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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Le temps passe et n’attend pas

Synopsie
 
Le temps passe,
Repasse,
Dépasse
Trépasse
Dans l’impasse,
De l’espace.
Le temps gère l’univers. Il ponctue notre existence, également nos pensées.
Ce recueil est tout en vers, seulement, ce n’est pas uniquement des poèmes.
Certains textes sont des rappels de coutumes françaises chrétiennes,
d’autres des pensées, enfin quel que fables
Ils relatent la joie, la tristesse, l’humour parfois avec dérision. Car la vie est
ainsi construite.
La vie est faite d’amour heureux, de bonheurs, de joie, de colère, de tristesse
chacun de ces moments de notre existence se compte en saison, années,
mois, jours, décennies souvent en heures, minutes quelquefois en seconde.
Qui n’a pas regardé sa montre ? Car nous programmons notre planning
annuel, mensuel, journalier. Nos habitudes, elles, sont planifiées par
automatisme. Tout n’est que temps, même si nous ne nous en apercevons
pas. Nous avançons à notre cadence, notre fréquence c’est la musique de
notre cœur. Le temps mène la danse aux mouvements des temps musicaux
humains ou  celui de la nature. Selon nos perceptions des divers temps.
Nous prenons notre temps pour réfléchir et pourtant on ne voit pas le temps
passé.
La nature parfois nous berce, de temps en temps, elle gronde, s’envole, siffle
, puis bat la mesure tel Beethoven ou Vivaldi. L’univers en est le chef
d’Orchestre, il nous dirige alors que nous croyons l’avoir maîtrise.
À ces moments-là, nous crions à la catastrophe, car nous ne respectons pas
sa mesure.
Notre destin ce n’est qu’une question de mesure du temps, de la naissance
au trépas.
1
Un bon jour
 
Ce jour, quel bon jour !
La vitalité est au goût du jour,
La joie illumine le cœur,
Qu’importe si hier il était triste,
Le soleil relève le bassiste,
Pour rejoindre son chœur.
 
Ce jour, il nous dit bonjour,

 

En réchauffant nos corps,
En rayonnant dans nos cœurs.
Oui, ce jour est un bon jour,
Peu importe, l’heure ou la saison,
L’important, ce jour est un bon jour.
 
2
Les fruits d’une vie
 
Jour d’hier,
Jour d’aujourd’hui,
Jour d’été
Jour d’amour
 
Hier fleurs blanches,
Fleurs roses,
Fleurs rouges,
Devenues petites boules vertes,
Frémissantes sous la caresse,
De la brise matinale.
 
Jour d’hier,
Jour d’aujourd’hui,
Jour d’été,
Jour d’amour,
 
Aujourd’hui chair ferme,
Appétissante,
Parfumée,
Le galbe de la poire juteuse,
Rafraîchit par ses couleurs,
Notre regard gourmand.
 
Jour d’hier,
Jour d’aujourd’hui,
Jour d’été,
Jour d’amour.
 
L’attirance va vers la pomme,
Ses variétés
Ses tentations,
Grise, vertes, rouges, jaunes,
Ce fruit, de presque tous les régimes,
Aime à n’en plus finir,
 
Jour d’hier,
Jour d’aujourd’hui,
Jour d’été,
Jour d’amour.
 
Le pédoncule ce lien solide,
Ces pépins,
Enfouis,
Retenus par la fibre fine, croquante,
Régal de ce ver malicieux,
Sa crainte, le couteau.
 
Jour d’hier,
Jour d’aujourd’hui,
Jour d’été,
Jour d’amour,
 
Au beau jour, on a la pêche,
Bien ronde,
Parfumée
Son ventre est noyauté,
Son amande enveloppée,
Excite nos papilles.
 
Jour d’hier,
Fruits en fleur,
Jour d’aujourd’hui,
Jour d’été,
Jour d’amour,
 
Elle est blanche,
Jaune,
Ou greffée,
Peu importe, elle est fondante,
Les yeux fermés de plaisir,
Elle se déguste.
 
Jour d’hier,
Fruits en fleur,
Jour d’aujourd’hui,
Jour d’été,
Jour d’amour.
 
Demain jour de tristesse,
Jour de chaleur,
Jour du croquant,
La racine se dessèche,
Les fruits se rident,
Les vers s’en vont.
3
Les mois s’égrènent
 
Oui, les mois s’égrènent,
Jours après jours,
Semaine après semaine,
Cela devient une année.
 
La petite pousse s’affirme,
Veut grandir,
Devenir l’objet du désir,
Celui d’être le grand vizir.
 
Ils se comptent vers l’avenir,
Les souvenirs,
S’installent dans le devenir,
Finissant par se prémunir.
 
Nous décortiquons les instants,
L’inéluctable,
De l’homme cet incapable,
De vivre sans compter le temps.
 
Tous ces instants lui sont comptés,
Depuis longtemps,
S’imaginant l’avoir dompté.
Les mois s’égrènent dans leurs temps.
 
Le dépistage de l’oracle,
Les chiffres se raclent,
Se prend pour l’honorable,
Il n’est même pas la finale.
 
Puisqu'il vient du littoral,
Pendant l’oral.
Il imite les notables,
Restant dans le raisonnable.
 
Oui, les mois s’égrènent,
Jours après jours,
Semaine après semaine,
Pour devenir une année.
 
4
Le mois des rois mages
 
Dans les allées les graviers,
Font concurrences aux sentiers.
Le gel n’a rien à envier,
Pendant ce mois entier.
 
La fête des rois mages,
Caractérise ce mois.
Le cidre est à la page,
Sous le ciel gris de l’émoi.
 
Les manteaux sont de rigueur,
Le vent rieur, cet élagueur,
Suit la neige et sa langueur,
Couvrant le verglas en zingueur.
 
Sonnent le glas dans ma tête,
Allongée sur ma banquette,
Sous le duvet, en plume d’oie.
Je rêve des fêtes de ce mois.
 
5
Ce février…
 
Lorsque Février, lève son museau,
Il se fait rêveur, sur la couette,
Son jouet préféré à ses côtés,
Il songe, tristement à son passé.
 
À ses côtés la fée Croquette,
L’a transformé en prince des neiges,
Quittant ainsi son métier d’homme,
En un chien au super pouvoir.
 
Février, a été policier,
Un jour de neige sous le parapluie,
Il devient chien du policier.
L’enquêteur renifle les preuves.
 
Il cache sa nature et sa flamme,
Trop actif au gré de Chiquette,
Pour qu’elle se love dans ses pattes.
Il tire profit de son avantage.
 
Son malheur, le froid s’intensifie.
Le verglas sonne le glas de son guet.
Il n’a plus que des crêpes à saisir.
Février, blâme le mois de février
6
Le parapluie
 
Ce mois de giboulées,
Ses vents sifflant glaciaux,
Son brouillard matinal,
Mars arrive fringant.
Avec son frère le printemps,
Caractéristique du dieu Mars.
 
Lui notre parapluie,
L’arme de l’affrontement,
Ce bel écu coloré.
Nous abrite des ondées,
Gare au vent malicieux,
Se jouant de ce bouclier.
 
Le parapluie s’envole,
Virevolte, se retourne,
Mène le bras à droite,
Puis à gauche, tourne.
Fait courir le piéton,
Le vent mène la danse.
 
Marchant en zigzag,
Les passants se démènent,
Moqueurs leurs talons se fixent,
À la plaque d’égout,
La chute les ridiculise.
Ce bon vieux mars rit.
 
Le givre se fait glissant
Les jambes s’en vont au ciel.
Pédalant dans le vide,
L’imperméable s’ouvre,
Le parapluie se fend.
Pluie et larmes se fondent.
 
Soudain une main tendue,
Agrippe le malheureux,
Ils tournent le dos au vent,
Leur parapluie les préserve.
Alors le vent les pousse,
La tendresse les enveloppes.
 
 
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