Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
19 Août 2019
Invocation du Saint-Esprit (2) (cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)
Version abrégée : http://www.montfort.kingeshop.com/Dieu-cbaaaacpa.asp (cantique 9 de l'Album MP3 "DIEU") MÉTHODE MONTFORTAINE pour RÉCITER le ROSAIRE avec IMAGES à télécharger, ici : ...
L'invocation de l’Esprit-Saint est sans doute la prière la plus importante adressée à la Troisième Personne de la Sainte Trinité : elle est récitée au début de tous les offices du rite byzantin, y compris la Divine Liturgie. Cette invocation de l'Esprit-Saint fait partie de l'Office de la Pentecôte, fête par excellence de l'Esprit-Saint. On trouvera un commentaire de cette prière dans le livre d'Olivier Clément, Trois prières (Éditions du Cerf).
Roi du ciel, Consolateur, Esprit de vérité,
toi qui es partout présent et qui remplis tout,
Trésor de biens et Donateur de vie,
viens et demeure en nous,
purifie-nous de toute souillure
et sauve nos âmes, toi qui es bonté.
Les anavathmi sont des courts tropaires inspirés en partie des psaumes graduels (ou « cantiques des montées », Psaumes 119-133) et groupés en antiennes. Ils sont chantés typiquement le dimanche à matines, selon le ton occurrent. Le troisième tropaire de chaque antienne, reproduit dans ce numéro du Bulletin, est une louange à l’Esprit-Saint et à la Trinité.
Ton 1
Honneur et gloire au Saint-Esprit * comme au Père et au Fils ; *
aussi chantons l’unique majesté * de la Sainte Trinité.En l’Esprit-Saint se renouvelle l’entière création, *
retournant à sa première condition, * car il a même force que le Père et le Fils.Au Saint-Esprit honneur, adoration, * gloire et puissance, comme au Père et au Fils ;
* en sa nature est une la Trinité, * mais trois sont les personnes.Ton 2
Il revient à l’Esprit-Saint * de gouverner, de sanctifier, *
de mouvoir la création, * car il est Dieu, consubstantiel au Père et au Fils.Au Saint-Esprit l’empire et l’honneur, * puisqu’à toute créature *
il donne force comme Dieu, * les maintenant dans le Père par le Fils.Toute sagesse prend source en l’Esprit-Saint, * par lui la grâce aux apôtres est donnée, *
par lui les martyrs couronnés dans les combats * et les prophètes reçoivent leurs visions.Ton 3
Du Saint-Esprit rayonnent * tous les dons excellents, *
comme du Père et du Fils ; * en Dieu tout l’univers possède vie et mouvement.Il donne à toute créature * le pouvoir d’exister, * le Saint-Esprit en qui réside *
toute sagesse et sainteté ; * avec le Père et le Verbe adorons-le, car il est Dieu.En l’Esprit-Saint réside * toute gloire abondamment * et pour toute créature *
de lui proviennent la grâce et la vie ; * il reçoit avec le Père et le Verbe l’hommage de nos chants.Ton 4
C’est par grâce de l’Esprit-Saint * que toute âme vit * et s’élève en toute pureté, *
pour resplendir de la Triple Unité en un mystère sacré.Ils jaillissent du Saint Esprit, * les flots de la grâce *
qui arrosent l’entière création * pour faire éclore la vie.Richement nous infuse l’Esprit-Saint * sagesse, contemplation et connaissance de Dieu ; *
par lui c’est l’éternel dessein * du Père que le Verbe a révélé.Ton 5
C’est l’Esprit-Saint qui maintien l’univers, * le monde visible et l’immatériel ; *
détenant le pouvoir souverain, * il est vraiment l’Un de la Sainte Trinité.Du Saint-Esprit confessons la divinité en disant : *
tu es la vie, l’amour, l’intelligence, la clarté, * le Dieu de bonté qui règne dans les siècles.C’est à l’Esprit que revient d’animer l’univers, *
car il remplit tout être de vie * comme le Père et le Verbe divin.Ton 6
Le Saint-Esprit est principe de salut * et, lorsqu’il souffle sur un chacun, *
bien vite il l’arrache aux terrestres soucis, *
il lui donne des ailes pour monter jusqu’aux cieux.Au Saint-Esprit appartient * de nous bénir et sanctifier, *
de nous donner la connaissance et la paix ; *
comme le Père et le Verbe il se montre agissant.Au Saint-Esprit appartient * le pouvoir sur l’univers ; *
c’est lui qu’adorent les anges dans le ciel, * avec tout ce qui respire ici-bas.Ton 7
Elle appartient à l’Esprit-Saint, * la source des trésors divins ;
il confère la sagesse, la crainte, le bon sens ; *
à lui louange et gloire, puissance et honneur.Toute chose du Saint-Esprit * tient le don d’exister ;
Dieu d’avant les siècles, il est Seigneur de l’univers, *
lumière inaccessible, universelle vie.Trésor de grâces est l’Esprit-Saint, * abîme de splendeur et de profonds jugements ; *
d’égale gloire avec le Père et le Fils, * il est digne de la même adoration.Ton 8
C’est par grâce du Saint-Esprit * que toute âme vit ; *
avec le Père et le Verbe nous le chantons * lumière de lumière et Dieu de majesté.En l’Esprit-Saint tout homme pieux * prophétise et fait merveilles, *
en trois personnes chantant l’Unique Dieu, * dont l’éclat rayonne en triple flamme.Par l’Esprit-Saint nous est connu * le Dieu unique et trois fois saint ;
Père éternel et Fils intemporel, * Esprit consubstantiel qui procède du Père.
ENVOIE SUR NOUS TON ESPRIT-SAINT
Seigneur, envoie sur nous ton Esprit-Saint, car on ne te connaît, toi, et tout ce qui est à toi, que par le Saint-Esprit que tu as donné au commencement à Adam, puis aux saints prophètes et ensuite aux chrétiens.
Seigneur, fais connaître à tous les peuples ton amour et la douceur du Saint-Esprit, pour que les hommes oublient la douleur de la terre, qu’ils abandonnent tout mal et s’attachent à toi avec amour, et qu’ils puissent vivre en paix, accomplissant pour ta Gloire ta sainte volonté.
Ô Seigneur, daigne nous accorder les dons du Saint-Esprit, afin que nous connaissions ta Gloire et que nous vivions sur terre dans la paix et dans l’amour, afin qu’il n’y ait ni haine, ni guerre, ni ennemis, mais que seul règne l’amour. Ainsi on n’aura plus besoin ni d’armées, ni de prisons, et, pour tous, il sera facile de vivre sur terre.
Seigneur, écoute ma prière, fais que tous les peuples de la terre te connaissent par la Saint-Esprit.
Saint Silouane l’Athonite
par Saint Séraphim de Sarov
Extraits de « L'entretien avec Motovilov »
Comment alors, demandai-je au Père Séraphim, pourrais-je reconnaître en moi la présence de la grâce du Saint-Esprit ?
C'est fort simple, répondit-il. Dieu dit : Tout est simple pour celui qui acquiert la Sagesse (Pr 14,6). Notre malheur, c'est que nous ne la recherchons pas, cette Sagesse divine qui, n'étant pas de ce monde, n'est pas présomptueuse. Pleine d'amour pour Dieu et pour le prochain, elle façonne l'homme pour son salut. C'est en parlant de cette Sagesse que le Seigneur a dit : « Dieu veut que tous soient sauvés et parviennent à la Sagesse de la vérité » (1 Tm 2,4). A ses Apôtres qui manquaient de cette Sagesse, il dit : Combien vous manquez de Sagesse ! N'avez-vous pas lu les Écritures ? (Lc 24,25-27). Et l'Évangile dit qu'il « leur ouvrit l'intelligence afin qu'ils puissent comprendre les Écritures. » Ayant acquis cette Sagesse, les Apôtres savaient toujours si, oui ou non, l'Esprit de Dieu était avec eux et, remplis de cet Esprit, affirmaient que leur oeuvre était sainte et agréable à Dieu. C'est pourquoi, dans leurs Épîtres, ils pouvaient écrire : Il a plu au Saint-Esprit et à nous... (Ac 15,28), et c'est seulement persuadés qu'ils étaient de sa présence sensible, qu'ils envoyaient leurs messages. Alors, ami de Dieu, vous voyez comme c'est simple ?
Je répondis : Quand même, je ne comprends pas comment je peux être absolument sûr de me trouver dans l'Esprit-Saint ? Comment puis-je moi-même déceler en moi sa manifestation ?
Le Père Séraphim répondit : Je vous ai déjà dit que c'était très simple et je vous ai expliqué en détail comment les hommes se trouvaient dans l'Esprit-Saint et comment il fallait comprendre sa manifestation en nous... Que vous faut-il encore ?
-- Il me faut, répondis-je, le comprendre vraiment bien...
Alors le Père Séraphim me prit par les épaules et les serrant très fort dit : Nous sommes tous les deux, toi et moi, en la plénitude de l'Esprit-Saint. Pourquoi ne me regardes-tu pas ?
-- Je ne peux pas, Père, vous regarder. Des foudres jaillissent de vos yeux. Votre visage est devenu plus lumineux que le soleil. J'ai mal aux yeux...
Le Père Séraphim dit : N'ayez pas peur, ami de Dieu. Vous êtes devenu aussi lumineux que moi. Vous aussi vous êtes à présent dans la plénitude du Saint-Esprit, autrement vous n'auriez pas pu me voir.
Inclinant sa tête vers moi, il me dit à l'oreille : Remerciez le Seigneur de nous avoir accordé cette grâce indicible. Vous avez vu - je n'ai même pas fait le signe de la croix. Dans mon coeur, en pensée seulement, j'ai prié : « Seigneur, rends-le digne de voir clairement, avec les yeux de la chair, la descente de l'Esprit-Saint, comme à tes serviteurs élus lorsque tu daignas leur apparaître dans la magnificence de ta gloire ! » Et immédiatement Dieu exauça l'humble prière du misérable Séraphim. Comment ne pas le remercier pour ce don extraordinaire qu'à tous les deux il nous accorde ? Ce n'est même pas toujours aux grands ermites que Dieu manifeste ainsi Sa grâce. Comme une mère aimante, cette grâce a daigné consoler votre coeur désolé, à la prière de la Mère de Dieu elle-même... Mais pourquoi même regardez-vous pas dans les yeux ? Osez me regarder sans crainte ; Dieu est avec nous.
Après ces paroles, je levai les yeux sur son visage et une peur plus grande encore s'empara de moi. Imaginez-vous au milieu du soleil, dans l'éclat le plus fort de ses rayons de midi, le visage d'un homme qui vous parle. Vous voyez le mouvement de ses lèvres, l'expression changeante de ses yeux, vous entendez le son de sa voix, vous sentez la pression de ses mains sur vos épaules, mais en même temps vous n'apercevez ni ses mains, ni son corps, ni le vôtre, rien qu'une étincelante lumière se propageant tout autour, à une distance de plusieurs mètres, éclairant la neige qui recouvrait la prairie et tombait sur le grand starets et sur moi-même...
Extrait de l’Entretien avec Motovilov,
Irina Goraïnoff, Séraphim de Sarov, DDB, 1979.