Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
11 Octobre 2018
La trottinette, c’est chouette pour gagner du temps à l’heure des embouteillages, pour foncer silencieusement au travail en ayant l’air branché. Mais ce mode de déplacement écolo peut s’avérer dangereux, surtout depuis qu’il est plus rapide grâce à sa version électrique en plein boom en milieu urbain.
Selon les données de notre cellule data qui a exploité les chiffres de la Sécurité routière, il y a en 2017 pas moins de 284 blessés et 5 tués en trottinette et en rollers (ces deux catégories sont indissociables dans les statistiques officielles mais la pratique du roller est en très nette perte de vitesse) contre 231 blessés et 6 tués un an plus tôt. Cela représente une hausse de 23 % des blessés en un an.
Depuis 2013, 1 378 accidents ont été recensés, notamment des collisions sur la route avec des voitures, des scooters ou des vélos.
Avec l’arrivée en force ces derniers mois de modèles électriques en libre-service à Paris, Lyon ou Bordeaux et des ventes aux particuliers promises à un bel avenir, il y a fort à craindre que le nombre de victimes grimpe encore. « Ce sont des nouveaux usages qui s’émancipent, le marché est croissant donc forcément, l’accidentologie augmente », souligne Fabrice Furlan, président de la Fédération des professionnels de la micromobilité (FP2M), sorte de syndicat qui représente tous les acteurs des nouveaux modes de déplacement (trottinettes, gyropodes, hoverboards…).
Certains adeptes de ces mini-bolides ne mesurent pas vraiment les risques encourus. « C’est peut-être dangereux mais c’est surtout amusant et ça va plus vite que le métro », s’enthousiasme Sophia, 18 ans, une étudiante croisée ce mercredi à proximité de la tour Eiffel au guidon d’une trottinette électrique. D’ores et déjà, les services d’urgence des grandes villes de l’Hexagone sont de plus en plus amenés à prendre en charge les éclopés de ces deux-roues ultralégers. Mais aussi des piétons, notamment des personnes âgées percutées sur le trottoir par… des trottineurs un peu trop Fangio !
« Cela va de la simple contusion aux multiples fractures et aux graves traumatismes crâniens », observe le docteur Christophe Prudhomme, porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf), qui regrette le « développement un peu anarchique » de ce moyen de locomotion. Il recommande fortement le port du casque comme pour les cyclistes. « On limite ainsi la gravité du traumatisme crânien », précise-t-il.
Dans un tweet diffusé la semaine dernière, les sapeurs-pompiers du Gard, qui font face à des interventions liées à des accidents de trottinette, préconisent également la protection de la tête. Ils conseillent, en outre, de ne pas modifier la vitesse de ces patinettes du XXIe siècle qui peuvent être facilement débridées. En principe, elles ne doivent pas dépasser les 25 km/h quand elles roulent sur le domaine public. Mais certaines filent au-delà des 40 km/h !
Pour Fabrice Furlan, de la FP2M, il faut « travailler sur la formation et l’apprentissage » de la conduite de ces deux-roues pas si faciles que ça à dompter, au-delà du rappel des règles évidentes de prudence et d’une clarification de la législation.
En matière de législation, un grand flou entoure actuellement la circulation des trottinettes. Pour l’heure, le Code de la route assimile les adeptes de la trottinette classique, autrement dit mécanique, à des piétons. Ils peuvent donc tout à fait déambuler sur les trottoirs. Pour eux, rien ne va être modifié.
Quid des usagers de la trottinette électrique ? Rien n’avait été prévu pour eux par le Code de la route. Et pour cause : leur apparition est très récente. Aujourd’hui, on tolère plus ou moins leur présence sur les trottoirs à condition d’être en dessous de 6 km/h (soit la vitesse d’un piéton en marche rapide) et sur les pistes cyclables en dessous de 25 km/h.
Mais ils sont interdits de chaussée au milieu des voitures et des scooters car il faut être « homologué », donc immatriculé. Dans tous les cas, très rares sont les trottineurs lestés d’une batterie à respecter ces règles non formelles.
Toutefois ces prochaines semaines, dans le cadre du projet de loi d’orientation des mobilités, un cadre va enfin être défini. « Il y aura un principe général qui interdit ces trottinettes sur les trottoirs et tous les autres engins de déplacements personnels motorisés comme les planches à roulettes électriques ou les mono-roues électriques. En revanche, ils seront autorisés sur les pistes cyclables ainsi que sur la chaussée », explique-t-on au ministère des Transports.
« Mais on laissera également la liberté aux maires de pouvoir s’adapter à la situation locale », poursuit-on dans l’entourage de la ministre Élisabeth Borne.