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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Un missionnaire américain tué par la tribu la plus isolée du monde après avoir transgressé la loi qui les protège

Un missionnaire américain tué par la tribu la plus isolée du monde après avoir transgressé la loi qui les protège

 

Un missionnaire américain tué par la tribu la plus isolée du monde après avoir transgressé la loi qui les protège

 

22 novembre 2018

Un jeune missionnaire américain a été tué par une tribu isolée après avoir transgressé la loi indienne qui les protège.

A

u milieu de l’océan indien, à 300 kilomètres des côtes birmanes, une tribu vit dans les îles d’Andaman. La tribu des Sentinelles est la tribu la plus isolée de la planète. Elle vit dans cet archipel, volontairement coupée du monde, depuis des milliers d’années. L’histoire de cette tribu est arrivée jusqu’à nous pour donner suite au tsunami de 2004. Des garde-côtes avaient voulu s’assurer de leur survie et avait survolé l’île.

Un membre de la tribu avait alors attaqué l’hélicoptère avec ses flèches. La photo de cet homme était devenue virale. Depuis 2010, une loi à interdit formellement de s’approcher à moins de 5 kilomètres de l’île des Sentinelles.

Mais John Chau, missionnaire américain de 27 ans, a fait fi de cette loi et a voulu prendre contact avec cette tribu pour leur parler de Jésus. Il tente un premier contact le 14 novembre. Mais, c’est un échec. Il repart avec sa Bible transpercée par une flèche. D’après son journal, il aurait crié :

« Je m’appelle John, je vous aime et Jésus vous aime. »

Le 16 novembre, il décide d’y retourner. Il paye 6 pêcheurs pour l’approcher de l’île, puis termine les derniers mètres seul, en canoë. Arrivé sur l’île, John est encerclé par les membres de la tribu. Une source policière raconte à l’AFP ce qui s’est ensuite passé :

« Il a été attaqué avec des flèches, mais il a continué à marcher. Les pêcheurs ont vu les membres de la tribu nouer une corde autour de son cou et traîner son corps. [Les pêcheurs] ont pris peur et se sont enfuis, mais ils sont revenus le matin suivant et ont trouvé son corps sur la plage. »

Sur Instagram, sa famille exprime sa douleur :

« Il aimait Dieu, la vie, aider les gens dans le besoin, et était rempli d’amour pour le peuple des Sentinelles. Nous pardonnons ceux qui sont dits responsables de sa mort. Nous demandons également la libération de ses amis dans les îles Andaman. Il s’est aventuré de sa propre volonté et ses contacts sur place ne doivent pas être persécutés pour ses propres actions. »

Les conséquences du choix de John Chau ne sont pas anodines.

 Les 6 pêcheurs et une autre personne qui l’avait aidé ont été arrêtées. Les autorités veulent avoir « un effet démonstratif, de sorte que le monde entier et les habitants sachent que personne ne peut s’y rendre ».

Mais c’est surtout pour les Sentinelles que les conséquences risquent d’être lourdes. La police indienne indique à l’AFP qu’une affaire de meurtre est désormais enregistrée contre eux.  Survival-International, quant à elle, déplore « une tragédie qui n’aurait jamais dû se produire » :

 » Il n’est pas impossible que les Sentinelles aient été infectées par des agents pathogènes mortels [apportés par le voyageur américain] contre lesquels ils ne sont pas immunisés, avec le potentiel d’effacer toute la tribu.

 Les Sentinelles ont montré à maintes reprises qu’elles souhaitaient rester seules et que leurs souhaits devaient être respectés. »

En 1972 déjà, Antonio Cotrim, du département des affaires indiennes du Brésil, déplorait :

 » Ce que nous sommes réellement en train de faire est un crime. Lorsque j’entre en contact avec les Indiens, je sais que j’oblige une communauté à faire le premier pas qui les conduira à la faim, à la maladie, à la désintégration, souvent à l’esclavage, à la perte de leurs traditions et, en fin de compte – ce qui arrivera beaucoup trop vite – à la mort dans une misère absolue. »

Survival International nous rappelle une douloureuse réalité :

« 90% de la population amérindienne a disparu après être entrée en contact avec les Européens, principalement en raison du choc épidémiologique. Autres peuples ont été entièrement exterminés. »

La rédaction

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