Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
16 Mai 2019
Dimanche 12 mai, 5 enfants qui jouaient dehors dans la la ville syrienne d’Al-Sqaylabiyeh, ont été tués par un tir de roquettes provenant de tirs des milices rebelles, selon l’Associated Press.
Les enfants étaient âgés de 6 à 10 ans. Ils étaient « allés jouer dehors après quelques jours de calme ». Huit autres personnes ont été blessées au cours de l’attaque. Les troupes syriennes auraient riposté en tirant des obus au sud de la province d’Idlib, l’un des derniers fiefs rebelles.
Le Père Maher Haddad témoigne :
« Une roquette a frappé près d’un groupe d’enfants, tuant sur le coup cinq personnes et en blessant d’autres … La femme a été tuée dans une rue proche par une autre roquette. »
L’organisation A Demand For Action a repartagé une image des funérailles qui ont eu lieu dès le lendemain de l’attaque.
dès le lendemain de l’attaque.
Selon l’Agence Fides, « les tirs de mortier sur Al-Sqaylabiyeh font partie de la nouvelle escalade du conflit syrien, désormais concentré sur la province nord-ouest d’Idlib, autour des zones encore contrôlées par des milices islamistes et par la FSA ».
Claire Evans, responsable régionale pour le Moyen-Orient chez International Christian Concern, s’est exprimé en ces termes :
« La guerre civile syrienne est un triste exemple d’assassinats aveugles de civils et de violences insensées. Alors que la situation dégénère à Idlib […] les chrétiens paient un lourd tribut, car ils sont souvent considérés comme des citoyens vulnérables de deuxième classe. Leurs villages sont devenus un gage de stratégie pour les multiples factions impliquées dans la guerre civile. Nous devons garder les familles des défunts dans nos prières et offrir des prières continues pour la sécurité des croyants qui se retrouvent pris entre les différents belligérants en Syrie. »
H.L.
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On se souvient de la joie des soldats épuisés mais heureux d’avoir libéré de l’emprise de l’État islamique la ville de Bartella, après deux ans d’occupation et de destruction. Les combattants avaient alors replacé une croix sur l’église en signe de victoire contre Daech.
On se souvient également de l’émotion du prêtre de Bartella, de retour dans son village quelques jours après sa libération. C’était en octobre 2016. Plus de deux ans se sont écoulés depuis, mais de nouvelles violences contre les chrétiens sont à déplorer dans la plaine de Ninive.
À Bartella, l’histoire de deux femmes chrétiennes ayant subi vols et violences chez elle, met en lumière l’insécurité qui règne encore dans ces régions d’Irak, qui constituaient avant l’incursion de l’État islamique en 2014, le lieu traditionnel d’implantation des communautés chrétiennes d’Irak.
L’Agence Fides retrace les faits :
« Les deux femmes – la mère et la fille – ont été rouées de coups le 13 mai à leur domicile, dans la ville de Bartella par des hommes armés qui, après avoir fait irruption dans la maison, les ont massacrées et ont volé leurs biens. Les deux femmes sont désormais hospitalisées dans de graves conditions. Entre temps, le lendemain du vol avec violence, la police a procédé à l’arrestation de deux suspects qui détenaient à leur domicile un petit arsenal fait de trois AK-47, de quatre grenades et de sept couteaux militaires. »
Selon le Professeur Muna Yaku, enseignant en Droit à l’Université Salahaddin d’Erbil, cette violence tout comme d’autres actions intimidatrices viseraient à tenir éloignés les chrétiens de leurs villages d’origine quittés à la hâte entre le printemps et l’été 2014.
Autrefois zone de coexistence ethnique et religieuse entre arabes sunnites, chrétiens, kurdes, shabaks et yézidis, la Plaine de Ninive est devenue, malgré sa libération, une zone stratégique au centre d’intérêts régionaux multiples.
À Bartella, moins d’un tiers des 3800 familles sont revenues. Les pressions et tentatives d’intimidation seraient encore trop fortes.
H.L.
Lire aussi sur le même sujet :
La ville chrétienne de Bartella en Irak est libre, les combattants replacent une croix sur l’église
Le prêtre du village libéré de Bartella est de retour dans son village !
Chaque semaine, la rédaction d’Info Chrétienne vous propose un article focus sur la situation des chrétiens dans le monde. Aujourd’hui, le Nigéria.
Le Nigéria est divisé en plus de 300 ethnies ou groupes linguistiques. Historiquement, les chrétiens, qui représentent près de 47% de la population, vivent dans le sud du pays, tandis que les musulmans, plus de 51% de la population, occupent le nord du Nigéria. La Constitution protège la liberté religieuse et interdit la discrimination religieuse. Cependant, dans 12 États majoritairement musulmans, la Charia a été admise dans les Codes Pénaux. Dans ces États, la Hisbah, police religieuse, complète les forces de police.
« En 2018, la police de la Hisbah a continué d’arrêter et de détenir, de saisir ou de détruire les biens, et d’imposer des sanctions aux personnes qui ont violé les codes de religion et de moralité locaux et de l’État. »
Les identités ethniques et religieuses, et par conséquent, les conflits ethniques et religieux, sont souvent entrelacés. Le rapport américain sur la Liberté Religieuse Internationale (USCIRF) en dénonce les conséquences :
« La violence sectaire a entraîné des déplacements massifs, la destruction de propriétés et la mort de milliers de personnes. […] La violence résultant de conflits liés à la terre ou à l’eau, par exemple, peut s’immerger et exacerber les différences religieuses. De la même manière, des conflits entre communautés d’agriculteurs et de bergers peuvent également avoir lieu – ou être perçus comme dus à – des divisions religieuses et ethniques, les bergers étant principalement musulmans et les agriculteurs chrétiens. »
Pour l’USCIRF, les causes de cette violence exacerbée sont diverses. Parmi celles-ci, « l’accès aux armes », « la polarisation de la couverture médiatique », « l’incapacité des services de sécurité à lutter efficacement contre la violence et à l’empêcher de se reproduire », « la drogue » et « le chômage ».
« Les musulmans et les chrétiens ont déclaré qu’ils ne se sentaient pas protégés par les services de sécurité. […] Des interlocuteurs chrétiens ont indiqué qu’ils craignaient toujours que leurs communautés soient prises pour cibles lors de campagnes de nettoyage ethnique. »
Depuis 2009, Boko Haram sévit au Nigéria dans une « culture d’impunité ».
« Depuis 2009, Boko Haram a infligé un terrorisme de masse aux civils, tuant au moins 37 000 nigérians, enlevant des milliers de personnes et déplaçant plus de deux millions de personnes. »
Il est question de « mariages et de conversions forcés, d’abus sexuels et de torture ». La Commission rapporte également que des femmes et des enfants sont utilisés dans les attaques suicides.
Dans ce contexte, les femmes et les jeunes filles sont sujettes à différentes formes de violence.
« Les femmes et les filles déplacées par le conflit continuent de faire état de violences sexuelles et sexistes commises par des agents de sécurité dans des camps. Selon les Nations Unies, 25% des femmes et des filles âgées de 15 à 49 ans ont subi une forme de MGF. Les mutilations génitales féminines sont plus courantes dans les États à majorité chrétienne du sud, mais sont également pratiquées par les musulmans du nord. »
En 2018, la Commission a relevé de nombreux incidents issus de la violence religieuse. En avril, l’attaque d’une église avait fait 19 morts, dont 2 prêtres. Plus de 50 habitations avaient également été détruites.En octobre, un conflit entre musulmans et chrétiens avait laissé 55 morts. Les membres de l’URSCIF se sont rendus en novembre sur les lieux d’une église évangélique, attaquée à la fin du mois de septembre, faisant 10 à 20 morts. Le rapport note que les attaques contre les chrétiens sont parfois suivies de représailles à l’égard des musulmans.
Le rapport tient également à noter que parmi les 110 écolières enlevées en février 2018, Leah Sharibu restait la seule à ne pas avoir été libérée :
« Ses camarades libérées ont déclaré qu’elle n’avait pas été libérée parce qu’elle avait refusé de se convertir à l’islam. »
M.C.
Chaque semaine, la rédaction d’Info Chrétienne vous propose un article focus sur la situation des chrétiens dans le monde. Aujourd’hui, le Nigéria.
Le Nigéria est divisé en plus de 300 ethnies ou groupes linguistiques. Historiquement, les chrétiens, qui représentent près de 47% de la population, vivent dans le sud du pays, tandis que les musulmans, plus de 51% de la population, occupent le nord du Nigéria. La Constitution protège la liberté religieuse et interdit la discrimination religieuse. Cependant, dans 12 États majoritairement musulmans, la Charia a été admise dans les Codes Pénaux. Dans ces États, la Hisbah, police religieuse, complète les forces de police.
« En 2018, la police de la Hisbah a continué d’arrêter et de détenir, de saisir ou de détruire les biens, et d’imposer des sanctions aux personnes qui ont violé les codes de religion et de moralité locaux et de l’État. »
Les identités ethniques et religieuses, et par conséquent, les conflits ethniques et religieux, sont souvent entrelacés. Le rapport américain sur la Liberté Religieuse Internationale (USCIRF) en dénonce les conséquences :
« La violence sectaire a entraîné des déplacements massifs, la destruction de propriétés et la mort de milliers de personnes. […] La violence résultant de conflits liés à la terre ou à l’eau, par exemple, peut s’immerger et exacerber les différences religieuses. De la même manière, des conflits entre communautés d’agriculteurs et de bergers peuvent également avoir lieu – ou être perçus comme dus à – des divisions religieuses et ethniques, les bergers étant principalement musulmans et les agriculteurs chrétiens. »
Pour l’USCIRF, les causes de cette violence exacerbée sont diverses. Parmi celles-ci, « l’accès aux armes », « la polarisation de la couverture médiatique », « l’incapacité des services de sécurité à lutter efficacement contre la violence et à l’empêcher de se reproduire », « la drogue » et « le chômage ».
« Les musulmans et les chrétiens ont déclaré qu’ils ne se sentaient pas protégés par les services de sécurité. […] Des interlocuteurs chrétiens ont indiqué qu’ils craignaient toujours que leurs communautés soient prises pour cibles lors de campagnes de nettoyage ethnique. »
Depuis 2009, Boko Haram sévit au Nigéria dans une « culture d’impunité ».
« Depuis 2009, Boko Haram a infligé un terrorisme de masse aux civils, tuant au moins 37 000 nigérians, enlevant des milliers de personnes et déplaçant plus de deux millions de personnes. »
Il est question de « mariages et de conversions forcés, d’abus sexuels et de torture ». La Commission rapporte également que des femmes et des enfants sont utilisés dans les attaques suicides.
Dans ce contexte, les femmes et les jeunes filles sont sujettes à différentes formes de violence.
« Les femmes et les filles déplacées par le conflit continuent de faire état de violences sexuelles et sexistes commises par des agents de sécurité dans des camps. Selon les Nations Unies, 25% des femmes et des filles âgées de 15 à 49 ans ont subi une forme de MGF. Les mutilations génitales féminines sont plus courantes dans les États à majorité chrétienne du sud, mais sont également pratiquées par les musulmans du nord. »
En 2018, la Commission a relevé de nombreux incidents issus de la violence religieuse. En avril, l’attaque d’une église avait fait 19 morts, dont 2 prêtres. Plus de 50 habitations avaient également été détruites.En octobre, un conflit entre musulmans et chrétiens avait laissé 55 morts. Les membres de l’URSCIF se sont rendus en novembre sur les lieux d’une église évangélique, attaquée à la fin du mois de septembre, faisant 10 à 20 morts. Le rapport note que les attaques contre les chrétiens sont parfois suivies de représailles à l’égard des musulmans.
Le rapport tient également à noter que parmi les 110 écolières enlevées en février 2018, Leah Sharibu restait la seule à ne pas avoir été libérée :
« Ses camarades libérées ont déclaré qu’elle n’avait pas été libérée parce qu’elle avait refusé de se convertir à l’islam. »
M.C.
Source : USCIRF