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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Les adieux de Jésus ne sont qu'un au revoir, la promesse d'éternité à ses disciples

Samedi 18 mai 2019
 

Évangile selon saint Jean 14, 7-14

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi !

Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. »

Écouter cette méditation

Prière

À l’heure où le Seigneur retourne vers son Père, il dit remonter nous préparer une place auprès de celui qui l’a envoyé. Il remonte mais il ne laisse pas ses disciples seuls : il annonce l’envoi de l’Esprit Saint, « il vous enseignera tout » (Jn 14, 26). C’est le moment où le Sauveur accomplit définitivement son œuvre rédemptrice permettant à l’homme pécheur de rencontrer le Père dans les mains duquel il veut nous remettre.

Demande

Seigneur, tu es le chemin et tu veux que nous te suivions. Tu sais que nous ne pouvons aller tout seuls là où tu vas. Tu veux que nous portions du fruit dans ce monde que le péché a ravagé mais ce fruit ne sera bon que s’il vient de ton Esprit. Seigneur, rends-moi docile à recevoir la grâce qui me permettra de suivre ton chemin.

Réflexion

Philippe voudrait bien savoir comment reconnaître ce Père miséricordieux dans l’enchaînement des événements quotidiens. Ce besoin est très réellement le nôtre aussi. Nous avons besoin de retrouver ce qui nous relie à Dieu dans nos habitudes quotidiennes.

1. « Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. »

Ici, Philippe, le disciple, manifeste un besoin très présent et très juste. Voir le Père, voir celui dont nous cherchons à connaître la volonté chaque jour pour l’accomplir comme l’accomplissent au ciel tous ceux qui sont morts, les saints et aussi les pécheurs après leur jugement particulier quand ils ont quitté la terre. Comme eux tous, nous avons besoin de découvrir le Père comme origine, comme vie jaillissante, comme générosité, comme don qui sans cesse peut renouveler toute chose.

De quoi d’autre aurions-nous besoin ? Créé par Dieu, tout homme porte, même inconsciemment, le désir de connaître son origine, de retrouver le chemin de la maison du Père pour « rentrer chez lui ». Au 2e siècle, saint Ignace d’Antioche, alors qu’il subissait le martyr, disait entendre en lui la voix d’une eau vive lui susurrant : «Viens vers le Père ! »

2. « Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi. »

Ici, Seigneur, tu affirmes que tu es l’égal du Père. Et ce que tu dis est vrai : celui dont tu parles est véritablement celui dont tu es sorti (cf. Jn 8, 42), tu es son Fils et lui et toi êtes consubstantiels. L’évangéliste veut ouvrir nos intelligences, notre cœur et notre méditation à cet Esprit Saint que « le monde ne peut recevoir car il ne le voit pas et ne le connaît pas » (Jn 14, 17) mais que tu vas demander au Père d’envoyer d’auprès de lui et de toi (cf. Jn 15, 26).

Oui, si tu nous parles ainsi du Père c’est que tu es son intime. Tu es dans le Père et le Père est en toi : le voir et le connaître sont intimement liés et demandent la même sincérité d’abandon à sa volonté, la même communion à son intimité divine. Voir Dieu avec les yeux de la chair, avec nos yeux humains n’est que rêve sans fondement mais nous devons savoir et pouvoir communier à son mystère ; et le seul chemin pour le faire est celui que l’Esprit Saint indiquera.

Père, Fils, Esprit Saint : Trinité divine, mystère insondable que nous ne pourrons pénétrer que le jour où « je connaîtrai parfaitement, comme j’ai été connu » (1 Co 13, 12).

3. « Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. »

Seigneur, Matthieu nous raconte cet épisode au cours duquel tu maudis un figuier qui ne pourra plus jamais porter de fruit. À cette vue, les apôtres sont stupéfaits et terrorisés : tu en profites pour leur montrer la puissance de la foi, celle qui n’hésite pas : « Amen, je vous le dis : si vous avez la foi et si vous ne doutez pas, vous ne ferez pas seulement ce que j’ai fait au figuier ; vous pourrez même dire à cette montagne : “Enlève-toi de là, et va te jeter dans la mer”, et cela se produira. » (Mt 21, 21)

Tu confirmes cet enseignement par cette promesse : « Tout ce que vous demanderez dans votre prière avec foi, vous l’obtiendrez. » (Mt 21, 22)

Celui qui est descendu du ciel, celui qui a été envoyé par le Père est la Voie, la Vérité et la Vie. Il n’y a aucun autre nom sous le ciel par lequel nous puissions être sauvés. Dans ce monde qui te refuse, qui te nie et te rejette, il me faut une foi « à déplacer les montagnes », une foi qui n’hésite pas.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, accorde-nous une foi qui sauve, qui ne vacille pas et qui s’appuie sur toi. Seigneur, je confie cette foi à Marie, ta sainte Mère et je sais qu’elle veillera et intercédera pour que je ne m’éloigne pas de toi malgré les tempêtes les plus redoutables.

Résolution

Prier une neuvaine à Marie dans cette intention.

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi
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