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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

  logo Le Parisien L'ESSENTIEL
DE L'ACTU
 
 
  Nous sommes le lundi 29 juillet et nous fêtons les Marthe. Dans l’actualité, la fusillade à Ollioules, dans le Var, où trois personnes sont mortes. Parmi elles, une victime collatérale. À la une également, notre dossier sur l’investissement locatif, le bon plan de l’immobilier, et la fin d’un Tour de France de folie. Côté météo, la journée s’annonce calme, bien ensoleillée et pas trop chaude. De la pluie est attendue en Bretagne.

Audi, Rolex, pièces d’or... Bercy vend ses trésors

 Des visites préalables, avant la vente du 14 novembre à Bercy, seront proposés pour constater l’état des objets (illustration).

C'est une occasion unique de découvrir l'un des lieux les plus secrets de l'Hexagone, et une date à marquer d'une croix rouge sur votre calendrier de la rentrée. Le 14 novembre prochain, le ministère de l'Economie et des Finances organise une vente aux enchères à l'intérieur de ses murs, en partenariat avec Drouot. L'événement – une première ! – s'inscrit dans le cadre des trente ans du ministère.

A l'été 1989 en effet – alors que la France se déhanche au rythme de la lambada – le ministère de l'Economie et des Finances intègre ses nouveaux quartiers au 139, rue de Bercy, dans le XIIe arrondissement. Ce vaste paquebot perpendiculaire à la Seine deviendra alors le fameux « Bercy ». Le palais du Louvre occupé précédemment, lui, sera rendu à l'histoire de France, selon le vœu de François Mitterrand…

« La vente aux enchères exceptionnelle de l'automne prochain est liée à cet anniversaire », souligne un porte-parole du ministère. « A Bercy, tout le monde sait qu'on trouve les douaniers, les agents des impôts, ceux de la prévision économique, énumère François Barastier, sous-directeur au secrétariat général. Mais il y a d'autres métiers que nous souhaitons faire connaître, par exemple les notaires de l'Etat. »

Un catalogue de 400 lots

Dans le jargon du ministère, il s'agit des agents de la Direction nationale d'interventions domaniales (DNID), chargé de superviser la gestion du patrimoine immobilier de l'Etat, mais aussi de la valorisation des biens mobiliers. En marge de la vente, une exposition leur sera consacrée. Ce sont eux qui ont mitonné le joli catalogue, varié, de cette grande première. Le jour J, plusieurs commissaires aux ventes se relaieront pour proposer une gamme très large d'environ 400 lots : maroquinerie, bijoux, objets d'art, instruments de musique, bijoux, parfums, maroquinerie, mais aussi électronique, vélos, véhicules, etc.

La provenance des pièces est d'origine très diverse : biens réformés des administrations, biens confisqués par la justice, véhicules abandonnés en fourrières, objets trouvés… « Dans certains cas, il peut s'agir des biens propres de malfrats ou de trafiquants », glisse François Barastier. Bref, votre future voiture acquise aux enchères de Bercy aura peut-être servi à faire un « go-fast » (NDLR : un convoi d'acheminement de la drogue roulant à grande vitesse sur l'autoroute).

Quoi qu'il en soit, les Français, dont l'intérêt pour leurs ministères est démontré chaque année lors des journées du patrimoine, ne laisseront sans doute pas passer l'occasion de faire une bonne affaire tout en satisfaisant leur curiosité. La vente aura lieu au centre Pierre Mendès France, en face de l'hôtel des ministres, entre 10 heures et 16 heures.

La possibilité de voir les objets avant la vente

Des visites préalables, pour observer, sous vitrine, l'état des biens, seront proposées avant la vente du 14 novembre. « Les véhicules, eux, seront tenus à disposition des potentiels acheteurs pour un état des lieux préalable dans les fourrières où ils sont entreposés », précise-t-on à Bercy. Histoire que les enchérisseurs puissent adapter leur offre à l'état du moteur ou de la carrosserie…

Pour cet anniversaire des trente ans, trouvera-t-on des éléments issus du ministère lui-même ? « Peut-être des chauffeuses Le Corbusier, glisse François Barastier. Mais ce n'est pas tranché, je ne sais pas encore si elles seront proposées à la vente ou remises au Mobilier national. »

Audi, Rolex, pièces d’or... Bercy vend ses trésors

L'Opinion
Maroc: comment Mohammed VI veut construire un nouveau modèle

A l’occasion de la Fête du trône, la traditionnelle cérémonie d’allégeance qui marque l’anniversaire de l’intronisation de Mohammed VI le 30 juillet 1999, le roi devrait donner les grandes orientations du pays. Une feuille de route qui devrait faire porter les efforts sur la réduction des disparités régionales, l’éducation et la jeunesse


 
 

 

 

Le 30 juillet 1999, les oracles étaient peu nombreux à parier sur le jeune roi de 36 ans, Mohammed VI, qui venait de prendre les commandes du pays. Certains répandaient même une rumeur selon laquelle son père, Hassan II, lui aurait dit, un jour de colère : « Avec toi, ce sera la fin des Alaouites ! » Ses pourfendeurs décrivaient un roi faible et épicurien, n’ayant peu d’appétence pour le pouvoir, contrôlé par son entourage et incapable de s’extraire des jeux du Makhzen, le système complexe de l’élite dirigeante.

Vingt ans plus tard, Mohammed VI est toujours aux commandes. Il a imprimé sa marque et traversé jusqu’à présent les épreuves. Il n’a pas été englouti par la vague islamiste, a survécu aux attentats terroristes de Casablanca et Marrakech, au Printemps arabe et au dernier Hirak, la révolte du Rif. Tout n’est pas rose, loin de là, au royaume de Sa majesté. Mais le visage du pays a profondément évolué. Il est doté d’autoroutes, de trains à grande vitesse et de grands ports, à l’image de Casablanca et Tanger.

La presse a multiplié les images – «  le roi des pauvres, le roi des femmes, le roi vert, le roi des jeunes » – pour qualifier ses réformes

En se séparant de sécurocrates impopulaires de l’ancien régime comme Driss Basri, l’ancien tout-puissant ministre de l’Intérieur décédé en 2007 à Paris, en marquant sa rupture avec des pratiques féodales comme le baisemain, en affichant sa simplicité en se faisant prendre en photo avec ses sujets, le roi s’est attiré d’emblée la sympathie de son peuple. Autant son père était craint, autant il suscite un vent d’affection. La presse a multiplié les images – «  le roi des pauvres, le roi des femmes, le roi vert, le roi des jeunes » – pour qualifier ses réformes comme la mise en œuvre de l’instance équité réconciliation et du Conseil consultatif des droits de l’homme, l’adoption d’un Code de la famille, le virage écologique.

Le royaume s’est réconcilié avec sa diaspora et accueille plus de 12 millions de touristes par an, les grands plans marocains commencent à porter leurs fruits, dans l’automobile à Tanger, l’aéronautique à Casablanca, ou l’agriculture. Le roi a enclenché une politique de reconquête politique et économique en Afrique sans renoncer à son tropisme européen.

 

L’ADN alaouite. « Bien qu’ayant insuffisamment progressé dans plusieurs domaines dont la résorption des inégalités, la réforme de l’éducation ou encore la mise à niveau du système de santé, le pays fait désormais figure de laboratoire d’une trajectoire de développement intéressante à analyser, explique l’économiste Kako Nubukpo, auteur d’une note récente sur la transformation structurelle du pays pour la Fondation Jean-Jaurès. Dans un environnement global caractérisé par un ralentissement de la croissance de l’économie mondiale ayant notamment impacté celle de l’Union européenne depuis la crise financière de 2008, l’économie a progressé en termes réels à un taux annuel moyen de 4,2 % entre 2000 et 2019 ». Le PIB réel par habitant est aussi passé de 1972 dollars en 2000 à 3 292 dollars en 2017, soit un rythme annuel de croissance de près de 2,8 %.

Un bon résultat mais pas encore suffisant, alors que la population s’est accrue de 1,25 % par an durant la même période, portant le nombre d’habitants à plus de 34 millions en 2019.

L’élan économique est venu se heurter au Printemps arabe en 2011. Dans les manifestations, le roi est préservé mais son entourage est décrié. La jeunesse urbaine, les islamistes comme les gauchistes réclament des avancées démocratiques. « Le roi, comme son père et son grand père, et fidèle en cela à « l’ADN des Alaouites », a su se laisser guider par ses intuitions pour prendre la mesure des attentes de son peuple afin de garantir l’union avec lui, laquelle explique la pérennité de la dynastie, explique Bruno Joubert, ambassadeur de France à Rabat à cette époque. Il a donné sa part au feu en jouant l’ouverture politique et les réformes constitutionnelles ».

A l’issue des législatives de 2011, le parti de la justice et du développement (PJD, islamiste) arrive en tête des suffrages, sans obtenir la majorité. Sans hésiter, le roi confie à son chef, Abdelilah Benkirane, les rênes du gouvernement. Le résultat d’un travail de longue haleine pour domestiquer les membres du parti religieux. Le PJD ne dispose en fait que d’une petite marge de manœuvre, le Palais restant un acteur pivot pour former une coalition gouvernementale stable. Le multipartisme remonte aux années 1930 avec les scissions opérées au sein du Mouvement national. Les rois successifs susciteront ensuite la création de parti de notables afin d’influer sur les coalitions au pouvoir.

« Avec le temps, cette monarchie est devenue plus relative. Le roi gouverne sans administrer »

En 2016, le PJD est reconduit à la tête du gouvernement mais son chef doit rendre son tablier, ne parvenant pas à monter une coalition que les partis proches du palais lui refusent. Il a été remplacé par son collègue Saâdeddine el-Othmani, jugé plus compatible.

« ​L’empire chérifien n’est pas mort, confie un journaliste politique du pays. Hubert Lyautey, le premier résident général du pays en 1912, avait construit une monarchie absolue inspirée de la monarchie française, et délégué largement le pouvoir au sultan. Avec le temps, cette monarchie est devenue plus relative. Le roi gouverne sans administrer, à distance, parfois même dans l’absence ». Mais il est bien là. Mohammed VI a conscience que la société est plus complexe que la seule lecture de la représentation législative. Il est l’arbitre et le garant de la bonne conduite des réformes. Pour faire entrer en vigueur certaines lois, un « dahir » (décret royal) suffit, sans passer par le Conseil des ministres.

Emploi, éducation, santé. « Nous sommes dans une monarchie constitutionnelle exécutive avec un gouvernement ayant
des prérogatives importantes ; un gouvernement de coalition qui sur certains sujets peut exprimer des sensibilités différentes entre ses composantes », confie Chakib Benmoussa, ambassadeur du Maroc en France et ancien président du Conseil économique, social et environnemental. La monarchie définit les réformes fondamentales et garde une autonomie budgétaire, notamment pour les filets sociaux. Elle détient aussi les postes régaliens en matière de sécurité et de diplomatie. Les lois organiques et les lois-cadres passent par le Conseil des ministres. Les leviers financiers des ministres islamistes sont contraints.

Les dix prochaines années devraient être consacrées à la construction d’un nouveau modèle économique et social. Les efforts porteront sur la résorption des inégalités, la jeunesse, l’enseignement. L’Europe (60 % des échanges avec l’extérieur) devrait rester un partenaire important même si le royaume s’est ouvert vers l’Afrique, le Moyen-Orient ou l’Amérique. Le challenge est de parvenir à relancer une croissance en baisse (3 % en 2018, prévision de 2,9 % en 2019) et à la rendre plus inclusive. «Les attentes ont évolué, assure Chakib Benmoussa. Les pôles urbains concentrent l’essentiel de la croissance et les villes moyennes doivent retrouver une raison d’être. Le pari est à la décentralisation. Il faut que les régions créent plus de valeur et de proximité avec leurs habitants».

Les principaux freins au développement se trouvent au sein d’une classe politique conservatrice et de l’administration. Le Parlement a récemment remis en cause l’enseignement supérieur et scientifique en langue étrangère, y voyant une atteinte à l’arabisation. Les juges peinent aussi à prendre leur indépendance alors que la réforme de la justice leur offre les clés pour le faire. Ils cherchent souvent à anticiper un désir royal… qui n’est plus là.

 
 
 
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