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Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
Comme j’hésite, elle m’a pris dans ses bras pour me porter jusqu’à la porte de la chambre. Il m’a dit.
Viens.
En me tendant les bras. J’ai couru à lui toute heureuse. Maman m’a laissé seule avec lui. Alors j’ai couru pour lui dire que je lui ai fait des bisous. Car les bisous j’aime beaucoup çà. Puis j’y suis retournée et alors encore des bisous. Je suis retournée en courant vers maman pour le lui dire. Et elle m’a félicitée !
Elle s’est levée pour préparer le petit déjeuné, et elle m’a donnée du pâté. Puis elle a divisé un gâteau et j’en ai eue une part. Quand Serge nous a rejoints, il m’en a donné également. Quel bonheur !
Quand Serge fut parti à son travail maman s’est recouchée. Mais elle ne pouvait dormir. Alors, elle s’est levée et est allée s’installer à son bureau. Je l’ai rejointe pour être à ses pieds.
Il paraît qu’elle écrit mon journal ! Mais je sais, elle écrit des livres aussi à son bureau. Seulement, hélas! nous devons sortir. Cette fois elle m’a mis mon harnais dans mon coin de la chambre. Elle m’a fait un bisou, car je lui facilitais pour le mettre. Et je suis allée dans l’entrée toute seule. Quand maman fut habillée qu’elle a pris ces clés c’est encore une fois la panique. Mais elle me dit encore.
courage à quatre pattes ! Allez ! on y va !
Elle parle avec douceur mais fermeté également. Alors je me lève. La porte s’ouvre j’avance mais au moment de la franchir, panique une nouvelle fois ! Alors elle me tire fermement.
Ici il ne peut rien t’arriver !
Me dit-elle. Comme si je ne le savais pas ! Mais je ne contrôle pas ma peur.
Enfin nous entrons dans l’ascenseur, et je regarde en haut. Je vois maman dans le fond de l’ascenseur. Elle appelle cela une glace pour se regarder. Quel drôle de truc. Il y a personne à l’horizon. Il parait que c’est samedi et le gardien n’est pas là le week-end ! C’est pour cela que le rideau de fer est baissé. Nous arrivons à la grille nous sortons. Chouette il n’y a personne. Zut la panique me reprend en voyant un homme de couleur faisant rouler une grande poubelle. Mais maîtresse me tire une nouvelle fois énergiquement. Elle me tiens très serré car nous allons traverser. Mais c’est plus fort que moi je passe devant ces jambes. Elle me dispute et me met à côté de ces jambes ! Résultat laisse courte, impossible de dévier. Ou là, là ! Enfin nous traversons. Hélas, nous ne nous tournons pas comme les autres jours ! Nous montons vers la porte de Montreuil. J’entends du bruit de travaux, ils sont sur l’autre trottoir ! Ce trottoir est presque vide. Certains passants me terrorisent, d’autres plus sympa, j’arrive à marcher. Enfin nous tournons, un bruit inconnu arrive à mes oreilles.
Je vois des gens sortir derrière un petit mur. Ils sont pressés. Lorsque j’arrive à la hauteur, quelle surprise ! Une mécanique comme les roues d’un char, mais le fer entre à l’intérieur d’une plaque ! Bien qu’apeurée je regarde fascinée, s’il n’y avait pas ce type assis sur le muret qui nous regarde je serai resté plus longtemps ! Alors on continue. On contourne une terrasse avec des tables et des chaises. Tout allez bien. Quand je vois une espèce de mec bizarre soutenue par la vitrine du magasin, un verre à la main! Une terreur indescriptible s’empare de tout mon être. C’est le combat entre maman et moi. Car je n’arrête pas de courir devant ces jambes ! Elle ne peut avancer. Elle s’énerve, et comme elle est forte, elle me tire avec une force phénoménale vers l’avant , je m’envole et nous dépassons le danger. Un peu plus loin pour traverser elle me dit :
il ne faut pas lui montrer ta peur. Il ne te fera rien. Si tu m’obéis. Il ne peut rien t’arriver. Quand vas-tu le comprendre ? C’est vrai, cet individu à cette heure, être dans cet état, c’est inadmissible. Là-dessus tu as raison.
Moi je sais qu’elle a raison, mais je ne peux pas me contrôler comme elle dit. Heureusement qu’elle est forte ! Nous arrivons à un grand bâtiment, il parait que se sont les impôts. C’est quoi encore ce truc ! Je pense qu’elle m’expliquera un jour. Le trottoir est réduit à cause de travaux encore une fois. Seulement il n’y a pas d’ouvrier. A un moment donné elle s’arrête. Je la regarde, elle observe quelque chose que je ne vois pas. Elle peste contre quelqu’un :
Cette espèce de bonne femme regarde tout autour d’elle et elle détache son gros chien! quelle saleté cette cochonne!
Dit-elle en bougonnant. Son compagnon à quatre pattes comme moi se met à courir sur son trottoir. Nous attendons qu’il soit loin. Et maman reprend en râlant tout bas.
Et dire que comme çà, elle ne ramasse pas les déchets de son clébard !
Enfin nous repartons, et nous prenons le trottoir où avait été ce chien ! Le reste du trajet je tire, je veux rentrer vite fait. Tout se passe comme les autres fois. J’ai même ma petite récompense. Je vais à ma place pour récupérer de mes bravoures, tout au moins celles où j’ai réussies.
Le soir toujours le calvaire de la sortie. Pourtant je fais l’effort de la suivre. Et elle me fait des câlins. A l’entrée du Bâtiment trois jeunes gens discutent calmement sans bruit. Pourtant j’ai peur. Ils sont costaud et en plus, beaucoup plus grand que maman ! Ils ont une galette noire sur le haut de leur crâne. Il parait que se sont des juifs. Maman me dit
N'est pas peur ils sont très gentils, et même ils veulent t’aider ! Moi je n’ai pas confiance. J’insiste à rester sous les boites aux lettres. Alors maman prend la décision de me prendre dans ses bras, nous sortons. Ils rient, çà me vexe ! Maman m’explique :
Hé bien tu à droit à la haie d’honneur ! C’est pour çà qu’ils rient.
Mais moi je ne suis pas fière. Nous arrivons à la grille et elle me met par terre. Je me dépêche de faire la grosse commission, mais je veux rentrer immédiatement ! Pour une fois elle semble céder.
On attend l’ascenseur, enfin il s’ouvre encore trois personnages curieux. L’un est le frère jumeaux de tout à l’heure. La femme c’est leur mère et elle fait une tape amicale sur l’épaule de maman. Maman sourit et elles font la parlote encore une fois ! C’est fou ce que maman connait de gens ! En entrant dans la cage montante je vois toujours maman dans la glace. Elle me dit :
Ce sont des juifs mais aussi des voisins et amis.
Encore des voisins, Il y en a combien ? Bouhouou !!!!!!!
Enfin nous arrivons. Je vais directement faire bisou à Serge, car maman retire sa veste à l'entrée de l’appartement. Je retourne de suite toute heureuse, mais là la surprise maman me donne rien, car je n’ai pas fais mon pipi. Elle me menace au cas où je m’oublierai ! Déçue je retourne voir Serge !