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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonjour mes amis(es) lecteurs et lectrices je vous souhaite un bon lundi et une semaine heureuse

Bonjour mes amis(es) lecteurs et lectrices je vous souhaite un  bon lundi et une semaine heureuse
Bonjour mes amis(es) lecteurs et lectrices je vous souhaite un  bon lundi et une semaine heureuse
Bonjour mes amis(es) lecteurs et lectrices je vous souhaite un  bon lundi et une semaine heureuse

II

Le renard joyeux

Il était une fois,

Un renard dans la joie.

Bien que parfois,

Il eut étrangement les foies,

Pourtant, rien n’atteignit sa joie.

Car il avait une grande foi.

Dans son amie de Foix.

Pourtant quelquefois,

Le doute le met aux abois.

La jalousie dans le sous-bois.

Il est, tristement aux abois,

Ce qu’il élabore le fourvoie.

Il se reprend puis renvois.

De ce fait, il se déçoit.

Par malice, il ondoie,

Toujours sourire il stipendie,

Les termes de son emploi,

Autrefois son grand exploit.

Celui d’un cheval de Troie.

 

La blague lui devient un droit,

Sans pour autant se croire étroit.

Il se complaît d’un jeu à trois.

Imaginatif, il y déploie,

Ces astuces de grivois,

Bringuebalant, il va de guingois,

Trompant le sens du choix,

Ainsi convoité il s’octroie,

La renarde qu’il louvoie,

Belle, blanche comme une oie.

Renarde s’alanguit de sa voix,

Bien qu’il n’y ait pas de loi.

Nature devient le détroit.

Ce n’est simplement qu’un étroit,

Toutefois un bien bel octroi,

Avec lequel il a pris le droit.

Alumacom

La chouette et la souris

Au mont souris, il y a une souris, un peu fofolle, réellement spéciale.

Elle a un physique unique, ridicule pour certain, elle est belle pour d’autres. Il faut dire qu’elle est spéciale. Sa cape toute grise, le museau noir, le pourtour des oreilles blanches et pour la distinguer davantage ses pattes présentent des bottes blanches. Elle est le résultat des croisements en laboratoire, d’où elle s’est échappée.

Parce qu’elle est particulière, elle navigue d’un groupe à l’autre, sans appartenir à l’un d’entre eux. Pourtant, elle aime dire.

« Je préfère les blagues à ces silences si lourds ! » Une chouette la voyant dit :

– Vraiment pas ordinaire !

S’apitoie-t-elle. La tristesse de la souris si spéciale ; l’intrigue. Elle n’a pas de nom, c’est pourquoi on

L’appelle :

– hé ! la Sannom !

Madame la chouette connaît son histoire. Sannom a été conçue dans un labo. Évidemment, naturellement, elle-même n’en fera pas son repas. Madame la chouette interroge, la petite Sannom.

– Hé ! Petite, ne crains pas, pourquoi n’as-tu pas de domicile ?

– Je suis demi-grise, mi- blanche, alors je ne suis pas des leurs.

– Pourtant, tu vas avec eux, alors pourquoi ?

– Oui, parce que je les fais rire, je suis leur clown.

– Tu manges avec eux pourtant !

– Parce qu’ils profitent de mes récoltes !

Réponds Sannom.

– Si je t’offre un lit à côté de moi, personne ne t’attaquera, ils font trop de simagrée pour cacher leur

peur !

– Merci madame, mais je ne peux accepter.

– Pourquoi ?

S’étonne madame la chouette.

– Parce que je serai une traîtresse pour eux.

– Tu n’as pas où dormir, et tu les paies pour prendre le repas avec eux. Tu travailles pour eux, et tu

n’as aucun droit ?

Se scandalise sa nouvelle amie.

– Que diront vos amis Madame ?

– Viens, je leur expliquerai pourquoi on ne peut te manger, pourquoi tu n’es pas dangereuse pour nos petits.

– Oh ! Madame. Comment vais-je payer mon loyer ?

– En veillant le jour sur nos enfants.

– Merci Madame.

Le lendemain sur le lit de la chouette, une rose sans épines et parfumée décorait la couverture.

Sannom, la larme à l’œil disait tendrement avec la force de l’espérance.

– Je veux crier la vie, et compter sur l’avenir.

– Viens,

Fit tendrement son amie. Elle déploie ses ailes, saisie Sannom avec douceur dans son bec, comme pour ses enfants, et la pose délicatement dans un carton à côté de son lit. Sannom est si terrifié, qu’elle est tétanisée. Puis voyant que rien ne lui est arrivé, mais au contraire, elle est au chaud. Sa nouvelle amie la caresse. Alors elle se détend. Puis elles éclatent de rire. Elles resteront amies jusqu’à un âge avancé.

La morale de l’histoire.

L’apparence externe ne peut remplacer ce qui est à l’intérieur de l’âme.

Les faux amis.

Recueil : Les sonnets et poésies (1851)

Quand l'hiver fait pleurer les grands troncs jaunissants, 
Qu'un vent humide et froid passe dans les ramées, 
Par légers tourbillons les feuilles bien-aimées 
Délaissent aussitôt les arbres gémissants.

Mais lorsque les beaux jours, les midis caressants 
Couvrent de rayons d'or les tiges ranimées, 
Les feuilles à l'envi fraîches et parfumées 
Reparaissent autour des rameaux verdissants.

Voilà bien les amis, ou ceux qu'ainsi l'on nomme ! 
On les voit tour à tour s'envoler loin de l'homme 
Sur lequel a soufflé le vent froid du malheur.

Que des soleils nouveaux, une saison plus douce, 
Éloignent de son ciel l'hiver de la douleur, 
Un feuillage d'amis autour de lui repousse.


Évariste Boulay-Paty

La vie est une fleur.

Recueil : Poèmes (1990)

La vie est une fleur qui s'épanouit lentement 
Un a un ouvre ses pétales, éclatante de beauté 
Puis doucement s'éteint et se fane. 
Les gouttes de rosée viennent caresser le bourgeon 
Recroquevillé tel un foetus. 
Puis dans un cri s'arrache du ventre de la terre, 
Sa mère nourricière. 
Dans l'éclat du petit matin hésite, tremblante et s'ouvre, 
Réchauffée par la lumière et les premiers rayons du soleil. 
Bercée tendrement par la douceur du vent printanier 
Laissant couler les dernières larmes de pluie 
Sur sa robe encore froissée. 
Protégée par sa fragilité et sa beauté éphémère 
Comme l'enfant, petit être naïf et innocent 
Frêle, émerveillée, lentement se redresse et grandit 
Découvre la vie, s'émerveille et s'épanouit
Puis rebelle, tête haute brave les forces et les tempêtes 
Adulte, trace son chemin, se résigne 
Accepte son destin 
Lentement regarde sa vie, 
S'accroche au passé 
Mais l'avenir défile droit devant 
Et paisible elle s'éteint 
Epargnée par sa fragile nature 
Des agressions qui auraient pu l'anéantir. 
La main innocente qui arrache la beauté de cette fleur 
Ou la haine qui l'écrase de sa botte 
Douloureusement se replie et se recroqueville 
Dans une pluie, verse ses larmes fécondes 
Nourrit la terre de sa source.


Christelle David
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