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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Fin du premier tome: Les évidences de David et Pascal

Fin du premier tome: Les évidences de David et Pascal

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Le six janvier l’anniversaire de Linda

Ce six janvier, jour de la Sainte Epiphanie, Linda a dix-huit ans. Demain elle deviendra madame Basileus. Olga Basileus décrète que la fête se fera dans leur manoir, dans l’ancienne orangerie, en raison du chauffage et de la luminosité. L’orangerie est composée de deux grandes salles. Christine, Robert, Bernadette et la petite nouvelle Nicole s’activent. Ce même jour est invité comme chaque année les habitants du village. Une coutume depuis cinq cents ans reste du premier ancêtre de Clémence. C’est le jour de la galette des rois. Ceux qui ont la fève, choisissent leur reine de quelques heures. À cette après-midi, Linda leur sera présenté, comme dans le passé. Dans les années mille cinq-cents-cinquante, la future châtelaine se devait être présentée à leurs manants. Après la révolution, c’était la fiancée de tous les fils de la famille, en raison des massacres de mille-sept-cent-quatre-vingt-douze. 

La première salle est réservée pour le lendemain, je jour du mariage de David et Linda.

Pour les parents de David, cette rencontre est cruciale. Louis et Olga considèrent ce jour comme étant la victoire sur l’obscurité. « Le quotidien Normand » Fait sa Une « sur le Mariage de la jeune fille kidnappée avec son prince Charmant » seul ce journal a eu les droits de couvrir cet évènement de fait divers. 

La neige s’est arrêtée de tomber. Ce jour, au manoir c’est la rencontre de Hamed et Fatima Ziride, les parents de Linda avec Louis et Olga Basileus. Deux familles que tout oppose, mais pour l’amour de leurs enfants, font table rase des convenances et des coutumes.

Le contrat de mariage, sécurise les Basileus, il sera signé après le repas avec Maître Jussiena leur notaire. Malgré les efforts de Louis et Olga, les Ziride sont impressionnés, intimidés. Jamais ils n’ont rêvé un tel mariage. 

Ils prennent le thé suivi d’un calvados de dix ans. Olga leur dit.

  • Il est l’heure d’aller fêter les rois avec les gens du village.
  • Oui, mère, il est temps que tous découvrent ma chère Linda.
  • C’est loin ?

S’inquiète Fatima.

  • Non, c’est dans le parc à la deuxième salle de l’orangerie.

Hamed reste silencieux. Non pas qu’il n’aime pas ce que sa fille va vivre, mais la honte, le bloque, d’autant que le frère de Linda est resté sur sa position. Pour ce fils c’est un mariage voué à la malédiction.  Cet homme craint pour la vie de ce jeune couple, quand son fils sera sorti de prison. En ce jour de fête, il préfère rester en retrait et veiller, à ce qu’aucune ombre suspecte ne surgisse.

L’accueil des villageois est spontané. Le maire du village de la Boiserie, devenu un lieudit dernièrement, a toujours gardé cette coutume. 

  • Monsieur le maire, vous allez présenter la mariée de demain à vos administrés.
  • C’est un honneur pour moi.

Prenant le micro, monte sur l’estrade et dit :

  • Messieurs et Mesdames, comme vous le savez sans doute demain nous marierons Monsieur David avec Mademoiselle Linda. Venez, Monsieur David. Vous connaissez bien-sûr Monsieur David, mais pas Linda. Il va vous présenter lui-même sa fiancée Linda. Ensuite nous tirerons les rois.

La salle applaudit. David prend la main de Linda intimidée. Ils montent main dans la main sur la scène.

  • Mesdames, messieurs, mes amis, j’ai la joie et le bonheur de vous présenter Linda, et qui deviendra Madame Basileus demain.

Un concert d’applaudissements résonne dans toute l’ancienne orangerie. Personne ne sait si les applaudissements sont pour les jeunes gens ou si c’est pour la galette des rois. Peut-être les deux, on ne le saura jamais.

Le contrat est signé, la galette est tirée, pendant que les gens du village dansent, les jeunes gens se séparent. Linda rejoint les Sœurs Dominicaines qui lui ont préparé une fête dans la paroisse du père Jacques.

Jean-Jacques emmène David.  Ils rejoignent un cortège de voitures silencieuses. Ils font l’enterrement de vie de garçon. David les yeux bandés se prête au jeu.  Gérard est à la tête du défilé suivi par la voiture de Jean-Jacques et les autres.  Gérard Lapointe, l’un des amis de David depuis l’enfance, anime la fête, comme pour chacune de leur fête. Il est le chanteur, l’acteur, l’humoriste, toujours à l’affût d’un texte nouveau, d’un auteur inconnu. Pour l’instant, il organise le cortège de neuf voitures pour soixante-cinq amis. En tout ils sont une soixantaine, se dirigeant sur Maxéville. Doc les attend avec la fébrilité d’un vieil ami, qui reçoit son jeune protégé. Il a tout préparé dans le plus grand secret.

Les jours sont cours, et la neige couvre toits et sols. La route a été déneigée, seules les voitures des jeunes gens donnent vie à cette route secondaire. Ils viennent de Rouen pour la plupart, quelques-uns arrivent de toutes la Normandie. Pour eux leur champion se marie, ils ne doivent à aucun manquer cette fête traditionnelle.  Ils se rejoignent au croisement de la Lune d’Amour.

Gérard est le chef de file et ses compagnons arrivent chez leur cher Doc à la tombée de la nuit. Le repas, la musique les accueillent. Ils ne reconnaissent pas les lieux. Doc leur avait fait une déco digne de Pascal. Ils ont le sentiment d’être dans une boîte de nuit. L’éclairage balaye la salle de couleurs variables Il n’y a aucune des copines habituelles. La tenue des filles les surprenne… des lapins originaux façon américaine. Leurs cheveux sont retenus par des oreilles de lapins blancs bien droites. Un petit tablier blanc sur un combiné strié moulant le corps noir, leurs jambes ont également des collants dans la même structure.

  • Waouh ! 

S’écrient les jeunes gens émerveillés. Jamais ils n’auraient pensé voir un tel  décor chez

Doc. Mais Pascal l’a aidé et a fait les démarches à la Gendarmerie pour avoir une permission exceptionnelle pour la veille du mariage de David. Son père est aussi le complice, ce qui a permis la facilité de l’obtention de cette dérogation exceptionnelle. Si bien, le champagne coule à  flot au son de la musique. Le spectacle a complétement stupéfié et ravi David. Une ambiance Rock, Jazz et Pop en alternance. Les rires, les serpentins, les batailles de gâteaux à la crème sont organisées.

Soudain la lumière s’éteint. Les jeunes gens s’inquiètent croyant à une rupture de câble électrique, à cause du poids de cette neige qui ne cesse de tomber.  Hé non, ce n’est qu’une farce de Gérard, car la fête est bientôt terminée, c’est le seul moyen qu’a trouvé Gérard pour faire revenir le calme. Il monte sur la scène les lumières reviennent et Gérard leur annonce :

  • Il est trois heures, le carrosse ne redevient pas citrouille, seulement la musique va bientôt s’endormir.  Car l’heure approche où nous devons nous séparer. Etes-vous

Satisfaits de cette prestation monsieur David ? Prêt pour …dans six heures ?

  • Bip, Bip, Bip hourrah !

Est la réponse dans une parfaite quincophonie. Gérard imperturbable continue.

  • Avant que vous partiez et pendant que vous sirotez vos dernières consommations, je vais vous lire ma dernière découverte d’une auteure peu connue. Ce texte est empreint d’humour. il s’intitule :
  • Un sacré papy !

 

Mamie, ma vie s’achève à travers cet affront,

La douleur m’atteint la sueur coule sur mon front.

Que vas-tu faire de toute cette faiblesse ?

Malheur ! Ma force me quitte diablesse !

 

Quelle piètre image nous nous offrons ?

Dans cet univers, pour quelle raison nous souffrons ?

N’y aurait-il point dans cet art de la noblesse ?

Pour sûr ! Il ne faut pas que cela te blesse.

 

Mes caresses n’adoucissent pas ton armure ?

Cette charge mène si près de ce fruit mur. Si bien, que mes sentiments se ravivent,

Ma crainte est que ta souffrance soit vive.

 

J’ai peur que cela me mène droit dans le mur. 

Ecoute cette voix ce doux murmure.  Mon bonheur, sont tes paroles positives,

Non pas toutes ces cajoleries craintives.

 

Que je pressens l’ennui de mon châtiment.

Ton sentiment doux n’est pas dû à ce piment,

Mais à celui à la gestion des bourses, 

Dans la tendresse souple de tes ressources. 

 

Mon amie, allons-y simplement, hardiment.

Ne crains pas tous ces jeux dans ces remaniements.

Ne fais pas l’ours, tu es l’eau claire de ma source, Tu ne fais rien sans que tu ne me rembourse.

 

Mon affection n’est pas celle d’un mardi-gras !

Elle est là, éclatante, en fusion avec le viagra.

Elle dégonfle ma bourse magnifiquement.

Mes bourses ne sont plus celles du régiment.

 

  • Ah ! ah ! ce sacré papy !

S’exclament les jeunes gens en riant aux éclats. Robert se saisit du micro de Gérard et leur dit :

  • À samedi prochain comme d’habitude, et soyez prudents. Que ceux qui n’ont pas bu d’alcool prennent le volant et reconduisent leurs amis. Les voitures ont des chevaux, mais ceux-là ne stoppent pas devant un danger, mais foncent sur l’obstacle. Ils vous dirigent tout droit dans un mur, un arbre, et celui-là n’est pas généalogique, ils vous mènent à votre dernière demeure. Nous sommes tous trop jeunes pour ces chambres-là.

Jean-Jacques conclu enfin la soirée.

  • Merci pour votre venue, et votre participation à cette fête. 

David monte sur la scène, il a des difficultés. Les émotions le perturbent plus que l’alcool et pourtant il tient à s’adresser à ses amis.

  • Mes chers amis, je tiens à vous remercier pour cette soirée de fin de vie de célibataire. Mais aussi à tous ceux qui ont été présents lors de mes problèmes. Grâce à vous tous, j’ai l’avenir de mes rêves avec Linda.

Merci à vous tous et faites un Bip, Bip Hourrah à notre Doc.

  • Bip, Bip Hourrah, Bip, Bip Hourrah, Bip, Bip Hourrah.

Ainsi se termine la journée. 

  • Demain, sera le jour d’émotion dont les couples se souviennent durant leur vie.

Même pour les mariages qui ne respectent pas leurs promesses de ce jour crucial.

 

 

SOMMAIRE

Chapitre

Titre 

Page

Des titres

Page des s/s titres

 

Déjà parus

2

 

 

Des citations

3

 

 

Synopsis

4

 

1

Les Basileus

6

 

2

En campagne électorale

12

 

3

Le secret de David 

22

 

4

Linda rejoint David

27

 

5

Madame Olga fait l’aumône

33

 

 

1- Madame et le SDF

 

35

 

2- La colère de Madame

 

42

6

Pascal Telavi à Paris

49

 

 

1- Pascal trouve une chambre

 

51

 

2- La semaine de folie

 

55

 

3- Les découvertes en famille

 

57

 

4- La nomination à Rouen

 

58

7

La rencontre

61

 

8

L’agression

66

 

9

Un jour d’orage

74

 

 

1- La visite de l’Aître

 

79

10

David étonne Pascal à Fécamp

84

 

11

Aux trois cochons

94

 

12

La Musarderie

100

 

13

Le refuge du Soleil

104

 

14

Pascal et Sacré-Canaille

123

 

 

1- Pascal quitte l’hôtel

 

124

15

Pascal s’installe et s’adapte

138

 

 

1- L’après-midi en amoureux

 

143

16

Le rendez-vous

146

 

17

Pascal est inquiet

150

 

18

Les préparatifs de la mission

155

 

19

L’horreur au « Cœur de Bonny »

159

 

20

Les réussites des deux amis

172

 

21

Le Week-End à Deauville

181

 

 

1- Un dimanche mémorable

 

186

22

Une semaine difficile s’annonce

199

 

 

1- Maya la voyante

 

207

23

David accompagne des enfants

211

 

 

1- Le départ

 

214

 

2- Visite à la ferme éducative

 

216

 

3- Sur la plage de la Côte d’Albâtre

 

235

 

4- A La Poterie

 

244

24

Il faut sauver Linda

265

 

 

1- Le lendemain avec Jean-Jacques

 

267

25

Les souvenirs d’Isis

275

 

26

Linda est enlevée

281

 

 

1- L’organisation de l’enlèvement 

 

285

 

2- L’enlèvement 

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