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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Quelques Saintes âmes du 13 juillet

Quelques Saintes  âmes du 13 juillet

Samedi 13 juillet 2019

Bonne Fête aux:

Saint Henri II

Empereur germanique (✝ 1024)

Il était le fils du duc de Bavière et, en raison de la mort prématurée de son parent Otton III, il fut couronné empereur germanique. Comme tel, il régna sur l'Allemagne, l'Autriche, la Suisse, les Pays-Bas et l'Italie du Nord.

Il épousa sainte Cunégonde de Luxembourg que nous fêtons le 3 mars. Saint Henri et sainte Cunégonde, illustration d'Anne Floc'hElle ne pouvait avoir d'enfants. Henri refusa de la répudier, fait inouï à cette époque et dans une société où la stérilité, surtout dans la noblesse, était une cause ordinaire de répudiation.
L'une de ses deux préoccupations majeures fut l'unité du Saint Empire romain germanique pour laquelle il dut beaucoup guerroyer. L'autre fut de réformer les habitudes de la Papauté, avec l'aide du roi de France, Robert le Pieux, en un siècle qui vit quatorze papes sur vingt-huit, être élus sous la seule influence des reines et des femmes.
Dans le même temps, il renforça l'influence de l'Eglise sur la société, fonda l'évêché de Bamberg et, oblat bénédictin, il soutint la réforme entreprise par les moines de Cluny.
Privé d'héritier, il institua le Christ comme son légataire de ses biens. A sa mort, sainte Cunégonde se retira à l'abbaye de Kaffungen qu'elle avait fondée.
Mémoire de saint Henri, empereur des Romains (romain-germanique), il garda, rapporte-t-on, avec sa femme sainte Cunégonde, une continence totale, oeuvra à la réforme de l'Église et à sa propagation, conduisit le futur saint Étienne, roi des Hongrois, à accueillir la foi du Christ avec presque tout son peuple, mourut à Grona et fut inhumé, selon son désir, à Bamberg en Franconie, l'an 1024.

Martyrologe romain

Nous devons abandonner les biens temporels et mettre au second plan les avantages terrestres pour nous efforcer d'atteindre les demeures célestes qui sont éternelles. Car la gloire présente est fugitive et vaine si, tandis qu'on la possède, on omet de penser à l'éternité céleste.

Saint Esdras

Prophète de l'Ancien Testament (VIesiècle av. J.-C.)

Prêtre et scribe. 
Né en exil à Babylone au temps d'Artaxerxès, roi des Perses, il revint de Babylone en Judée, rassembla le peuple d'Israël dispersé, reconstruisit la ville de Jérusalem et mit tout son zèle à étudier la Loi du Seigneur, à l'accomplir et à l'enseigner au peuple. On pense que c'est lui qui mit en oeuvre la recension des traditions orales du peuple juif et les fit rédiger pour les fixer.
Commémoraison de saint Esdras, prêtre et scribe. Au temps d'Artaxerxès, roi des Perses, au VIe siècle avant le Christ, il revint de Babylone en Judée, rassembla le peuple d'Israël dispersé et mit tout son zèle à étudier la Loi du Seigneur, à l'accomplir et à l'enseigner au peuple.

Martyrologe romain

Saint Anaclet

Pape et martyr
(† 96)

Saint Anaclet
Saint Anaclet

Saint Anaclet, grec de nation, était originaire de la fameuse ville d'Athènes. Les bonnes qualités de cet adolescent frappèrent vivement saint Pierre qui le convertit lorsqu'il prêcha à Athènes. Charmé de sa piété exemplaire, de son zèle pour la religion, de l'intégrité de ses moeurs et des rares talents dont le Seigneur l'avait doué, le vicaire du Christ admit Anaclet dans le clergé, le reçut diacre, et lui conféra la dignité sacerdotale.

Revêtu de ce caractère sacré, saint Anaclet servit généreusement saint Pierre dans les fonctions de son apostolat et devint le compagnon inséparable de ses travaux et de ses voyages. Ange par la pureté de sa vie et par son zèle indéfectible au service de Dieu, Anaclet devint vite un des plus saints ministres de l'Église naissante.

Après que saint Pierre eut couronné son apostolat par un glorieux martyre, son fidèle disciple Anaclet se dévoua sous le pontificat de saint Lin et de saint Clet, avec le même empressement et le même succès. Il coopéra pour une large part aux merveilleux progrès que connut l'Eglise de Rome en ces temps si difficiles. L'excellence et la sainteté d'Anaclet devenait de jour en jour plus manifeste aux yeux de tous, lorsqu'en l'an 83, sous l'empire de Domitien, les voix des fidèles se réunirent à l'unanimité pour l'élire au souverain pontificat. Son élévation sur le trône de saint Pierre causa une joie universelle dans la chrétienté.

Dans ces premiers jours de l'Eglise, tout était à craindre: la puissance, la cruauté et la multitude des ennemis du Sauveur, la fureur des païens, la rage des Juifs, la timidité et le relâchement des fidèles. Durant la troisième persécution que Trajan excita contre l'Eglise en l'an 107, saint Anaclet constata avec douleur les ravages causés dans le troupeau de Jésus-Christ. Quoique Trajan n'avait porté aucune loi officielle contre les chrétiens, une guerre sournoise d'extermination sévissait contre les fidèles et surtout les évêques. Le sang des martyrs coulait avec abondance dans l'Orient et dans l'Occident.

Au sein de la tourmente, Anaclet encourageait les uns et confondait les autres. Comme la violence de la persécution augmentait de jour en jour, ce pasteur vigilant n'oublia rien pour animer les fidèles à témoigner de leur foi en Jésus-Christ. Il publia de belles ordonnances pour retenir ses ouailles dans leur devoir. Il regardait comme chrétiens à demi vaincus ceux qui ne recevaient que rarement la divine Eucharistie.

Pour donner quelque marque de sa dévotion et de sa reconnaissance au prince des apôtres auquel il était redevable de sa conversion, saint Anaclet fit bâtir et orner une église à son sépulcre. Par une providence toute particulière, elle se conserva intacte au milieu des persécutions.

Ce digne représentant de Jésus-Christ sut conserver intact le dépôt sacré de la foi. Il travailla avec succès à établir la discipline de l'Eglise, conserva le bon règlement dans les affaires temporelles de l'Eglise et s'opposa aux désordres qui s'y étaient glissés. Ce saint pape ne pouvait échapper longtemps aux recherches du tyran qui envoyait chaque jour une multitude de condamnés au martyre. L'année précédent sa mort, en prévision du sort qui l'attendait, saint Anaclet conféra l'ordination épiscopale au prêtre Evariste qui devait lui succéder dans la charge du souverain pontificat. Après avoir gouverné l'Eglise neuf ans, trois mois et dix jours, saint Anaclet remporta la palme du martyre et fut enseveli au Vatican.

Les Petits Bollandistes, Paris, 1874, tome VIII, p. 273-274 -- l'Abbé Jouve, 1886, 2e éd. tome 3, p. 69-71

Saint Eugène

Évêque de Carthage
(† 505)

Saint Eugène
Saint Eugène

On ne sait rien sur la naissance et les premières années de saint Eugène. Son nom apparaît pour la première fois dans l'histoire quand il est choisi pour évêque de Carthage, en 481, à une époque où le fanatisme arien, joint à la barbarie des Vandales, faisait, presque à coup sûr, de tous les évêques catholiques africains des martyrs de la vraie foi.

Sa conduite dans l'épiscopat fut celle d'un vrai pasteur des âmes. Malgré la pauvreté de son Église, il trouvait le moyen de répandre dans le sein des pauvres de si larges aumônes, que Dieu semblait multiplier à plaisir les ressources entre ses mains.

Hunéric, roi des Vandales, lui fit défendre de recevoir dans son église aucun chrétien de la race des Vandales ou en portant le vêtement; mais Eugène refusa d'obéir:

"La maison de Dieu, répondit-il, est ouverte à tout le monde; nul ne peut en chasser ceux qui y entrent." Ce fut le signal d'une affreuse persécution.

Dieu voulut prouver par un miracle éclatant la vérité catholique contre la fourberie de ses ennemis. Un aveugle de Carthage, nommé Félix, vint trouver l'évêque et lui dit: "Je viens ici sur l'ordre de Dieu, et je n'en sortirai pas que vous ne m'ayez rendu la vue." Eugène le repoussa d'abord avec bonté, protestant qu'il n'était pas homme à faire des miracles; mais l'aveugle insista; il lui fit alors un signe de Croix sur les yeux, qui s'ouvrirent aussitôt à la lumière. Peu après, il rendit la vue à un homme que l'évêque arien avait suborné pour se donner à lui-même la réputation d'un thaumaturge, et qui était devenu réellement aveugle au moment même où il jouait son triste rôle. Malgré le bruit de ces prodiges dans le pays, la persécution ne fit qu'augmenter.

Saint Eugène fut exilé; il eut à subir toutes sortes de mauvais traitements. Le persécuteur Hunéric, dévoré vivant par les vers, fut bientôt victime de la vengeance céleste; il périt en déchirant lui-même ses membres avec ses dents; ses entrailles lui sortirent du corps, et cette mort effrayante fit horreur à ceux mêmes des hérétiques qui avaient fait de lui un prince pervers et cruel.

Eugène put revenir à Carthage et y continuer son apostolat; mais la paix ne fut pas de longue durée, car, sous le second successeur d'Hunéric, la persécution sévit de nouveau; Eugène, toujours invincible, fut d'abord menacé des plus horribles supplices, puis envoyé en exil à Albi, dans les Gaules, où le vaillant athlète de la foi vit la fin de ses travaux.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

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