3 Janvier 2019
23
Ce mardi, David se lève plus tôt que d’habitude. C’est la première fois qu’il va accompagner des enfants dans le cadre d’une journée éducative sur les animaux de la ferme. C’est un tournant important dans sa vie. Il le perçoit et s’angoisse. Lui qui est toujours sûr de lui, il n’a plus ses évidences qui lui donnaient cette force légendaire.
Son éducation, sa dignité ne lui permet pas de laisser voir ses émotions devant le personnel, les inconnus, pas même ses amis. En plus, il a hâte de rencontrer son ami d’enfance. Jean-Jacques de La Courtière et lui se côtoient depuis leur petite enfance. Cette fois ce n’est pas pour les devoirs (lorsqu’ils étaient au Lycée), ni même pour une fête quelconque, mais pour lui parler de Linda. En attendant, il prend son petit-déjeuner. Il ne sait pas quel goût il a. Sa préoccupation est seulement Linda. Soudain, la voix de Bernadette le fait sursauter.
Il se lève brusquement, avale son thé et se prépare rapidement pour son premier accompagnement. Pendant la toilette il se raisonne « Enfin, cette journée va me changer les idées. J’espère que je saurai répondre à leurs questions. Vais-je savoir les captiver. Mes réponses, ne seront-elles pas trop techniques ? Ces enfants aiment-ils les animaux. Sont-ils turbulents ? Quel idiot je fais !
Isis sur son coussin l’observe, attentive, interrogative.
Lui explique David en la caressant. Elle est déçue.
Isis est devenue sa confidente. Le soir, dans son lit, il la prend dans ses bras. Là, blottie sur sa poitrine, elle l’écoute. Il lui raconte tout. Ce qui fait ses joies, ses peines, ses difficultés.
Isis remplace son Badou de son enfance. Elle, elle ronronne à son oreille. Ainsi, il s’endort. Lorsque David est dans les bras de Morphée, Isis retourne sur son coussin. Elle rêve, et parfois fait des cauchemars. Le matin lorsque le réveil sonne, elle quitte son coussin, saute joyeusement sur David, lèche de sa petite langue rugueuse, les joues de son endormi de maître ! Mais ce matin, David s’est levé avant la sonnerie du réveil. Elle put faire ni eu son câlin rituel.
Il dévale les escaliers, l’ascenseur est trop lent. Il arrive au parking, jette son sac à dos sur son siège arrière. La voiture démarre. Arrivé à l’Asso, il gare sa voiture à sa place habituelle. Un car, avec une trentaine d’enfants est déjà là ! À l’intérieur c’est l’effervescence.
Le chauffeur du car, la responsable de l’Asso et le moniteur Fabien sont en grandes discussions. David arrive à ce moment. Le trio se retourne…
Lui assure-t-il, d’un air faussement enjoué.
Après un rapide coup d’œil, David confirme
Elle ajoute rapidement
David consulte le programme de la journée. Il traduit dans sa tête, le matin visite de l’extérieur (les prés, les champs de culture) de la ferme Pédagogique, vers midi le repas avec les produits de la ferme. Retour à Rouen.
Cette ferme fait l’élevage écologique de poneys, chevaux, ânes, lamas, lapins, cochons d’inde, porcs, vaches, chèvres, oies, poules, coqs, canards, moutons, autruches. Une demi-heure de sieste est prévue dans le car et…là, une surprise ! Sur le retour ils iront sur la plage de Saint Jouin Bruneval, ce sera la rencontre avec les dauphins et phoques et aussi l’histoire de « Péli » au cinéma de la ville. Le goûter terminé, ils iront à la découverte des pingouins macareux, fulmar boréal, grand cormoran, cormoran huppé, goélands argentés, la mouette tridactyle, le faucon pèlerin, le pigeon colombin, l’hirondelle des fenêtres, rouge-queue noir, étourneau sonnet, bergeronnette grise et le Choucas de Tours. Sur le dossier de route dans les mains de Clémentine, il y est chaudement recommandé de se présenter à la Mairie à seize heures pour le goûter. Un ornithologue les rejoindra pour commenter la visite.
Conclu-t-il en souriant. Ses problèmes se sont évaporés, il a retrouvé la pêche.
Crie le machiniste énervé.
Réplique David. Lorsqu’il est installé, le car démarre. Il est à côté de Fabien, une place à leurs côtés est vide. Le regard interrogatif de David à Fabien demande une réponse.
Dit-il simplement. Il se replonge dans la lecture du deuxième dépliant. Son intérêt se transforme en passion. C’est sa région natale, pourtant il apprend tellement sur sa Normandie. Cette lecture le frappe, les renseignements y sont. Saint-Jouin-Bruneval est un village de huit cents habitants. Ils ont forgé leurs identités au fil des siècles sur sa double vocation, rurale et maritime. La terre est ici une valeur sûre et respectée. Les vingt-cinq exploitations agricoles en témoignent. Il en est de même pour les pêcheurs professionnels et amateurs. C’est également l’une des activités pour les estivants, toujours de plus en plus nombreux chaque année. Ils profitent des plaisirs de la plage et également des loisirs nautiques Sur un autre volet du dépliant, c’est le plan. Le village se trouve à mi-chemin entre le Havre et Fécamp, sur la côte d’Albâtre. Situé à sept kilomètres d’Etretat, Saint-Jouin-Bruneval fait partie du canton de Criquetot-L’Esneval.
Les valleuses de Bruneval et du Fouquet sur la commune de la Poterie offres les limites géographiques visuelles à cette portion côtière longue d’environ deux kilomètres cinq, constituant la Réserve Ornithologique GONm d’Antifer.
Les falaises d’Antifer sont reconnues, pour être l’un des sites le plus remarquable du littoral cauchois ; au regard de sa grande diversité d’oiseaux nicheurs et de ses importantes colonies d’oiseaux marins. Ces falaises sont des milieux naturels ayant conservé un très fort caractère sauvage. Il est accentué par leur inaccessibilité à l’homme
Le printemps est la saison privilégiée de la nature. Nombre d’oiseaux s’y installent pour nidifier, dans les nombreuses anfractuosités, grottes, failles, fissures offertes par la morphologie particulières de ces falaises. Le Groupe Ornithologie Normand (GONm) y réalise un suivi régulier des oiseaux nicheurs depuis mille-neuf-centre-quatre-vingts-et un.
David retrouve son punch. Seul le matin, il lui faudra répondre à d’éventuelles questions des enfants. L’après-midi, il l’a voit riche de connaissances complémentaires pour lui. Quel beau cadeau lui fait l’Asso ! Réalise-t-il. L’ambiance est joyeuse. Les enfants chantent avec les moniteurs, éducateurs. Soudain, le car s’arrête. Ils s’activent pour descendre du car. La perspective qu’ils vont se promener les enthousiasmes. Pour eux la marche, c’est courir.
S’imaginent-ils !
Crie le machiniste du car. C’est le brouhaha des gosses.
Crie Fabien. Il est le seul moniteur éducateur masculin. David sort le dernier, après s’être assuré, qu’aucun des gamins ne soit resté dans le véhicule. Fabien vérifie s’il ne manque pas de gamins. Filles et garçons l’entourent vibrant comme des abeilles.
Répondent les jeunes loups d’un clan de quatre gamins, et d’une fillette effrontée.
Fabien fronce des sourcils et lance.
Il joint le geste à la parole. La colonne s’ébranle en débandade.
Personne ne répond. Fabien ordonne.
Vous retrouverez le car après le repas.
Les éducateurs et les enfants se présentent à l’entrée, d’une sorte de bâtisse. La conciergerie est de conception Normande blanche aux madriers marron. Cela tient à la fois, d’accueil et de caisse pour les visiteurs sans rendez-vous. Un employé souriant, vient au-devant d’eux. Il contrôle les noms des accompagnateurs, en comparant la liste des personnes prévues. C’est-à-dire les vingt-neuf enfants prévus. Il informe leur arrivés à sa responsable par téléphone.
Un petit train électrique avance près de la grille d’entrée. La locomotive, est une copie Wales-Disney avec ses six wagons aux toits bleus. Elle a les yeux et
le sourire rieur. Les fenêtres des wagons sont sans vitres. Les décors des panneaux sont orange avec les dessins d’animaux de la ferme de couleurs vives. Les enfants sont assis sur deux bancs de trois places en vinyle rouges. De leurs places, ils ont un grand panorama sur le parcours.
À la vue ce petit train, les visages s’éclairent. Leur joie éclate.
S’écrient-ils dans un chahut indescriptible. « Les gosses seront moins fatigués, leur attention ne sera pas affectée ». Estimes David sans faire part de son appréciation. Une femme brune, élancée, environ d’une quarantaine d’année, le sourire aux lèvres, descend du premier wagon. Elle marche en direction des visiteurs.
Elle se tourne vers ces petits visiteurs.
Demande les enfants
Devant l’étonnement de ces visiteurs, elle leur explique.
Fabien s’exécute et commande gentiment.
Il continue en faisant l’appel vigoureusement.
Elle est également éducatrice animalière, pas seulement inspectrice auprès de la préfecture. David est enthousiaste en retrouvant L’amie Cloé.
Ordonne Fabien !
Ces gosses montent impressionnés et aussi fiers d’être dans la première voiture, avec David. Seule la petite Cloé boude. Fabien la sépare de ses quatre copains, pour avoir la paix durant la visite, afin d’avoir la paix.
Il dispache les enfants dans les cinq voitures suivantes. Ils sont cinq plus l’éducateur sur le siège avant. Seul, le wagon de tête à deux bancs de trois places et devant face aux enfants deux sièges avec micro. Fabien continue à séparer les cinq enfants terribles. Xavier est dans le deuxième wagon, Benjamin dans le troisième, Isaac dans le quatrième, Patrick dans le cinquième. Fabien monte dans le sixième avec Pierre le meneur des cinq, et prend avec lui Inès, Hamed, Bruno et Valéry. Il contrôle si tout le monde est installé. Avec le mégaphone, il fait l’envoi de Marguerite :
La visite commence. Surprise des enfants, ils roulent à vingt kilomètres heure. Sophie Caroline, prend son micro, et debout elle commence en leur parlant pourquoi elle a créé cette ferme, jusqu’au premier arrêt.
Elle enchaîne après un court silence.
Elle continue et interroge.
Répliquent les enfants de toutes les voitures de Marguerite.
Elle continue son interrogation
Rétorquent-ils avec la même vigueur. Sophie Caroline continue.
Elle réitère sa demande
Intervient Pierre. Elle ajoute ;
Silence radio, ils se regardent. Sophie Caroline donne la réponse.
Crie Pierre le turbulent. Sophie Caroline se tourne légèrement et questionne.
Et Pierre, arrache des mains le mégaphone des mains de Fabien pour crier.
Fabien renvoi Pierre sur son siège énergiquement. Sophie Caroline approuve.
Et elle précise.
Des éclats de rires fusent. Les fillettes gloussent.
Intervient à nouveau Pierre.
Répète Pierre étonné. Toute la visite est sur la même formule à quelque chose près. Pour des raisons pédagogiques, elle est adaptée est complétée selon la variété animalière. Dans un tournant apparait un oiseau magnifique, il parade fièrement.
S’écrie à nouveau Pierre. Comme précédemment, le gamin se distingue des autres.
Evidemment, ses camarades gloussent, et même certains éclatent de rire.
Explique Sophie Caroline. La petite troupe parvient à un immense enclos. Ce sont les autruches ! De leurs longs coups, elles observent les visiteurs, avec cette expression singulière de blasés. Sophie Caroline reprend la parole.
Leurs lèvres forment un O, aucun son ne sort. La surprise passée, ce sont des railleries à voix basse. Sophie Caroline continue imperturbable.
Ils peuvent mesurer jusqu’à deux mètres cinquante, et peser cent cinquante kilos. Les femelles, c’est-à-dire les mamans, peuvent atteindre une moyenne d’un mètre quatre-vingt-dix, et peser environ cent vingt Kilos. Elles se nourrissent d’herbes, de fruits, de graines mais aussi d’insectes et quelques fois de petits lézards. A votre avis combien pèsent un œuf d’autruche ?
Les enfants restent dubitatifs en voyant l’énorme œuf qu’elle leur présente.
Pierre a produit, l’effet escompté auprès de ses camarades.
Un temps de silence s’en suit, jusqu’à l’approche du pré des équidés.
Font les enfants émerveillés de leurs découvertes. Les plus jeunes lorsqu’ils ne comprennent pas, ils demandent à voix basse aux grands.
Sophie Caroline poursuit en tendant le bras dans la direction de deux chevaux.
Précise fièrement le Gamin. David hausse les épaules. Il ne sait s’il doit le réprimander
ou rire. Sophie Caroline poursuit.
Elle désigne de sa main, un autre groupe d’équidés dans un autre coin du pré.
Rectifie la commentatrice. L’arrêt suivant, est à la lisière du bois, derrière un manoir normand. Les enfants sont éblouis. Des moutons sont en compagnies de lamas noirs et blancs. Ceux-ci dressent la tête pour accueillir les visiteurs. Et voilà que Pierre interfère une nouvelle fois.
Explique David aux enfants. David est impressionné par cet enfant, intrépide, mais si intéressé, avec des connaissances rares à son âge. Sophie Caroline sourit et reprend.
Les enfants discutent entre eux. Leur étonnement est grand. Sophie Caroline les rappels à l’ordre. Elle reprend son discours.
Interroge la petite Cloé
Explique David. Sophie Caroline reprend la parole.
chien berger avec deux ou trois lamas suffisent.
Maintenant tournez-vous, regardez la volière. Il y a des pintades. Vous en avez certainement mangé.
Assurent-ils d’une seule voix. Sophie Caroline leur raconte l’histoire des pintades.
Un jour, un navigateur vénitien, au service du Portugal en ramena un spécimen d'Afrique de l'Est. C’est ainsi qu’elle est introduite au XVe siècle en France. Elle est le premier pays à sélectionner des pintades en vue de les élever. Quelques-unes sont parvenues à s’échapper des bateaux, elles vivent à l’état sauvage sur l’île d’Haïti et dans les Caraïbes.
Quelques uns sont restées dans les volières, c’est ainsi qu’elles sont devenues des pintades domestiques. Elles sont essentiellement élevées pour la viande. Nous les avons classés parmi les gallinacés. Elle est omnivore, (c’est-à-dire qu’elle se nourrit d’animaux et de végétales). Elle s’alimente de verdure, de baies, de graines, d'insectes et de petits animaux (souris, grenouilles...). Bien qu'elle soit capable de voler, elle est essentiellement coureuse.
Lance effrontément Pierre. Quelques-uns gloussent, d’autres esclaffent. Le rire est général. Il est fier de lui. Imperturbable, à la grande surprise de Pierre, Sophie Caroline continue. Faisant mine de n’avoir rien entendu. Tant pis pour ceux qui n’écoutent pas. Pense
David étonné.
La pintade pond aux alentours de douze à quinze œufs. Au bout de vingt-sept à Vingt-huit jours d'incubation, l'éclosion a lieu. Les deux parents participent à l'élevage des pintadeaux. à propos, savez-vous comment se nomme leur cri ?
Leur disent-ils en chœur.
Leur annonce-t-elle.
Leur ordonne-t-elle. Tous courent, montent et s’assoient dans « Marguerite ». Tout se passe rapidement. Le petit train peut repartir. Ils arrivent près d’un étang. Celui-ci est traversé par une rivière. Des cygnes, des canards et des oies blanches s’y ébattent. Sophie Caroline les interroge à nouveau.
S’exclame la petite troupe.
Cela dit tu as raison de t’interroger.
Mon père est aide-soigneur chez un véto, et il est écolo. Les dimanches nous les passons dans les bois.
Annonce fièrement le gamin. David, ne sait pas ce qu’il fait là. Au moins, il ne pense plus à ses soucis. L’attitude de Pierre l’interpelle.
La machine s’arrête à nouveau. La commentatrice reprend la parole.
Les chèvres ne sont pas tout à fait comme sur leurs manuels scolaires. La chèvre alpine est une race caprine, la plus représentée en France. Mais pas comme les anciennes races. Elle est originaire des Alpes. Elle est de taille moyenne et se caractérise par une robe chamoisée. Elle est également, la plus répandue en raison de son lait. Elle reprend la parole.
omelettes.
Annonce la gamine Cloé
Leur confirme Sophie Caroline.
Et puis nous mangeons la poule au pot et aussi le poulet.
Complète encore une fois Pierre
Réplique la commentatrice.
Lance douloureusement la plus sage d’entre eux Dorothée.
Dit-elle sourdement en pleurant. Les yeux des enfants s’écarquillent lorsqu’ils arrivent dans la basse-cour. Leurs regards stupéfaits, en voyant ces poules et ces coqs de diverses races (des naines et des grandes).
Ils entrent dans un hangar transformé en mini-gare. Elle clôture la cour fermée de la ferme. Elle se trouve sur le côté du château. Les enfants aperçoivent leur car. Les petits sont fatigués et heureux. L’odeur de la cuisine effleure leurs narines. Ils sont curieux, ils ignorent ce qu’ils vont manger. Ils savent que ce sont les produits de la ferme, pour beaucoup d’entre eux, c’est la découverte. Seulement Sophie Caroline leur annonce.
Grognement des enfants, la faim, la gourmandise les tient. Cependant, leurs intérêts pour les animaux sont plus forts que leur appétit naissant. Sophie Caroline leur demande.
Vous voyez ces cages, à votre avis, qu’elles sont leur particularité ?
Parvient à répondre la timide Carine.
Demandent plusieurs de ces gamins intrépides et passionnés. Leur curiosité est piquée au vif. Sophie Caroline explique :
S’enhardit Carine.
Nous les récoltons nous-même.
Complète David. Sophie Caroline de sa main montre un enclos. D’un élan ils
l’approchent, et arrivé près de l’enceinte, elle reprend.
C’est l’étable pour les porcs. Autrement dit leur chambre.
Précis-t-elle aux enfants.
Constate Pierre interloqué.
Lui répond la commentatrice, et poursuit.
Les enfants éreintés ont des difficultés à la suivre. Ils ne disent rien, ils continuent. Tout en marchant, elle explique.
Après un temps d’arrêt, elle poursuit son discours en s’arrêtant de temps en temps.
plusieurs femelles, d’un mâle et de plusieurs petits. Apprivoisé c’est un adorable petit compagnon. Malheureusement, pour lui il a été très utilisé dans les laboratoires, pour diverses recherches principalement pour les tests pharmaceutiques. Il est remplacé progressivement par les rats et les souris.
Fait le groupe horrifié, scandalisé. Sophie Caroline, tente de les apaiser, en reprenant son discours.
Pierre exprime ce que tout le groupe pense. Il est applaudi.
Crient les gosses. Ils sont heureux. Sophie Caroline reprend.
ils sont mignons avec leurs couleurs variées et leurs poils ras ou long.
Savez-vous que les origines du cochon d’Inde ou du cobaye sont très anciennes, les premières traces remontent à environ de quarante millions d’années !
Ha ! oh ! incroyable ! extraordinaire
Ils applaudissent étonné. Le brouhaha est dû au fait que les grands expliquent aux plus petits ce qu’ils ne comprennent pas. Sophie Caroline poursuit.