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Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
Saintes et Saints du jour
9 Février 2019
Rédigé par mim-nanou75.over-blog.com et publié depuis
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Sainte Apolline
Martyre à Alexandrie (✝ 249)
ou Apollonie.
Vierge et martyre à Alexandrie en Égypte lors d'un moment où l'empereur Dèce, sans organiser une véritable persécution, laissait les païens donner la chasse aux chrétiens et les tuer comme ils voulaient, sans qu'ils soient punis pour ces meurtres.
SaintDenis d'Alexandrie, dans une lettre à son ami Fabien, évêque d'Antioche, raconte comment elle fut prise par les païens au cours d'une émeute. Elle n'était plus jeune, et c'est pourquoi ils s'amusèrent à l'édenter. Ils lui brisèrent une à une toutes les dents puis la menacèrent de la jeter vivante dans le bûcher qu'ils venaient d'allumer si elle ne reniait pas sa foi.
Brûlée par le feu de l'amour du Christ, elle s'excusa auprès d'eux de ne pouvoir le renier, puis elle s'élança d'elle-même dans les flammes. Apolline (... 249 ?) Vierge diaconesse d'Alexandrie, martyrisée sous Dèce. En raison de son historicité douteuse, le culte de cette sainte est limité aux usages locaux depuis 1970. (diocèse de Poitiers - quelques saints du Poitou et d'ailleurs) A lire aussi:Sainte Apollonie (Apolline) dans la légende dorée de Voragine
Elle est représentée sur un timbre autrichien émis le 11 octobre 1982 pour le 70e congrès mondial des dentistes. Sur ce timbre, on la voit tenant une dent extraite et lisant un livre.Apolline - les timbres et les légendes.
Un internaute nous signale: "Près de Fribourg (Suisse) existe une chapelle mentionnée pour la première fois en 1147 dédiée à Ste Apolline. Cette petite chapelle se trouve à côté d'un pont datant du XVIe siècle, le pont de Ste Apolline sur le territoire de la commune de Villars-sur-Glâne. Ce magnifique témoin de l'architecture vernaculaire est composé essentiellement de tuf. Il se situait sur un important axe de circulation au Moyen-Age, note l'archéologue Jean-Pierre Dewarrat. Aujourd'hui il est interdit de circulation, mais il est emprunté par des centaines de pélerins de Compostelle. Il est peu courant de trouver une petite chapelle à côté d'un pont. De nombreuses dents cariées ont été trouvées dans le périmètre prouvant que Ste Apolline, vierge et martyre du IIIe siècle, était très aimée."
Commémoraison de sainte Apolline, vierge et martyre à Alexandrie. Au témoignage de l'évêque saint Denis, la dernière année de l'empereur Philippe, en 249, dans une émeute, les païens se saisirent d'elle, lui firent tomber toutes les dents en lui frappant les mâchoires, puis menacèrent de la jeter vivante dans un bûcher si elle ne prononçait pas avec eux des formules impies. Elle délibéra un moment en elle-même, puis, offrant sa vie en sacrifice, elle s'élança dans le feu, plus prompte à affronter la mort que ses persécuteurs à préparer le supplice.
Martyrologe romain
Patron(ne):
Dentistes
Dictons
Jour de Sainte-Apolline renfrogné, c'est trois beaux mois d'été qu'elle nous a gardés.
Bienheureuse Anna Katharina Emmerick
mystique (✝ 1824)
béatifiée le 3 octobre 2004
Homélie du Pape Jean-Paul II
"La Bienheureuse Anna Katharina Emmerick, a crié 'la passion douloureuse de Notre Seigneur Jésus Christ' et elle l'a vécue dans son corps."
Anna Katharina Emmerick (1774-1824),biographie sur le site du Vatican
"La vie d'Anna Katharina fut caractérisée par une profonde union avec le Christ; les stigmates qu'elle portait en furent la preuve. Elle éprouva également une profonde dévotion à l'égard de Marie. A travers la foi et l'amour elle servit l’œuvre de la rédemption." De nombreux ouvrages nous parlent d'elle... "Tu ne peux imaginer le nombre de personnes qui seront incitées à la vertu en lisant ces choses", disait son ange gardien à Anne-Catherine, qui s'étonnait qu'on lui ordonne de raconter ses visions de la vie du Christ.
- La douloureuse Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ d'après les méditations d'Anne-Catherine Emmerich, 1872.
- Vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ d'après les visions de la Sœur Anne-Catherine Emmerich recueillies par Clément Brentano, 1884.
- K. E. Schmoeger, Vie d'Anne-Catherine Emmerich, 1923.
- Visions d'Anne-Catherine Emmerich sur la vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ et de la Très Sainte Vierge coordonnées en un seul tome selon l'ordre des faits, par le R.P. Fr. Joseph-Alvare Duley, traduites du texte allemand par M. Charles d'Ébeling, 1939. Nouvelle édition 1995.
- La douloureuse Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ d'après les méditations d'Anne-Catherine Emmerich, traduction par M. l'abbé de Cazalès, 1945.
- Anne-Catherine Emmerich, Les mystères de l'ancienne alliance, texte intégral recueilli par Cl. Brentano, traduit et présenté par Jean-Joachim Bouflet, 1977.
- M. T. Loutrel, Anne-Catherine Emmerick racontée par elle-même et par ses contemporains, 1992. Bibliothèque diocésaine de Reims: Anne-Catherine Emmerich (k) Les Éditions Téqui
maison de sa Naissance
9 Février
27 Juin
Saint Cyrille d'Alexandrie
Évêque et Docteur de l'Église
(† 444)
Saint Cyrille d'Alexandrie
Ce grand serviteur de Marie était le neveu du trop fameux Théophile, patriarche d'Alexandrie, qui se montra l'ennemi acharné de saint Jean Chrysostome. Cyrille hérita à la fois du siège et de la rancune de son oncle, au point que, même évêque, il persista pendant six ans, dans le schisme de son prédécesseur; le point contesté était l'inscription du nom de saint Jean Chrysostome sur les dyptiques sacrés. Il fut enfin tiré de son obstination grâce à l'intervention de saint Isidore, abbé de Péluse, auquel Cyrille avait confié la direction de son âme.
"Si je suis votre père, comme vous le dites, lui écrivait saint Isidore, je dois craindre d'attirer sur moi le châtiment d'Héli, si terriblement puni pour avoir négligé la correction de ses enfants. Faites cesser ces querelles. Ne cherchez pas plus longtemps la vengeance d'une injure privée et domestique. Ne la faites pas peser sur l'Église."
Cyrille ne put résister à ces touchantes exhortations, et se soumit: il assembla les évêques de son patriarcat, inscrivit solennellement le nom de Chrysostome dans les dyptiques, et rentra ainsi en grâce avec Rome (418). Ceci prouve une fois de plus qu'on ne naît pas saint, mais qu'on le devient.
Le grand mérite de Cyrille devant l'histoire a été sa lutte contre Nestorius, moine et prêtre d'Antioche, qui, sous des dehors austères, cachait un esprit faux et chicaneur, et un orgueil indomptable. Élevé sur le siège de Constantinople (428), il se mit à enseigner hautement qu'il y a deux personnes en Jésus-Christ: celle de Dieu et celle de l'homme; que depuis l'Incarnation le Verbe ne S'est point uni à la nature humaine, mais ne l'a prise que comme un vêtement. Il en concluait que la Vierge Marie n'est point Mère de Dieu, mais seulement mère de l'homme ou du Christ.
Cet enseignement souleva d'unanimes protestations tant des fidèles que des gardiens de la foi catholique. Dès 429, Cyrille écrivit contre Nestorius, puis à Nestorius lui-même; il écrivit ensuite au Pape Célestin et à l'empereur Théodose II, pour les éclairer sur la gravité des nouvelles erreurs. Son intervention obtint son effet: Nestorius fut condamné, excommunié et déposé. Cyrille était chargé de faire exécuter la sentence, si dans le délai de dix jours l'hérésiarque n'avait par rétracté ses erreurs. Dans ce but, Cyrille lui présenta à signer douze anathématisme qui détaillaient longuement son hérésie. Nestorius et ses partisans s'insurgèrent contre cette rédaction, y trouvèrent matière à discussion, et d'accusés se firent accusateurs.
Cette opiniâtreté donna lieu à la convocation du Concile d'Éphèse (431), où il se trouva deux cents évêques. La présidence du concile fut dévolue à Cyrille.
Nestorius, cité trois fois, refusa de comparaître. Le concile prononça contre lui une sentence de déposition dont on informa l'empereur. Le 7 juin, depuis le matin, le peuple assiégeait les abords de l'église, attendant fiévreusement la décision du concile. Quand il apprit que les Pères avaient conservé à Marie Son titre de Mère de Dieu, il éclata en transports de joie, et, à la lueur des flambeaux, reconduisit les évêques jusqu'à leurs demeures.
Six jours après, quatorze évêques orientaux, partisans de Nestorius, arrivèrent à Éphèse, se constituèrent en concile et excommunièrent Cyrille. Sollicité par les deux partis, l'empereur emprisonna Cyrille et Nestorius. Toutefois, à l'arrivée des légats du Pape Célestin, il rétablit Cyrille et déclara Nestorius définitivement déposé. Les évêques partisans de Nestorius se réconcilièrent alors avec Cyrille.
Là se termine le rôle considérable rempli par Cyrille dans cette importante joute théologique. Métaphysicien pénétrant et esprit religieux, Cyrille avait profondément médité le mystère de l'Incarnation. L'unité du Christ qu'il mit si fort en relief lui paraissait la conséquence d'un raisonnement très simple: si le Rédempteur n'est pas Dieu Lui-même, Il ne peut pas nous sauver; Jésus-Christ est donc personnellement Dieu. Si Jésus-Christ est Dieu, il est juste de reconnaître à Marie la qualité de Mère de Dieu, quoiqu'Elle n'ait pas, à proprement parler, produit la Divinité, chose qu'il serait absurde de prétendre. C'est ainsi que dans les générations ordinaires, l'âme l'emporte de beaucoup sur le corps. Et cependant, ne nommons-nous pas nos parents, ceux qui, en réalité, ne nous ont fait part que de notre substance corporelle?
Voici la Prière pour nous sanctifier« Seigneur, je suis un pauvre, mais Tu peux réaliser le Miracle de me rendre meilleur »extraite de l’Exhortation Apostolique « Gaudete et Exsultate » de notre Saint-Père François sur l’appel à la Sainteté dans le monde actuel.
La Prière du Pape François« Seigneur, je suis un pauvre, mais Tu peux réaliser le Miracle de me rendre meilleur »:
« Pour être Saint, il n’est pas nécessaire d’être évêque, prêtre, religieuse ou religieux. Bien des fois, nous sommes tentés de penser que la Sainteté n’est réservée qu’à ceux qui ont la possibilité de prendre de la distance par rapport aux occupations ordinaires, afin de consacrer beaucoup de temps à la prière. Il n’en est pas ainsi. Nous sommes tous appelés à être des Saints en vivant avec amour et en offrant un témoignage personnel dans nos occupations quotidiennes, là où chacun se trouve. Es-tu une consacrée ou un consacré ? Sois Saint en vivant avec joie ton engagement. Es-tu marié ? Sois Saint en aimant et en prenant soin de ton époux ou de ton épouse, comme le Christ l’a fait avec l’Église. Es-tu un travailleur ? Sois Saint en accomplissant honnêtement et avec compétence ton travail au service de tes frères. Es-tu père, mère, grand-père ou grand-mère ? Sois Saint en enseignant avec patience aux enfants à suivre Jésus. As-tu de l’autorité ? Sois Saint en luttant pour le bien commun et en renonçant à tes intérêts personnels. Laisse la Grâce de ton Baptême porter du fruit dans un cheminement de sainteté. Permets que tout soit ouvert à Dieu et pour cela choisis-Le, choisis Dieu sans relâche. Ne te décourage pas, parce que tu as la force de l’Esprit Saint pour que ce soit possible ; et la Sainteté, au fond, c’est le fruit de l’Esprit Saint dans ta vie (cf. Ga 5, 22-23). Quand tu sens la tentation de t’enliser dans ta fragilité, lève les yeux vers le Crucifié et dis-Lui :« Seigneur, je suis un pauvre, mais Tu peux réaliser le miracle de me rendre meilleur ». Dans l’Église, Sainte et composée de pécheurs, tu trouveras tout ce dont tu as besoin pour progresser vers la Sainteté. Le Seigneur L’a remplie de Dons par sa Parole, par les Sacrements, les Sanctuaires, la vie des communautés, le témoignage de ses Saints, et par une beauté multiforme qui provient de l’Amour du Seigneur, « comme la fiancée qui se pare de ses bijoux » (Is 61, 10). Cette Sainteté à laquelle le Seigneur t’appelle grandira par de petits gestes. Par exemple : une dame va au marché pour faire des achats, elle rencontre une voisine et commence à parler, et les critiques arrivent. Mais cette femme se dit en elle-même : « Non, je ne dirai du mal de personne ». Voilà un pas dans la Sainteté ! Ensuite, à la maison, son enfant a besoin de parler de ses rêves, et, bien qu’elle soit fatiguée, elle s’assoit à côté de lui et l’écoute avec patience et affection. Voilà une autre offrande qui sanctifie ! Ensuite, elle connaît un moment d’angoisse, mais elle se souvient de l’Amour de la Vierge Marie, prend le chapelet et prie avec foi. Voilà une autre voie de sainteté ! Elle sort après dans la rue, rencontre un pauvre et s’arrête pour échanger avec lui avec affection. Voilà un autre pas ! »
« Je saisis les occasions qui se présentent chaque jour, pour accomplir les actes ordinaires de façon extraordinaire »(Cardinal François-Xavier Nguyên Van Thuân, « J’ai suivi Jésus : Un évêque témoigne », Paris 1997, p. 17.)