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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Deux Saints de ce jour

3 Avril
  
Saint Richard

Évêque de Chichester
(1197-1253)

Saint Richard
Saint Richard

Saint Richard naquit en Angleterre. Ses parents occupaient alors un rang élevé et jouissaient d'une belle fortune; mais ils tombèrent dans une misère si profonde, qu'après leur mort, leur fils aîné fut longtemps retenu en prison pour dettes. Richard, son frère, travailla généreusement à sa délivrance; mais il s'appauvrit lui-même au point d'être obligé de gagner sa vie comme valet de ferme.

Bientôt il put aller à Paris continuer les bonnes études qu'il avait déjà faites dans sa jeunesse. Il se lia d'amitié avec deux amis choisis, aussi pauvres que lui; ils n'avaient qu'un manteau à tous les trois et se voyaient obligés de n'aller prendre leurs leçons que l'un après l'autre. Leur nourriture était plus que frugale, un peu de pain et de vin leur suffisait, et ils ne mangeaient de chair ou de poisson que le dimanche. Cependant Richard assura depuis que ce fut là pour lui le beau temps, tant il était absorbé par la passion de l'étude. Ses succès furent prompts et remarquables, si bien qu'à son retour en Angleterre il professa fort brillamment à l'Université d'Oxford.

Quelques années plus tard, sa modestie, sa chasteté, sa douceur et sa dévotion lui attirèrent le respect et l'amour de tout le monde; il fut élu chancelier de l'Université. Nommé ensuite évêque de Chichester, il eut à subir quelques temps les vexations du roi Henri III, en guerre avec Rome, mais il rétablit la paix par ses prières et ses procédés de conciliation.

Devenu désormais libre dans l'exercice de son ministère, il se fit remarquer par sa grande condescendance pour les petits et par sa miséricorde pour les pauvres. Comme on lui disait que ses dépenses excédaient ses revenus: "Il vaut mieux, dit-il, vendre son cheval et sa vaisselle d'argent que de laisser souffrir les pauvres, membres de Jésus-Christ."

Un jour, distribuant du pain, il en eut assez pour contenter trois mille pauvres, et il lui en resta pour cent autres qui survinrent après. Ces multiplications merveilleuses se renouvelèrent plusieurs fois. Il honorait les religieux et les embrassait souvent: "Qu'il est bon, disait-il, de baiser les lèvres qui exhalent l'encens des saintes prières offertes au Seigneur!"

Il mourut en baisant le Crucifix et en invoquant Marie contre les ennemis du salut.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Vénérable Étienne Pernet

Cofondateur de la Congrégation des Petites Soeurs de l'Assomption (✝ 1899)

Le père Étienne Pernet est cofondateur de la Congrégation des Petites Soeurs de l'Assomption.
- déclaré Vénérable par Jean-Paul II le 14 mai 1983, le Père Pernet donnait aux Soeurs ce conseil: 'Peu de paroles, beaucoup d'actes !'
La Congrégation des Petites Soeurs de l'Assomption a été fondée en 1865 en France, au début de l'industrialisation, par le Père Etienne Pernet et Antoinette Fage dans le but de 'procurer la Gloire de Dieu par le salut des pauvres et des petits'.
Né le 23 Juillet 1824, il meurt le 3 avril 1899.

Etienne Pernet - Sa vocation

Etienne Pernet est né le 23 Juillet 1824 à Vellexon un petit village de Franche Comté (en France), dans une famille chrétienne, rurale et très modeste. Son père était manœuvre agricole et travaillait comme mineur au haut fourneau des mines de fer. Sa mère Magdeleine Cordelet était sage femme dans le village. Etienne était le deuxième de sept enfants dont quatre seulement survivront.
Enfant il désirait devenir prêtre. La mort de son père survient alors qu’il a à peine 14 ans.
Sa personnalité a été modelée par sa mère, une femme simple très aimée de son village .

Malgré la situation économique précaire dans laquelle ils vivaient, sa mère n’a pas misEtienne Pernet d’obstacle à sa vocation et Etienne entre au séminaire. Il a une intelligence vive et un tempérament simple et inquiet.
Après sa première année de théologie il laisse le séminaire pour un temps de réflexion ; il a 20 ans Pendant 4 ans il travaille comme "surveillant dans une école".
En 1848 comme tant d’autres jeunes de la campagne il se voit obligé d’émigrer à Paris pour chercher du travail. Il y vit les difficultés de tous ceux qui arrivent dans la grande ville sans expérience, sans amis, avec la nostalgie de son pays. Désemparé, il tombe malade. Chaque jour il va à Notre Dame des Victoires pour demander la lumière sur sa vocation. Il continue de s’interroger sur ce que Dieu attend de lui, songeant à partir en mission dans les pays lointains.
Notre Dame des Victoires

A travers une série d’événements, il fait connaissance de Mère M.Eugénie de Jésus, fondatrice des Religieuses de l’Assomption qui lui propose d’aller travailler au Collège du Père d’Alzon à Nîmes.

 

Etienne Pernet, assomptionniste au service des plus petits
 
(1824-1899) Un fils du P. d'Alzon, fondateur des P. S. A.
 

Claude-Etienne Pernet est né le 23 juillet 1824 à Vellexon (Haute-Saône):
il est le fils de Claude-Louis, maréchal-ferrant, et de Madeleine Cordelet. Il est pris en charge pour son éducation par le prêtre du village, l'abbé Guillaume, qui l'envoie après la mort de M. Pernet en 1838 à l'école de Membrey.

Le 3 novembre 1840, il entre au séminaire de Luxeuil, en 1842 au séminaire de Vesoul où il étudie la philosophie et en 1843 à celui de Besançon (Doubs) pour la théologie.

Doux, timide, modeste, il est effrayé par la responsabilité du sacerdoce.
I
l quitte le séminaire et accepte à 22 ans un préceptorat à Dôle (Jura) chez Mme de Fontenelle et dans une maison ecclésiastique d'éducation. Dans l'espoir de trouver un poste plus définitif, il séjourne à Paris en 1849 et entre en relation avec M. Marie-Eugénie de Jésus qui le dirige vers le P. d'Alzon en recherche de professeurs. C'est ainsi qu'Etienne remet prend le chemin de Nîmes (Gard) et devient surveillant au collège de l'Assomption.

Bachelier en août 1850, il raffermit son projet de vocation religieuse au sanctuaire de Rochefort-du-Gard et se donne à la Congrégation naissante du P. d'Alzon.
A sa suite, le 25 décembre 1850, il prononce ses premiers vœux avec quatre autres compagnons et, le 25 décembre 1851, ses vœux perpétuels.

En 1852 il est préfet de discipline au collège. En octobre 1852, le P. d'Alzon l'envoie à Paris au nouveau collège de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, collège transféré à Clichy en 1853.

Tout en s'adonnant à sa fonction d'enseignant, le P. Pernet se prépare à l'ordination sacerdotale, conférée le 3 avril 1858 par Mgr Nanquette, évêque du Mans.
De 1858 à 1863, il continue les mêmes fonctions dans les différentes implantations plus ou moins éphémères de l'Assomption: Rethel dans les Ardennes en 185 8, Clichy, Auteuil et Paris. A Nîmes, il entraîne les élèves du patronage à s'intéresser aux misères sociales de l'Enclos-Rey.

Peu à l'aise dans le monde scolaire, il est heureux d'être envoyé en renfort au P. Picard dans la capitale pour s'y occuper de ministère, à partir de la chapelle de la rue François Ier (octobre 1863).
Il y fait la connaissance en mai 1864 de Mlle Marie Maire et de Mlle Antoinette Fage avec lesquelles il songe à fonder une congrégation religieuse d'infirmières pour les pauvres, à domicile.
Il les établit dans des logements provisoires, rue Saint-Dominique, rue Vanneau, impasse Gaillard ou encore à Monceau avant le choix du n° 57 de la rue Violet (avril 1870) qui devient le siège de la maison-mère.
Le but de l'œuvre est clairement défini: soigner les malades, gratuitement, à domicile.
Les premières religieuses prononcent leurs vœux le 22 septembre 1866. Le P. remet trouve en Antoinette Fage l'instrument privilégié et correspondant pour donner à cette œuvre son assise, son esprit et sa pierre de fondation, avouant quelques années plus tard:
"Comme Jacob, j'ai dû attendre 14 ans ma Rachel", signifiant par là le temps qui lui a été nécessaire pour trouver sa voie propre dans la vie religieuse, dans le sacerdoce et dans l'Assomption. Encouragé par le P. d'Alzon qui admire cette fondation de foi et de charité, le P. Pernet se trouve à Rome au concile de Vatican 1 comme théologien.

En août 1870, il se porte aumônier militaire volontaire à Metz (Moselle) tandis que les sœurs de Grenelle établissent dans leurs murs une ambulance de guerre.
Il est d'abord arrêté à Metz comme espion. Libéré, il suit les militaires français prisonniers jusqu'à Mayence. En mars 1871 il rentre à Paris au moment où se déclenche l'insurrection de la Commune.
Arrêté, il faillit être fusillé et ne doit la vie sauve qu'à la recommandation d'un ami qui le fait sortir du commissariat de police.
Pour le protéger, le P. Picard l'envoie à l'orphelinat d'Arras, auprès du P. Halluin. Les troubles apaisés, le P. remet retrouve sa résidence à Paris et dès lors sa vie se confond avec celle de sa fondation religieuse.

Du vivant de la co-fondatrice, quatorze communautés sont fondées: Monceau (1870), Saint-Louis d'Antin (1871) transféré aux Batignolles, Saint-Roch (1874), Levallois-Perret (1875), Belleville (1875), Belleville (1876), Creil (1877), Sèvres en 1877 où Mère Fage prononce ses vœux perpétuels le 5 octobre 1878, Choisy-le-Roi (1879), Puteaux (1879), Perpignan (1879). En juin 1880, il part en Angleterre installer des Petites Sœurs à Bow, à l'est de Londres, première fondation hors de France.

Le mouvement ne s'arrête pas: Issy-les-Moulineaux (1880), Montmartre (1882), transféré à Clignancourt, Lyon (1883). Le P. Pernet crée la Fraternité du Salut qui travaille à remettre en honneur dans les foyers les valeurs chrétiennes.

En 1875, la première règle est approuvée par l'Ordinaire de Paris, Mgr Guibert. Le 18 septembre 1883, meurt la co-fondatrice, Mère Fage à laquelle succède Mère Marie du Saint-Sacrement, alias Eugénie Jacobs (1853-1922).

En 1884, il fonde les Filles de Sainte-Monique, anciennes malades soignées par des sœurs et devenues mères de famille.
De 1885 à 1899, il se multiplie à travers la France et l'Europe pour fonder de nouvelles communautés de sœurs et des Fraternités.

En 1891 il traverse l'Atlantique pour une première fondation aux U.S.A auprès de laquelle se dévoue le P. Henri Brun, un compagnon de la première heure.

En 1896, à la demande de Mgr Vannutelli, protecteur de l'Institut, il a la joie d'installer une communauté à Rome et de rencontrer en audience privée le pape Léon XIII, le 9 mars. Le 2 avril 1897, il reçoit la première marque romaine d'approbation, le bref laudatif.

C'est à Grenelle, rue Violet, que meurt le P. Pernet le 3 avril 1899, jour anniversaire de son ordination sacerdotale.
Il est inhumé dans la crypte de la chapelle, rue Violet.

A cette date, les Petites Sœurs sont au nombre de 319, réparties en 30 communautés. Le 3 août 1901, sont approuvées les Constitutions des Petites Sœurs et avec elles, l'Institut. En janvier 1903, sort le premier numéro de la revue 'Le pain de chez nous'. De 1903 à 1911, les Petites Sœurs affrontent en France procès, poursuites judiciaires et condamnations.

En 1931, la cause du P. Pernet est introduite à Rome, après le procès diocésain.
En 1947, les Petites Sœurs décentralisent l'Institut en établissant un régime provincial.
Le 14 mai 1983, un décret pontifical proclame le P. Pernet vénérable.

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