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14 Février 2019
Recevant les enseignants et les étudiants d’un institut de formation à la théologie morale, le pape a plus largement plaidé pour « une théologie morale qui n’hésite pas à’se salir les mains’du concret des problèmes », loin de toute « idéalisation excessive ».
Recevant samedi 9 février les représentants de l’Institut supérieur de théologique académie Alphonsienne, le pape a invité ces enseignants et étudiants en théologie morale à aider les fidèles à
« prendre conscience du besoin urgent de participer fermement à un effort commun visant à prendre soin de la maison commune ».
Mais plus largement, c’est une véritable feuille de route que le pape François a dressée aux responsables de cet institut fondés par les rédemptoristes et qui fête ses 70 ans. Avec vigueur, et citant les différents textes de son pontificat, il a plaidé pour « une théologie morale qui n’hésite pas à’se salir les mains’ du concret des problèmes, en particulier de la fragilité et de la souffrance de ceux qui voient leur avenir menacé ».
Le pape François a alerté ces enseignants sur la manière même de concevoir. « Comme saint Alphonse, nous devons toujours éviter de nous laisser emprisonner dans des positions d’école ou dans des jugements formulés’loin de la situation concrète et des possibilités réelles’ des personnes et des familles », leur a-t-il rappelé, en les mettant en garde « contre une’idéalisation excessive’ de la vie chrétienne ».
« La réalité à écouter est avant tout les souffrances et les espoirs de ceux pour lesquels les mille formes du pouvoir du péché continuent de condamner l'insécurité, la pauvreté et la marginalisation. Saint Alphonse se rendit vite compte que le monde n’a pas besoin d’être interdit et encore moins condamné mais guéri et libéré, à l'imitation de l'action du Christ », a insisté François.
Anne-Bénédicte Hoffner
Pour sa première encyclique écrite entièrement de sa main, le pape François n'a pas voulu d'un titre latin. Empruntant les belles invocations du Cantique des créatures de saint François, Laudato si s'inscrit d’emblée dans la lignée franciscaine, louant les beautés de la nature, notre maison commune, notre sœur, avec laquelle nous partageons notre existence. « Loué sois-tu mon seigneur pour sœur notre mère la terre, qui nous soutient et nous gouverne, et produit divers fruits avec les fleurs colorées et l’herbe », chantait hier François d'Assise. Aujourd'hui, notre sœur souffre et gémit, la maison va mal, et ses habitants aussi.
Le pape François n’est pas le premier pape à s'élever avec autant de force contre la dégradation de la planète et l’exploitation éhontée des ressources naturelles.
Mais cette encyclique est la première à aborder le sujet de façon aussi approfondie, faisant du souci écologique bien plus qu’une simple inquiétude de surface : une véritable angoisse pour les générations à venir, un appel vibrant à la conversion. L’écologisme intégral dont parle François se déploie dans toutes les directions : économique, politique, religieuse. Ce texte s'appuie, entre autre, sur les travaux des conférences épiscopales d’Amérique latine, qui depuis des années s'élèvent contre l’exploitation des terres et de leurs habitants.
Construit autour de 6 chapitres, ce texte, au ton souvent dramatique, se décline comme une vaste fresque d’un monde post industriel qui a fait de la croissance économique son moteur principal, n’écoutant ni la clameur des pauvres, ni les gémissements d’une planète à bout de souffle. Conscient de la complexité des problèmes, le pape François y lance un appel pressant pour que tous, dirigeants politiques, financiers, économiques, et simples citoyens dialoguent, agissent et… changent de vie.
Pollution, culture du déchet, réchauffement climatique, déforestation, extinction des espèces, problème de l’eau, dans ce premier chapitre le pape revient longuement sur la dégradation de notre environnement, qui va de pair avec la dégradation sociale. Car, rappelle François, nous ne pouvons aujourd'hui parler d’environnement sans écouter la clameur de la terre et la clameur des pauvres, exposés à toutes sortes de trafics et à la perte d’identité. "Ces situations provoquent les gémissements de sœur terre qui se joignent aux gémissements des abandonnés du monde" : situations insoutenables, qui peuvent conduire à de nouvelles guerres. Bien sûr, avance le pape, l’espérance chrétienne invite à reconnaître qu’il y a toujours une porte de sortie, mais reprend-il avec un ton presque douloureux, reconnaissons que "l’actuel système mondial est insoutenable" et que "la croissance n’a pas eu de retentissement sur la vie quotidienne de certaines populations marginalisées".
Après un premier chapitre au scénario catastrophe, le second revient longuement, et souvent de façon lyrique, sur les textes bibliques dont la sagesse a traversé les siècles et qui peuvent encore nous parler. Oui, nous avons été créés, par amour, par un père créateur et unique maître du monde, attaché à la plus petite et insignifiante de ses créatures. Ce créateur nous a confié un monde fragile, interpellant notre esprit pour "reconnaître comment nous devrions orienter, cultiver et limiter notre intelligence. « Ce monde, qui a encore besoin de développement, nous est confié et nous marchons avec lui vers la plénitude de Dieu "où le Christ ressuscite embrasse et illumine tout". Ce chapitre, où Teilhard de Chardin est cité, a des accents très franciscains. Le pape évoque "l’univers matériel qui est un langage de l’amour de Dieu, de sa tendresse démesurée pour nous. Le sol, l’eau, les montagnes, tout est caresse de Dieu". Comment, se demande alors François, "être écologiste sans avoir un amour sincère pour tous les êtres humains ?" Tout est lié et comme êtres humains, nous sommes tous unis comme des frères et des sœurs, "dans un merveilleux pèlerinage, entrelacés par l'amour que Dieu porte à chacune de ses créatures et qui nous unit aussi avec une tendre affection à frère soleil, à sœur lune, à sœur rivière, et à la mère terre".
Dans ce chapitre qui tranche avec la douceur et la tendresse du précédent, le pape revient sur le paradigme technocratique dominant et la place de l’être humain et de son action dans le monde.
Ne reniant pas le "merveilleux" de l’activité humaine et la créativité de tous ceux qui ont permis les progrès de l’humanité, le pape revient longuement sur cette technique qui donne à l’homme "un terrible pouvoir". Hier l'homme accompagnait la nature, aujourd'hui, il l’écrase. "Voilà pourquoi l’être humain et les choses ont cessé de se tendre amicalement la main". On presse les biens de la planète au-delà des limites. Cette logique de domination de la technique étend son emprise sur le politique et l’économie sans prêter attention aux conséquence négatives sur l’environnement. Et le pape de fustiger la théorie "bien installée selon laquelle la croissance des marchés est une solution aux problèmes de la misère".
C’est ici que le pape revient sur la présentation inadéquate à ses yeux d’une anthropologie chrétienne qui conduit à soutenir que l’homme doit dominer la nature : "un rêve prométhéen de domination sur le monde qui a donné l’impression que la sauvegarde de la nature est pour les faibles". L’homme, nous dit le pape, n'est pas "le seigneur de l’ univers, il en est l’administrateur responsable".
Dans ce chapitre, François revient sur cette conception qui lui est chère et que l’on retrouve souvent dans ce texte : tout est lié. Et la crise écologique est une manifestation de la crise culturelle éthique et spirituelle de la modernité.
Ce pouvoir de l’homme sur la nature, souvent dénoncé par le pape, a pour lui des conséquences désastreuses sur un style de vie qu’il qualifie de "dévié" c'est-à-dire en proie au "relativisme pratique" qui fait qu'on ferme les yeux sur l’exploitation des enfants, la traite d’êtres humains, la criminalité organisée, le narco-trafic, le commerce d'animaux en voie d’extinction... tout cela donne une culture corrompue, une logique du "utilise et jette" qui engendre tant de désastres.
Et de terminer sur cette crise socio-environnementale qui requiert "une approche intégrale pour combattre la pauvreté, rendre la dignité aux exclus et simultanément, préserver la nature" car, encore une fois, tout est lié...
Voici une expression chère au pape, sur laquelle il revint longuement dans ce chapitre, dans lequel il s’adresse plus précisément aux organisations politiques. Peut-on espérer que la législation et les normes relatives à l’environnement soient bien efficaces ? Pouvons-nous être sûrs que certains pays ne violent pas systématiquement les lois existantes ? Comment prendre en compte la construction de nouvelles villes, comment respecter les cultures locales, préserver les richesses des peuples ? Nous courons vers l’homogénéisation si préjudiciable à l’harmonie des cultures. Et le pape de s’alarmer contre les grands mégapoles, bruyantes, polluées, dont les habitants les plus pauvres s’entassent dans des quartiers insalubres. Nous avons besoin du beau, ne cesse de dire François, nous avons besoin de nous sentir à la maison, besoin de nous sentir en harmonie avec notre loi morale inscrite au fond de nous. C’est cela aussi qui fonde notre dignité. Allons-nous alors changer de style de vie ? Quel monde allons-nous laisser à nos enfants ? C'est avec des mots très forts et presque désespérés que François conclut ce chapitre. "L’homme et la femme post modernes courent le risque permanent de devenir profondément individualistes, et beaucoup de problèmes sociaux sont liés à la vision égoïste actuelle axée sur l’immédiateté, aux crises des liens familiaux et sociaux, aux difficultés de la reconnaissance de l’identité".
Dans ce chapitre, le pape donne des conseils qui permettraient de sortir de cette spirale d’autodestruction dans laquelle nous nous sommes engagés. C’est un chapitre très politique dans lequel il invite les gouvernants à plus de transparence et de souci du bien commun.
Il revient longuement sur les efforts du mouvement écologique mondial et les sommets mondiaux de ces dernières années. Il se félicite des avancées dans certaines stratégies écologiques et dans l'imposition de mesures adéquates. Mais il déplore un affaiblissement des États nationaux du fait de la finance et de l’économie qui a pris le pas sur la politique.
C’est avec force qu'il invite à un travail honnête et transparent pour que les besoins particuliers ne prennent pas le pas sur le bien commun.Et de prôner "une certaine décroissance dans quelques parties du monde mettant à disposition des ressources pour une saine croissance en d'autres parties".
L’humanité doit changer et prendre un nouveau départ. C’est là la conclusion du pape. Et de donner des pistes pour un nouveau style de vie. Responsabilité des consommateurs, éducation à de nouveaux comportements, susciter une culture de vie au sein même de nos familles, éveiller au beau. François réveille nos consciences et appelle aussi l’Église à plus d’austérité responsable. Ce chapitre est l’occasion de tracer les lignes "d’une spiritualité de la sobriété, de la capacité à jouir de peu" et du retour à la simplicité.Il cite longuement et à plusieurs reprises sainte Thérèse et sa petite voie de l’amour, ainsi que Jean de la Croix qui enseigne qu’on ne peut rien admirer sans admirer la grandeur de Dieu. C’est ainsi que le pape appelle tous les hommes à œuvrer pour le bien de la terre, là où ils trouvent. Ce travail et cette attention sont pour lui un chemin de vie spirituelle et d’avancée vers Dieu.
Il termine par deux belles prières pour notre terre et avec la création.
Lisez-le en prière et en écoutant la prière de saint François "Laudato Si" avec nos amis de Chantons en Eglise
Béni est notre Dieu, en tout temps, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Roi Céleste, Consolateur, Esprit de Vérité, toi qui es partout présent et qui remplis tout, trésor de grâces et source de vie, viens et demeure en nous, purifie-nous de toute impureté et sauve nos âmes, toi qui es bonté.
Saint Dieu, Saint fort, Saint immortel, aie pitié de nous. (3 fois)
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Très Sainte Trinité, aie pitié de nous. Seigneur, efface nos péchés. Maître, pardonne-nous nos
iniquités. Saint, visite-nous et guéris nos infirmités pour la gloire de ton Nom.
Kyrie eleison. Kyrie eleison. Kyrie eleison.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite, sur la terre, comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal. Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Bénis le Seigneur, ô mon âme ; Seigneur mon Dieu, tu es si grand ! Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière ! Comme une tenture, tu déploies les cieux, tu élèves dans leurs eaux tes demeures ; des nuées, tu te fais un char, tu t’avances sur les ailes du vent ; tu prends les vents pour messagers, pour serviteurs, les flammes des éclairs.
Tu as donné son assise à la terre : qu’elle reste inébranlable au cours des temps.
Tu l’as vêtue de l’abîme des mers : les eaux couvraient même les montagnes ; à ta menace, elles prennent la fuite, effrayées par le tonnerre de ta voix.
Elles passent les montagnes, se ruent dans les vallées vers le lieu que tu leur as préparé. Tu leur imposes la limite à ne pas franchir : qu’elles ne reviennent jamais couvrir la terre. Dans les ravins tu fais jaillir des sources et l’eau chemine au creux des montagnes ; elle abreuve les bêtes des champs : l’âne sauvage y calme sa soif ; les oiseaux séjournent près d’elle : dans le feuillage on entend leurs cris. De tes demeures tu abreuves les montagnes, et la terre se rassasie du fruit de tes œuvres ; tu fais pousser les prairies pour les troupeaux, et les champs pour l’homme qui travaille. De la terre il tire son pain : le vin qui réjouit le cœur de l’homme, l’huile qui adoucit son visage, et le pain qui fortifie le cœur de l’homme. Les arbres du Seigneur se rassasient, les cèdres qu’il a plantés au Liban ; c’est là que vient nicher le passereau, et la cigogne a sa maison dans les cyprès ; aux chamois, les hautes montagnes, aux marmottes, l’abri des rochers. Tu fis la lune qui marque les temps et le soleil qui connaît l’heure de son coucher. Tu fais descendre les ténèbres, la nuit vient : les animaux dans la forêt s’éveillent ; le lionceau rugit vers sa proie, il réclame à Dieu sa nourriture.
Quand paraît le soleil, ils se retirent : chacun gagne son repaire.
L’homme sort pour son ouvrage, pour son travail, jusqu’au soir.
Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! Tout cela, ta sagesse l’a fait ; la terre s’emplit de tes biens. Voici l’immensité de la mer, son grouillement innombrable d’animaux grands et petits, ses bateaux qui voyagent, et Léviathan que tu fis pour qu’il serve à tes jeux.
Tous, ils comptent sur toi pour recevoir leur nourriture au temps voulu.
Tu donnes : eux, ils ramassent ; tu ouvres la main : ils sont comblés.
Tu caches ton visage : ils s’épouvantent ; tu reprends leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière.
Tu envoies ton souffle : ils sont créés ; tu renouvelles la face de la terre.
Gloire au Seigneur à tout jamais ! Que Dieu se réjouisse en ses oeuvres !
Il regarde la terre : elle tremble ; il touche les montagnes : elles brûlent.
Je veux chanter au Seigneur tant que je vis ; je veux jouer pour mon Dieu tant que je dure.
Que mon poème lui soit agréable ; moi, je me réjouis dans le Seigneur.
Que les pécheurs disparaissent de la terre ! Que les impies n’existent plus ! Bénis le Seigneur, ô mon âme !
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Amen.
Alléluia, alléluia, alléluia, gloire à toi, ô Dieu ! (3 fois)
Le Seigneur est Dieu, il nous est apparu. Béni est Celui qui vient au nom du Seigneur !
(répété après les versets suivants)
* Rendez grâce au Seigneur, car il est bon, car éternel est son amour !
* Les nations m’ont entouré, mais au nom du Seigneur je les ai repoussées.
* Non, je ne mourrai pas, mais je vivrai et publierai les hauts-faits du Seigneur.
* La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle. C’est là l’œuvre du
Seigneur, une merveille à nos yeux !
Aie pitié de nous, Seigneur, aie pitié de nous ; nous n’avons aucune excuse, mais, tout pécheurs que nous sommes, nous t’offrons cette prière, à toi, notre Maître : aie pitié de nous !
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.
Seigneur, toi qui jadis brisas l’orgueil des nations à Babylone, délivre-nous de ton juste châtiment. Aie compassion de ton peuple, que tu as acquis par ton sang. Ne nous abandonne pas aux conséquences néfastes de nos actes, car toi seul es le Dieu que nous connaissons. Laisse ceux qui sont dans le péril entendre ta voix : « Je suis avec vous. Qui sera contre vous ? »
Et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Ouvre nous, Mère de Dieu, bénie, les portes de la miséricorde. Ne laisse pas périr ceux qui
comptent sur toi, mais délivre-nous de tout danger, car tu es la protectrice du peuple chrétien.
Seigneur, que ta miséricorde soit sur nous, comme nous avons espéré en toi.
* Seigneur, écoute ma prière ; que mon cri parvienne jusqu’à toi.
Frères, nous le savons bien, la création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un
enfantement qui dure encore. Et elle n’est pas seule. Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons ; nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint, mais nous attendons notre adoption et la rédemption de notre corps. Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance ; voir ce qu’on espère, ce n’est plus espérer : ce que l’on voit, comment peut-on l’espérer encore ? Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance. Bien plus, l’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables. Et Dieu, qui scrute les cœurs, connaît les intentions de l’Esprit puisque c’est selon Dieu que l’Esprit intercède pour les fidèles.
Alléluia, alléluia, alléluia !
* Seigneur, fais-nous miséricorde et bénis-nous !
* Éclaire-nous par la lumière de ta face et aie pitié de nous !
Le Seigneur dit : « Comme l’éclair part de l’orient et brille jusqu’à l’occident, ainsi sera la venue du Fils de l’homme. Selon le proverbe : Là où se trouve le cadavre, là se rassembleront les vautours. Aussitôt après la détresse de ces jours-là, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ; les étoiles tomberont du ciel et les puissances célestes seront ébranlées. Alors paraîtra dans le ciel le signe du Fils de l’homme ; alors toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine et verront le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel, avec puissance et grande gloire. Il enverra ses anges avec une trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre coins du monde, d’une extrémité des cieux jusqu’à l’autre. Laissez-vous instruire par la parabole du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que ses feuilles sortent, vous savez que l’été est proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez tout cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte. » « Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! Amen, je vous le déclare : il
l’établira sur tous ses biens. Mais si ce mauvais serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde”, et s’il se met à frapper ses compagnons, s’il mange et boit avec les ivrognes, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des hypocrites ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Aie pitié de nous, Dieu, selon ta grande miséricorde, nous t’en prions : exauce-nous et aie pitié !
Kyrie eleison ! Kyrie eleison ! Kyrie eleison ! (ou : Seigneur, aie pitié). Répété après chaque
demande.
Prions pour notre patriarche …, pour notre évêque …, et pour tous nos frères dans le Christ.
Prions pour ce pays et pour ceux qui le gouvernent, afin que dans la tranquillité qu’ils nous assurent nous puissions vivre en toute justice et sainteté.
Seigneur, toi qui as créé l’univers et tout ce qu’il renferme, reçois notre pénitence et envoie à la
terre, en temps opportun, la pluie dont elle a besoin, le climat favorable, apaise la fureur des
éléments, afin que la création ne souffre pas à cause de nos péchés.
Nous t’en prions : exauce-nous et aie pitié.
Seigneur, toi qui t’opposes aux orgueilleux, rends droites les oeuvres de nos mains, afin qu’elles ne nous nuisent pas et que les malheurs et les catastrophes ne nous anéantissent, mais regarde notre misère avec compassion et envoie-nous la grâce et la paix.
Nous t’en prions : exauce-nous et aie pitié.
Seigneur, ne laisse pas ta création souffrir à cause de notre rapacité et de nos iniquités, mais
préserve-la indemne malgré les injures.
Nous t’en prions : exauce-nous et aie pitié.
Nous te prions encore de ne pas tenir compte de nos iniquités et des injustices de ton peuple et de détourner ta colère légitime contre nous. Ne laisse pas la faim, la soif et les autres calamités détruire ce monde, mais garde-le sauf et montre-nous ta compassion.
Nous t’en prions : exauce-nous et aie pitié.
Béni es-tu, Seigneur, Dieu tout-puissant, qui as créé le ciel et la terre avec toute leur splendeur, qui as illuminé le jour par la clarté du soleil et la nuit par les lueurs du feu, Créateur de toute chose, tu as façonné l’homme à partir de la terre et tu ne l’as pas abandonné malgré sa trahison, mais tu l’as recréé par le sang précieux de ton Fils unique ! Regarde du haut du ciel, Dieu, et entends les gémissements de la Terre : arbres et buissons disparaissent, animaux et oiseaux s’éteignent à cause des iniquités des humains. C’est pourquoi, nous nous prosternons devant toi avec contrition et nous te supplions : ne laisse pas le monde sombrer dans la destruction, ne nous abandonne pas malgré nos iniquités, mais incite les fils des hommes insensés à la conversion et accorde-leur le salut, ainsi qu’à toute la création qu’ils tiennent sous leur domination.
Béni es-tu, Seigneur, qui, du temps de Noé, as lavé le péché des hommes par l’eau, donne-nous les flots des larmes pour purifier nos immondices et nous détourner des actes mauvais, de la cupidité et de l’injustice, afin que nous soyons de dignes intendants de ton patrimoine.
Béni es-tu, Seigneur, Dieu tout-puissant, qui, du temps de Lot, as consumé les impuretés de
Sodome et de Gomorrhe et as purifié la Terre promise, suscite la conversion des esprits et des cœurs rebelles et pervers, afin qu’ils découvrent ta voie.
Béni es-tu, Seigneur, Dieu tout-puissant, qui, par la venue de ton Fils bien-aimé, as renouvelé et
purifié toute la création ! Accorde aux hommes la foi, afin qu’ils puissent te rendre grâce, à toi, à ton Fils unique et à ton Esprit Consolateur et que les humains, tous les êtres vivants et les éléments de l’univers glorifient le Nom vénérable et magnifique de la Sainte Trinité, pour les siècles des siècles. Amen.
Toi, plus vénérable que les Chérubins et incomparablement plus glorieuse que les Séraphins, qui sans corruption enfantas Dieu le Verbe, toi, véritablement Mère de Dieu, nous te magnifions.
Gloire à toi, Christ, Dieu, notre espérance, gloire à toi !
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Kyrie eleison, Kyrie eleison, Kyrie eleison ! Père, bénis !
Que le Christ, notre vrai Dieu, par les prières de sa Mère toute pure et de tous ses saints, aie pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes.
Amen.
Barbara Ward, juillet 1968 économiste catholique anglaise Barbara Ward s'adresse à la quatrième assemblée du Conseil œcuménique des Églises, rassemblé à Upsala (Suède).
Nous vivons encore comme si les grandes obligations de l'humanité s’arrêtaient court sur les plages de l'océan, sur les crêtes des montagnes.
Paul VI, le 16 novembre 1970 Au cours de son discours à la FAO*, à Rome, le pape invite la communauté internationale à se mobiliser face à la crise écologique émergente.
Déjà nous voyons se vicier l'air que nous respirons, se dégrader l'eau que nous buvons, se polluer les rivières, les lacs voire les océans, jusqu'à faire craindre une véritable «mort biologique» dans un avenir rapproché, si des mesures énergiques ne sont sans retard courageusement adoptées et sévèrement mises en œuvre.
Jean-Paul II, le 29 novembre 1979 Une année après son élection, le pape polonais nomme saint François patron des écologistes.
Par notre Lettre et à perpétuité, nous proclamons saint François d'Assise «patron céleste des écologistes», avec tous les honneurs et les privilèges liturgiques inhérents.
Mgr René Coste, juin 1991 Avec des militants de Pax Christi-France, Mgr Coste a œuvré de longue date à la mobilisation des catholiques.
La théologie de l'écologie (...) peut susciter un renouvellement en profondeur de la théologie de la Création.
Cardinal Etchegaray, 2002 Le cardinal béarnais souligne le caractère moral du défi écologique.
L'écologie n'est pas une mode, un courant politique; elle est une exigence éthique, un impératif moral qui presse l'humanité à assumer ses propres responsabilités.
Jean-Paul II et Bartholomée 1er, 10 juin 2002 «L'appel de Venise» invite les chrétiens à la mobilisation commune.
Le monde créé par Dieu possède d'incroyables pouvoirs de guérison. En une seule génération, nous pourrions guider la terre vers l'avenir de nos enfants.
Benoît XVI, 29 juin 2009 Le pape souligne, dans son encyclique Caritas in Veritate le lien entre écologie humaine, environnementale et développement intégral.
La façon dont l'homme traite l'environnement influence les modalités avec lesquelles il se traite lui-même et réciproquement. C'est pourquoi la société actuelle doit réellement reconsidérer son style de vie.
Évêques de France, avril 2012 Les évêques de France invitent leurs communautés à devenir plus écoresponsables.
Tous les êtres sont nés sur une même terre(...) Une même destinée, une même solidarité les unit. Cette solidarité est au cœur de la question écologique.
Aglaë Dehondt, novembre 2012 Cette jeune maman, membre active de «Chrétiens et écologie dans le Loiret», témoigne des prises de conscience en cours.
Le scoutisme et les voyages ont été le terreau de ma prise de conscience écologique (...) Des concepts comme simplicité volontaire, sobriété heureuse,font écho en moi aux valeurs évangéliques ou à la spiritualité de saint François.