Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
13 Avril 2019
Martyrologe Romain : Au monastère de La Capelle près de Wast, au pays de Boulogne, en 1113, la bienheureuse Ida. Veuve du comte de Boulogne Eustache, elle s’illustra par sa libéralité envers les pauvres et son zèle pour la beauté de la maison de Dieu.
Très pieuse, elle recevait conseils et visites de saint Anselme, archevêque de Cantorbery. Elle échangea avec lui de nombreuses lettres spirituelles que l'on possède encore. Elle fut la mère de Godefroy de Bouillon et de Baudoin, les chefs de la première croisade.
Elle était très soucieuse de la beauté de la maison de Dieu et elle fonda de nombreuses abbayes.
Illustration: Sainte Ida disant adieu à ses fils (d'après BNF)
Elle priait tellement bien que le chroniqueur Guillaume de Tyr attribuait pour bonne part à ses prières le succès de la 1ère croisade. Elle dota richement les anciennes abbayes de Saint Bertin, de Bouillon et d'Afflinghem, situées dans ses états. Elle en fonda trois nouvelles, Saint Wulmer, à Boulogne, Waast à Vasconvilliers et ND de la Capelle, près de Calais. Ce fut à Wast qu'on l'enterra et qu'elle commença bientôt, dit-on, à opérer des miracles. (source: Saints du Pas de Calais - diocèse d'Arras )
Un internaute nous signale un article la concernant.
Au monastère de La Capelle près de Wast, au pays de Boulogne, en 1113, la bienheureuse Ida. Veuve du comte de Boulogne Eustache, elle s'illustra par sa libéralité envers les pauvres et son zèle pour la beauté de la maison de Dieu.
Martyrologe romain
Leuvigilde, roi des Visigoths d'Espagne, avait épousé en premières noces la reine Théodosia, tante de saint Léandre et de saint Isidore, et il en avait eu deux fils, Herménégilde et Ricarède. Le roi et ses fils étaient ariens comme le peuple tout entier.
Herménégilde fut uni par son père à une digne épouse, Indégonde, fille du roi de France Sigebert. Indégonde devait être pour son mari l'instrument du salut. Par la persuasion et l'exposition de la vérité, elle conquit l'âme du jeune prince, qui reçut le baptême catholique des mains de son oncle, saint Léandre.
Dès lors, il n'y eut plus de paix dans le palais royal. Goswinde, seconde femme du roi, employa toutes les flatteries, toutes les intrigues, toutes les cruautés, pour faire adopter à Indégonde l'arianisme et pour y ramener le prince. Tout fut inutile.
Accusé par cette femme perfide d'attenter, de plus, à la vie de son père, Herménégilde fut jeté dans un cachot et chargé de chaînes. La prison, dit saint Grégoire, devint pour lui le vestibule du Ciel. Comme si le poids des chaînes n'eût pas suffi à ses mains habituées à porter le sceptre, il voulut encore, prisonnier du Christ, se couvrir d'un cilice, cherchant force et courage dans la prière qu'il adressait sans cesse au Dieu tout-puissant. Son père vint le voir et lui fit tous les reproches imaginables; il ne lui épargna pas même le nom d'ingrat, de parricide et de scélérat.
"Mon père, lui répondit Herménégilde, mon seul crime, c'est ma foi; eh bien! je proteste encore que je suis catholique romain; je voudrais mourir cent fois pour la gloire d'un si beau nom. C'est trop peu d'une bouche pour louer Dieu; qu'on déchire mon corps: les plaies que je recevrai seront comme autant de bouches avec lesquelles je bénirai mon Sauveur."
Son père le quitta exaspéré; mais un ange vint du Ciel consoler Herménégilde et lui prédit son martyre. Au temps de Pâques, le prisonnier refusa de recevoir la communion des mains d'un évêque arien. Quand il apprit que le roi son père allait envoyer un bourreau pour lui donner la mort, il se mit en prière avec plus de ferveur, fit à Dieu le sacrifice de sa vie, pria pour son père, pour sa belle-mère et pour ses ennemis. Pendant qu'il invoquait la très Sainte Vierge et son bon ange, les meurtriers entrèrent et lui tranchèrent la tête d'un coup de hache. Le principal des miracles qui suivirent sa mort fut la prompte conversion de l'Espagne.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Rolando Rivi (7 janvier 1931 - 13 avril 1945) martyr, décret du 28 mars 2013, en italien, béatifié le 5 octobre 2013 à Modène (site du diocèse, en italien)
Site officiel du bienheureux Rolando Rivi (en italien)
Né en 1931 dans une famille paysanne, garçon vif et intelligent, il mûrit assez tôt sa vocation au sacerdoce et c'est en 1942 alors que l'Italie est déjà en guerre qu'il entre au séminaire et revêt la soutane qu'il ne quittera pas jusqu'à son martyre.
Quand en 1944 le séminaire est occupé par les soldats allemands, Rolando, rentré chez lui, continue ses études sous la direction du curé de la paroisse qui a été pour lui un guide et un enseignant.
Son amour pour le Christ est un témoignage pour les jeunes de la région et les attire. Mais le 10 avril 1945, il est capturé dans un climat de haine envers les prêtres, il est torturé, battu et emmené dans la forêt le 13 avril à 14 ans, après avoir été dépouillé de sa soutane, il est abattu de 2 balles dans la tête et dans le cœur, réaffirmant à cet ultime instant son appartenance à Jésus et sa confiance en son amour et en sa miséricorde.
Le pape François à l'Angelus du 6 octobre 2013: Rolando Rivi, un séminariste de cette terre, l'Émilie, tué en 1945, à l'âge de 14 ans, en haine de la foi, coupable uniquement de porter la soutane en cette période de violence déchaînée contre le clergé, qui élevait sa voix pour condamner au nom de Dieu les massacres de l'immédiat après-guerre. Mais la foi en Jésus vainc l'esprit du monde! Rendons grâce à Dieu pour ce jeune martyr, témoin héroïque de l'Évangile. Et combien de jeunes de 14 ans ont aujourd'hui devant les yeux cet exemple: un jeune courageux, qui savait où il devait aller, qui connaissait l'amour de Jésus dans son cœur, et qui a donné sa vie pour Lui. Un bel exemple pour les jeunes!
- Rolando Rivi, modèle de foi pour les jeunes de 14 ans (Zénit)
- Rolando Rivi, diocèse de Reggio Emilia Guastalla (en italien)
Bx Rolando Rivi
Jeune séminariste et martyr
« Modèle de foi pour les jeunes de 14 ans »
R |
Enfant de chœur dès cinq ans, il assiste à la Messe tous les jours et confie à son curé, à la fin des écoles élémentaires, son désir ferme d’être prêtre. Il rentre alors, au début du mois d’octobre 1942, au petit séminaire épiscopal de Marola (Carpineti), où il revêt la soutane comme c’était alors l’usage dans de telles maisons.
En juin 1944, suite à la destitution de Mussolini et aux troubles qui s'en suivent, le séminaire doit fermer ses portes et est occupé par les troupes allemandes. Rolando retourne chez ses parents où il continue avec autant de ferveur que possible à mener la vie d’un petit séminariste. Et en particulier, il porte toujours sa chère soutane… alors que les nombreux partisans communistes de la région voulaient abattre la religion chrétienne et faisaient régner un climat fortement anticlérical.
Quatre prêtres de la région de Reggio d'Émilie avaient déjà été assassinés et le clergé était invité à la prudence face aux multiples menaces. Par la suite, ce ne sont pas moins de 130 ecclésiastiques qui seront exécutés par les « brigades garibaldiennes » dans ce triangle (Modène, Reggio, Bologne) surnommé « triangle de la mort » entre 1943 et 1945.
Bien conscients du danger qui devient de plus en plus pressant (les intimidations sur les prêtres se succèdent), les parents de Rolando, comme ses amis, lui conseillent de retirer sa soutane ; la réponse du jeune Rolando est nette : « Je ne fais de mal à personne, je ne vois pas pourquoi j'enlèverais ma soutane qui est le signe de ma consécration à Jésus ».
Le matin du 10 avril 1945, Rolando joue de l’orgue à la messe du village, à laquelle il assiste comme d'habitude, avant de prendre la route du retour vers sa maison. Son Père ne le voyant pas rentrer se met à sa recherche et trouve ses affaires sur le sol avec un mot laissé par terre où il était écrit : « Ne le cherchez pas, il vient un moment avec nous, les partisans ».
Kidnappé par les partisans, Rolando sera livré à de véritables hyènes (expressions du card. Angelo Amato lors du sermon de la béatification). Ses bourreaux commencèrent par le dépouiller de sa soutane ; pendant trois jours, ils le battront à coups de ceinture, lui faisant subir humiliations et sévices, avant de le tuer, finalement, à coups de pistolet dans le bois de Piane de Monchio (Modène) : c’était le vendredi 13 avril à trois heures de l’après-midi.
Un des partisans, touché par son jeune âge, tentera de lui sauver la vie, mais le chef du groupe répliquera pour justifier l’assassinat : « demain, cela fera un prêtre de moins ». Avant d’être exécuté, le jeune séminariste demandera à pouvoir prier pour son père et sa mère. C’est quand il se mettra à genoux à côté de la fosse vide, que les partisans avaient creusée pour lui, qu’il sera mis à mort. Sa soutane sera pendue comme trophée sur le fronton d’une maison.
Sur les indications des partisans et de son assassin lui-même, le père et le curé de San Valentino, don Alberto Camellini, retrouveront, le lendemain 14 avril, le corps de Rolando. Le jeune garçon avait le visage couvert de bleus, le corps torturé, et deux blessures mortelles, l'une à la tempe gauche et l'autre à la hauteur du cœur. Ils l'emportèrent à Monchio pour des obsèques et une digne sépulture.
Après la Libération (25 avril : jour de fête en Italie), le 29 mai 1945, son corps fut transféré au cimetière de San Valentino, puis, le 26 juin 1997, dans l'église de San Valentino.
Ses deux meurtriers furent condamnés à 16 et 26 ans de prison avant d'être amnistiés, six années plus tard, par le ministre (communiste) de la justice italienne.
Une série de guérisons reconnues comme « miraculeuses » ayant été obtenues par son intercession, son procès de canonisation a été ouvert le 7 janvier 2006, mais c'est en raison de son martyre qu'il a été béatifié et non pas en raison de ces guérisons.
Rolando Rivi a été béatifié le 05 octobre 2013 dans le Palais des sports de Modène. La messe solennelle et le rite de béatification ont été présidés par le card. Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape François (George Mario Bergoglio, 2013-).
On ne garde écrite de lui qu’une phrase : « j’appartiens à Jésus ».
Pour un approfondissement biographique :
>>> Rolando Rivi
Bse Marguerite de Metola
Dominicaine du Tiers Ordre de la pénitence
M |
arguerite (Margherita) naît en 1287 à Metola (province de Pesaro et Urbino, Italie).
Née aveugle, naine et difforme, ses parents l'enfermèrent pendant 14 ans. Bien que nobles et riches, ils trouvèrent que cette fillette handicapée était un poids trop lourd et humiliant, et un jour, après l’avoir emmenée en pèlerinage à Città di Castello (province de Pérouse en Ombrie), voyant que leurs prières n’étaient pas exaucées ils l’abandonnèrent dans l’église.
Marguerite ne pleura pas, elle fit confiance à Dieu. Elle fut recueillie par la charité publique, passa de famille en famille et finit par être acceptée par pure pitié dans un couvent, mais ce n'était pas suffisant pour elle qui voulait aller de l'avant. Elle fut éloignée du monastère, parce que sa vie semblait un reproche aux religieuses tièdes. Après épreuves et humiliations, elle fut finalement acceptée par les dominicaines du Tiers Ordre de la pénitence de st Dominique, dont elle reçut avec joie l’habit et embrassa généreusement le programme de prière et de pénitence. Elle soignait et guérissait des malades, enseignait aux enfants, visitait les prisonniers et évangélisait la ville de Città di Castello où elle vécut pendant 33 ans.
Sa mauvaise fortune ne la détourna jamais de la foi profonde qu'elle vouait à Jésus. Elle garda toute sa vie un cœur confiant dans le nom de Jésus. Elle avait appris le Psautier par cœur et en expliquait les sens les plus cachés. Elle fit sans bruit beaucoup de bien aux âmes, et tous recherchaient sa compagnie. Elle avait une tendre dévotion pour la Sainte Famille et pour le mystère de l’Incarnation : après sa mort, le 13 avril 1320, à l’âge de 33 ans, on trouva dans son cœur trois perles, sur lesquelles étaient sculptées les images de Jésus, Marie et Joseph.
Son corps non corrompu se trouve dans l’église Saint-Dominique à Città di Castello.
Le pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621), en la béatifiant en 1609, concéda aux Dominicains de cette ville la Messe et l’Office propres.
En 1675 le pape Clément X (Emilio Altieri, 1670-1676) étend ce privilège à tout l’Ordre.
En 1988 l’évêque d’Urbino et Città di Castello la proclame Patronne diocésaine des non-voyants.
Saint Martin I
Pape (74e) et martyr
(649-655)
M |
artin I, natif de la Toscane, se rendit célèbre dans le clergé de Rome par son savoir et sa sainteté.
À son élection au souverain pontificat, Rome retentit d'allégresse ; le clergé, le sénat et le peuple en témoignèrent une satisfaction extraordinaire, et l'empereur approuva cet heureux choix. Martin ne trompa point l'espoir de l'Église ; la piété envers Dieu et la charité envers les pauvres furent ses deux règles de conduite. On était sûr de le trouver en prière, ou occupé des malheureux, ou absorbé par les soins multiples de sa charge. Son plus grand soin fut de maintenir dans l'Église l'héritage précieux de la vraie foi.
Le grand pape se vit un moment dans la situation la plus critique, et accablé sous le nombre des ennemis spirituels et temporels du Saint-Siège. Contre l'hérésie du monothélisme, qui relevait la tête, il assemble, dans l'église de Latran, un concile de cinq cents évêques, où les principaux chefs des hérétiques sont condamnés.
Poussé par les sectaires, l'empereur Constantin II, sous prétexte d'une trahison, à laquelle Martin I aurait pris part, fait saisir le pape et le met en jugement. On le traite comme un misérable, et on amène devant lui vingt accusateurs pour l'accabler de faits imaginaires.
Martin, voyant qu'on va les faire jurer sur le livre des Évangiles : « Au nom de Dieu, s'écrie-t-il, dispensez-les d'un serment sacrilège ; qu'ils disent ce qu'ils voudront. Et vous, magistrats, faites votre œuvre. » Et sans se donner la peine de répondre à toutes les accusations formulées contre lui, il se contente de dire : « Je suis accusé pour avoir défendu la foi ; je vous attends au jour du jugement. » Un soldat vient dépouiller Martin de ses ornements pontificaux ; réduit à un dénuement complet, chargé de fers, le pape est traîné, dans cet état, à travers les rues de la ville de Constantinople où il avait été amené.
Après plusieurs jours de prison, ayant dit adieu aux membres du clergé qui l'avaient suivi, le martyr part pour l'exil. La Chersonèse, où il fut relégué, était désolée par la famine ; il eut à y endurer pendant deux ans des souffrances et des privations pires que la mort ; mais il supporta tout avec une résignation parfaite.