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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

chapitre 22 une semaine difficile

chapitre 22 une semaine difficile
chapitre 22 une semaine difficile

22

Une semaine difficile s’annonce

 

Pascal est allé à son travail, lorsque David se réveille. Son petit déjeuner l’attend sous la cloche argentée. Il est encore chaud en soulevant le couvercle constate-t-il. Il est probable, que Bernadette vient de lui apporter. Il émerge. Les rideaux de la fenêtre sont tirés, de plus elle est ouverte. Le soleil darde sur son lit. Ce doit-être lui qui m’a réveillé. Songe-t-il.

Quelle heure est-il ? pense-t-il. Ce matin, il n’est pas comme d’habitude. Il doit se secouer pour faire sa toilette, prendre son petit déjeuner, qu’à peine, il ne consomme.

Bernadette s’inquiète. David n’a jamais laissé son petit déjeuner, surtout s’il y a des crêpes à la confiture de pêche de Christine son ancienne nounou. La voix de Bernadette le fait sursauter.

  • Monsieur, mes crêpes sont ratées ? Vous ne vous sentez pas bien ?
  • Tout va bien Bernadette.

Il tente un sourire désinvolte, qui ne fait que confirmer l’inquiétude de Bernadette.

  • Mais que vous arrive-t-il ? Si je peux me le permettre !
  • Ne vous inquiétez pas ma brave Bernadette.

Prétend David en lui tapant amicalement son épaule.

  • Tout de même, Monsieur, ce n’est pas dans vos habitudes, de vous lever si tard sans prévenir, et encore moins de grignoter votre petit-déjeuner préféré ! Vous devriez voir le Docteur Villardien. 
  • Mais non, ce n’est que passager.

Tente David pour rassurer sa bonne.

  • J’ai donc raison, vous avez quelque chose qui ne va pas, ou vous tourmente.

Ose-t-elle demander à David.

  • C’est vrai, mais ce n’est pas très important.

Affirme-t-il agacé.

  • L’affaire Legroux je suppose ?

Elle semble ne pas vouloir lâcher son interrogatoire.

  • Vous voilà bien curieuse !

S’insurge David et éclate de rire nerveusement. Bernadette ne sait rien, tant mieux. S’image-t-il. Il lui annonce : 

  • Je déjeune seul à midi. J’arriverai vers treize heures. Je suis à l’Asso, cet après-midi à la Fac. Si mère appelle, elle sait où me joindre en cas de besoin.
  • Bien Monsieur. Vous ne partez pas en vacances cette année ?
  • Non ! je ne prendrai que quelques jours dans notre propriété d’Arcachon de Temps en temps, selon mon planning de la Fac. Il est enfin calmé
  • Vous devriez vous reposer.

Ose-t-elle timidement en soupirant.

  • Vous ne dites rien à mère ! je peux vous faire confiance ? Inutile de l’inquiéter pour des broutilles

Suggère-t-il impérativement à nouveau énervé.

Bien Monsieur, je serai muette comme une carpe si elle téléphone.

Assure la malheureuse Bernadette. Elle n’a jamais vu David dans cet état.

-           Bien Bernadette !

Réplique sévèrement David. Bernadette reste inquiète. En servante dévouée, elle est anxieuse silencieusement pour lui. Elle ne dira rien pour ne pas le blesser.

Isis s’étire le regard suppliant vers David. Elle semble dire emmène-moi. Il la regarde sans la voir, lui fait un petit câlin, une caresse machinale. Il s’habille en tenus sportive. Il a l’intention de finir sa journée à la piscine pour se détendre. Il émerge à nouveau, et réalise la peine d’Isis.

 

  • Bon, nous allons faire un essai. Seulement tu laisses Sacré-Canaille tout seul !

« Je reste bien toute seule, quand vous êtes tous dehors ! Et puis lui, il sort avec Bernadette pour ses besoins hygiéniques ! semble-telle lui répondre en minaudant des pantomimes dignes de Sacré- Canaille. Le sourire tendre, il lui tend les bras et…

  • D’accord pour ce matin.

D’un bond, elle saute dans ses bras et lui caresse sa joue droite.

  • Tu as compris mon chagrin. Pourtant, je ne t’ai rien dit. Cette nuit, tu es venue te blottir dans mes bras. Je me suis endormi grâce à toi.

Se ressaisissant, il se décide.

  • Bon allons-y.

David saisi le coussin d’Isis en lui promettant :

  • Tu choisiras le coussin, pour ta maison spécial voiture. La réponse d’Isis ne tarde pas. De sa tête elle lui caresse la poitrine.  

Décidément, nous avons une sacrée chance avec nos animaux Pascal et moi ! constate-il en chuchotant.

Dans la « Rosita » il arrime la petite niche en mousse sur le siège arrière. Le soleil est digne d’un mois de juillet. Pour préserver Isis du soleil et d’un Kidnapping possible, il ferme la toiture.

 Les sphinx, sont souvent victimes d’individus sans scrupules pour soit une demande de rançon, ou pour un trafic d’animaux. Ils sont si rares, qu’ils ont une grande valeur financière. C’est également, le signe que le ou les propriétaires sont riches. D’où la crainte de David.

Il fronce les sourcils, doit prendre de l’essence. Chez le pompiste, il ferme les vitres de la voiture et met l’antivol. Ainsi, il peut se déplacer pour payer son plein. Il arrive à l’Asso. Gare sa voiture au parking souterrain à la place qui lui est alloué. Isis en laisse dans ses bras, ronronne mais ne perd pas un centimètre du parcours. Arrivés sur le trottoir, ils passent devant la vitrine du magasin sans s’arrêter. Elle l’a reconnu elle est déçue. Mais patiente, elle ne dit rien. David, pousse la porte suivante. C’est le bureau d’accueil de l’Asso. Une femme assez jeune, l’accueille joyeusement.

  • Bonjour David ! nous vous attendions.
  • Ah oui ?

Réagit David innocemment le sourire aux lèvres. Une voix connue derrière lui s’esclaffe.

  • Ah mais, c’est Isis !
  • Oui Cloé, elle a voulu venir ! Je ne savais pas que vous veniez aujourd’hui !
  • Je suis venue pour la préparation de la sortie des enfants du Centre aéré « Le village des petits fripons ». Je me suis permis, de proposer votre participation à cette sortie.

C’est pour quand, et que dois-je faire ?

  • C’est pour demain. Les éducateurs et moi nous visiterons la ferme éducative de Vire. Votre participation sera de répondre aux questions des enfants.

Elle ajoute

  • Les fermiers commentent la visite. Il y a un goûter éducatif, fait avec les produits de la ferme.
  • Y a-t-il des enfants juifs ou musulmans ?

S’inquiète David

  • Oui les deux, mais il n’y a pas de problème. Pour eux, la charcuterie est remplacée par des salades composées, sans viande ni œuf. Le reste est idem pour tous.

Le renseigne Cloé.

  • En somment-ils ont un menu végétalien en quelques sortes. Conclut David
  • Oui, mais ils ont un dessert supplémentaire.

Lui confirme-telle

  • Quel âge ont-ils ?

S’informe David. Cloé répond

  • Ils ont de huit à douze ans !
  • Bon, c’est d’accord !

Réplique David en soupirant. La secrétaire de l’accueil, intervient.

  • Votre feuille de route pour la semaine, vous convient-elle ?

David vérifie : mardi journée avec gouter à la ferme de Vire. 

Mercredi matin soins des animaux opérés. 

Jeudi de quatorze heures à seize heures visite du refuge de l’Asso avec les enfants.

  • Oui c’est bon. Cela me convient.

Il signe et repart avec Isis. Cloé et Madeleine lui disent au revoir. David, perdu dans ses pensées, passe devant la devanture du magasin de l’Asso sans s’arrêter. Isis dans ses bras, si sage depuis sa sortie de la voiture, s’anime. Isis, appose sa patte de velours affectueusement sur une joue de son bien aimé maitre. Elle semble lui dire « hé ! Tu oublies ta promesse !» David est agréablement surpris, et revient sur terre grâce son chat. 

  • Tu reconnais le magasin ? c’est bien dans ce magasin, que nous sommes venus

choisir votre nécessaire en urgence, le jour de ton arrivée chez nous.

En entrant dans le magasin, Madame Gringore les accueille avec enthousiasme.

  • Bonjour Docteur Basileus. Quel plaisir de revoir …Isis, si je me souviens bien.

Que puis-je vous servir aujourd’hui ?

  • Un coussin spécial chat qui s’amarre dans la voiture pour Isis.
  • Venez au fond du magasin, nous avons un choix de quatre coussins spéciaux chat délicat.

En voyant les coussins, Isis saute directement sur le coussin velours fin or et rose bonbon. Il est épais et moelleux. Elle peut se cacher car il est le complément d’une cage en forme de niche. Le coussin s’amarre avec des attaches en lanières or et rose en correspondance avec le coussin.

  • Miaou, Miaou

Elle ronronne de plaisir, se couche à l’intérieur.

Ok amour, vient, nous allons à la Fac et nous sommes en retard.

Mais voilà, Isis ne veut pas quitter le coussin. David est obligé de la transporter ainsi jusque dans la voiture. Une fois arrimé sur le siège arrière, Isis s’étire voluptueuse, montre sa satisfaction d’être à la fois en sécurité et en compagnie de son maître. Lorsqu’ils arrivent à la FAC, la réception est chaleureuse.

  • Bonjour David, nous vous attendions un peu plus tôt, mais l’important est que vous soyez là.
  • Bonjour Monsieur le Professeur.

Sans ambages il interroge.

  • Quel planning me proposez-vous cette semaine ?
  • Je vois que votre petite protégée est avec vous ! vous savez que vous ne pouvez l’amener ici, en qualité de visiteur.
  • Je sais, ce matin c’est un passage administratif, et elle m’accompagne exceptionnellement.

Répond David sans complexe. Le chef de service reprend.

  • Alors nous sommes d’accord !

La réponse est sèche. Pourtant, il enchaine :

  • Je vous ai adjoint Monsieur Vincent Rocco. C’est un jeune homme de dernière année comme vous. Il est boursier, et a besoin d’aide, pour découvrir les diverses ficelles du métier. Vous verrez il est de bonne volonté et bon élève.
  • Mais vous m’aviez promis de me donner Monsieur Serge Chevalier

  Réplique David déçu, une voix venue derrière lui confirme Monsieur Laguillomière le responsable des stagiaires va vous expliquez le programme. 

  1. Le nouveau venu s’avance et commence ainsi.
  • Monsieur Chevalier vous accompagnera deux fois par semaine au Zoo. Le vendredi est un jour chargé d’après le directeur. Vous ne serez pas de trop tous les trois le vendredi.

Lui assure le Professeur. Monsieur Laguillomière reprend la parole.

  • Voici votre planning pour juillet, août et septembre. Le mercredi de quatorze heures à dix-huit heures dans le service animalier du Docteur Renardais. Il est le directeur et responsable des affectations.  Le vendredi de six heures à dix-neuf heures, votre équipe sera en remplacement de soigneurs d’animaux. Vous, vous serez son assistant.
  • Où est ce Zoo, je n’en connais pas à Rouen !
  • Le parc de Pernes est situé en Basse Normandie. Votre Bipper Tepee vous sera nécessaire. Vous serez responsable de votre équipe. Vous avez la responsabilité de leur transport.
  • Bien …quand commençons-nous ce stage ?

S’inquiète David.

  • Vendredi prochain. Nous prévenons Messieurs Rocco et Chevalier. à propos, ils attendent votre réponse. 

Informe son interlocuteur en souriant froidement.

  • Ah ! çà alors !

Pour David, cette seconde surprise de la journée le chamboule. À ce moment, son responsable ajoute.

Eh oui ! parmi les noms de la liste d’étudiants voulant faire le stage avec vous, nous avons choisi les mieux notés de l’année. Vous êtes très populaire à la Fac.

Ainsi est la conclusion du responsable des stagiaires devant le professeur.

  • Merci pour ce programme, bonne journée.

Répond David machinalement abasourdi.

  • Au revoir monsieur Basileus. 

Déclarent les deux hommes. De retour à sa voiture, David est ravi. Ces vacances vont être bien remplies, je ne penserai pas à mes problèmes. S’imagine-t-il. En attendant il a son après-midi libre.

  • Eh bien ! ma petite Isis, je serai beaucoup occupé dans la semaine. Je ne pourrai pas toujours t’emmener avec moi malheureusement, ni toi, ni Sacré-Canaille d’ailleurs. Il faudra vous habituer ensemble.

À l’appartement, il dépose Isis. Une fois libérée, elle retrouve Sacré-Canaille. Tous deux commencent la course à travers l’appartement.  Il hume un parfum qu’il apprécie, le sourire revient, il appelle gaiment.

  • Bernadette… Je ne suis pas trop en retard ? Cela sent drôlement bon !
  • Tout est prêt, Monsieur David. Vous pouvez vous installer à la salle à manger.
2-Maya la voyante

Il se régale, Bernadette lui a préparé un bar à la normande, et son dessert une glace fraise vanille fait maison. Il est quinze heures, il se décide. Il téléphone à son ami Jean-Jacques, et lui demande les renseignements sur les démarches à faire pour le cas précis de Linda. Sur son canapé il lit un classique ;  « Le rouge et le noir » c’est la énième fois qui le lit. Il ne parvient pas à fixer son attention. Après réflexion, il décide d’aller se défouler à la piscine. 

Alors qu’il parvient aux abords de la piscine, il est abordé par une femme à l’allure gitane. Elle l’interpelle de façon impromptue et autoritaire. 

  • Monsieur, voulez-vous m’écouter un instant !
  • Que me voulez-vous…. ?

S’enquit-il interloqué en se retournant.

  • Je suis Maya pour vous servir. Monsieur, je vois que vous avez beaucoup de peine. Ne craignez rien. Votre amie vous aime beaucoup.
  • Que voulez-vous dire ?

Questionne David curieux et impétueux à la fois. Sans se troubler, elle commande doucement

  • Donnez-moi votre main gauche !

Machinalement, il lui obéit. Nerveux pour le dérangement, il la lui tend néanmoins légèrement moqueur. Elle saisit cette main, passe la sienne au-dessus

  • Que voyez-vous ?

Fait-il narquois.

  • Ne vous moquez pas. Je vois une ligne de vie longue, longue…très longue. Celle du cœur est un fleuve sans coupure et resserré à l’entrée de l’index.

Voyant que David s’amuse, elle se décide

  • Vous épouserez la jeune fille que vous aimez. Elle sera la seule épouse que vous aurez. Trois enfants vous combleront de bonheur. Ne riez pas. Car ce que vous vivez en ce moment, ne durera que quelques mois…Je vois que la prison vous guette, mais vous gagnerez, car vous êtes dans votre droit….dans la vie vous ne pouvez perdre…vous êtes un

 

homme de bien et juste….Vous souriez, vous êtes incrédule et pourtant…Je serais à vos

noces l’année prochaine.

  • Merci Maya. Combien vous dois-je ?
  • Ce que vous voulez, seule votre vie compte pour moi.

Lui répond-t-elle mystérieusement. Il lui donne un billet de cinquante Euros. Ceci  n’est pas pour lui avoir dit la bonne aventure, mais pour lui avoir rendu le moral. Ce moment de détente, lui a permis d’oublier sa peine en lui donnant un moment de douce joie.

  • Comment cela ?

Interroge David intrigué.

  • Vous allez être victime d’une agression dans environ un mois. Faites attention au croissant vert. C’est lui votre problème.
  • Quel croissant vert ?

S’étonne David.

  • Vous le recevrez par courrier. Je ne peux vous en dire plus. Quelle que soit la somme que vous me donneriez.
  • Maya ! attendez.

Maya le laisse sur le trottoir. Elle disparaît aussi furtivement au coin de la rue, comme elle  le lui était apparue. David est intrigué. Ces paroles correspondent à ses inquiétudes actuelles. Cependant, son esprit est légèrement moqueur, en repensant aux propos de cette femme mystérieuse et inconnue.

  • Bon ! allons à la piscine maintenant.

Dit-il à lui-même. Cela va me détendre. Imagine-t-il.

C’est ainsi, qu’il finit sa journée du lundi.

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