Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
12 Janvier 2019
Aux « Trois Cochons » David revoit les comptes, les fournitures et les documents à signer comme chaque semaine. Ce jeudi est particulier, il ne reste pas prendre son repas avec Doc. Il rentre vite chez lui. En entrant dans son appartement Bernadette l’accueille.
Guilleret David répond.
Répond-t-il vivement. Il est pressé, heureux. Il n’y a plus de paparazzis dehors. Il va enfin pouvoir vivre comme auparavant. Bernadette hésitante et pourtant amusée dit à David.
Réplique la malheureuse Bernadette. Elle précise.
Bernadette est désolée. David la rassure.
Répond-t-elle surprise. David est amusé en découvrant les petites manies de Sacré-Canaille. Bernadette reprend.
David va dans la chambre de Pascal. Sacré-Canaille le regarde suppliant. David le caresse, et lui parle avec douceur. Il lui dit que son maître ne l’a pas abandonné, qu’il va rentrer dès que le médecin le lui permettra.
Sacré-Canaille lève la tête, son regard fait fondre son cœur.
Dans ses mains, il a le compte rendu du détective de l’Asso… C’est à ce moment que Claudine accompagné de Jean-Jacques et Élodie entre dans le salon de David. En entendant la voix de Claudine, Sacré-Canaille sort du panier. Pour lui, Claudine est là ! Avec elle il va revoir Pascal.
Le jour de son arrivé à l’hôpital, après le téléphone de la police pour prévenir, malgré le manque de place, Pascal a bénéficié d’une chambre seule en secteur privé. Sans l’intervention de Madame Basileus, il aurait été changé de chambre comme prévu par les urgentistes. Pour Sacré-Canaille c’est une chance.
Dans l’appartement, bonheur est revenu. Les nouvelles sont bonnes et la visite à l’hôpital s’annonce plutôt amusante pour les jeunes gens. Si bien, ils expédient l’apéritif et le repas à la vitesse d’un TGV, sans même savoir ce qu’ils mangent ! Le fameux panier est préparé comme prévu, selon les indications de David et Claudine. Sacré-Canaille joue le jeu, il veut tellement revoir son maître !
C’est ainsi, que Bernadette, le panier sous le bras, suit Jean-Jacques. Roger le chauffeur du jeune homme amarre le panier entre les jambes de Bernadette assise à ses côtés. Sacré Canaille tapis au fond du panier, est inquiet, il transpire. Sur lui une petite table de dînette le sépare de la pâtisserie. Quel parfum alléchant ! Malgré lui il hume, se lèche les babines. Mais il a promis, il obéit. Quelle torture pour ce gourmand. Mais pour Pascal, pour être sûr que son maître est en vie, peu lui importe cette torture. Il est heureux, il va revoir son gentil maître ! Claudine est sur les sièges arrière accompagnée d’Élodie et Jean-Jacques, il les entend parler. Leurs voix le tranquillisent.
Enfin la voiture s’arrête, Sacré-Canaille se prépare, il s’aplati tout au fond du panier. Ce n’est pas loin juge-t-il. Bernadette porte toujours le panier, il est content, c’est bon signe. Ils passent devant le bureau des infirmières. Bernadette dépose la part prévue pour le personnel médical du service. En déposant un sachet sur leur bureau, avec son air innocent :
Réagis l’infirmière surprise. Cependant elle est ravie, l’équipe va déguster un super goûter. Bien qu’il soit interdit d’accepter tout cadeau. Mais cette odeur de gâteaux fait maison, elle n’a pu résister.
En entrant dans la chambre, Claudine embrasse Pascal. Cependant, Bernadette pose le panier sur le lit et délivre Sacré-Canaille, en déposant les gâteaux sur la table roulante, elle dit avec son sourire amusé :
À ces mots, Sacré-Canaille comme une flèche, surgit du panier en silence, et se jette dans les bras de son cher Pascal. Les amis assistent à une scène digne d’une scène de spectacle. Sacré-Canaille se défoule en faisant une toilette énergique, en bonne et due forme.
Sans raison apparente, voilà qu’il fonce sans crier gare, ni bruit dans son panier, et s’aplati comme à l’arrivé. Au grand étonnement des visiteurs. Soudain la porte s’ouvre. La réponse est là. Innocemment Bernadette dépose le linge sale de Pascal, dans le panier sur Sacré Canaille. Toujours avec candeur, dépose le panier dans le placard, et le ferme.
Demande Claudine.
Répond Pascal heureux. Sourire de l’infirmier.
La visite se passe sans incident. Bien que ce fût une visite rocambolesque, cette visite s’est déroulée dans la douceur, avec des photos souvenirs. Même Sacré-Canaille a participé à sa manière. Il a été d’une sagesse inhabituelle. Seulement à la sortie de l’établissement, au moment de monter dans la voiture, il saute du panier comme une flèche, pour faire ses petites affaires intégrales sur le trottoir ! Claudine en riant, ramasse et les jette dans la poubelle municipale, sous le regard éberlué d’un employé de l’hôpital sorti pour fumer une cigarette.
Quant à Sacré-Canaille, tout fier de lui, ragaillardi regarde Claudine la queue en l’air. Il redresse les oreilles l’air taquin. Il semble rire. Bien-sûr les jeunes gens éclatent de rire en voyant ses mimiques.
Au retour l’ambiance est à l’heure festive. Bernadette et Roger sont les seuls à être imperturbables. Leur position sociale les oblige, néanmoins, ils se sont amusés silencieusement grâce à ce chien.
Le quatuor a difficulté à se dominer. Ils ont d’excellentes nouvelles de l’état de Pascal.
Non seulement il s’améliore plus vite que prévu, mais Claudine a appris qu’il n’avait qu’une fracture simple de la jambe droite et quelques contusions. Cet accident qui aurait dû être mortel, n’est que minime. Le chauffard a fui. Si le collègue de travail ne l’avait pas accompagné, il n’aurait pas été tiré par le bras et serait passé sous la voiture. Il a eu les premiers soins rapidement. En arrivant dans l’appartement, Claudine explose de joie et annonce :
David renchéri.
Intervient Jean-Jacques surpris et ravi. David explique.
Interroge Élodie
S’étonne Élodie.
Jean-Jacques propose aux jeunes filles.
Dit David en les raccompagnant jusqu’à la porte. Tous trois partent, le calme revient. David le casque sur les oreilles et Isis sur ses genoux écoute les journées au Château de Versailles de J.B. Lully.
Sacré-Canaille après sa gamelle, va dans la chambre de Pascal et s’endort comme un enfant.