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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonjour amies et amis le soleil est revenu nos cœurs sont dans la joie

Bonjour amies et amis le soleil est revenu nos cœurs sont dans la joie
A la lumière du petit matin
Lizzie

Lu par Odile COHEN

9 h 42 min
 
Peut-on être heureux quand on se ment à soi-même ?
À l'approche de la quarantaine, Hortense se partage entre son métier de professeur de danse et sa liaison avec un homme marié. Elle se dit heureuse, pourtant elle est peu à peu gagnée par un indicible vague à l'âme qu'elle refuse d'affronter jusqu'au jour où le destin la fait trébucher. Mais ce coup du sort n'est-il pas l'occasion de raviver la flamme intérieure qu'elle avait laissée s'éteindre ? 
 

Titre : Au bord de la mer

Poète : Théophile Gautier (1811-1872)

Recueil : Émaux et Camées (1852).

La lune de ses mains distraites
A laissé choir, du haut de l'air,
Son grand éventail à paillettes
Sur le bleu tapis de la mer.

Pour le ravoir elle se penche
Et tend son beau bras argenté ;
Mais l'éventail fuit sa main blanche,
Par le flot qui passe emporté.

Au gouffre amer pour te le rendre,
Lune, j'irais bien me jeter,
Si tu voulais du ciel descendre,
Au ciel si je pouvais monter !

Théophile Gautier.

Titre : À travers les soupirs, les plaintes et le râle

Poète : Théophile Gautier (1811-1872)

Recueil : La comédie de la mort (1838).

À travers les soupirs, les plaintes et le râle
Poursuivons jusqu'au bout la funèbre spirale
De ses détours maudits.
Notre guide n'est pas Virgile le poète,
La Béatrix vers nous ne penche pas la tête
Du fond du paradis.

Pour guide nous avons une vierge au teint pâle
Qui jamais ne reçut le baiser d'or du hâle
Des lèvres du soleil.
Sa joue est sans couleur et sa bouche bleuâtre,
Le bouton de sa gorge est blanc comme l'albâtre,
Au lieu d'être vermeil.

Un souffle fait plier sa taille délicate ;
Ses bras, plus transparents que le jaspe ou l'agate,
Pendent languissamment ;
Sa main laisse échapper une fleur qui se fane,
Et, ployée à son dos, son aile diaphane
Reste sans mouvement.

Plus sombres que la nuit, plus fixes que la pierre,
Sous leur sourcil d'ébène et leur longue paupière
Luisent ses deux grands yeux,
Comme l'eau du Léthé qui va muette et noire,
Ses cheveux débordés baignent sa chair d'ivoire
À flots silencieux.

Des feuilles de ciguë avec des violettes
Se mêlent sur son front aux blanches bandelettes,
Chaste et simple ornement ;
Quant au reste, elle est nue, et l'on rit et l'on tremble
En la voyant venir ; car elle a tout ensemble
L'air sinistre et charmant.

Quoiqu'elle ait mis le pied dans tous les lits du monde,
Sous sa blanche couronne elle reste inféconde
Depuis l'éternité.
L'ardent baiser s'éteint sur sa lèvre fatale,
Et personne n'a pu cueillir la rose pâle
De sa virginité.

Théophile Gautier.

Danlamare, dis-moi…

Danlamare, dis-moi…que fais-tu ?
Je cherche mon mardi,
J’ai oublié mon calendrier !

Danlamare, dis-moi…que fais-tu ?
Vous avez dit mardi ?
Il se marre disant qu’il est sous l’eau !

Danlamare, dis-moi…que fais-tu ?
Il y a une carpe qui me dit
Il est dans le ciel des mardis.

Danlamare, dis-moi…que fais-tu ?
Le cercle du ciel des mardis
M’a renvoyé dans cette marre.

Mais dis-moi, pourquoi tu te marre ?
Réfléchis à ce qui est l’évidence.
Ainsi ton temps ne sera pas perdu. 

Sur ce, bon mardi,
Sans questions inutiles
Ni croyances inféodées.


Alumacom
6 mars 2015

Le mois de mai est le retour à la vie

Ce mois vivifiant entre en chantant
Au milieu des baies naissantes
Des bourgeons veloutés croissants
Des boutons éclosent éblouissant
Leurs arômes envahissants
Enchantent nos jardins verdissants.

Les oiseaux sifflent leurs retours,
L’hymne à l’amour aux alentours
C’est un mois de petites attentions
Avec les diverses commémorations.
Ils sont dans toutes les conversations,
Ils se parent de leurs beaux atours.

Les fleurs entrent dans la danse
Leurs fragrances en abondance 
Rejoignent les arbres en fleurs,
Parterres et massifs sont bonheur
Les jardins sèchent nos pleurs.
En mai nous sommes en renaissance.

La nature chante sous la pluie,
La joie des branches du buis
Communique sa joie au muguet 
Leurs clochettes sonnent aux aguets
La marche humaine subjuguée,
Avance sous leur parapluie.

Tout nous parle du retour à la vie
Ne serait-ce pas plutôt la survie
Les oisillons piaillent leurs ailes frissonnent 
Leurs parents s’activent et façonnent
Le nid douillet des petits inassouvis 
Ce mois de joies est tel un chènevis.

Alumacom
14 mars 2017

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