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12 Octobre 2018
Un cheminot de la SNCF en service est mort accidentellement durant son service, mercredi soir, à Paris, près de la gare Saint-Lazare.
Cet employé, « de 55 ans, agent de signalisation et responsable de travaux », a été « heurté par un train, en début de service, un peu après 22h30 », explique ce jeudi la SNCF.
Selon les pompiers de Paris, qui ont été appelés mercredi soir sur les lieux, le corps de la victime a été découvert près des voies ferrées. L’homme « est décédé à la suite d’un choc avec un train Transilien de la ligne J », a précisé un porte-parole des pompiers.
Le drame s’est produit « dans une zone extrêmement dense, avec beaucoup de voies de circulation » indique un aiguilleur de la gare Saint-Lazare et Pont-Cardinet, à un endroit où « la vitesse des trains est élevée ». Plus précisément, une dizaine de voies, sans compter les voies de services, où des trains peuvent arriver à 80 ou 100 km/h, selon Aurélien Marchand, délégué Sud Rail.
En particulier, l’entreprise se refuse à confirmer que ce cheminot expérimenté, salarié de la SNCF depuis une trentaine d’années dont une dizaine sur le réseau Saint-Lazare, était seul sur les voies à ce moment-là. Selon Sud Rail, la victime n’était pas accompagnée. Une pratique autorisée, mais qui augmente les risques, surtout en période nocturne.
Les syndicats n’ont pas manqué de signaler, même si l’enquête est en cours, que le drame pouvait être lié à la hausse des cadences de travail. Depuis deux ou trois ans, le nombre de chantiers ferroviaires a explosé. Et, avec eux, les risques d’accident. Rien qu’en Ile-de-France, SNCF Réseau investit 800 M€ par an pour des travaux, afin de remettre à niveau un réseau laissé quasi à l’abandon pendant des années.
Il s’agit du deuxième accident mortel cette semaine impliquant des employés travaillant à proximité des voies ferrées. Dans la nuit de mardi à mercredi, dans les Hautes-Pyrénées, deux ouvriers d’une entreprise sous-traitante de la SNCF ont été tués et deux autres grièvement blessés dans une collision entre des engins de chantier à Péré, entre Montréjeau et Tarbes.
En Ile-de-France, un accident mortel avait aussi frappé un ouvrier de Colas Rail, qui travaillait pour la RATP sur les voies du RER A, entre Marne-la-Vallée et Torcy, en mars dernier. « On connaît les risques ferroviaires, avoue Didier Crépel, élu CGT à Paris Saint-Lazare. Mais les accidents sont encore trop fréquents. »