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29 Novembre 2018
Jacques Brel - 60 Plus Belles Chansons (Not Now Music) [Full Album]
Jacques Brel - 60 Plus Belles Chansons Released 2014-04-11 on Not Now Music 1. 00:00:00 Jacques Brel Je T'aime 2. 00:02:21 Jacques Brel Ne Me Quitte Pas 3. 00:06:12 Jacques Brel Marieke 4. 00:08:57
La maison du cousin
La veille pour se détendre, ils ont regardé la télévision dans la chambre d’Inès. Aux infos ils parlent de cette affaire des Trois renards. À cause de cette histoire, les paparazzis les cloîtrent dans leur chambre. C’est pourquoi, ils n’ont pu se promener près de la rivière, ou boire un pot dans un bar de Cholet, ou voir un film actuel au cinéma de cette ville. Enfin, ils se sont contentés, d’un vieux film à la télé : la piscine avec de Funès, avant d’aller dormir dans leur chambre réciproque.
Après sa douche, Inès a plongé dans les bras de Morphée. Si bien que ce matin, le soleil, la réveille en caressant ses cheveux. Elle réalise que les volets ne sont pas fermés, que le double rideau en velours orange n’est pas complètement fermé. D’où le toupet du soleil ! Cela lui donne du tonus. Heureusement que sa chambre donne sur le jardin de l’hôtel ! pense-t-elle.
Elle est heureuse, elle est sûre c’est le grand jour ! Elle va enfin voir la maison du cousin et peut-être les restes du fameux manoir.
Philippe et Alain ont décidé que chaque jour passé à Cholet, ils alterneront leur voiture. Ainsi il y aura qu’une seule voiture. La seconde voiture restera au parking de l’hôtel. Ils sont nerveux, aujourd’hui, ils ne seront pas avec le commissaire. La police continue leur enquête et eux vont continuer la progression dans leurs recherches.
Lorsque, ils arrivent au banc de la veille, ils sont heureux. Ils sont loin de se douter de ce qui les attend. Ils regrettent de ne pas avoir appelé des bras pour les aider. Les arbres et les haies sont si denses, que leurs simples outils sont insuffisants. Après concertation, Philippe appelle des ouvriers. Ils viennent de Pol-emploi. Philippe les a recrutés avec un contrat temporaire d’une semaine reconductible, jusqu’à la fin du chantier. Ce sont des ouvriers habitués aux déblayages. Ils arrivent avec le matériel adéquat, que Philippe a loué. Les scies électriques de bûcherons, une pelleteuse, et un groupe électrogène loué pour la semaine ainsi que des pelles, sont arrivés avec les hommes. Ils sont heureux, ils vont avoir une semaine de travail au minimum. La joie se lit dans leur regard et leur comportement.
Inès réalise, qu’à partir de demain il faudra prévoir, deux heures de pose pour les ouvriers, et des repas consistants pour ses trois employés. Pour elle c’est le casse-tête chinois. Elle aimerait bien que le notaire débloque rapidement ce compte en Suisse. Car cet héritage va lui coûter très chère, avant d’avoir des revenus, si un jour il y en a un. De plus, il faut prendre des précautions. Car une partie de la propriété à de vieux souterrains, qui seront certainement dangereux, lorsque que les vieux buissons seront arrachés. Il y a risque d’effondrement sous les pas de chacun. C’est pourquoi, ils restent tous ensemble, pour prévenir le danger.
En progressant, ils découvrent, qu’à certains emplacements, il y a de petites clairières. Les arbres ont poussé trop dense, par endroit, alors ils se sont étouffés. Puis, ils trouvent des arbres couchés, à moitié pourri, avec des champignons. Les ouvriers racontent la tempête qui a dévasté la région en deux mille un. Ce qui explique ces enchevêtrements bizarres de ces vieux arbres, buissons, fougères, églantiers, ronces. Chacun essai de suivre les pavés de l’ancienne route. Sur le plan, elle conduit au manoir et ses dépendances. Malgré, tous leurs efforts ils n’avancent que de vingt-cinq à trente mètres par jour, sur un front de quarante mètres de largeur. La pelleteuse repousse sur la gauche les détritus, et sur la droite elle dépose les arbres et les grosses branches, qu’ils ont coupés. Cela fait une allée impressionnante, et procure un sentiment de sécurité.
Le quatrième jour, ils arrivent enfin aux dépendances du manoir. Un gros chêne fier comme Artaban les accueille. Il a poussé dans ce qui fut un haras, et a traversé la toiture. Après le responsable des ouvriers, il est au moins centenaire ! La cour est encombrée de tout, de chariot, au bois pourri, de plantes sauvages ayant poussées à travers les fentes du dallage du sol ! Ils sont arrivés dans un espace, qui pourrait bien être la maison du cousin. Une fois la cour nettoyée, l’est du bâtiment a certainement dû être habité bien après, les événements de la Révolution quatre-vingt-neuf. Les volets sont endommagés, à moitié ouverts. Les fenêtres comportent des vitres brisées.
Inès, fait ce qu’elle peut pour aider tout le monde. Tous apprécient les deux heures de pose. Le repas froid est différent chaque jour, et le café est le bienvenu. Ces journées se déroulent dans la bonne humeur. Le soleil se fait complice. Chacun se repose dans l’herbe.
Cependant, aujourd’hui, chacun est exténué. Ils ont presque terminé leur recherche, dans la première tranche. Mais une autre grille les attend, elle est l’entrée officielle qui mène au manoir. La curiosité leur donne des ailes malgré tout.
Inès hésite entre visiter tout de suite la maison du cousin, et continuer pour voir de suite ces fameuses pierres. Son hésitation est de courte durée. Elle voudrait tant connaitre son bienfaiteur ! Elle aimerait avoir tant avoir les réponses à ces questions. Pourquoi elle, plutôt qu’un ami en Amérique ? Oui pourquoi, tout cela lui arrive ! Et puis il y a ce manoir, comment est-il maintenant ? Quel est son histoire ? Lui l’inconnu, l’oublié de l’histoire, pourquoi est-il resté dans l’ombre ? Il y a peut-être dans ces ruines, l’explication de son tragique destin.
Elle se décide de visiter l’aile est du bâtiment. Mais avant de faire sa prospection, elle prend la parole.
Dit-elle, en se retournant.
Elle traverse la cour grossièrement nettoyée. Son cœur bat au rythme d’un rock. Elle s’est prémunie d’un balai, d’une pelle et des chiffons en papier ainsi que des lingettes pour se nettoyer et un foulard pour attacher ses cheveux rebelles.
Inès pousse la porte à deux battants, comme il en existe dans les années trente. Elle devait avoir était peinte en bleu, à la vue des écailles de peinture. En pénétrant, dans le bâtiment, elle eut une grande surprise. Tout est rangé, comme s’il venait de partir à son travail. La pièce semble l’attendre. Ce sentiment étrange qu’elle avait eu, est redevenu présent. Peut-être, qu’il y a une explication dans l’un des tiroirs des meubles ? Mais avant il faut ôter, la poussière, les toiles d’araignée et de poussière, pour trouver quelque chose. Puis elle voit un seau en cuivre, il y a un évier, mais pas de robinet. Comment va-t-elle laver ? Le puits ne doit pas être sûr. Les chaines sont rouillées, la corde est certainement pourrie ! Et il doit y avoir des herbes entre les pierres. Dommage, ce Pierre Caillé l’avait refait, d’après ce qu’elle constate….
Son regard ne cesse d’aller sur les tiroirs de ce buffet des années trente. Elle n’y tient plus, sa curiosité, et l’envie de savoir lui est insoutenable. Alors elle se lève, elle espère que le bois n’a pas trop gonflé avec les hivers humides depuis le départ de ce cousin Pierre. Après des hésitations, elle tire enfin le premier tiroir. Elle a cette impression de violé l’intimité de son cousin. Mais le désir d’en savoir plus sur lui et la famille est plus grand que ses appréhensions. Elle y trouve bien rangé deux albums de vieilles photos avec les mentions sous chacune d’elles, bien classées, datées. Pourquoi ses photos sont-elles là ? Aurait-il eu l’intention de revenir un jour ? Une enveloppe est à côté de ces précieux albums. Après hésitation, elle ouvre l’enveloppe, une lettre à l’écriture penchée s’offre à elle. La feuille à l’entête d’un compagnon maçon Pierre Caillé, place de l’église à Mozé-sur-Louet Maine et Loire est jaunie par l’âge. Malgré tout, elle est encore lisible avec précaution avec une belle écriture penchée.
Dit-elle en se parlant à elle-même. Cette lettre commence curieusement, mais vu sa date, rien n’est impossible.
Mozé-sur-Louet le 12avil 1940
Monsieur, Madame, Mademoiselle,
Si vous lisez ce message, cela veut dire que je ne suis plus de ce monde.
Je veux vous dire, que je me prépare à partir à Londres avant que la clique hitlérienne arrive à Cholet. J’espère revenir vivre dans ma maison, après la guerre. Je rejoins le général de Gaulle, tout au moins son armée. Peut-être que je reviendrai en mission ? Que sais-je !
Je ne suis pas en fuite, cela serait indigne pour les ancêtres. J’ai commencé à restaurer la propriété, que je viens d’hérité. Et j’en suis tombé amoureux. Pourtant les villageois ont tenté de me dissuader de rester. Ils m’ont dit que depuis la révolution française, Les Trois Renards ont reçu la malédiction d’un prêtre. Personnellement je ne les ai pas crus.
La propriété s’appelle les Trois Renards, car elle a été concéder à des marchands très rusés vers mille six cent soixante-six. C’était trois frères et l’un d’entre eux a épousé la fille du comte du château voisin. Le comte a donné en dot ce terrain avec un manoir en remerciement d’avoir sauvé l’honneur de sa fille Catherine. En effet, elle était enceinte suite à un viol. Bertrand Caillé a épousé Catherine de Montreux, après avoir tué le violeur. Son frère Jean lui, voyageait constamment pour son commerce, et il revenait toujours avec de l’or, des bijoux. Il racontait, que pendant ces voyages à l’étranger, il achetait, puis revendait à prix d’or les hermines, le sel, et les fleurs aux seigneurs de France. Quand à Marc le benjamin, lui, il gérait la propriété de Bertrand, et il espérait bien épouser une belle jeune femme riche comme son frère ainé. Mais le destin voulu qu’il devienne moine et enquêteur ecclésiastique. C’est là, l’origine de la légende du domaine des Trois Renards.
La légende date de l’exécution le premier janvier mille sept en quatre-vingt-quatorze du prêtre de la Rocheservière à Nantes. L’un des valets a trahi le prêtre et toute son armée secrète avait été exécuté, dont une femme Anne Cailleau et son frère Jacques du village de Chemillé. Avant de mourir le prêtre à maudit tous les habitants de la propriété. Personne n’a su qui avait trahi ce groupe de jean Chouan de son vrai nom Paladin.
Seule une jeune fille vierge descendante de Bertrand Caillé pourra abolir la malédiction avait-il prédit.
J’espère que la personne qui lira cette lettre sera la personne désignée dans cette légende.
Pierre Caillé
Inès Plantin, n’aurait imaginé, de découvrir l’origine de ces ancêtres ! Elle décide :
Pour elle s’est troublant. Et puis ce cousin qui s’appelle Caillé…comme Bertrand Caillé le fondateur de la dynastie ! C’est aussi troublant. Alain a du travail pour un moment pensent-elle.
Mais demain, elle va demander un ouvrier à Philippe pour l’aider et à Alain son arbre généalogique. Car celui du notaire est incomplet maintenant. Et il faut voir pour cette maison de Mozé-sur-Loire, si elle existe toujours. S’il était locataire ou propriétaire ? Est-elle habité, et par qui, si elle l’est, qui en est le propriétaire ?
Pensive, elle rejoint les ouvriers à la recherche du manoir. Ils sont tout près des vieilles pierres. Elle est impressionnée par l’avance qu’ils ont faite !
S’enquit Philippe rapidement
Répond-t-elle en tendant une feuille de papier. Philippe s’adresse au responsable des travaux en prenant la feuille des mains d’Inès.
En donnant l’adresse et les informations de la commande. La journée est terminée. Ils se disent au revoir et chacun rentre chez eux.