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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

ce soir prions pour ces deux nouveaux cas parmi tant d'autres dans le monde.

L’ancienne cellule d’Asia Bibi accueille déjà une nouvelle chrétienne condamnée à mort, Kausar Shagufta

« Je suis de retour pour défendre ces personnes sans défense. » Saif ul-Malook – avocat d’Asia Bibi.

La tristement célèbre prison pour femme de Multan accueille désormais une nouvelle accusée. C’est dans l’ancienne cellule d’Asia Bibi que Kausar Shagufta, mère de 4 enfants de 5 à 13 ans, purge sa peine. Elle a été condamnée à mort, avec son mari Masih, par un tribunal pakistanais pour avoir envoyé des SMS blasphématoires.

C’est Muhammad Hussein, chef de prière d’une mosquée locale, qui a porté l’accusation. Kausar était alors aide domestique dans la maison de l’évêque de Gojra. Son mari, Masih, est dans l’incapacité de travailler depuis qu’il a été blessé à la colonne vertébrale en 2014. Selon l’accusation, Masih aurait envoyé des SMS blasphématoires, écrits en anglais, avec la « connivence » de son épouse.

Le 6 février 2018, une motion a été déposée à la Chambre des Communes britannique. Elle souligne que les époux, analphabètes, auraient été « incapables d’écrire en ourdou, et encore moins en anglais » et que leur téléphone portable avait été perdu auparavant. Elle déplore également les intimidations faites par les avocats des plaignants à l’égard du juge.

« Que cette Assemblée est profondément préoccupée par la peine de mort prononcée à l’encontre de Mme Shagufta Kausar et de M. Shafqat Emmanuel, un couple marié, pour avoir soi-disant envoyé des textos blasphématoires ; constate que les messages ont été écrits en anglais, mais qu’ils sont tous les deux analphabètes et incapables d’écrire correctement en ourdou, et encore moins en anglais; note en outre que le couple a répété à plusieurs reprises avoir perdu le téléphone en question avant l’envoi des SMS et que la carte SIM du téléphone n’était pas la leur; exprime sa préoccupation devant le fait que, tout au long du procès, les avocats des plaignants ont intimidé le juge en proclamant à maintes reprises des références coraniques appelant à la mort de blasphémateurs et en appelant le gouvernement pakistanais à le libérer afin qu’il puisse vivre avec leurs quatre enfants en famille. »

C’est l’avocat d’Asia Bibi, Saif ul-Malook qui va désormais les défendre. Malgré les menaces dont il a fait l’objet, il a décidé de continuer son combat auprès des victimes des lois sur le blasphème.

« Je suis de retour pour défendre ces personnes sans défense. »

Pour lui, les aveux du couple sont illégaux et invalides. Il déclare à Christianity Today :

« Comme dans l’affaire d’Asia Bibi, les avocats du tribunal de première instance dans l’affaire de ce couple chrétien n’ont pas pu plaider l’affaire de manière appropriée.. […] Le couple est innocent et il n’y a aucune preuve légale substantielle disponible qui prouve qu’ils ont réellement envoyé ces messages par SMS. »

Mais il n’appellera pas l’attention de la communauté internationale comme il l’avait fait pour Asia Bibi, regrettant que certains propagent de fausses rumeurs pour servir leur propre reconnaissance, au détriment des minorités sur place.

« Chaque affaire juridique nécessite une stratégie différente et j’ai décidé d’adopter une stratégie différente pour cette affaire, en fonction des faits et des lois applicables. […] Envoyer de fausses informations sur la persécution [en Occident] n’aide pas les chrétiens pakistanais à rentrer chez eux, comme ce fut le cas dans l’affaire Asia Bibi. Ces jours-ci, les médias sociaux jouent un rôle central dans la diffusion de fausses nouvelles. Plusieurs ONG ont créé un battage publicitaire pour attirer l’attention sur eux-mêmes, ce qui se retourne contre les chrétiens locaux. »

M.C.

D’officier de l’armée nord-coréenne à passeur clandestin de Bibles, l’inimaginable histoire de Kim Yong-Hwa
ce soir prions pour ces deux nouveaux cas   parmi tant d'autres dans le monde.

Kim Yong-Hwa est ce qu’on appelle un transfuge. C’est pour se suicider loin des regards qu’il a fui le régime dictatorial nord-coréen. Les suites de cette décision sont incroyables. Il a été invité à Washington pour partager son histoire lors de la 16ème Semaine de la Liberté en Corée du Nord. Le Christian Post retrace son inimaginable parcours.

Kim est un ancien officier de l’armée nord-coréenne. Il était responsable de la sécurité des chemins de fer. Mais en juillet 1988, un train militaire en provenance de Russie déraille. Pour le Régime, Kim est « déloyal » et à ce titre il doit être exécuté. Un ami le prévient à temps. Il décide de partir en Chine et se tirer une balle dans un endroit où personne ne le retrouverait afin de protéger sa famille.

« La décision du régime nord-coréen, il n’y a aucun moyen de l’éviter, une fois qu’elle a été prise. Même si vous vous échappez, vous êtes également considéré comme un traître. De plus, se suicider est aussi déloyal (ce qui pourrait entraîner la persécution de membres de la famille). Donc, je voulais vraiment aller dans un endroit où personne ne pouvait me voir parce que je voulais me tirer une balle. »

Il apprendra plus tard que cette décision n’a pas sauvé sa famille :

« J’ai quitté mon épouse, mon enfant de 9 ans et mon bébé de 6 mois au moment de la défection. Après la défection en Corée du Nord, les autorités nord-coréennes ont appelé mes enfants ‘la graine du traître national’, et a non seulement transformé mon bébé de 6 mois en handicapé en lui tamponnant son tibia, mais a également tué tout le reste de ma famille. »

Kim fuit donc la Corée du Nord, et traverse la rivière Amnok pour se rendre en Chine. Il entend alors une émission de radio sud coréenne qui traite de la défection de la famille nord-coréenne de Kim Man-Chul.

« Cela faisait partie de l’actualité nord-coréenne. Donc, je savais qu’à cause de la nouvelle que j’ai lue, Man-chul Kim était mort. Mais parce qu’il apparaît à cette émission, il s’agit soit d’une tromperie, soit d’un mensonge du sud-coréen ou du nord-coréen. J’étais un peu confus. »

C’est là que Kim commence à remettre en question le régime nord-coréen. Il comprend qu’il a été trompé. Il se rend à pied jusqu’au Vietnam. Puis, alors qu’il souhaite prendre un bateau pour se rendre en Corée du Sud, l’ambassade de Corée du Nord l’interpelle :

« L’ambassade de Corée du Nord est venue me contrôler et m’a identifiée. Il ne me restait que trois jours avant mon rapatriement. J’ai donc frappé la police vietnamienne avec un plateau de nourriture, puis je l’ai battue. »

Il est condamné à 2 ans en prison. Là, un interprète lui donne une Bible. Il lui affirme qu’il ne peut pas « faire de miracles » là est la vérité ».

« Il m’a donné la Bible et je la lisais. Même si j’étais toujours seul, je pouvais maintenant au moins communiquer verbalement, murmurer à quelqu’un. Je demandais à Dieu de me sauver. »

Après 1 an et 9 mois, il s’échappe, rejoint l’ambassade de Corée du Sud qui lui fournit des vêtements et une aide financière. Il se rend au Laos où il sera capturé, en 1992. Après plus d’un an, il s’évade à nouveau et retourne en Chine. En 1995, il prend le bateau vers la Corée du Sud. Là-bas, on l’accuse d’être un espion nord-coréen. Il restera 2 nouvelles années en prison avant de s’enfuir au Japon. Considéré comme un espion international, il restera dans un camp de prisonnier pendant 3 ans.

C’est en 2001 qu’il retournera finalement en Corée du Sud. En 2005, suite à l’annonce de la mort d’une transfuge dans la province de Gangwon en Corée du Sud, il fonde l’Association des Droits de l’Homme et des Réfugiés de Corée du Nord.

« En Corée du Sud, il existe une loi de protection contre les animaux. Les chiens sont protégés avec dignité. Mais les transfuges nord-coréens et les adolescents et les mineurs ne sont pas protégés. »

Il est aujourd’hui impliqué dans la défense de la libération de 7 transfuges nord-coréens qui risquent selon Kim « d’être exécutés dans un camp de prisonniers politiques ». Phil Robertson, le directeur adjoint de la division Asie de Human Right Watch, affirme :

« La Chine ne devrait pas renvoyer ces sept personnes en Corée du Nord, où elles risquent la torture, la violence sexuelle, le travail forcé et d’autres horreurs »

Parmi ces 7 personnes accusées de défection, une fillette de 9 ans, et deux adolescents.

Kim Yong-Hwa place son espoir en Dieu. Il disait à Wendy Wright, de Christian Freedom International :

« La chose que les officiels nord-coréens craignent le plus, c’est la religion. Si le christianisme se propage, le système va changer. »

Kim continue de dénoncer « le monde d’esclavage et de dictature » qu’est la Corée du Nord. Il vient en aide à ceux qui s’évadent et fait passer clandestinement des Bibles en Corée du Nord.

M.C.

C

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