Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
15 Mai 2019
Six personnes ont été tuées et huit autres blessées lors d’une attaque terroriste près de l’église Saints-Pierre-et-Paul à Al-Suqaylabiyah (l’antique Seleucopolis) dans le nord-ouest de la Syrie, dimanche dernier. Cette localité est peuplée de chrétiens orthodoxes. Associated Press mentionne que cinq enfants âgés de six à dix ans ont été tués, ainsi que l’enseignante de l’école du dimanche. L’attentat s’est produit près de l’église lors d’un assaut contre la ville. Des condoléances ont été exprimées au patriarche Jean d’Antioche par le patriarche Bartolomée de Constantinople, le patriarche Théodore II d’Alexandrie, l’archevêque Jérôme d’Athènes, et encore d’autres primats. « Les enfants sont sortis jouer après quelques jours de calme » a déclaré à Associated Press le père Maher Haddad, un prêtre local. « Un projectile a frappé un groupe d’enfants, en tuant cinq sur le coup et en blessant d’autres… La femme a été tuée dans une rue avoisinante par un autre projectile », a-t-il ajouté. Huit autres personnes ont été blessées. Selon Associated Press, l’attaque était menée par des rebelles syriens, tandis que les troupes syriennes tiraient sur des insurgés dans la province méridionale d’Idlib, qui connaît une recrudescence de violence depuis le 30 avril. La province abrite 3 millions de personnes, dont 150’000 ont dû fuir en raison des combats continuels. Dans une lettre datée du 13 mai 2019, l’archevêque Jérôme a écrit : « Une fois encore, nous voyons les effets tragiques de la haine religieuse qui aveugle l’esprit humain et rendent l’homme désespéré, capable de répandre la mort et l’affliction ». Le patriarche Néophyte de Bulgarie, de son côté, a écrit : « Nous avons appris avec douleur l’incident tragique à l’église Saints-Pierre-et-Paul… En ces jours où nous chantons le Christ ressuscité qui par Sa mort a terrassé la mort, le mal et le prince de ce monde (Jn 12,31), nous prions pour que notre Père céleste reçoive les âmes des défunts ».
Source (dont photographie) : Orthodox Christianity
L’Association « Chants liturgiques orthodoxes », connue par ses concerts annuels en juin à l’église Saint-Roch de Paris, va fêter cette année son 50e anniversaire par trois manifestations particulières.
Le jeudi 30 mai 2019, jour férié, aura lieu un colloque sur l’histoire du chant de l’Église orthodoxe russe au XXe siècle à 17h au centre Spirituel et culturel Russe 1 quai Branly, Paris 75007. Les conférences, dont les traductions seront assurées, seront suivies dans la cathédrale de la Sainte-Trinité d’un concert du chœur d’hommes « Kastalsky » venu spécialement de Moscou.
Ce même chœur donnera un concert vendredi 31 mai en la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky 12 rue Daru 75008 Paris, à 19h30.
Cette année, au vu de l’importance de l’évènement, la réunion annuelle des chœurs russes de Paris, auxquels se joindra le chœur « Kastalsky » de Moscou, aura lieu un dimanche, le 2 juin 2019 à 15h en l’église Saint-Roch.
Le chœur de chambre masculin « Kastalsky » a été créé en 2004 et rassemble des chanteurs professionnels ayant une grande expérience du chant à l’église. Cet ensemble donne de nombreux concerts en Russie et à l’étranger. Le répertoire est constitué d’œuvres sacrées de compositeurs russes, de musique classique russe et d’autres pays, ainsi que de chants populaires russes.
Le chœur est dirigé par Alexeï Rudnevsky, titulaire de la chaire de direction chorale au Conservatoire Tchaïkovski, qui est le Conservatoire national de Moscou ; il est lauréat d’un concours international, et directeur artistique du chœur de chambre masculin « Kastalsky » ainsi que du chœur des étudiants du département de direction chorale du Conservatoire de Moscou. A. Rudnevsky dirige des master-class avec des chœurs russes et étrangers en Autriche, Belarus, Bulgarie, Grande-Bretagne, Allemagne, Chine. Il préside le jury du concours de chœurs « Cyrille et Méthode ».
Une mosaïque du VIe siècle, représentant saint Marc, volée dans une église après l’invasion de Chypre par l’armée turque en 1974, a été récemment retrouvée dans un appartement monégasque et rendue aux autorités chypriotes. L’ancien chef-d’œuvre a été décrit par Arthur Brand, l’enquêteur néerlandais qui l’a localisé, comme « l’un des derniers et des plus beaux exemples d’art du début de l’ère byzantine ». De nombreux autres vestiges culturels chypriotes, provenant d’églises et d’autres sites, ont été volés à Chypre par les occupants turcs et emmenés clandestinement à l’étranger. Certains ont été retrouvés et restitués par le passé. En 1989, des mosaïques volées dans l’église de Panagia Kanakaria, découverte aux États-Unis, ont été rendues à Chypre.
Au cours de l’été 1974, la Turquie a organisé deux grandes campagnes militaires contre Chypre et a occupé la partie nord de l’île (que la Turquie appelle maintenant la « République turque de Chypre du Nord », reconnue uniquement par la Turquie). Depuis l’invasion turque, de nombreuses informations ont été recueillies non seulement sur les atrocités commises contre les Chypriotes, mais aussi concernant la destruction des monuments historiques, culturels et religieux.
Dans un rapport de 2012, « La perte d’une civilisation : Destruction du patrimoine culturel dans la partie occupée de Chypre » il est noté que : « La Turquie a commis deux crimes internationaux majeurs contre Chypre. Elle a envahi et divisé un petit État européen faible mais moderne et indépendant…. La Turquie a également modifié radicalement la démographie de l’île et a entrepris de détruire et d’anéantir systématiquement le patrimoine culturel des zones sous son contrôle militaire. (…) C’est l’un des aspects les plus tragiques du problème chypriote et c’est aussi une preuve évidente de la détermination d’Ankara à « turcifier » la zone occupée et à maintenir une présence permanente à Chypre. (…) La puissance occupante et son régime fantoche, de 1974 à aujourd’hui, ont travaillé méthodiquement pour supprimer tout ce qui est grec et/ou chrétien de Chypre occupé… »
Un document publié en 2015 par la Bibliothèque du Congrès des États-Unis a confirmé ce rapport : « Les équipes archéologiques étrangères qui ont participé à des fouilles à Chypre ont été contraintes d’interrompre leurs travaux après les événements de 1974. Leurs précieuses découvertes ont été pillées et les équipes n’ont pas pu revenir et reprendre leurs fouilles. Selon certaines estimations, plus de 60 000 objets chypriotes ont été volés et exportés à l’étranger pour être vendus aux enchères ou par des marchands d’art lors de fouilles illégales dans la partie nord de Chypre. L’exemple d’un site ancien datant du néolithique au cap de St Andreas illustre ce point. Le site, qui avait déjà été fouillé sous l’égide du Département d’archéologie avant 1974, a ensuite été endommagé par les forces armées turques lors de l’installation et du déploiement du drapeau de la Turquie et des TRNC [République turque de Chypre du Nord] ».
En 2016, un rapport du Ministère chypriote des affaires étrangères a noté que : « Plus de 550 églises, chapelles et monastères grecs orthodoxes situés dans les villes et villages des zones occupées ont été pillés, délibérément vandalisés et, dans certains cas, démolis. De nombreux lieux de culte chrétiens ont été transformés en mosquées, dépôts de l’armée turque, hangars à bestiaux et granges à foin ». Ce fait prouve clairement que le patrimoine religieux dans les zones occupées a été la cible du régime d’occupation dans le cadre de sa politique visant à éradiquer le caractère culturel de la zone. De plus, d’importants monuments culturels et lieux de culte restent totalement inaccessibles parce qu’ils sont situés dans les « zones militaires » de l’armée d’occupation turque…. « La destruction ne se limite pas aux monuments appartenant à l’Eglise de Chypre, mais s’étend également aux monuments religieux appartenant au Patriarcat orthodoxe de Jérusalem et aux Églises arménienne, maronite et catholique de Chypre, comme par exemple le monastère arménien Sourp Magar à Halefka et le monastère maronite du prophète Elie à Skylloura. Un article paru en 2017 dans Artnet, détaillant les atrocités commises par l’Etat islamique (ISIS) contre des antiquités dans des musées, mosquées, églises et sites archéologiques en Syrie et Irak, déclare que « l’UNESCO considère la destruction intentionnelle du patrimoine culturel comme un crime de guerre ». Dans le même temps, la Turquie, qui détruit intentionnellement le patrimoine culturel chypriote occupé depuis plus de quatre décennies, reste membre de l’OTAN et candidate à l’adhésion à l’Union européenne. C’est une question que les Occidentaux doivent forcer la Turquie à résoudre, et pas seulement quand une œuvre d’art volée, telle que la mosaïque de saint Marc, est sauvée.