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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Information du Vatican et message du Pape

 

“Ce ne sont pas seulement des migrants ! ”, au sens où les migrants sont avant tout des personnes humaines, et au sens où ils sont aujourd’hui le symbole de tous les exclus de la société globalisée.

 

 

En ce sixième anniversaire de ma visite à Lampedusa, ma pensée va vers les “derniers” qui, chaque jour, crient vers le Seigneur, demandant d’être libérés des maux qui les affligent.

 

 

Dans l'Evangile d'aujourd'hui, Jésus nous dit quelle est la vraie joie de ses disciples: "Réjouissez-vous car vos noms sont inscrits dans les cieux" (Lc,10,20), c'est à dire dans le coeur de Dieu le Père.

Le Pape a rendu visite à ses confrères jésuites de la Curie généralice
Comme de coutume pendant l’été, le Pape François s’est rendu ce dimanche 8 juillet en visite privée à la Curie généralice de la Compagnie de Jésus, située dans le Borgo Santo Spirito, à quelques centaines de mètres du Vatican.

En réponse aux questions des journalistes, le Directeur “ad interim” du Bureau de Presse du Saint-Siège, Alessandro Gisotti, a déclaré que «le Saint-Père a effectué hier une visite privée à la Curie généralice de la Compagnie de Jésus où il a déjeuné avec le Préposé général, le Père Arturo Sosa et avec ses confrères jésuites. Comme on le sait, le Pape a déjà rendu visite à titre privé à ses confrères jésuites, les années passées, à l'approche de la fête de Saint Ignace de Loyola», a-t-il précisé.

Bien qu’il ne soit plus “canoniquement” jésuite (puisqu’il est évêque, il a été incardiné successivement dans les diocèses de Buenos Aires et de Rome), le Pape François a gardé un fort lien affectif et spirituel avec la Compagnie de Jésus, où il était entré en noviciat le 11 mars 1958. Depuis son élection comme évêque de Rome, il se rend au moins une fois par an au siège de la Compagnie, et consacre durant presque tous ses voyages à l’étranger un moment spécifique, à huis-clos, aux jésuites du pays concerné, se livrant à une discussion à bâtons rompus qui donne généralement lieu à une retranscription ultérieure dans La Civiltà Cattolica, la revue des jésuites d’Italie.

08 juillet 2019, 15:07
Le Vatican rappelle l’inviolabilité du secret de la confession
Dans une note publiée ce lundi midi, datée du 29 juin et approuvée par le Pape François, la Pénitencerie apostolique rappelle l’importance du for interne et l’inviolabilité du sceau sacramentel.

Le document réaffirme avec fermeté que le secret de la confession est un pilier de l’Église catholique et dénonce un certain relativisme ambiant dans la perception des notions de péché et de rédemption. Dans une actualité marquée par de grands bouleversements techniques et scientifiques, le texte regrette la perte du sens moral. «Si au progrès technique ne correspond pas un progrès dans la formation éthique de l’homme, dans la croissance de l’homme intérieur, alors celui-ci n’est pas un progrès, mais une menace pour l’homme et pour le monde», rappelait Benoît XVI en 2007 dans son encyclique Spe Salvi.

Dans la continuité de cette réflexion du Pape émérite, la note de la Pénitencerie apostolique s’inquiète d’une «hypertrophie de la communication» et d’un discours médiatique dominant qui accorde une place démesurée aux «possibilités techniques» mais néglige «l’amour de la vérité» et «le sens de la responsabilité devant Dieu et les hommes». Dans le rapport à l’information médiatique, la recherche avide des «scandales» touche aussi une partie des catholiques, et mêmes des membres du clergé, «au grave détriment de l’annonce de l’Évangile à toute créature et des exigences de la mission».

Respecter la vie privée des pénitents

Le «jugement de l’opinion publique» se base souvent sur des informations qui «lèsent de façon illégitime et irréparable la bonne réputation» de certaines personnes et leur droit à «défendre leur propre intimité». Les institutions sont aussi fragilisées, et en premier lieu l’Église catholique qui fait l’objet d’un préjugé négatif liés aux tensions internes à sa hiérarchie et aux «récents scandales d’abus, horriblement perpétrés par certains membres du clergé». Dans ce contexte, une pression s’exerce pour que l’Église cale son organisation juridique sur l’ordre civil des États, mais cette exigence est incompatible avec la nature de l’Église.

Cette note rappelle donc plusieurs points essentiels, notamment donc l’inviolabilité du sceau sacramentel que représente le sacrement de la Réconciliation. «Même s’il n’est pas toujours compris par la mentalité moderne, il est indispensable pour la sainteté du sacrement et pour la liberté de conscience du pénitent, qui doit être certain à tout moment que l’entretien sacramentel restera dans le secret de la confession, entre sa propre conscience qui s’ouvre à la grâce divine et la médiation nécessaire du prêtre», avait rappelé le Pape François le 29 mars dernier lors de son discours devant les participants au cours annuel sur le for interne organisé par la Pénitencerie apostolique.

Les prêtres en effet, lorsqu’ils écoutent les pénitents et peuvent accorder l’absolution, agissent dans ce cadre  “in persona Christi capitis”, au nom du Christ donc et non pas en leur nom propre. Ils doivent donc être capables de défendre ce sceau sacramentel jusqu’au martyre. Leur seule exigence doit être le repentir sincère de la personne qui se confesse. Ils ne peuvent pas exiger du pénitent qu’il se rende à la justice civile, car il s’agit d’un autre ordre.

Toute initiative politique ou législative visant à forcer l’inviolabilité du sceau sacramentel constituerait donc

 «une inacceptable offense envers la liberté de l’Église, qui ne reçoit pas sa propre légitimation des États, mais de Dieu. Elle constituerait une violation de la liberté religieuse, qui fonde juridiquement toute autre liberté, y compris la liberté de conscience des citoyens, qu’ils soient pénitents ou confesseurs», est-il précisé dans cette note.

La direction spirituelle doit s’exercer dans la discrétion

Le respect du for interne implique aussi l’accompagnement spirituel, qui ne relève pas à proprement parler du sceau sacramentel mais qui concerne «tout ce qui regarde la sanctification des âmes et donc la propre sphère intime et personnelle de chaque fidèle». Le confesseur et le directeur spirituel n’ont donc pas à intervenir dans un processus d'admission aux ordres sacrés, ni à titre posthume dans une procédure de béatification ou de canonisation.

La note évoque enfin la notion de «secret professionnel» qui s’applique à certaines autres communications dans le cadre ecclésial. Parmi eux figure le secret pontifical, qui relève de la personne même du Souverain pontife, qui peut donc le lever s’il le juge nécessaire. Dans toutes les autres communications publiques ou privées, une certaine liberté de discernement peut être laissée, en conformant «toujours sa propre vie au précepte de l’amour fraternel, en ayant devant les yeux le bien et la sécurité d’autrui, le respect de la vie privée et le bien commun», comme le rappelle le Catéchisme de l’Église catholique. La «correction fraternelle» peut s’exercer en ayant conscience du «pouvoir constructif» de la parole mais aussi de son «potentiel destructif».

L’Église doit en tout cas préserver à tout prix le secret de la confession, en sachant que la lumière venue du Christ doit être «préservée, défendue et cultivée» dans «l’espace sacré entre la conscience personnelle et Dieu», est-il précisé en conclusion.

 Les explications du cardinal Piacenza

En présentant le document, le cardinal Piacenza, qui l’a co-signé en tant que Pénitencier majeur, a expliqué que le Pape a voulu ainsi faire rappeler la nature sacrée du for interne, qui n’est pas toujours correctement prise en compte, y compris au sein de la communauté ecclésiale. Ce concept doit pourtant être pris au sérieux, car l’inviolabilité absolue du sceau sacramentel est une garantie indispensable pour la validité du sacrement de la réconciliation. Il s’agit donc d’un enjeu totalement différent par rapport au simple «secret professionnel» qui peut s’appliquer à des professions civiles comme les médecins, les avocats ou les pharmaciens.

Le cardinal Piacenza a précisé en outre que le texte de la note ne doit pas être considéré comme «une justification ou une forme de tolérance vis-à-vis des exécrables cas d’abus perpétrés par des membres du clerg黫Aucun compromis n’est acceptable dans la promotion de la protection des mineurs et des personnes vulnérables, ni dans la prévention et la lutte contre toute forme d’abus», comme le Pape François l’a constamment rappelé.

La note spécifie que «la défense du sceau sacramentel et de la sainteté de la confession ne pourront jamais constituer une forme quelconque de connivence avec le mal», en soulignant que le repentir sincère constitue une condition essentielle pour la validité du sacrement, tout comme le ferme engagement de s’amender et de ne pas réitérer le mal commis.

01 juillet 2019, 12:25
 
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