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Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
Je rentre dans ma seconde semaine, je suis chez moi dans ma nouvelle famille.
À deux heures, je fais un bisou à Monique. C’est ma copine. Elle joue avec moi un peu et se recouche. Alors je m’allonge sur le tapis et je m’endors.
À trois heures trente, je me réveille en sursaut. Quelqu’un veut entrer dans la chambre de maîtresse. J’aboie pour l‘empêcher d’entrer. Maîtresse me gronde en me disant c’est normal. Il vient dire au revoir avant d’aller travailler. C’est curieux, elle me demande de lui dire au revoir ! Je vois que j’ai fait une bêtise, je me cache dans les toilettes. Serge est parti et je me demande ce qu’elle va faire. Hé bien elle me prend dans ses bras, me câlines mais elle me demande :
Pourquoi as-tu aboyé ?
Il t’a rappelé quelqu’un qui t’a fait mal ?
Il t’a surpris ?
Après bien des câlins et des bisous, elle s’est levée et m’a donné mes croquettes. J’étais toute heureuse. Car hier soir maman n’a pas mangé, seul Serge a mangé. Je ne sais pas pourquoi.
C’est encore la promenade. C’est toujours la peur au ventre, mais nous avons suivi le trottoir sans avoir à traverser. Pourtant, je suis pressée de rentrer, j’essaie de la faire courir. Tiens il y a un balayeur noir en tenue vert fluo qui nous dis bonjour. Je tourne la tête, il m’a surpris.
Là, c’est le gardien qui nous dépasse. Il dit :
Cela va mieux à ce que je vois ! Constate le gardien.
Elle fait des progrès plus vite que je ne le pensais !
Ce qu’il ne sait pas, j’ai toujours aussi peur, c’est pourquoi je veux courir. Mais maîtresse soit s’arrête, soit me tient en laisse si fort que je ne peux courir. Alors je tousse et elle me dit :
Pourquoi tousse-tu ?
Fait-elle en s’amusant, tout en étant soucieuse
Tu te fais du mal toi-même. Ne tire pas ! Heureusement que tu as un harnais, si c’était le collier, tu te serais étranglée !
Elle en a de bien bonne, je voudrais bien l’y voir ! J’ai une de ces frousses. Pourtant il fait encore nuit quand on sort, comme çà je rencontre moins de gens méchants. A Paris il y a du monde à toute heure ! Alors je suis pressée de rentrer « à la maison » comme elle dit.
Ce soir, il va falloir recommencer ! Heureusement, j’ai trouvé une place aux pieds de maîtresse sous son bureau. C’est comme une niche en bois. Puis personne ne me voit, seulement moi, je vois les arriver.
Serge est distant, est-ce qu’il m’aime ? Maman me dit, qu’il travaille pour nous acheter de quoi manger pour toute la maison. Qu’il est fatigué, mais il m’aime. Est-ce vrai ?
On recommence à sortir, il fait presque nuit. Quel supplice, mais elle me dit encore.
Allez ! Courage ma petite fille.
Elle le répète sans arrêt ce mot courage. Je fini par me lever. Elle ferme les trois portes de l’entrée, elle pare à une fuite incontrôlée de ma part. Elle pense à tout maman Monique. Pour lui faire plaisir ,je m’asseye pour qu’elle me passe mon harnais. Alors j’ai droit à des câlins.
Je suis allée un peu plus loin que d’habitude, car il y a moins de monde. Seul, deux gamins interrogent maman.
C’est vrai qu’elle a été maltraitée ?
Tout le quartier le sait. Ils sont gentils, mais je ne les connais pas ! Pourtant ils savent pleins de choses sur moi ! Le plus petit veut me caresser. Je me méfie. Il insiste. Maman dit que je ne suis pas méchante. Ho ! Oui ! Que c’est vrai ! Elle n’arrête pas de répondre aux questions des enfants. Elle leur apprend pleins de choses au sujet de moi, mais aussi sur l’éducation des animaux atteints de phobies diverses. Tout en parlant, son regard va aux deux gamins à moi et sur les passants du trottoir. Soudain elle élève la voix sèchement.
Non pas ça.
Maman a vu, qu’il voulait détacher mon harnais. Comme le fou de la pharmacie. Mais là au moins, c’est un enfant, qui croyait, que le harnais, c’était pour me faire du mal. Il s’est levé et a rejoint son copain. Le copain lui demande :
Qu’est-ce que tu lui as fait ?
Je voulais lui détacher son harnais !
Il ne faut pas, tu aurais fait une grosse bêtise !
Mais c’est une torture, simplement le collier s’est suffisant ?
C’est le contraire, elle a raison.
Mais enfin pourquoi ?
Le chien à moins mal, et ne risque pas de se sauver…
Et patati et patata ils s’en vont chez eux, je suppose tout en discutant de moi et des animaux.
Allez, courage, on rentre à la maison !
Oh ! Que je suis contente. Je veux courir vite à la maison. Pourtant, elle me retient. Mais tant pis, elle avancera plus vite que d’habitude. Comme les autres fois, j’ai mon pâté dans ma belle gamelle en Inox..
On va dormir et elle allume cette boîte parlante. Soudain j’entends des bombes et je vois des chars. Je me cache sous la table basse. Elle a compris. Cela me rappelle les chars, les bombes !
Maman, me prends dans ses bras, et saisit le bâtonnet avec des boutons, Ils appellent çà une télécommande. Elle appuie sur un bouton blanc et les images changent. Je la regarde tout étonnée. Je constate que tout est comme avant. Ce n’est pas réel. Ah ces hommes ! Qu’est-ce qu’ils peuvent inventer !
Rassurée je me recouche à côté d’elle sur le tapis.