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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonsoir mes amis et amies ce soir poésies pour avoir de beaux rêves

 

Le bonheur de l'obscurité.

Poète : Amédée Pommier (1804-1877)

Recueil : Poésies (1832).

Faux éclat des grandeurs pour lequel on soupire,
Opulentes cités, ambitieux palais,
Princes, et toi, Fortune, au perfide sourire,
J'ai trouvé loin de vous l'innocence et la paix.

Exilé de la cour, oublié de l'envie,
Dans le sein du silence et de l'oisiveté,
Sans désirs, sans douleurs, je vais couler ma vie,
Et mon plus cher trésor sera ma pauvreté.

Lieux qui m'avez vu naître, aimable solitude,
Au moment du retour que vos charmes sont doux !
Je pourrai donc enfin, libre d'inquiétude,
Goûter des plaisirs purs et simples comme vous.

Je reconnais les champs, le clocher, la colline,
Tous les premiers objets qui frappèrent mes yeux,
Et le chêne isolé dont la tête s'incline
Sur le modeste toit qu'habitaient mes aïeux.

Séjour du vrai bonheur, retraites pacifiques,
Accueillez aujourd'hui le nouveau villageois :
C'en est fait, je renonce aux lambris magnifiques
Pour le gazon des prés et l'ombrage des bois.

Qu'on vante les héros dont le fatal courage
S'ouvre un chemin sanglant vers l'immortalité ;
Refrains des vendangeurs, travaux du labourage,
Combien je vous préfère à leur célébrité !

Le vain bruit de la gloire et le faste des villes
N'ont pas encore trouble le calme de ces lieux ;
Les jours y sont sereins, les cœurs y sont tranquilles ;
En fuyant les pervers, j'ai trouvé les heureux.

Toi pour qui je respire, ô maîtresse adorée,
Le bocage t'appelle et s'embellit pour toi ;
Viens partager mes biens, ma chaumière ignorée ;
Viens vivre loin d'un monde où l'amour est sans foi.

Souvent, parmi les fleurs des riantes prairies,
Nous irons contempler le déclin d'un beau jour ;
Souvent, le cœur bercé de douces rêveries,
Nous irons parcourir les forêts d'alentour.

Ces berceaux odorants, ces dômes de feuillage,
Ennemis du soleil et versant la fraîcheur,
Les timides désirs que leur ombre encourage,
Tout ici nous promet un facile bonheur.

Nous pourrons savourer l'aspect de la nature,
Dans les bras l'un de l'autre et d'amour consumés ;
Ces lieux nous prêteront leurs rideaux de verdure,
Et leurs sièges de mousse, et leurs lits parfumés.

Promenant leur cristal en gracieux méandres,
Les limpides ruisseaux couleront près de nous ;
Je chanterai pour toi : mes vers, seront plus tendres,
Dictés par tes regards, écrits sur tes genoux !

Hélas ! Bientôt peut-être, abrégeant ma carrière,
L'inexorable mort viendra nous séparer ;
Les pavots du cercueil couvriront ma paupière ;
Je sentirai ma vie et ma flamme expirer.

A cette heure suprême, ô ma chère Zélie !
Tu seras près de moi pour calmer mes douleurs ;
Je presserai ta main de ma main affaiblie,
Et mon dernier regard verra couler tes pleurs.

Mes vœux seront remplis, si ton cœur me regrette,
Si celle que les dieux firent pour tout charmer
Vient rêver quelquefois sur la cendre muette
D'un mortel inconnu qui vécut pour t'aimer !

Amédée Pommier.

À des amis qui partaient

Poète : Théophile Gautier (1811-1872)

Recueil : Poésies diverses (1838-1845).

Vous partez, chers amis ; la bise ride l'onde,
Un beau reflet ambré dore le front du jour ;
Comme un sein virginal sous un baiser d'amour,
La voile sous le vent palpite et se fait ronde.

Une écume d'argent brode la vague blonde,
La rive fuit. — Voici Mante et sa double tour,
Puis cent autres clochers qui filent tour à tour ;
Puis Rouen la gothique et l'Océan qui gronde.

Au dos du vieux lion, terreur des matelots,
Vous allez confier votre barque fragile,
Et flatter de la main sa crinière de flots.

Horace fit une ode au vaisseau de Virgile :
Moi, j'implore pour vous, dans ces quatorze vers,
Les faveurs de Thétis, la déesse aux yeux verts.

Théophile Gautier.
La recherche du Bonheur
 
Le bonheur on ne le voit, ni le goûte dans le présent,
On ne fait que l'apprécier dans nos souvenirs.
Alumacom
 
Hier, les souvenirs sans ambages,
C'est une sorte de grands voyages
Les photos dans les bagages
Les souvenirs gravés sont images.
 
Ils sont le cinéma d'une certaines rage
Le compact disque en hommage
La clé informatisée m'enrage.
Je savoure les moindres bourrages.
 
Au jour, de ce jour c'est la course
Du métro au bus sans bourse
De ce bus au tram en ours
Du bureau au foyer là ressource.
 
Le bonheur nous accompagne,
Pas seulement dans nos campagnes
Pour nos âmes il s'accompagnent
Parfois d'une marche au champagne.
 
Le bonheur marche près de nos côtes
Sans s'percevoir qu'il se décôte
Souvent insatisfaction de la récolte
Rarement content de la mascotte.
 
Le bonheur est derrière moi
Il semble tracé mes émois
D'un regard d'arrière siamois
Soudain il apparraît sur moi.
 
Je ne m'en souvenais pas,
Il étais là sans même le trépas
Différent grandiose au repas
Eclatant, lumineux dans la pampa.
 
Seulement il était là cet indépendant,
Discret, siencieux, ptotecteur répandant
Dans les petites choses les dépendants
Du devoir accompli des prétendants.
 
Le sourire rendu c'est la grande l'émotion,
La joie, la fête en est toute l'irradiation
Les pierres précieuses sont l'appréciations
Cette joie est intense dans la précipitation.
 
Pourtant ce n'était rien qu'un rire d'enfant,
Certe l'obstacle a disparu bluffant
Le bonheur c'est celui d'un faon
Qui devient le grand triomphant.
 
Alumacom
8 juillet 2019
 
 
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