Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
30 Août 2019
Fantin Fantine, Fontine Pammaque
Patron:
Bonnetiers, Chauffeurs de Taxi, Jardiniers, Maraîchers, Potiers d'étain, Tuiliers
Dictons
1)- De la pluie en août, N'en faut pas du tout.
2)- Brumes en août font tomber les châtaignes. (Limousin)
Saint Fiacre
Solitaire
(† 670)
F |
Fiacre mangeait peu et employait presque tout le produit du travail de ses mains à la subsistance de ses pieux visiteurs. On lui amenait des possédés et des malades, et il les délivrait ou les guérissait en grand nombre. Cependant le petit terrain qu'il occupait étant devenu insuffisant pour subvenir à tant d'aumônes et à une si généreuse hospitalité, Fiacre fut obligé d'implorer de l'évêque une nouvelle concession de terre, et le prélat lui permit de prendre et d'utiliser tout ce qu'il pourrait entourer d'un fossé dans l'espace d'une journée. Chose merveilleuse, Dieu vint au secours du travailleur : la terre se fendait d'elle-même comme par enchantement, et un seul jour suffit à Fiacre pour entourer une étendue considérable.
C'est sans doute à cause des travaux de jardinage dont il occupait les loisirs que lui laissaient la prière et le service de Dieu, que saint Fiacre est regardé comme le patron des jardiniers.
Tandis qu'il jouissait tranquillement des délices de la solitude, des envoyés écossais vinrent lui offrir la couronne royale, dont son frère s'était rendu indigne. Fiacre avait eu révélation de leur approche et obtint de Dieu, à force de larmes et de prière, de ne pas permettre qu'il sortît de sa chère solitude pour être exposé aux dangers des honneurs du monde. Il devint aussitôt semblable à un lépreux. Quand les ambassadeurs furent arrivés près de lui, ils ne purent voir sans horreur ce visage défiguré, et ils n'eurent plus aucun désir de le faire monter sur le trône de ses pères. Fiacre mourut dans son ermitage ; il opéra de grands miracles après sa mort.
Estephan Nehmeh
moine de l'Ordre Libanais Maronite
Né en 1889, il entre en 1905 au monastère des saints Cyprien et Justine, à Kfifane et prononce ses vœux en 1907...
Il vécut 30 ans de vie religieuse, frère ouvrier, il travaillait dans les jardins des monastères et avait acquis des connaissances de menuisier et de maçon.
Il a marqué de sa présence tous les monastères où il a vécu. Il entreprenait son travail dans un esprit monastique chrétien et humain. L'empreinte qu'il a laissée demeure vivace jusqu'à nos jours.
(Ordre libanais maronite - maison de frère Estephan)
"le frère Estephan Nehmé, le Léhfédiote, était un frère convers actif, zélé dans l'intérêt du monastère, ayant une constitution forte, un organisme sain, paisible, loin des querelles, tempéré, expert en travaux manuels, s'acquittant de ses obligations et observant ses vœux, accomplissant tout ce qui lui a été confié de façon impeccable" (monastère des saints Cyprien et Justine, sanctuaire de saint Nimatullah El-Hardini et du bienheureux frère Estephan Nehmé, à Kfifane)
Spiritualité de frère Estephan
Il ne cessait de répéter: 'Dieu me voit'.
Il s'est distingué par sa présence silencieuse qui reflétait sa vie dissimulée avec le Christ. Il vivait avec patience ses peines, bien qu'il n'ait jamais été malade! Il jouissait d'une forte constitution physique, il ne demandait qu'à vivre en présence du Seigneur qui voit tout! Cela se reflétait en vivacité dans son travail. Il était prudent, juste, donnant à chacun son droit. C'est pourquoi il a gagné le respect et l'amour de tous ceux avec qui il travaillait. C'était un homme de prière et un disciple de la terre qui lui était une école de sainteté et une source de spiritualité. Il connaissait l'importance de la terre et sa vraie valeur. Il s'est appliqué, jusqu'à pétrir la terre par la sueur de son front. Il s'efforçait avec acharnement pour atteindre l'échelle de la perfection monastique, pour rencontrer la Lumière de la Parole éternelle. Sa vie reflétait une maxime libanaise célèbre 'un laboureur satisfait est un Sultan caché'. Il se levait avant la pointe de l'aurore, pour prier et travailler, prenant l'exemple de Jésus Christ, notre Maître et Seigneur. Son visage reflétait l'innocence, la sagesse, la paix et l'amour. Les yeux brillaient de la lumière de l'Evangile et de la foi. Son sourire lumineux ne quittait jamais ses lèvres.
Son cœur doux était fort comme les rochers, il était tendre plein d'amour, de pitié, d'affection et de générosité. Silencieusement, il contemplait les épis de blé et les fruits des champs. A chaque fois qu'il regardait le soleil, il aspirait au bonheur rayonnant de la face du Christ dans toute sa gloire et sa bonté splendide et il élevait sa vie de pierre en pierre sur une base solide comme il pavait les pierres des champs.
Béatification du Vénérable Frère Stephan Nehme, Moine Libanais Maronite, 27 Juin 2010, monastère des Saints Cyprien et Justine - Kfifan, cérémonie de Béatification présidée par Mgr. Angelo Amato préfet de la congrégation des causes des saints. (Ordre Libanais Maronite)
"Dieu me veut pour lui", répondit-elle à un jeune homme qui la demandait en mariage. Elle avait alors dix-huit ans et était employée de maison depuis deux années. Elle avait perdu son père, disparu en mer à Cancale alors qu'elle n'avait que quatre ans. Ayant fait, dès son enfance, l'expérience de la pauvreté, elle fut confrontée à une misère plus grande encore lorsqu'elle vint travailler à Saint Servan. Durant l'hiver de 1839, elle accueillit chez elle, dans son petit logement, une femme âgée, aveugle et paralysée qui survivait seule dans un taudis. D'autres jeunes femmes s'associèrent à elle et, en 1842, elles s'appelèrent: 'Les servantes des pauvres'. Pauvres elles-mêmes, la quête fut leur ressource essentielle et l'occasion de demander aux personnes aisées de partager leurs biens avec les pauvres que Jeanne appelait les 'membres souffrants de Jésus-Christ'. La congrégation connut un grand développement en Europe et même dans d'autres continents. A partir de 1852, une cabale de quelques religieuses la firent exclure de la direction de sa congrégation et elle fut soumise, ignorée, à une sorte de réclusion. "Je ne vois plus que Dieu seul", disait-elle. On reconnut son humilité et sa sainteté au moment de sa mort.
- vie de Jeanne Jugan, Fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres au service des personnes âgées, site de la congrégation.
- Sainte Jeanne Jugan, vierge, fête liturgique le 30 août.
- sur le site du diocèse de Rennes: Jeanne Jugan, fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres, Sr Marie de la Croix.
Le 11 octobre 2009 à Rome, canonisation de Jeanne Jugan et de Damien de Veuster - dossier sur le site internet de l'Église catholique en France.
"Par son œuvre admirable au service des personnes âgées les plus démunies, Sainte Marie de la Croix est aussi comme un phare pour guider nos sociétés qui ont toujours à redécouvrir la place et l'apport unique de cette période de la vie. Née en 1792 à Cancale, en Bretagne, Jeanne Jugan a eu le souci de la dignité de ses frères et de ses sœurs en humanité, que l'âge a rendus vulnérables, reconnaissant en eux la personne même du Christ. 'Regardez le pauvre avec compassion, disait-elle, et Jésus vous regardera avec bonté, à votre dernier jour'. Ce regard de compassion sur les personnes âgées, puisé dans sa profonde communion avec Dieu, Jeanne Jugan l'a porté à travers son service joyeux et désintéressé, exercé avec douceur et humilité du cœur, se voulant elle-même pauvre parmi les pauvres. Jeanne a vécu le mystère d'amour en acceptant, en paix, l'obscurité et le dépouillement jusqu'à sa mort. Son charisme est toujours d'actualité, alors que tant de personnes âgées souffrent de multiples pauvretés et de solitude, étant parfois même abandonnées de leurs familles. L'esprit d'hospitalité et d'amour fraternel, fondé sur une confiance illimitée dans la Providence, dont Jeanne Jugan trouvait la source dans les Béatitudes, a illuminé toute son existence. Cet élan évangélique se poursuit aujourd'hui à travers le monde dans la Congrégation des Petites Sœurs des Pauvres, qu'elle a fondée et qui témoigne à sa suite de la miséricorde de Dieu et de l'amour compatissant du Cœur de Jésus pour les plus petits. Que sainte Jeanne Jugan soit pour les personnes âgées une source vive d'espérance et pour les personnes qui se mettent généreusement à leur service un puissant stimulant afin de poursuivre et de développer son œuvre!" (source: Radio Vaticana - Cinq nouveaux saints pour l'Église universelle - 11 octobre 2009)
- Sainte Jeanne Jugan (1792-1879) La mendiante de Dieu La vie spirituelle de sainte Jeanne Jugan se présente comme un dépouillement intérieur, toujours plus profond, qui la conduit à une transparence de plus en plus grande à l'action de Dieu en elle.
Figures de sainteté - site de l'Eglise catholique en France
- Découvrez le site internet 'Sur les pas de Jeanne Jugan'
À la Tour Saint-Joseph, près de Rennes, en 1877, Jeanne Jugan (Marie de la Croix), vierge. Pour mendier des ressources pour les pauvres et pour Dieu, elle fonda la Congrégation des Petites Sœurs des pauvres, mais, éjectée sans aucune justice de la direction de son institut, elle passa les vingt dernières années de sa vie dans la prière et l'humilité. (la bienheureuse Jeanne Jugan était au 29 août au martyrologe romain)
Martyrologe romain