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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Mes frères et mes sœurs Bonne nuit

  • Sri Lanka : Le pasteur de l’une des églises ciblée par les attentats meurtriers pardonne aux terroristes.
  • Votre dette est pardonnée » : Plus de 2 millions de dollars de dettes réglées par une église pour 1600 familles du Kansas
  • Cette église construit des « Tiny Houses » pour les sans-abri sur son propre terrain.
  • Nigeria : le Djihad contre les Chrétiens

Sri Lanka : Le pasteur de l’une des églises ciblée par les attentats meurtriers pardonne aux terroristes.

Dimanche 20 avril, alors que les chrétiens du monde célébraient la résurrection de Jésus, le Sri Lanka a connu une vague meurtrière au sein d’églises et dans des hôtels de luxe. Selon les derniers bilans, la série d’attentats revendiquée par l’État islamique a fait plus de 250 morts et des centaines de blessés.

Si une quarantaine de ressortissants étrangers ont trouvé la mort dans ces terribles attentats, la majorité des victimes sont toutefois sri lankaises, principalement des chrétiens, parfois des familles entières réunies pour célébrer Pâques. À l’Église Évangélique de Sion, Ramesh Raju a perdu la vie en protégeant celles des 450 chrétiens déjà rassemblés. Il est parvenu à empêcher un terroriste kamikaze de pénétrer dans le bâtiment. Sa bombe a explosé à l’extérieur faisant 28 victimes, dont 14 enfants.

Chrishantini, la veuve de Ramesh a raconté à la BBC de quelle manière son mari a éloigné le terroriste alors qui prétendait transporter une caméra dans son sac à dos :

« Mon mari a senti que quelque chose n’allait pas et l’a informé qu’il lui faudrait d’abord obtenir la permission. Il l’a ensuite forcé à partir… »

Pour Chrishantini, la douleur de la perte n’est que trop familière. À 40 ans, elle a vécu presque toute sa vie comme orpheline après le meurtre de ses deux parents dans la sanglante guerre civile du Sri Lanka. Mais dès le lendemain de l’attaque alors qu’elle enterrait son mari entourée de ses deux enfants, la jeune veuve en larmes déclaraient :

« J’aime mon Jésus, j’aime mon Jésus. »

Selon la British Pakistanian Christian Association, plus de 100 familles de cette église ont été touchées par le drame. L’organisation a recueilli plusieurs témoignages poignants, comme celui de Thirukkumaran, cette monitrice d’école du dimanche qui a vu plusieurs enfants mourir sous ses yeux.

« J’ai vu beaucoup d’enfants mourir […] maintenant ces images resteront en moi pour toujours. Je remercie Dieu de revoir un jour mon fils à cause de la promesse du ciel et prie pour que personne d’autre ne subisse jamais la perte profonde que j’ai subie. »

Chandrika a perdu son mari et son fils lors de l’attaque.

« Quand j’ai entendu l’explosion, j’étais sous le choc. Je savais que mon mari avait aidé Ramesh à faire sortir un homme suspect de l’église et je craignais le pire. Mon jeune fils, Sasikumar, est toujours resté proche de son père et quand j’ai réalisé qu’ils étaient tous les deux morts, tout mon monde s’est effondré. »

Au coeur de ce drame, le pasteur de l’église qui était en déplacement à l’étranger au moment des faits, a posté une bouleversante déclaration sur les réseaux sociaux.

« Nous sommes blessés. Nous sommes également en colère, mais en tant que pasteur principal de l’église de Sion à Batticaloa, à toute la congrégation et à toutes les familles touchées, nous disons au kamikaze et au groupe qui a envoyé le kamikaze que nous vous aimons et que nous pardonnons. Peu importe ce que vous nous avez fait, nous vous aimons, car nous croyons en Jésus-Christ le Seigneur […] Jésus-Christ sur la croix, a dit, ‘Mon père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font’. Nous aussi, qui suivons les traces de Jésus-Christ, nous prions que le Seigneur pardonne à ces personnes. »

H.L.

 Votre dette est pardonnée » : Plus de 2 millions de dollars de dettes réglées par une église pour 1600 familles du Kansas

« Nous sommes l’église Pathway. Nous ne nous sommes peut-être jamais rencontrés. mais comme un acte de bonté dans le nom de Jésus-Christ, votre dette a été pardonnée. »

Le pasteur de l’église Pathway avait décidé que sa communauté ferait « quelque chose de différent cette année » pour célébrer Pâques. Il voulait que l’argent habituellement utilisée en publicité pour le service de Pâques serve à autre chose. L’église Pathway de Wichita vient d’annoncer ce qui a été fait.

Ils ont choisi de régler les dettes médicales de 1600 familles du Kansas. À l’occasion des fêtes de Pâques et pour rappeler que Jésus a payé notre dette à la croix, toute la communauté s’est mobilisée. L’église a pu payer 2,2 millions de dollars de dettes médicales.

Le pasteur, Todd Carter, explique qu’un courrier a été envoyé à toutes les personnes du Kansas concernées par de telles dettes :

« Nous sommes l’église Pathway. Nous ne nous sommes peut-être jamais rencontrés. mais comme un acte de bonté dans le nom de Jésus-Christ, votre dette a été pardonnée. »

Dans une vidéo publiée sur Facebook, il évoque la joie de ceux qui ont reçu cette nouvelle par mail :

« Je veux que vous imaginiez un instant ce que ces 1 600 personnes ont ressenti la semaine dernière lorsqu’elles ont reçu cette lettre par la poste. Qu’est-ce qui s’est passé dans ces maisons quand ils ont reçu cette lettre par la poste et quand ils se sont rendus compte que leur dette, cette dette qui était au-dessus de leur tête… c’est exactement ce que Dieu en la personne de Jésus-Christ veut vous sentez chaque jour que votre dette a été pardonnée. »

C’est grâce au RIP Medical, un organisme à but non lucratif qui a pour mission de permettre aux donateurs d’annuler les milliards de dollars de dettes médicales, grâce au principe de « 1 penny pour 1 dollar », qu’un tel montant a été atteint. L’église a pu récolter 22 000 $, qui sont devenus 2,2 millions de dollars grâce à l’ONG.

« Un penny pour un dollar. Alors par exemple, quand vous donnez 1 penny, ça règle 1 dollar de dettes médicales. Et quand vous donnez 1 dollar, ça règle 100 dollars de dettes médicales. »

M.C.

Cette église construit des « Tiny Houses » pour les sans-abri sur son propre terrain.

La ville de Portland compte une importante communauté de sans-abri, et l’Église centrale du Nazaréen a décidé d’apporter sa pierre à l’édifice en aidant un certain nombre d’entre eux.

Pour cela, le pasteur Matt Huff et des bénévoles de la communauté ont décidé de construire sur le terrain de l’église une quinzaine de « mini-maisons », les « Tiny Houses », qui constitueront bientôt « Agape Village ». Au delà du logement, les volontaires assisteront les pensionnaires en les aidant à trouver un emploi ou à lutter contre d’éventuelles addictions.

« Le but ultime est de créer un village qui implique l’ensemble de la communauté pour donner un coup de main à nos voisins », peut-on lire sur le site web d’e l’église.

« Nous voulons que ce village soit une situation gagnant-gagnant pour tout le monde : rendre notre communauté plus sûre tout en donnant aux gens une chance de retrouver la santé et la stabilité. »

Le pasteur Matt a décrit le projet au Christian Post :

« Cela a commencé avec le désir de l’église d’aimer plus efficacement Dieu et notre prochain. Et l’église se trouve dans un endroit à Portland où nous déplaçons régulièrement les tentes du devant de l’église. Nous avons des gens qui campent partout. Et ce sont nos voisins. Comment pouvons-nous les inclure et les aimer, et pas seulement les expulser ? »

Les modules seront isolés mais n’auront pas d’électricité, de plomberie ou de chauffage. Ils disposeront toutefois de batteries à énergie solaire qui permettront aux résidents de recharger un téléphone portable. Le village comportera par ailleurs un espace commun central, une cuisine, une salle de bain et une douche. Il sera clôturé et surveillé 24/7 par des volontaires et des habitants.

Les résidents devront respecter cinq règles de base : pas de violence, pas de vol, pas d’alcool ni de drogue, pas de comportement perturbateur… Et tout le monde devra faire des heures de bénévolat pour le bien de la communauté.

« L’idée est que les résidents soient là dans une période de transition et qu’ils aient un projet. Ce ne sont pas vos maisons pour toujours, c’est un endroit où vous pouvez trouver la sécurité et la stabilité dans la relation que vous devez poursuivre là où Dieu le souhaite dans la vie. »

H.L.

  • Nigeria : le Djihad contre les Chrétiens
  • La violence actuelle a empiré depuis le début de 2017, mais elle « a aussi changé de nature. Des attaques ciblées sont aujourd'hui menées contre des communautés agricoles chrétiennes dans le but de déloger les populations et d'accaparer leurs terres au profit des éleveurs ». - Nathan Johnson, International Christian Concern, responsable régional pour l'Afrique.

  • « Au Nigeria, dans les douze États du nord où la charia est appliquée, les chrétiens sont traités en citoyens de seconde zone. Ils sont victimes de nombreuses agressions. De jeunes chrétiennes sont enlevées et contraintes au mariage avec des hommes musulmans. Des pasteurs sont enlevés en vue d'une rançon. Les églises sont vandalisées ou complètement détruites ». - Nathan Johnson.

  • « Ni le gouvernement nigérian, ni la communauté internationale (...) n'ont rien tenté. Leur démobilisation n'a rien de surprenant : ils sont dans l'incapacité de nommer cette violence qui prend sa source dans l'idéologie intolérante du djihad. Tant que cette réalité ne sera pas nommée, mais aussi traitée, le nombre de chrétiens assassinés ira en augmentant au risque qu'il devienne exponentiel -. » - Raymond Ibrahim, auteur et expert du Moyen-Orient.

 

Les chrétiens sont massacrés au Nigeria par les djihadistes Fulani et Boko Haram – sans que personne semble s'en soucier. Photo : Abubakar Shekau, dirigeant de Boko Haram, (extraite d'une vidéo de propagande de Boko Haram de novembre 2018).

 

Les chrétiens sont massacrés au Nigeria par les djihadistes Fulani et ceux de Boko Haram – sans que personne daigne sans apercevoir.

Ces persécutions de chrétiens sans défense - ils représentent la moitié de la population totale du Nigéria - ont lieu principalement dans le nord du pays régi par la charia, et dans les États de la « ceinture moyenne » (Middle Belt) qui forment une zone tampon entre les Etats du nord et les Etats du sud.

Selon l'organisation de défense des droits de l'homme International Christian Concern (ICC) :

« En mars, les militants peuls - ou bergers Fulani - ont poursuivi leurs attaques dans toute la région de la Middle Belt. En pratiquant la guérilla, les islamistes extrémistes font régner la terreur chez les chrétiens et le nombre de morts ne cesse de croître ... Le mois dernier [mars 2019], au moins 150 personnes ont été tuées. »

« ... Mgr William Amove Avenya, évêque nigérian de l'État de Benue, a déclaré : « Des guerriers peuls armés jusqu'aux dents, assassinent des femmes enceintes, des enfants et détruisent nos petites propriétés.

« Cette bombe à retardement menace d'enflammer toute la région. Nous ne pouvons pas attendre qu'un génocide de masse se produise avant d'intervenir », a-t-il ajouté.

« ... les plus violentes agressions du mois de mars sont les suivantes:

  1. 4 mars 2019 : des militants peuls envahissent l'État de Benue et tuent 23 personnes
  2. 11 mars 2019 : les milices peuls attaquent Kajuru, incendient plus de 100 maisons et tuent 52 personnes
  3. 18 mars 2019 : Boko Haram a assiégé une ville à majorité chrétienne de l'État d'Adamawa, peuplée de plus de 370 000 habitants. »

Le responsable régional d'International Christian Concern pour l'Afrique, Nathan Johnson, de retour du Nigéria, a déclaré à Gatestone que cette violence meurtrière remonte à une vingtaine d'années.

« La situation a commencé de se détériorer à partir de 2001, peu après que des émeutes entre musulmans et chrétiens dans la région du Plateau aient coûté la vie à plus de 1 000 personnes et détruit de nombreuses églises. Des émeutes meurtrières ont également eu lieu en 2008 et 2010 et depuis, la tension entre les deux communautés n'a cessé de croître. »

Johnson note que la violence actuelle va croissant depuis le début de 2017, mais ajoute-t-il, « elle est légèrement différente. Désormais, des attaques ciblées sont menées en série contre les communautés agricoles chrétiennes. Elles ont pour but d'inciter les agriculteurs au départ afin que les éleveurs occupent leurs terres ».

Les hostilités ajoute Johnson, mobilisent un ensemble complexe de facteurs – certains sont d'ordre socio-économiques (éleveurs contre agriculteurs), d'autres sont d'ordre ethnique (les Peuls contre tous les autres, à l'exception des Hausa) sans oublier le facteur religieux (musulmans contre chrétiens) :

« Le gouvernement nigérian et les principaux médias ont minimisé le massacre des communautés chrétiennes par des musulmans radicaux. Ils préfèrent parler d'un affrontement ethnique entre deux communautés ou d'un conflit socio-économiques alors que 80% des victimes sont chrétiennes. "

Johnson a ajouté :

« Au Nigeria, les chrétiens sont traités en citoyens de seconde classe dans les douze États du nord du pays où la charia est appliquée. Ils subissent de nombreuses agressions. De jeunes chrétiennes sont enlevées et contraintes au mariage avec des hommes musulmans. Des pasteurs sont enlevés dans le but d'obtenir une rançon. Les églises sont vandalisées ou complètement détruites.

« Les chrétiens que j'ai rencontrés lors de mon récent voyage au Nigéria, ont tant souffert des Fulani et de Boko Haram qu'ils espèrent un soutien international et des prières. Beaucoup manquent de nourriture, d'eau et d'abris. Ils ont quitté leurs terres pour se réfugier dans les villes ou ils ne savent comment gagner leur vie. Des centaines de milliers d'enfants chrétiens ne peuvent pas aller à l'école parce que leurs parents n'en ont pas les moyens, n'y ont pas accès ou parce que les parents craignent que leurs enfants soient attaqué ou enlevé sur le chemin de l'école. »

Comme l'écrivait Raymond Ibrahim, expert du Moyen-Orient, l'an dernier :

« Ni le gouvernement nigérian, ni la communauté internationale (...) n'ont tenté de remédier à la situation. Leur démobilisation n'a rien de surprenant : ils sont dans l'incapacité de nommer cette violence qui prend sa source dans l'idéologie intolérante du djihad. Tant que cette réalité ne sera pas nommée, mais aussi tant qu'elle ne sera pas traitée, le nombre de chrétiens assassinés ira en augmentant, au risque qu'il devienne exponentiel. »

Uzay Bulut, journaliste turque, est Distinguished Senior Fellow de l'Institut Gatestone.

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