Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
24 Mai 2019
Le ministère World Vision a récemment choisi de mettre en lumière une nouvelle forme de persécution qui se répand dans certaines régions d’Indonésie. Les jeunes hommes musulmans seraient encouragés par certains leaders religieux à mettre enceinte et épouser des filles chrétiennes afin de les éloigner de la foi chrétienne.
L’Indonésie est le plus grand pays musulman du monde. Selon le Pew Research, 12,7% des musulmans du monde vivent en Indonésie. Près de 87 % de la population est musulmane, soit plus de 200 millions de personnes. Et si l’ensemble de la population musulmane indonésienne n’est pas intégriste, la répression des chrétiens y est malgré tout de plus en plus diversifiée et intense.
On se souvient du sort du gouverneur chrétien Ahok, emprisonné pour blasphème, ou encore de « l’appli hérésie » qui facilite les procédures de plainte pour blasphème et répertorie les « fatwas ». On se souvient également de plusieurs attaques terroristes meurtrières perpétrées contre des chrétiens et qui ont fait l’actualité ces dernières années.
Certains chefs musulmans décident désormais d’infiltrer les familles chrétiennes. Pour cela, ils forment les jeunes hommes à séduire les filles ou les agresser, afin de les mettre enceintes et les contraindre au mariage.
Greg Kelley de World Vision s’exprime à ce sujet :
« Les leaders influents forment littéralement les jeunes hommes à cibler les filles chrétiennes pour les mettre enceintes. Ils les prennent pour cible et tentent de stopper la diffusion du christianisme. La famille de la chrétienne a tellement honte de la situation qu’elle est contrainte à marier cette fille dans une famille musulmane. »
Une fois mariées, les filles sont souvent coupées de leur famille et font face à des conditions de vie terribles. Dans certains cas, elles sont la deuxième ou la troisième épouse de leur persécuteur et jouissent de peu de libertés.
Elles sont « privées des droits humains fondamentaux […] vivant souvent dans la clandestinité ».
Même si ces filles chrétiennes vivent ensuite sous l’influence de l’islam, Kelley affirme que dans de nombreux cas elles restent fidèles au Seigneur.
« Elles ont toujours la possibilité d’élever un enfant, d’influencer un enfant, alors ce n’est pas comme si l’impact de l’Évangile s’arrêtait là. Cela place la jeune femme dans des circonstances incroyablement difficiles, mais son influence ne s’arrête pas. »
Souvent, les filles continuent à adorer Jésus en secret.
Pour Kelley, il est important que les croyants du monde entier soient au courant de cette persécution et prient pour elles.
H.L.
« Smart Grip », appelée localement « Smart Pakem » a été surnommée « L’application Hérésie ». Les observateurs et défenseurs des libertés redoutent qu’elle n’aggrave les discriminations et les persécutions subies par les minorités.
Mise à disposition par le haut parquet de Jakarta et disponible sur Google Play Store uniquement dans cette région, Smart Pakem pourra être utilisée par 30 millions de personnes. L’objectif annoncé est de pouvoir signaler les groupes pratiquants des « religions non reconnues » dans le pays, ou des « interprétations non orthodoxes » de l’islam, de l’hindouisme, du christianisme ou du bouddhisme. Nirwan Nawawi, porte-parole du bureau du procureur, déclare dans un communiqué :
« L’objectif […] est de faciliter l’accès aux informations sur la propagation des croyances en Indonésie, d’éduquer le public et de l’empêcher de suivre les doctrines d’un individu ou d’un groupe qui ne sont pas conformes à la réglementation. »
Andreas Harsono de Human Rights Watch déplore cette « innovation ».
« Cela va de pire en pire – une autre étape dangereuse pour discriminer les minorités religieuses en Indonésie. »
Pour Bonar Tigor Naipospos, vice-président du groupe de défense des droits Setara Institute,
« C’est dangereux, car si la société en général n’aime pas un groupe, il les signalera via l’application et cela créera des problèmes. »
Bruce Allen, de l’organisation Forgotten Missionaries International s’est exprimé pour MNN.
« L’application va également répertorier les édits religieux ou les fatwas annoncés contre certaines personnes ou certains groupes. Cela ne ferait que donner aux gens les moyens de chasser et d’attaquer plus facilement les personnes soupçonnées de croyance ou d’activité non orthodoxe. C’est vraiment effrayant d’envisager les conséquences possibles. »
L’Indonésie est le plus grand pays à majorité musulmane au monde. Il est néanmoins connu pour sa tolérance religieuse. Mais cette tolérance serait-elle en train de disparaître. Bruce Allen constate que l’islam radical gagne du terrain dans tout le pays et que cela a un impact sur le gouvernement, l’éducation, la banque, le commerce et la politique.
Certains musulmans radicaux tenteraient même d’imposer la charia à la place de la Constitution. Les chrétiens locaux redoutent une recrudescence des persécutions au cours des deux prochaines années. Ils craignent désormais que l’application légitime les accusations portées par les gens et crée une atmosphère similaire à celle du Pakistan, où rappelons-le, l’application de la loi sur le blasphème aboutit trop souvent à une justice de rue.
« Nous détesterions que cela se produise en Indonésie. Ils ont déjà vu des choses comme cette attaque coordonnée contre trois églises différentes… Auparavant, le gouverneur de Jakarta, Ahok (un chrétien qui faisait un travail formidable), avait été accusé de blasphème. Il purge actuellement une peine de prison de quelques années. »
Cette nouvelle application pourrait donc avoir des répercussions graves sur la vie des chrétiens et des autres minorités religieuses.
Ne les oublions pas.
Prions pour les chrétiens de Jakarta.
La rédaction
Crédit image : Akhmad Dody Firmansyah / Shutterstock.com
Le gouverneur chrétien Ahok a été jugé coupable de blasphème.
Une cour indonésienne a jugé le gouverneur chrétien de Jakarta, Basuki Tjahaja Purnama (Ahok) coupable de blasphème et l’a condamné à deux ans de prison, dans un procès qui est largement considéré comme un test de tolérance religieuse et de pluralisme dans la plus grande nation à majorité musulmane au monde.
L’accusation de blasphème est liée à l’utilisation par Ahok d’un passage du Coran lors de la campagne pour sa réélection en septembre. Les groupes islamistes avaient alors estimé qu’il s’agissait d’une insulte au « livre sacré ».
Pour le juge en chef, Dwiarso Budi Santiarto,
« Dans le cadre d’une société religieuse, le défendeur doit veiller à ne pas utiliser de mots avec des connotations négatives concernant les symboles des religions, y compris la religion du défendeur lui-même. »
Suite au verdict, le comité des cinq juges a ordonné l’arrestation immédiate d’Ahok. Il a déclaré qu’il ferait appel.
Ce chrétien aux origines chinoises, est issu de deux minorités. L’affaire contre lui a déclenché un tollé en Indonésie. Des milliers de policiers ont été déployés dans la capitale, de manière à endiguer rapidement un éventuel conflit entre les partisans et les opposants d’Ahok.
La rédaction
Source : The Guardian
C’est un travail méconnu tant il touche à l’intime, à la souffrance et au deuil. Être soignant dans une unité de soins palliatifs, c’est souvent « accompagner la vie jusqu’à la mort »… Et c’est pourtant au travers d’un clip joyeux et plein de vie que le personnel de l’unité de soins palliatifs de l’hôpital de la Châtaigneraie en Vendée, a choisi de lever le voile sur ces métiers dont on parle peu, alors même qu’ils sont au coeur d’une actualité sociétale majeure.
Quand certains membres de l’unité ont eu l’idée de « casser l’image négative des soins palliatifs et de montrer leur travail au quotidien », ils ont pensé à la musique. Il a finalement fallu 9 mois à l’ensemble de l’équipe pour concrétiser ce projet qui fait un joli chemin sur les réseaux sociaux.
C’est avec l’accord du groupe Trois Cafés Gourmands dont la chanson sur la Corrèze a triomphé sur les radios de France, que les soignants ont repris la musique de « À nos souvenirs », et écrit de nouvelles paroles portant leur message.
Interrogés par France 3 Régions, les principaux intéressés témoignent :
« On voulait faire partager l’idée aux gens que ce n’est pas qu’un mouroir, qu’il y a du positif dans ce service-là et qu’on accompagne la vie jusqu’à la mort. »
Dans la description de la vidéo postée sur YouTube, l’équipe explique sa démarche :
« Quand l’esprit d’équipe nous anime, besoin de chacun pour ‘garder le fil’ […] Dans un contexte actuel difficile pour les établissements de soins, nous avons mobilisé les compétences de chacun, sans faire abstraction des difficultés quotidiennes. »
Et au générique figurent le nom de chaque participant, mais également de plusieurs soutiens remarquables tels que les bénévoles de la fédération JALMALV (Jusqu’à La Mort Accompagner La Vie), dont l’un des objectifs est de « faire évoluer le regard de la société sur la mort , la vieillesse et le deuil ». Les bénévoles de l’aumônerie de l’hôpital sont également engagés dans le projet et figurent au générique.
Pour découvrir ce clip qui choisit de parler de la fin de vie et de la mort, « en cassant les codes » :
Garder le fil - Soins-palliatifs - La Châtaigneraie
Quand l'esprit d'équipe nous anime, besoin de chacun pour " garder le fil ". Ce clip a été réalisé pour la journée régionale Soins Palliatifs d'Angers le 23 mai 2019 et le congrès SFAP de P...
L’équipe de soins palliatifs de l’hôpital de La Châtaigneraie a présenté son clip lors de la journée régionale des soins palliatifs d’Angers, hier, jeudi 23 mai. Il sera ensuite diffusé au congrès national de la Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs, qui se tiendra à Paris en juin.
H.L.
La loi dépénalisant l’euthanasie en Belgique a été votée en mai 2002. Cette loi avait vocation de créer un cadre permettant à un patient de formuler une demande d’euthanasie et à un médecin d’y accéder sous certaines conditions, sans que le médecin ne soit en position de commettre une infraction pénale.
Depuis que la Belgique a franchi cette étape, le débat sur la légalisation de l’euthanasie s’est installé en France et ailleurs en Europe. Il est même devenu en Espagne, un thème de campagne. Pourtant, fort des 17 années de recul sur les pratiques belges, de nombreux praticiens tirent la sonnette d’alarme.
Le collectif belge Euthanasie Stop, constitué de 43 personnes dont 35 docteurs et professeurs en médecine, un avocat, un magistrat honoraire, un éthicien en soins palliatifs, un rabbin, un imam et un chanoine, a décidé d’informer et de questionner.
« Ce site web se présente comme un espace d’expression publique, ouvert à tous ceux qui souhaitent faire entendre une voix discordante. »
Parmi eux, le médecin oncologue de l’Hopital Universitaire de Louvain est en première ligne sur ce débat bioéthique. Dans son ouvrage Euthanasie et Suicide Assisté, les leçons de la Belgique, un panel international d’experts examine les implications de l’euthanasie légalisée et de l’aide au suicide. Ces experts analysent de manière approfondie les données belges et questionnent « l’une des questions éthiques les plus difficiles de notre époque, en faisant appel au droit, à la philosophie et aux disciplines médicales ».
En France, le débat est tranché entre les médecins. Si en 2013, une enquête IPSOS révélait que 60 % des médecins interrogés se déclaraient globalement favorables à l’euthanasie dite « active » (laquelle suppose le geste d’un tiers qui administre à un mourant une substance létale ou la lui fournit), de nombreux n’y sont pas favorables.
Jean Leonetti, auteur de la loi de 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, et coauteur de celle de 2016, s’exprimait très clairement sur ses craintes à l’égard d’une légalisation de l’euthanasie en France, pour Le Parisien.
« Je continue à défendre l’idée que donner la mort à une personne, même à sa demande, constitue une franche rupture de fraternité et de solidarité. Ce n’est pas parce que les gens le demandent que l’on doit obligatoirement répondre à leurs attentes. »
En 2018, les médecins d’Unité et d’Équipe mobile de soins palliatifs du département du Nord témoignaient de « l’intentionnalité de leur mission », qui « n’est jamais d’abréger la vie mais de soulager les symptômes ». Il s’exprimait alors en ces termes sur Le Figaro Santé.
« En dernier recours, si nous n’avons pas réussi à soulager le patient par des moyens habituels, nous pouvons mettre en place une sédation pour que celui-ci ne soit plus conscient de la situation qui lui cause un inconfort… Cela reste exceptionnel. L’intentionnalité de nos soins n’est jamais d’abréger la vie mais de soulager les symptômes. Ce ne sont pas les thérapeutiques initiées ou arrêtées, mais l’évolution de la maladie sous-jacente qui cause le décès ; celui-ci étant inéluctable à plus ou moins court terme. Puisque son intention est d’entraîner, de façon directe et intentionnelle la mort d’un patient, l’euthanasie va donc à l’encontre de notre culture palliative, de nos pratiques. »
Un message qui ne pourrait être plus clair signé par l’ensemble des praticiens de cette unité. Les médecins attestent qu’au vu de leur expérience quotidienne dans une unité de soins palliatifs, l’accompagnement qu’ils prodiguent au patient mais aussi à leurs familles « permet un travail de deuil, des échanges, des moments de joie et de partage, qui n’auraient pas été possibles autrement ».
« Les soins palliatifs respectent la vie et considèrent la mort comme un processus naturel. La singularité du vécu des patients dans cette situation et leurs souhaits y sont profondément respectés. »
Selon eux, le débat sur la fin de vie devrait plutôt porter sur « le droit des patients à la non-obstination déraisonnable, au soulagement des symptômes d’inconfort et à l’accès aux soins palliatifs ».
En Belgique, les débats se positionnent quant à eux déjà bien au-delà de ces considérations. La loi ayant donc été votée il y a de nombreuses années, plusieurs cas d’abus ont émergé dans les médias.
À la fin de l’année 2018, pour la première fois la chambre des mises en accusation de la cour d’appel de Gand a décidé d’envoyer en Cour d’Assises trois médecins accusés de ne pas avoir respecté les conditions légales d’une euthanasie.
Une première historique comme le précise la présidente de l’Association belge pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD).
« Il y a déjà eu des informations judiciaires visant des médecins mais elles ont toujours abouti à des classements sans suite. »
Dans cette affaire la plainte a été déposée par la soeur de la patiente, euthanasiée alors qu’elle avait peu exprimé son désir de mourir, et n’était plus sous traitement depuis des années pour ses souffrances psychiques. Le diagnostic d’autisme n’était par ailleurs posé que depuis deux mois. Les médecins seront jugés pour « empoisonnement ».
Un autre cas sera prochainement examiné par la Cour Européenne des droits de l’Homme. Tom Mortier a en effet décidé de faire connaître l’histoire de sa maman dépressive depuis 20 ans. Hospitalisée en 2012 dans le cadre de sa dépression, les médecins ont procédé à une injection mortelle, parce qu’elle souffrait d’une « dépression incurable ». Le coup de téléphone informant Tom de la nouvelle avait été dévastateur. Selon le psychiatre traitant la mère de Tom depuis plus de 20 ans, elle était en bonne santé physique et ne satisfaisait pas aux exigences de la loi belge sur l’euthanasie.
En juillet 2018, ce sont les histoires de 3 enfants vivants sous la protection de leurs parents et atteints d’un cancer, euthanasiés à l’hôpital, qui avaient profondément choqué l’opinion. Lord Carlile, co-président de Living and Dying Well, un groupe parlementaire opposé à l’euthanasie, s’était dit « profondément choqué » à la fois par la mort des enfants et par le nombre croissant d’affaires d’euthanasie.
« L’euthanasie de ces enfants est clairement en contradiction avec la Convention européenne des droits de l’homme. »
Il déclarait alors que le gouvernement belge était « beaucoup trop détendu » au sujet de l’euthanasie, et que cela « ne garantissait pas les contrôles appropriés et le maintien des normes ».
Dans certaines unités de soins palliatifs belges, des infirmières et travailleurs sociaux spécialisés dans le traitement des personnes en fin de vie, ont quitté ces unités « déçus de ne plus pouvoir offrir des soins palliatifs à leurs patients ». Le professeur Beuselinck estime que les unités de soins palliatifs sont en train de devenir des « maisons d’euthanasie, ce qui est le contraire de ce qu’elles étaient supposées être ».
En France, la loi protège encore les patients d’abus. On se souvient de l’emblématique cas du docteur Bonnemaison, radié définitivement de l’ordre des médecins en 2015 et condamné à deux ans de prison avec sursis, pour avoir pratiqué une injection mortelle sur une patiente. Il n’a toutefois pas été condamné pour plusieurs autres cas suspects par manque de preuves.
En Belgique, de nouvelles propositions de loi qui viseraient désormais à étendre la loi aux mineurs et aux « personnes démentes » sont à l’étude au Parlement. Une tribune proposée par le groupe Grain de Sel du collège des médecins de la Sociéte Française d’Accompagnement et de soins palliatifs, questionnait à la fin de l’année 2018 dans une tribune du Figaro, « une loi qui ne protège pas le plus faible peut-elle être juste ? ».
« Nous, professionnels, sommes témoins des belles choses qui peuvent se vivre dans les derniers moments, même s’ils sont difficiles. »
H.L.
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