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20 Mai 2019
Une « meute de loups alliés à l’État Islamique ». C’est en ces termes que la police anti-terroriste malaisienne s’est exprimée pour évoquer les 4 suspects arrêtés, lors d’une opération d’infiltration. Abdul Hamid Bador, le chef de la police malaisienne s’est exprimé au sujet de cette vague d’attentats terroristes à grande échelle lors d’une conférence de presse le 13 mai :
« Cette opération a été lancée après que la division de lutte contre le terrorisme de notre branche spéciale a détecté une meute de loups alliés à l’État Islamique… qui prévoyait d’assassiner quatre personnalités et de lancer des attaques à grande échelle contre des lieux de culte chrétiens, hindous et bouddhistes, ainsi que des centres de divertissement dans la vallée de Klang. »
Selon International Christian Concern, c’est un militant malaisien basé en Syrie qui communiquait avec le groupe via l’appli WhatsApp. Il aurait « donné l’ordre aux membres de la cellule de lancer l’attaque » « prévue depuis janvier ».
Les 4 suspects, 1 malaisien, 2 rohingyas et 1 indonésien ont été arrêtés dans la région de Kuala Lumpur entre le 5 et le 7 mai. Ils prévoyaient de mener des attentats à la bombe et des assassinats en représailles du décès d’un pompier musulman, l’année dernière. Des engins explosifs ont été saisis.
Ahmad el-Muhhamady, conférencier à l’Université islamique internationale de Malaisie, se dit « inquiet au sujet des meutes de loups qui n’ont pas encore été détectées ».
« L’implication des étrangers dans un problème local montre la capacité de Daesh d’exploiter les étrangers et les problèmes locaux pour faire progresser leur idéologie. […] Je suis plus inquiet au sujet des meutes de loups qui ne sont pas détectées par la police. Cette fois, nous avons eu de la chance. »
La Malaisie est un pays à majorité musulmane, considéré comme « particulièrement préoccupant » par la Commission pour la Liberté Religieuse Internationale. Ces arrestations ont eu lieu dans un contexte de malaise sociétal au sujet des divisions raciales et religieuses.
M.C.
Crédit Image : SATHIANPONG PHOOKIT / Shutterstock.com
Elle est devenue malgré elle un symbole de la persécution des chrétiens au Nigeria. Elle avait 14 ans quand elle a été kidnappée par Boko Haram et a refusé de renier Christ. Leah Sharibu vient d’avoir 16 ans, et cette année encore, elle ne fêtera pas son anniversaire en famille.
Enlevée le 19 février 2018 par des militants de Boko Haram, Leah Sharibu est la seule des 110 otages de l’école de Dapchi à être demeurée captive. Contrairement aux autres lycéennes enlevées le même jour, et malgré son très jeune âge, Leah avait refusé de renier sa foi. Face à sa détermination, les militants islamistes avaient refusé de libérer Leah. 455 jours se sont écoulés depuis le début de sa détention.
Et parce qu’ils n’ont pas réussi à convertir Leah de force, les islamistes ont décidé de faire d’elle leur « esclave à vie ». Une esclave domestique et très certainement également, une esclave sexuelle, selon les sordides habitudes de ce groupe armé djihadiste sévissant dans plusieurs régions d’Afrique, principalement autour du Lac Tchad.
Ce refus d’abandonner sa foi au péril de sa vie avait alors bouleversé son père :
« La confiance et la foi de ma fille m’ont fait réaliser que je vivais sous le même toit qu’une admirable disciple du Christ. »
Des mois se sont écoulés depuis la dernière preuve de vie. La famille de Leah demeure dans l’insoutenable attente de revoir un jour leur fille.
En octobre dernier, sa maman Rebecca envoyait un bouleversant appel à la prière aux chrétiens du monde entier.
« Je sais que dans le monde entier, les fidèles prient et continuent de prier pour la libération de ma fille, mais jusqu’à présent, je n’ai pas revu ma Leah. Je voudrais supplier les chrétiens : ne vous lassez pas de prier pour elle jusqu’à ce qu’elle revienne. »
N’oublions pas Leah…
L’insurrection djihadiste, qui a débuté au Nigéria en 2009, a fait au moins 27 000 morts et provoqué une grave crise humanitaire avec 2,4 millions de personnes déplacées, dont 1,7 million pour le seul Nigéria. Une « tragédie humanitaire » comme les Nations unies qualife la situation des habitants de l’état du Borno, situé au nord-est du Nigéria, à la frontière du Tchad et du Niger. Pour la zone du lac Tchad, 10,7 millions de personnes auraient besoin d’aide humanitaire, selon le Bureau de coordination humanitaire des Nations unies.
Lors du sommet des pays du lac Tchad consacré à la lutte contre Boko Haram en novembre dernier, les dirigeants du Nigeria, du Cameroun, du Tchad, du Niger, du Bénin et de la République centrafricaine ont concrétisé l’engagement résolu des pays participants dans la lutte contre « notre ennemi commun, Boko Haram et le rétablissement de la sécurité et d’une paix durable dans notre sous-région »,selon les propos du président Buhari. Les chefs d’état ont également appelé au « soutien de la communauté internationale » dans la « lutte contre le terrorisme ».
Florent Geel, responsable du Bureau Afrique de la FIDH et membre de la mission d’enquête au Tchad déclare dans un rapport international consacré à la résurgence de Boko Haram autour du Lac Tchad :
« La menace que représente Boko Haram est toujours bien réelle et d’actualité, peut-être encore plus depuis la scission du groupe armé en deux branches. Tous les témoignages et informations recueilli.e.s au lac Tchad vont dans le même sens : Boko Haram est à l’offensive. Au Nigéria où les djihadistes profitent de la séquence électorale chaotique ; au Niger où le groupe demeure actif ; et au Cameroun comme au Tchad où les incursions sont de plus en plus fréquentes malgré le retour de nombreuses personnes abusées ou enlevées. Le lac Tchad demeure l’un des principaux sanctuaires, quasi inexpugnable, de Boko Haram. »
H.L.
« Il s’agit d’un trafic d’êtres humains. La cupidité est vraiment responsable de ces mariages … J’ai rencontré certaines de ces filles et elles sont très pauvres. »
Depuis 2015, un corridor économique (CEPEC) est établi entre la Chine et le Pakistan. Doté de 62 milliards de dollars, ce projet a des répercussions inattendues sur la persécution des jeunes filles chrétiennes au Pakistan. C’est le média ARY News qui a révélé l’horreur : dans un complexe, à Lahore, 6 femmes dont 2 jeunes filles de 13 ans attendent dans un centre de mariage illégal. Selon Associated Press, le « marché aux épouses » se développe depuis la fin de l’année 2018.
Des courtiers recherchent des pakistanaises à la demande de célibataires chinois.
La promesse est financière. Asian Review parle de 400 000 roupies pakistanaises au mariage, soit plus de 2400 €, puis 40 000 roupies chaque mois, 240 €, et un visa pour un parent de la mariée.
Du fait de leur situation économique déplorable, ce sont les jeunes filles chrétiennes qui sont les cibles prioritaires. Il serait également plus complexe pour les chinois d’épouser des jeunes filles musulmanes, car la loi pakistanaise exige que celles-ci épousent des musulmans.
Asian Review dénonce leur maltraitance dès leur arrivée dans ces centres, alors même qu’elles attendent la fin de la procédure administrative. Associated Press révèle la réalité qu’elles subissent ensuite en Chine :
« Une fois en Chine, les filles – le plus souvent mariées contre leur volonté – peuvent se retrouver isolées dans des régions rurales isolées, exposées aux abus, incapables de communiquer. »
Siasat, quant à lui, fait état des bannières déployées en bord de route à Youhanabad :
« Longue vie à l’amitié pakistanaise ! Attention, honorables chrétiens. Des propositions de familles méritantes, pauvres et bonnes sont nécessaires de toute urgence pour la Chine. La famille chinoise assumera tous les frais. L’éducation n’est pas un problème. »
Muqadas Ashraf fait partie de ces victimes. Âgée de 16 ans seulement, elle a été mariée par ses parents à un chinois.
5 mois plus tard, elle revient au Pakistan enceinte, cherchant un moyen de divorcer de son mari violent. Nasreen, sa mère, raconte qu’elle a été trompée :
« Je croyais vraiment que je lui donnais une chance de mener une vie meilleure et une vie meilleure pour nous. »
Fox News révèle la responsabilité de certains chrétiens :
« Les courtiers recherchent de manière agressive des filles pour des hommes chinois, allant parfois même en dehors des églises pour demander des épouses potentielles. Ils sont aidés par des religieux chrétiens payés pour cibler les parents pauvres de leur congrégation avec des promesses de richesse en échange de leurs filles. »
Aslam Augustine est ministre des Droits de l’Homme et des Minorités dans la province du Punjab. Il accuse le gouvernement chinois et son ambassade de fermer les yeux en délivrant des visas. Il explique :
« Il s’agit d’un trafic d’êtres humains. La cupidité est vraiment responsable de ces mariages … J’ai rencontré certaines de ces filles et elles sont très pauvres. »
Pour Dede Laugesen, directeur exécutif de Save the Persecuted Christians, les familles chrétiennes sont des « cibles faciles » :
« Les chrétiens au Pakistan ne représentent que 2% de la population. Ils sont appauvris et marginalisés. Se battant pour survivre, les familles chrétiennes sont une cible facile pour les courtiers d’épouses sur le marché noir. Le Pakistan et la Chine doivent faire davantage pour protéger ces filles vulnérables au trafic et à la vente pour un mariage contre leur volonté. Celles qui ont été passées en contrebande en Chine devraient être aidées à rentrer chez elles. »
De son côté, le Global Times of China évoque également les nombreuses vidéos de mariage entre chinois et pakistanaises sur l’appli Tik Tok. Il parle de la fermeture d’agences de mariage illégales dans la province du Shandong. Un porte-parole de l’ambassade de Chine au Pakistan a déclaré dans un communiqué :
« La Chine et le Pakistan adoptent tous deux la primauté du droit et s’opposent fermement au trafic d’êtres humains et à la vente d’organes humains. […] Les jeunes chinois et pakistanais sont victimes de ces agents illégaux. »
Le ministre chinois de la Sécurité Publique a envoyé un groupe de travail chargé de la coopération des forces de l’ordre avec la partie pakistanaise :
« La Chine va renforcer la coopération avec les forces de l’ordre au Pakistan, lutter efficacement contre la criminalité, de manière à protéger les droits et intérêts légitimes des deux peuples, et à protéger conjointement les relations amicales entre la Chine et le Pakistan. »
M.C.