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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Sacré-Canaille à l’hôpital Tome 1

Sacré-Canaille à l’hôpital Tome 1
Sacré-Canaille à l’hôpital

 

Aux « Trois Cochons » David revoit les comptes, les fournitures et les documents à signer comme chaque semaine. Ce jeudi est particulier, il ne reste pas prendre son repas avec Doc. Il rentre vite chez lui. En entrant dans son appartement Bernadette l’accueille.

  • Bonjour Monsieur.

Guilleret David répond.

  • Bonjour ma vaillante Bernadette. Le repas est prêt ?
  • Oui Monsieur.
  • Nous prendrons l’apéritif au salon lorsque Claudine, Jean-Jacques et Élodie seront arrivés.
  • Bien Monsieur, le couvert est sur la terrasse comme vous me l’avez demandé.
  • Ok !

Répond-t-il vivement. Il est pressé, heureux. Il n’y a plus de paparazzis dehors. Il va enfin pouvoir vivre comme auparavant. Bernadette hésitante et pourtant amusée dit à David.

  • Monsieur, il faut que je vous dise. Sacré-Canaille n’a pas voulu faire sa promenade matinale.
  • Où est-il ? je ne l’ai pas vu en arrivant.
  • Dans la chambre de Monsieur Pascal et il pleure dans le fameux panier. Il pleure depuis votre départ.
  • Pourquoi le panier est dans la chambre de Pascal ?
  • C’est lui qui l’a déplacé ! il s’est glissé dedans ! quand j’ai voulu le faire sortir, il m’a montré les crocs.
  • Mais pourquoi-vouliez-vous le faire sortir du panier ?
  • Mais Monsieur, pour l’emmener faire sa sortie matinale.

Réplique la malheureuse Bernadette. Elle précise.

  • Même quand je lui ai montré sa laisse. D’habitude il saute de joie, lorsqu’il la voit. Savez-vous qu’il retrouve une petite copine dans le square. Il a l’habitude de jouer avec elle. Hé bien ce matin il ne voulait pas aller la rejoindre !

Bernadette est désolée. David la rassure.

  • Ce n’est rien, demain il sera de nouveau joyeux.
  • Vous croyez ?

Répond-t-elle surprise. David est amusé en découvrant les petites manies de Sacré-Canaille. Bernadette reprend.

  • Comme c’est bon de vous entendre rire à nouveau. Toutefois, mon problème ce matin, c’est Sacré-Canaille. Il n’y a rien à faire, même avec un morceau de biscuit qu’il aime d’habitude. Il vous attend je crois, il en fait une fixation.

David va dans la chambre de Pascal. Sacré-Canaille le regarde suppliant. David le caresse, et lui parle avec douceur. Il lui dit que son maître ne l’a pas abandonné, qu’il va rentrer dès que le médecin le lui permettra.

  • Je sais tu as été mis dans ce refuge, par ce que ton ancien maître a eu un accident mortel. Seulement Pascal est jeune, et son accident n’est pas aussi grave. Il ne sera que quelques jours à l’hôpital. Fais-moi plaisir, va faire ta petite promenade, en attendant l’arrivée de Claudine. Après le repas nous irons voir Pascal, il n’a qu’une jambe dans le plâtre. Là-bas, il te faudra être sage, ne pas faire de bruit. Parce que les toutous même comme toi, n’ont pas le droit d’entrer dans sa chambre !

Sacré-Canaille lève la tête, son regard fait fondre son cœur.

Dans ses mains, il a le compte rendu du détective de l’Asso… C’est à ce moment que Claudine accompagné de Jean-Jacques et Élodie entre dans le salon de David. En entendant la voix de Claudine, Sacré-Canaille sort du panier. Pour lui, Claudine est là ! Avec elle il va revoir Pascal.

Sacré-Canaille fait son cirque

Le jour de son arrivé à l’hôpital, après le téléphone de la police pour prévenir, malgré le manque de place, Pascal a bénéficié d’une chambre seule en secteur privé. Sans l’intervention de Madame Basileus, il aurait été changé de chambre comme prévu par les urgentistes. Pour Sacré-Canaille c’est une chance.

Dans l’appartement, bonheur est revenu. Les nouvelles sont bonnes et la visite à l’hôpital s’annonce plutôt amusante pour les jeunes gens. Si bien, ils expédient l’apéritif et le repas à la vitesse d’un TGV, sans même savoir ce qu’ils mangent ! Le fameux panier est préparé comme prévu, selon les indications de David et Claudine. Sacré-Canaille joue le jeu, il veut tellement revoir son maître !  

C’est ainsi, que Bernadette, le panier sous le bras, suit Jean-Jacques. Roger le chauffeur du jeune homme amarre le panier entre les jambes de Bernadette assise à ses côtés. Sacré Canaille tapis au fond du panier, est inquiet, il  transpire. Sur lui une petite table de dînette le sépare de la pâtisserie.  Quel parfum alléchant ! Malgré lui il hume, se lèche les babines. Mais il a promis, il obéit. Quelle torture pour ce gourmand. Mais pour Pascal, pour être sûr que son maître est en vie, peu lui importe cette torture. Il est heureux, il va revoir son gentil maître ! Claudine est sur les sièges arrière accompagnée d’Élodie et Jean-Jacques, il les entend parler. Leurs voix le tranquillisent.

Enfin la voiture s’arrête, Sacré-Canaille se prépare, il s’aplati tout au fond du panier. Ce n’est pas loin juge-t-il. Bernadette porte toujours le panier, il est content, c’est bon signe. Ils passent devant le bureau des infirmières. Bernadette dépose la part prévue pour le personnel médical du service. En déposant un sachet sur leur bureau, avec son air innocent :

  • Madame Basileus, m’a ordonné de faire des cakes aux fruits du pays pour votre service et Monsieur Telavi.
  •  Ah merci !

Réagis l’infirmière surprise. Cependant elle est ravie, l’équipe va déguster un super goûter. Bien qu’il soit interdit d’accepter tout cadeau. Mais cette odeur de gâteaux fait maison, elle n’a pu résister.

En entrant dans la chambre, Claudine embrasse Pascal. Cependant, Bernadette pose le panier sur le lit et délivre Sacré-Canaille, en déposant les gâteaux sur la table roulante, elle dit avec son sourire amusé :

  • Monsieur à céder au caprice de Sacré-Canaille
  • Qu’est-ce…

À ces mots, Sacré-Canaille comme une flèche, surgit du panier en silence, et se jette dans les bras de son cher Pascal. Les amis assistent à une scène digne d’une scène de spectacle. Sacré-Canaille se défoule en faisant une toilette énergique, en bonne et due forme.

Sans raison apparente, voilà qu’il fonce sans crier gare, ni bruit dans son panier, et s’aplati comme à l’arrivé. Au grand étonnement des visiteurs. Soudain la porte s’ouvre. La réponse est là. Innocemment Bernadette dépose le linge sale de Pascal, dans le panier sur Sacré Canaille. Toujours avec candeur, dépose le panier dans le placard, et le ferme.

  • Bonjour messieurs ’dames. C’est l’heure des soins, je vous demande de sortir dans le couloir.
  • À tout à l’heure, nous allons boire un café à la machine. Tu en veux un ?

Demande Claudine.

  • Oui, ce sera mieux ainsi

Répond Pascal heureux. Sourire de l’infirmier.

La visite se passe sans incident. Bien que ce fût une visite rocambolesque, cette visite s’est déroulée dans la douceur, avec des photos souvenirs. Même Sacré-Canaille a participé à sa manière. Il a été d’une sagesse inhabituelle. Seulement à la sortie de l’établissement, au moment de monter dans la voiture, il saute du panier comme une flèche, pour faire ses petites affaires intégrales sur le trottoir ! Claudine en riant, ramasse et les jette dans la poubelle municipale, sous le regard éberlué d’un employé de l’hôpital sorti pour fumer une cigarette.

Quant à Sacré-Canaille, tout fier de lui, ragaillardi regarde Claudine la queue en l’air. Il redresse les oreilles l’air taquin. Il semble rire. Bien-sûr les jeunes gens éclatent de rire en voyant ses mimiques.

Au retour l’ambiance est à l’heure festive. Bernadette et Roger sont les seuls à être imperturbables. Leur position sociale les oblige, néanmoins, ils se sont amusés silencieusement grâce à ce chien. 

Le quatuor a difficulté à se dominer. Ils ont d’excellentes nouvelles de l’état de Pascal.

Non seulement il s’améliore plus vite que prévu, mais Claudine a appris qu’il n’avait qu’une fracture simple de la jambe droite et quelques contusions. Cet accident qui aurait dû être mortel, n’est que minime. Le chauffard a fui. Si le collègue de travail ne l’avait pas accompagné, il n’aurait pas été tiré par le bras et serait passé sous la voiture. Il a eu les premiers soins rapidement. En arrivant dans l’appartement, Claudine explose de joie et annonce :

  • Pascal sort samedi matin !

David renchéri.

  • Et nous ferons une super-méga-fête pour son retour !
  • Comment cela ?

 Intervient Jean-Jacques surpris et ravi. David explique.

  • Nous ne fêterons pas seulement le retour de Pascal, mais Linda nous rejoindra avec sa mère pour fêter sa première visite officielle et avoir quelques heures d’une vie presque normale. 
  • Pourquoi presque normale ?

Interroge Élodie

  • Parce qu’elle reste jusqu’à son mariage chez les sœurs Dominicaines de Béthanie, et passe ses samedis et dimanche, chez la grand-mère de Claudine à Strasbourg.
  • Pourquoi ?

S’étonne Élodie.

  • Pour la protéger de son oncle et son frère, à leur sortie de prison !

Jean-Jacques propose aux jeunes filles.

  • Je vous emmène toute les deux ?
  • Oui merci Jean-Jacques.
  • Alors à samedi mes amis.

Dit David en les raccompagnant jusqu’à la porte. Tous trois partent, le calme revient. David le casque sur les oreilles et Isis sur ses genoux écoute les journées au Château de Versailles de J.B. Lully.

Sacré-Canaille après sa gamelle, va dans la chambre de Pascal et s’endort comme un enfant.

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