
10400 Nogent-sur-Seine

Horaires :

Horaires d'ouverture du musée.

 

Tarif : billet d'entrée au musée

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