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17 Mai 2019
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lévitique 19,18)
Ce commandement est peut-être l’un des plus connus, sinon le plus connu.
Mais est-il vraiment réalisable ? Sommes-nous maîtres de nos cœurs au point de pouvoir susciter en nous un tel sentiment pour notre prochain ?
Pourtant la Torah ne nous demande pas l’impossible.
De fait, il ne s’agit pas tant de ressentir cet amour dans son propre cœur que de faire en sorte que la personne aimée ressente qu’elle est aimée.
Dès lors, tout devient simple : se soucier d’autrui, lui faire du bien, lui rendre service en cas de besoin, tout cela est à notre portée.
Comme l’a dit le Rabbi de Loubavitch au journaliste d’une grande chaîne qui lui demandait quel était son message au monde par rapport à la venue de Machia’h :
« Il faut ajouter dans les actes de bonté et de gentillesse et Machia’h viendra. »
C’est on ne peut plus clair, n’est-ce pas ?
Emmanuel Mergui
au nom de l’équipe éditoriale de Chabad.org
Nissan et Tichri sont tous deux désignés comme le début du calendrier juif.1 Iyar est le second mois à partir de Nissan et le huitième mois à partir de Tichri.
Dans les Cinq Livres de Moïse, les mois hébraïques n’ont pas de noms distincts. Nissan est appelé « le premier mois »,2 Iyar, « le deuxième mois »,3 etc.
Dans les prophètes, Iyar est appelé « le Mois du Rayonnement » (‘Hodech Ziv),4probablement parce qu’il introduit le printemps, apportant des couleurs vives et du soleil.5 6
Les noms que nous connaissons aujourd’hui, nous dit le Talmud, furent adoptés lors du premier exil babylonien.7
Lire plus : Pourquoi des noms babyloniens pour les mois juifs ?
Iyar est lié au mot hébreu « or » qui signifie lumière. Le Midrash8 explique qu’il fut nommé en référence à la manne qui a commencé à tomber au cours du mois d’Iyar,9 un mois après que les Juifs aient quitté l’Égypte. La manne était blanche, brillante et dotée d’un rayonnement divin.
L’équivalent akkadien d’Iyar, Ayyāru, signifie fleur.10
Pendant sept semaines, du deuxième jour de Pessa’h jusqu’à Chavouot, les Juifs comptent le Omer, marquant le passage de 49 jours entre ces deux fêtes. Chaque jour, nous récitons une nouvelle bénédiction, car le décompte de chaque jour est une mitsva en soi.
La Sefirat HaOmer (le compte du Omer) démarre le 16 Nissan, couvre l’ensemble d’Iyar jusqu’à Chavouot (le 6 Sivan). Ainsi, Iyar est le seul mois au cours duquel le Omer est compté pendant l’intégralité de ses 29 jours.
Lire : Sefirat HaOmer
À l’époque du Temple, le Second Pessa’h (Pessa’h Chéni) était célébré par un homme n’ayant pu– en raison de son impureté ou de son éloignement – apporter l’offrande pascale pendant Pessa’h. Une deuxième chance de manger le sacrifice lui était donnée un mois plus tard, dans la nuit suivant le 14 Iyar.11
À notre époque où les sacrifices ne sont plus offerts, nous commémorons le Second Pessa’h en mangeant de la matsa.12
L’un des thèmes du Second Pessa’h est la réparation des erreurs du passé. Lisez à ce sujet dans Une nouvelle chance pour un progrès spirituel.
Avant sa mort, Rabbi Shimon bar (fils de) Yo’haï, un sage talmudique du 1er siècle, demanda que l’anniversaire de son décès soit célébré dans la joie plutôt que dans le deuil.13 Il mourut le 18 Iyar en 160 de l’ère commune,14 et ce jour, appelé Lag BaOmer (« 33ème du Omer ») est commémoré depuis lors.
Lag BaOmer marque également la fin de l’épidémie qui frappa les disciples de Rabbi Akiva.15 Le Talmud raconte que 24 000 disciples de Rabbi Akiva moururent dans la période entre Pessa’h et Chavouot.16 Selon le Talmud, cela fut entraîné par le fait qu’il ne se respectaient pas mutuellement.17
Lisez à propos des traditions de Lag BaOmer dans notre rubrique sur Lag BaOmer.
Lorsque le sixième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Its’hak Schneersohn, de mémoire bénie, vit l’état de l’éducation juive à New York dans les années 1940, il créa le Conseil National pour la Pérennité de l’Éducation Juive (« Shaloh »), qui encourageait les parents juifs à donner à leurs enfants une éducation juive.
L’un de ses programmes, les « Messibos Shabbos » (« Messibot Chabbat »), organisait de petits rassemblements pour ces enfants le jour du Chabbat et des fêtes juives dans des synagogues de la région de New York. En 1942, le premier rassemblement public « Messibos Shabbos » se tint devant le siège mondial de Loubavitch, au 770 Eastern Parkway. Une poignée d’enfants chantèrent des chansons juives, donnèrent la charité et dirent des bénédictions. Cela se développa pour devenir la « parade de Lag BaOmer ».
Le 29 avril 1956, le Rabbi de Loubavitch dirigea le premier grand défilé au 770. Deux mille enfants juifs entendirent le Rabbi traiter de sujets tels que l’étude de la Torah et l’importance de Lag BaOmer. Puis ils défilèrent en tenant des pancartes qui promouvaient l’observance juive. Depuis lors, une parade de Lag BaOmer est organisée au 770 chaque fois que Lag BaOmer tombe un dimanche, lorsque les élèves des écoles publiques peuvent également participer. Ce format de parade a été adopté par les centres et les communautés ‘Habad à travers le monde.18
Lire : Les parades de Lag BaOmer
Iyar est un mois de guérison. Les Kabbalistes19 le voient dans l’acronyme du mois : אני יי רופאך, « Je suis l’Éternel qui te guérit ».20
L’année juive est telle un synopsis de l’ensemble du service divin d’un Juif. Nissan, le premier mois, est consacré à la naissance et au renouveau. Nous venons de « sortir d’Égypte » dans un sens spirituel et sommes maintenant prêts à accomplir les commandements de D.ieu avec émotion.
Iyar représente le retour au quotidien – notre premier jour de retour au travail après les vacances. À ce stade, il devient difficile d’insuffler l’enthousiasme de la nouveauté à notre étude de la Torah et à notre pratique des mitsvot.
C’est là qu’intervient la guérison. D.ieu dit : « Toutes les maladies... Je ne placerai pas sur toi, car Je suis l’Éternel qui te guérit. » En d’autres termes, D.ieu nous donne un traitement préventif – la capacité de combattre l’apathie et de vivre notre service divin avec passion et enthousiasme. Mais bien que D.ieu nous aide, c’est à nous d’accomplir le travail. Si nous faisons l’effort de voir le monde à travers les yeux d’un enfant, avec ouverture et curiosité, nous pourrons vaincre les forces de l’apathie.21
Le divorce est une affaire sérieuse en droit juif, et les actes de divorce doivent être écrits avec le plus grand soin et la plus grande précision.
Une discussion intéressante dans les lois sur le divorce concerne l’orthographe du mois de Iyar. Est-il orthographié איר avec un youd ou אייר avec deux youds ?22
Rabbi Yaakov ben Moshe Molin, le Maharil, postule qu’un homme souhaitant divorcer doit donner deux guittine à sa femme pendant Iyar, l’un avec איר et l’un avec אייר.23 Rabbi Moshé Isserless, le Rema, écrit que, du fait de ce doute, il faut s’abstenir de divorcer pendant Iyar !24
En pratique, cependant, la coutume est d’écrire Iyar avec deux youds.25
Lire : Le divorce juif
Dans la pensée mystique juive, le taureau symbolise l’âme animale. L’âme animale, comme le taureau, est indisciplinée mais peut être productive si elle est attelée. La pensée ‘hassidique comprend que les tendances négatives de notre âme animale découlent d’un koa’h hamitavé amorphe, une force de désir. Sans harnais, cette « force désirante » se tournera vers la satisfaction de soi, mais avec un joug, l’âme animale peut être extrêmement productive.
Notre mission en Iyar est d’apprivoiser le taureau. Chaque nuit, après avoir compté le Omer, nous disons une petite prière dans laquelle nous demandons à D.ieu de rectifier une petite partie de notre âme animale.
(Plus de détails à ce sujet dans Le Guide Spirituel du Compte du Omer.) Nous espérons qu’à l’arrivée de Chavouot, nous serons un peu plus aptes à recevoir la parole de D.ieu.