Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
10 Juin 2019
L’esprit humanitaire de David est toujours prêt à défendre toutes souffrances humaines ou animales, pour lui ce sont les évidences de la vie.
Ce refuge est imaginaire comme le village. Seuls les maltraitances son véridique, mais elles sont pratiquées dans des refuges et élevages sur la planète. J'ai simplement réunis ce qui existe dans le monde pour ce chapitre
19
L’horreur au « Cœur de Bonny »
Hier en vue de la préparation de l’inspection, David s’est présenté à la gendarmerie comme prévu en préparation de cette journée.
Le jour se lève, un ciel rosé. Dans son lit, il se remémore la visite à la gendarmerie. Maintenant, il ne se fait plus d’illusion sur l’état de ce terrible refuge. Heureusement, des comme celui-ci, ils sont rares, lui avait affirmé le capitaine Raputier. Il se répète les mots du capitaine pour se rassurer. C’est un fait divers très exceptionnel, lui avait assuré le capitaine de la gendarmerie.
Pauvre David, ce qu’il va découvrir, jamais il ne pourra l’oublier ! Ce matin il ne sera pas seul. Il va être entouré de professionnel médical et judiciaire. Il a vu l’action à mener avec le capitaine Veritas, et rencontré l’équipe prévue par l’action sanitaire préfectorale. Il est à la fois rassuré, et cependant oppressé.
La veille, il a très peu vu Pascal. Ce qu’il sait, tout s’est bien passé et il a ramené son contrat de travail signé. Cette bonne nouvelle lui a permis d’oublier quelques temps son inquiétude. Après cette journée, Sacré-Canaille l’interpelle, l’enquête qu’il a demandée aux inspecteurs de l’Asso, est attendue avec impatience. Ainsi il pourra comprendre et traiter si nécessaire Isis et Sacré-Canaille. Pour l’heure, ce n’est pas la question importante.
Lorsqu’il prend la route pour la gendarmerie de Vrillerie, il se sent presque en condition. Il n’est plus le gamin craintif de la veille. Il est redevenu l’homme volontaire qu’il est habituellement. Il connaît bien le trajet, seulement, par prudence, il a réglé son GPS. Il risque de se laisser aller dans ses pensées et de se détourner de la route. Pour se détendre, il met un CD. La musique celtique relaxante piano et guitare lui apporte le calme et la maîtrise. Ce refuge est à vingt-cinq kilomètres du domaine de la Musarderie. Pour lui c’est un comble, qu’il n’ait pas eu connaissance de son existence.
Il traverse bois et prés, les vitres baissées. Le vent chaud effleure le visage de David. Des vaches blanches aux taches noires broutent l’herbe encore verte de leur pré. À son passage, elles lèvent la tête. Il se persuade en souriant, que les véhicules sont leur seule attraction. À moins qu’elles attendent leur propriétaire. Imagine-t-il en gamin espiègle. Elles sont curieuses, cependant elles restent stoïques en mâchant sans arrêt. Cela amuse régulièrement David. Comme hier pour Pascal, sa mission à lui est une première.
Arrivé à la gendarmerie, l’accueil du gendarme est nerveux. Il semble pressé de terminer l’accueil de ce nouveau venu ! L’ambiance de la gendarmerie est électrique. L’agent de service n’était pas là hier. Constate notre futur héro. L’agent lui demande de sa voix grave
Monsieur, c’est pourquoi… ?
Je suis Monsieur Basileus David. Je suis attendu.
Répond notre vétérinaire novice en contrôle judiciaire, il dépose sur le bureau le document que lui a remis hier le capitaine Veritas.
Je préviens l’adjudant Morfondu de votre arrivée. Veuillez-vous asseoir !
Le gardien sort. Un adjudant arrive en courant, il a l’air jovial. Pour le jeune homme, le sourire de cet homme en uniforme est de bon augure.
Bonjour docteur Basileus. Le trajet pour venir dans notre bled, n’a pas été trop pénible ?
Interroge l’adjudant devant le brigadier d’accueil. À l’expression de son subalterne, l’adjudant hausse les épaules d’un air réprobateur et amusé. Il se tourne vers David et annonce :
Comme prévus, deux chiens font partie de l’expédition.
Pourquoi ces chiens ?
Interroge David alarmé.
D’après les renseignements et les photos aériennes, ils seront nécessaires pour trouver les élevages sauvages en chambres noires.
Explique l’adjudant Morfondu
Oh ! mon dieu !
S’esclaffe David stupéfait et peiné. L’adjudant ajoute
Le docteur Chindo Albert est le responsable sanitaire, est arrivé.
C’est si grave que çà ?
Interroge étourdiment David. Sourire amical amusé de l’adjudant. Il pense « c’est encore un jeunot » mais ne dit mot. Il se décide d’informer « ce jeunot »
Nous ne savons pas ce que nous allons trouver. D’après la plainte et la première enquête, c’est inqualifiable. Nous avons prévu beaucoup de véhicules. Il nous a été affirmé qu’un charnier d’animaux existerait !
La réaction de David est immédiate.
Alors là ! je ne ferai pas dans la dentelle !
Il sent monter en lui la colère. Celle-ci remplace son stress. Un autre uniforme arrive. L’adjudant lui présente le nouveau venu :
Je vous présente l’adjudant Raputier du service des douanes. Il nous accompagne également.
Il n’a pas le temps de répondre verbalement, une poignée de main fait l’affaire. David tourne la tête vers le nouveau venu. « Ce doit-être un autre gradé » se dit-il.
Bonjour docteur.
L’adjudant annonce
Je vous présente le capitaine Véritassio.
Devant l’urgence le capitaine lui annonce :
L’adjudant Morfondu est responsable des gendarmes pour l’opération extérieure. Vous et le capitaine Véritassio vous serez dans les intérieurs avec moi. Nous partirons dès que l’adjudant Morfondu sera prêt.
Ok mon adjudant. Répond mécaniquement David.
L’adjudant contrôle son équipe, fait le point avec son contingent. Désormais les dés sont jetés. Une colonne de véhicules s’étire sur la route. Elle s’élance vers leur mission. Le refuge si mal nommé, « Au cœur de Bonny ». Curieux ce nom pour un endroit pareil » lui semble-t-il. Un mélange de mal être et de colère monte doucement au fur et à mesure qu’ils avancent. Le douanier est à ses côtés, le nez collé sur les rapports de la pré-enquête, ne dit mot. De ce fait l’angoisse et la curiosité montent en même temps.
À la sortie de Vrillerie, la colonne s’arrête. Le commandant Laforce donne les derniers ordres. Soudain David s’interroge « qui c’est celui-là ? »
En découvrant un homme en uniforme au milieu de la route, debout dans sa jeep. David découvre, que la colonne se divise en trois, et se déploie pour encercler le refuge. Le douanier lève la tête, et annonce fièrement :
Voici le commandant Laforce des douanes normandes !
Celui-ci, leur fait signe de suivre sa voiture. David obtempère. Cette fois il est dans l’action. Les craintes grandissent, pourtant il ne perçoit plus les palpitations dues au trac, ni ses sentiments, ses appréhensions. Il ne fait pas le fier, si tenté qu’il le fut un jour. Il ignore ce qui va se passer, pourtant il avance confiant. D’après son voisin, le commandant Laforce, dans toute sa carrière, n’aurait vu cette chose qu’une fois ! Or cet officier est à deux ans de la retraite !
Ils sont devant une entrée luxueuse. Une grille en fer forgée vert bouteille et or s’ouvre devant eux. À leur ouverture, deux voitures suivent celle du commandant. Ils longent l’allée bordée d’acacias en fleurs.
La bâtisse principale est en pierre de taille blanche, à l’architecture futuriste. Rien à voir avec le village aux façades de styles normands. Le bureau d’accueil est propre, dans les vitrines des articles sont à vendre. Une plaque en cuivre émaillé leur indique, que l’achat de ces articles permet de soutenir la vie associative du refuge. Un jeune homme se lève, et les accueille. Il paraît à David bienveillant. Il leur demande craintif en voyant les uniformes envahir le bureau :
C’est pourquoi ?
Demande l’employé. Le commandant annonce
Un contrôle sanitaire. Je suis le commandant Laforce. Je vous présente le Professeur vétérinaire Chindo Albert et le Docteur vétérinaire David Basileus.
Messieurs, soyez les bienvenus au refuge « au cœur de Bonny »
Leur répond l’employé laconiquement. Le commandant lui annonce :
Les sergents Rubicond et Batista vont contrôler votre situation administrative, vous et l’association.
L’employé prend peur, mais reste aimable. Officiellement, il ne sait rien. Mais cette intervention confirme ses doutes. Ce qu’il ignore, les sergents sont de deux brigades différentes malgré la différence des tenues. L’un est de la gendarmerie nationale, l’autre des douanes.
Pendant que les sergents font leur contrôle, le capitaine Véritassio, Albert et David pénètrent dans la salle arrière. Deux bureaux avec PC, des classeurs tout semble normal. Un autre employé entre par une porte blindée. Le capitaine ordonne :
Conduisez-nous près des animaux.
Suivez-moi messieurs
Répond l’homme sans sourciller. Au départ tout leur semble normal. David commence à respirer, ses craintes sont peut-être infondées. Les boxes des chiens et des chats sont propres, leurs espaces sont réglementaires, les animaux sont en bonnes santé apparente. C’est à ce moment…Qu’Albert interroge :
Où mène cette porte ?
C’est l’appartement privé du directeur !
Objecte l’employé en se mettant devant la porte. Le capitaine commande.
Ouvrez cette porte !
Vous avez un mandat ?
Interroge une voix masculine derrière les trois hommes. Le capitaine interroge
Vous êtes… ?
Monsieur Legroux responsable du refuge
Réplique l’homme blême. Sa colère contenue, lui donne un air de fausset. Les lèvres serrées, il réitère :
Vous avez un mandat ?
Pour toute réponse, le capitaine ordonne
Vos papiers monsieur Legroux
Legroux renouvelle
Vous avez un mandat ?
Le capitaine s’énerve, se saisit de son talkie-walkie et…
Raputier ! Occupez-vous de cet individu ! Nous allons perquisitionner !
Et Legroux continue lui aussi énervé
Vous avez un mandat ? J’appelle mon avocat !
Le capitaine réplique calmement.
Faites donc ! non seulement nous avons un mandat, mais également un ordre de la préfecture ! Si vous voulez j’appelle le juge d’instruction. Il viendra avec son huissier faire le constat avec nous.
Devant la détermination du capitaine, Legroux appelle son avocat et laisse entrer les policiers. Et là… ! L’enfer s’ouvre.
La salle ressemble à une cuisine avec sanitaire propre, une table de cuisine au centre plastifiée jaune agrémente la pièce. Seulement…les panneaux muraux sont décorés d’un paysage exotique. Ils occupent tout le mur du fond, et leur semblent suspects. Des serrures cachées dans des mains peintes de ces panneaux attirent leurs regards. Précipitamment dans un même geste, Albert et David ouvrent avec leur clef passe-partout, ces fameuses serrures. Ce sont des portes ouvrant sur…des tiroirs ! Ils tirent chacun le sien, et…se sont des tiroirs mortuaires ! Ils sont remplis d’animaux prêts pour la taxidermisassions ! Ces dépouillent attendent une commande. Albert, le capitaine et ses hommes ouvrent toutes autres portes et tiroirs, l’écœurement les gagne. Quand un douanier intervient en criant :
Capitaine, cette porte donne sur un couloir.
Allez-y tous les cinq, le sergent et ses hommes vont répertorier la découverte des tiroirs.
Bien capitaine. Répond ce brave adjudant.
David et ses compagnons avancent dans ce couloir glacial. Il est un passage en métal laqué blanc. Il y fait froid comme dans les morgues des hôpitaux. Une autre table en inoxydable est au centre de cette nouvelle salle. Le sol est carrelé. Cette table devait servir au taxidermiste. Concluent-ils.
L’adjudant Raputier verbalise, ce qui va devenir « l’Affaire Legroux ». Le capitaine appelle à nouveau le commandant Laforce, à la découverte d’une autre trouvaille ! Des chats, des chiens, des perroquets, des singes, ceux-là sont vivants, avec un regard triste et implorant. Ils sont là, à attendre leur dernier instant ! Au fond une autre porte, celle-ci donne sur une cour.
Ils y retrouvent les gendarmes de la brigade aux visages livides. On peut lire dans leurs regards l’horreur, la colère et la compassion tout à la fois !
Qu’avez-vous trouvé ?
Interroge Raputier.
Buchenwald animalier !
Rétorquent d’une voix blanche de colère et de compassion les quatre brigadiers ! L’un d’entre eux prend la parole et précise
Des animaux en surnombre, dans des clapiers à lapins sales quel que soit leur taille. Un charnier à ciel ouvert et plein de mouches. De plus mon commandant il y a trois soues à cochon, ils y font un élevage clandestin de visons dans des conditions inacceptables !
Quoi ?
S’esclaffe le quatuor non seulement stupéfait, mais ils ont des hauts le cœur. Cependant leur professionnalisme reprend le dessus.
La personne qui a dénoncé anonymement doit bien connaître les lieux. Car elle n’a pas menti.
Puis-je vous informer mon adjudant. C’est moi qui ai réceptionné le courrier, et pris les empreintes.
Allons au bureau d’accueil mon vieux Bouvier.
Bien mon commandant.
Le commandant Laforce par son apparence calme émet une force morale sans faille. Et pourtant, si ces hommes savaient, son mental virevolte de colères, qu’il maîtrise admirablement. Il leur annonce.
J’appelle le juge d’instruction, je fais mon rapport, et prends les ordres du juge.
Il se permet un temps pour respirer. Son problème est dû à la cigarette. Ses bronches sont aussi noires que le charbon. Il tape sur une touche directe de son téléphone.
Allo, madame la juge, je vous confirme les faits…ici c’est le monde des horreurs. Si je ne le voyais pas avec ma compagnie pour témoin, je ne pourrais croire à ce que je vois. Munissez-vous de….
Commandant ! nous avons un blessé dans la deuxième colonne. Le nécessaire est fait et l’employé récalcitrant est menotté. Il semblerait que c’est le taxidermiste. Il voulait fuir.
Intervient le capitaine Veritassio.
Allo, venez sur place, il y a du nouveau.
Indique le commandant au juge, en lui expliquant l’affaire.
Dix longues minutes passent et une femme à l’expression sévère arrive. Elle était dans le véhicule servant de poste de commandement. Madame le juge, ne peut croire ce qu’elle voit. Elle aussi est transportée par ces émotions, mais comme le commandant, elle ne laisse rien voir.
David Horrifié et scandalisé va renvoyer le contenu de ses tripes, dans les beaux WC aux robinets d’or, et cuvette en céramique bleue du président de l’association.
Une fois remis de ces émotions, il accompagne le Professeur. Maintenant le professeur et lui passent à l’action. Ils doivent faire un tri pénible. Les animaux sont dirigés selon leurs états, les biens portant dans les véhicules les menant directement dans les refuges d’accueil. Ceux qui sont soignables sont transportés à la Fac vétérinaire. Les autres malheureusement recevront l’injection pour abréger leurs souffrances. Pour les vétérinaires c’est une décision qui leur est toujours pénible. Ce jour c’est l’écœurement qui les anime.
Le commandant appelle la préfecture. C’est ainsi, que le père de David est mis au courant. Il intervient immédiatement auprès du Préfet. Il est fier de son fils.
Le préfet en compagnie de l’appareil judiciaire, eux-mêmes escortés par les médias arrivent, le spectacle les bouleverse. Comme de bien entendu, les journalistes sont là, agités, nerveux, excités, c’est un grand scoop ! C’est l’effervescence pour chacun des protagonistes.
Après sa visite, le préfet prévient le premier ministre, car ce scandale ne peut passer sous le silence étatique. Il ordonne le placement des animaux selon l’avis du Professeur Albert Chindo et le docteur David Basileus. Chaque victime est assignée selon leur état dans les différents refuges de la région. Les visons seront placés dans différents zoos. La faculté de médecine vétérinaire est chargée de soigner les malades et les blessés de ce refuge en priorité.
Albert et David s’activent dans leur sinistre besogne. En sachant que ceux qui sont mort iront dans l’incinérateur, après avoir été autopsiés. David vit dans l’horreur ce combat pour la vie. Il voudrait tant sauver toutes ces malheureuses victimes ! En fin de journée, ils ont terminé l’organisation des transferts. David interroge le professeur en montant dans sa voiture :
Professeur, je vous retrouve à la Fac ?
Bien sûr ! la journée n’est pas terminée. Il faut pratiquer les premiers soins à ces pauvres êtres. Ce que nous avons fait ce n’était que l’urgence ! Le personnel de la Fac est mobilisé pour la réception de nos protégés, et tous deux nous ne serons pas de trop. Demain il y aura les vétérinaires du secteur. La préfecture les a convoqués.
La mission se termine tard dans la nuit. Le professeur de David les reçoit chaleureusement et félicite son élève. À la vue de cet arrivage incroyable, les lèvres pincées pour ne pas exploser, il serre les poings et…soudain c’est l’explosion.
Bon sang ! comment-est-ce possible ! incroyable ! Tout ça pour de l’argent !
David interfère doucement. Il connaît bien son professeur bouillant mais si bon.
Le professeur Albert m’a beaucoup aidé et appris.
Au mot « appris » son professeur sourit et se calme.
Je savais que vous feriez un excellent travail. Lorsque j’ai reçu l’ordre du préfet, j’ai pensé à vous. Vous êtes mon meilleur élève, c’est pourquoi je vous ai adjoint à mon confrère et ami, pour cette mission très spéciale. À propos, je vous félicite pour votre action constructive, et votre ténacité. Dans cette mission vous avez fait preuve de professionnalisme. Votre avenir est assuré. Vous entrez dans votre dernière année de faculté, elle va être facile pour vous.
Merci, Monsieur le Professeur.
David est heureux, il est exténué. Les compliments de son professeur se font rares, il les apprécie d’autant plus. Il est une heure du matin, lorsque David reprend seul la route. Pour se détendre, il décide d’écouter un CD Best Dance Music 2014 – Non-stop String Beats, ainsi il ne s’endormira pas à cause de la fatigue !
En arrivant chez lui, il trouve ses amis excités et impressionnés. David malgré sa fatigue, en voyant ses amis il est un peu réconforté, mais il aurait tant voulu se reposer. Claudine et Bernadette sont restées à l’attendre, avec la petite troupe. Ils sont à la fois inquiets et admiratifs. Bernadette n’était pas seulement anxieuse pour son jeune patron. Elle lui annonce
Je vous ai préparé une salade composée et une assiette anglaise.
Bernadette, servez-moi un verre de Calvados de chez mère.
Bien Monsieur
Ce que Bernadette refuse d’admettre, elle voulait savoir ce qui est arrivé au refuge. Elle voulait les premières « infos », les premières impressions. Elle avait suivi les informations à la radio, mais avoir le héros sous le toit et l’écouter, c’était ce qu’elle voulait en réalité. David s’installe et ordonne :
Je suppose que personne n’a mangé. Je sens une odeur de pizza au fromage fait maison. Je me trompe ?
Non, Monsieur, mais ce soir je vous ai fait deux menus, ne sachant pas ce que vous pourriez avaler en raison de cette sale journée. Ai-je bien fait ?
Mais oui ma chère Bernadette. Comme vous dites c’était une sale journée. Vu l’heure, à laquelle vous finirez votre service Jean-Jacques vous accompagnera chez vous.
Se tournant vers son ami d’enfance
Cela ne te dérange pas ? son domicile est sur ton trajet.
Bien sûr, cela me fait plaisir !
Mais Bernadette intervient étonnée.
Et ma voiture, je la laisse dans votre parking ?
Ah oui ! c’est vraie mère, vous a alloué une Twingo de service. Où avais-je la tête !
Répond David en se tapant le front, puis demande
Cela fait combien de temps que vous êtes en sa possession ?
Deux jours Monsieur !
Ah bien ! Quand nous aurons terminé le repas, partez. Vous ferez la vaisselle demain matin
Bien Monsieur.