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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

0 mes amis et frères et soeurs je vous souhaite un Shalom Sabbat

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Matot-Massei

La tristesse et la joie des Neuf Jours

« Lorsqu’entre le mois de Av, on diminue dans la joie. »—Talmud, Taanit 26

 « Lorsqu’entre le mois de Av, on diminue la tristesse. Comment ? Dans la joie de la mistva. »—Le Rabbi

Les premiers neuf jours du mois hébraïque de Av, qui culminent avec le jeûne de Tichea BeAv marquant la date de la destruction des deux Saint Temples, sont les jours les plus sombres du calendrier juif. Ce sont des jours de deuil national, lors desquels nous considérons les presque 2000 ans de l’exil matériel et spirituel de notre nation.

Bien que les festivités soient inopportunes en ces jours, une forme est permise : la joie associée au service de D.ieu, la joie d’une mitsva. En effet, la célébration de certaines mitsvot a préséance sur la nature triste de cette période, et suscite une séoudat mitsva, un repas de célébration de la mistva, lors duquel les pratiques de deuil liées à ces jours sont atténuées.

L’une de ces joyeuses occasions est la participation à un siyoum (achèvement) de l’étude d’un traité du Talmud, ce qui est à la fois une mitsva et une performance académique digne d’être célébrée.

Le Rabbi de Loubavitch a parlé de la nécessité de projeter un rayon de lumière sur ces jours d’obscurité à travers la participation à un siyoum chacun de ces neuf jours. Il a demandé à ses disciples de partager cette joie avec la communauté, et ainsi d’encourager les siyoums publics et même la diffusion de siyoums à la radio. La transmission à la radio – et aujourd’hui le web – multiplie la joie en permettant la participation de ceux qui se trouvent loin de l’endroit physique où se tient le siyoum.

Bien que ces jours aient amené à un exil marqué par les persécutions et l’aliénation spirituelle, notre croyance est que, finalement, ce sera pour le bien. Très bientôt, lorsque Machia’h viendra, ces jours de tristesse seront transformés en jours de joie. Se réjouir à l’occasion d’un siyoum rapproche le jour lors duquel cette période sera célébrée universellement.

Les Sages ont enseigné que la première cause de la destruction du Temple fut le manque d’amour et d’harmonie entre les Juifs. Partager la joie d’un autre, celui qui achève le traité, est une démonstration d’unité juive, qui renverse la cause de notre exil et le conduit ainsi vers sa fin.

Chabbat chalom !

Dire la vérité

Le visiteur de Hongrie arrêta un passant dans une rue de la ville de Lizhensk et lui demanda : « Pouvez-vous m’indiquer où se trouve la maison du grand Rabbi Élimélekh ? »

L’homme leva les yeux avec étonnement : « Vous voulez dire que vous avez parcouru tout ce chemin depuis la Hongrie pour voir ce “Rabbi de Lizhensk” ?! Les exagérations et les enjolivements au sujet de cet homme sont-ils déjà arrivés si loin ? Je connais personnellement ce Rabbi Élimélekh, et je peux vous dire que cet homme est un zéro absolu. Je crains que vous n’ayez perdu votre temps et votre argent sur la base de ces rumeurs stupides. »

Le visiteur était scandalisé. « Espèce d’homme vil et méprisable !, tonna-t-il. Qu’est-ce que vous en savez ! Vous n’avez manifestement aucune compréhension de quoi que ce soit de saint ou de spirituel ! » Furieux, le visiteur s’éloigna.

Plus tard dans la journée, lorsqu’il entra dans le bureau de Rabbi Élimélekh pour le rendez-vous qui lui avait été accordé, il faillit s’évanouir de honte et de remords. L’homme dont il s’était moqué plus tôt dans la rue n’était autre que Rabbi Élimélekh lui-même ! Les larmes aux yeux, il implora le pardon du Rabbi.

« Pourquoi êtes-vous si affecté ?, demanda Rabbi Élimélekh. Inutile de vous excuser. Je vous ai dit la vérité, et tout ce que vous avez dit était également vrai... »

 
 

Sournois Orgueil

L’un des ‘hassidim de Rabbi DovBer de Loubavitch (le « Mittéler Rebbé », 1773-1827) était connu pour la grande dévotion qui animait son étude de la Torah et sa prière, ainsi que pour sa gentillesse et son amabilité. Malgré cela, il avait un sérieux défaut de caractère : il éprouvait une grande admiration pour ses propres vertus. Craignant de devenir orgueilleux, il décida de solliciter le conseil de son Rabbi.

Après avoir entendu le ‘hassid décrire sa situation, Rabbi DovBer demeura silencieux pendant un moment, puis répondit :

Quand D.ieu créa le monde, Il créa le bien et le mal. Après leur apparition, ces deux éléments se présentèrent devant D.ieu et demandèrent quelles seraient leurs missions respectives. « Diffuse la lumière de la bonté et de la gentillesse dans le monde, dit D.ieu au Bon Côté. Ceci s’effectue en rendant les gens conscients de leur Créateur.

Le Mal demanda : « Mais serai-je capable de faire mon travail ? Les gens m’écouteront ils vraiment ?

D.ieu ordonna ensuite au Mauvais Côté de combattre le bien, donnant ainsi aux gens le choix et la possibilité de surmonter l’adversité. Le Mauvais Côté demanda : « Mais serai-je capable de faire mon travail ? Les gens m’écouteront-ils vraiment ? » Lorsque le Créateur répondit par l’affirmative, le Mauvais Côté demanda qu’on lui dise son nom. « Tu seras appelé le Serpent », dit le Créateur.

En entendant cela, le Serpent fut inquiet. Il avait peur que son nom à lui seul effraie les gens et condamne sa mission. « N’aie pas peur, le rassura D.ieu. Tu réussiras. »

Effectivement, le Serpent réussit à tromper Ève et à l’amener au péché en la convainquant de manger du fruit défendu dans le Jardin d’Éden et de partager son péché avec Adam. Après qu’Adam eut mangé du même fruit, D.ieu les bannit d’Éden, et c’est ainsi que commencèrent toutes les épreuves de la vie.

Cependant, quand Adam et Ève réalisèrent leur péché, ils se repentirent pleinement et réussirent à expier leur acte inconsidéré. Voyant la sainteté qui imprégnait à présent leur vie, le Serpent revint devant le Créateur. « Détruis-moi, implora-t-il. Je ne serai jamais capable de réussir maintenant ! »

« N’aie pas peur, répondit le Créateur. Je vais changer ton nom en “Ange de la Mort”. Personne ne te reconnaîtra. »

Le Mauvais Côté – déguisé en Ange de la Mort – accomplit sa sinistre tâche pendant des générations, jusqu’à ce que nos grands-parents Abraham et Sarah commencent à répandre la connaissance de D.ieu autour d’eux. Mélancolique, l’Ange de la Mort se plaignit encore que son travail était devenu trop difficile, voire impossible. « Ne crains pas, dit le Créateur. Je vais changer encore ton nom. Tu seras désormais appelé “Satan”. Personne ne te reconnaîtra. »

C’est ainsi que Satan commença sa carrière. Son travail alla bon train, jusqu’à ce que Moïse fasse son apparition. Quand il commença à enseigner la Torah, Satan fut prêt à jeter l’éponge pour de bon. Il parut devant le Créateur en demandant une fin miséricordieuse ; il se sentait à présent tout à fait inutile. Une fois de plus, son nom fut changé. Cette fois-ci, il fut renommé « Orgueil ».

Une fois de plus, son nom fut changé. Cette fois-ci, il fut renommé « Orgueil »

Orgueil entama alors sa carrière. Cette fois, son déguisement était si bon qu’il pénétra même dans les maisons d’étude de la Torah. D’ordinaire, plus un véritable sage étudie, plus il réalise combien il connaît peu de choses. Cependant, sous l’influence de l’Orgueil, les gens étudient sans que leur connaissance ne fasse naître de l’humilité en eux. À la place, ils prennent des airs supérieurs et considèrent les ignorants avec mépris. Bien sûr, ils minimisent ces sentiments en prétendant défendre la dignité de leur savoir, et non leur propre personne.

Cela se perpétua jusqu’à ce Rabbi Israël Baal Chem Tov arrive dans ce monde. Il révéla la véritable unité de D.ieu, devant laquelle tous sont égaux, quel que soit leur niveau d’érudition.

De nouveau, le Mauvais Côté vint devant le Créateur, dans son habit d’Orgueil, et demanda une fin clémente. De nouveau, son nom fut changé. Cette fois, au lieu d’être « Orgueil » tout court, il serait dorénavant connu sous le nom de « Peur de l’Orgueil ». Étant moins audacieuse que l’ancien Orgueil-tout-court, la Peur de l’Orgueil pourrait faire son travail en paix.

« Maintenant, écoute bien, conclut le Mittéler Rebbé. Tu dois savoir que la Peur de l’Orgueil est l’Orgueil, qui est Satan, qui est l’Ange de la Mort, qui est le Serpent lui-même ! N’attend pas, jette-le hors de chez toi, car ta vie est en danger ! »1

 
 
NOTES
1.

Sources : Shmouot VeSipourim, vol. 2, pages 169-170 ; Reshimot Devarim, vol. 4, pages 187-189. Voir aussi Otzar Sipourei Habad, vol. 16, pp. 48-50.

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