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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

La GPA et PMA

François-Xavier Bellamy : Le choix de la PMA pour toutes « sera notre malédiction »

Dans une interview accordée au JDD, François-Xavier Bellamy explique ses raisons de s’opposer à l’élargissement de la PMA à toutes les femmes.

Une « malédiction ». François-Xavier Bellamy, député européen LR, est ferme dans ses propos au sujet de la PMA pour toutes. Dans une interview donnée au JDD, il exprime avec force ses convictions contre l’élargissement de la procréation médicalement assistée à toutes les femmes.

Le député européen commence par expliquer son opposition à la PMA pour toutes, rappelant que celle-ci « n’est plus un acte médical ». Il l’affirme, si la PMA remédie à « une infertilité pathologique médicalement constatée », l’élargissement de la PMA à toutes les femmes « concernerait des femmes en parfaite santé ».

« Cette nouvelle PMA n’est plus un acte médical, en fait : elle concernerait des femmes en parfaite santé, qui n’ont pas d’enfant non pas à cause d’une pathologie, mais simplement parce que la vie se transmet organiquement par la complémentarité du masculin et du féminin. Ce n’est pas une violence sociale, c’est la réalité de nos corps… »

Pour l’homme politique, cette « nouvelle logique » ouvre la voie au « transhumanisme, par la transformation technique de nos corps ». Une nouvelle logique lourde de conséquences selon François-Xavier Bellamy, qui va jusqu’à affirmer que ce « choix de société » sera « notre malédiction ».

« C’est un choix de société : rompre avec la condition humaine parce que ses limites frustrent nos désirs. Je crois que ce choix sera notre malédiction. »

Dites non à la PMA pour toutes en signant la pétition « Non à la PMA sans père ».
Découvrir, signer et partager la pétition en cliquant ici.

À ses détracteurs qui rappellent que le choix de la PMA sans père ne nuit à personne, il émet une objection, le « risque de léser les plus petits ».

« Jean-Louis Touraine, le rapporteur du projet de loi, a affirmé en commission : ‘Il n’y a pas de droit de l’enfant à avoir un père.’ Nous savons pourtant à quel point un père compte dans une vie… Plutôt que de retirer cela à des enfants, pourquoi ne pas simplement reconnaître qu’il n’y a pas de droit à l’enfant ? Nous préférons prendre le risque de léser les plus petits, en nous faisant les apprentis sorciers de la condition humaine. »

C’est aussi la question de l’après-PMA pour toutes qui taraude le député européen. Il rappelle en cela l’époque du mariage pour tous, et s’interroge sur les conséquences de tels choix. Il évoque alors la GPA et la question de la « marchandisation du corps des femmes », mais aussi la « transformation complète de la filiation, qui ne reposera plus sur le lien de la gestation, mais sur la volonté de l’adulte ».

« L’ancien vice-président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) expliquait lui-même que les choses sont jouées d’avance. On a le sentiment d’une forme de rouleau compresseur, qui franchit toutes les lignes rouges qu’on nous disait pourtant définitives… Rappelons qu’au moment du mariage pour tous, on nous expliquait qu’il n’était pas question d’étendre la PMA. Où cela s’arrêtera-t-il ? »

Homme de terrain, il tient enfin à préciser que « la PMA pour toutes n’est clairement pas une demande massive de l’opinion ». Selon lui, les priorités des Français relèvent de « la recherche sur Alzheimer, de l’accompagnement des enfants handicapés, de l’autisme, de la dépendance ».

Alors quand on l’interroge sur le fait de « donner l’image d’une droite fort peu moderne », il assume ses convictions contre la PMA sans père.

« Il ne faut pas se laisser intimider par le sens du vent, par la peur de paraître ringard. On ne doit jamais craindre de défendre simplement et paisiblement ses convictions, surtout face à des contradicteurs qui ne cessent d’en changer ; la cohérence est pour moi une belle vertu en politique. Et en réalité, c’est cette loi qui est un contresens historique. »

Le 6 octobre, aux côtés de la Manif pour tous, d’Alliance Vita et de nombreuses autres associations, il manifestera contre ce « rouleau compresseur qui franchit toutes les lignes rouges qu’on nous disait pourtant définitives »

M.C.

Credit Image : Creative Commons Wikipedia / Paralacre

Apologie de la GPA sur Sept à Huit en plein débat sur la PMA pour toutes

Un reportage de TF1 présentait dimanche le parcours de GPA d’un jeune couple français. 

Àl’heure où la révision des lois de bioéthique pose la question de la PMA pour toutes les femmes, certains experts, à l’instar de Jean Leonetti, estiment que cette ouverture, aux couples de femmes et aux femmes célibataires, ne serait qu’une étape de plus vers la Gestation Pour Autrui (GPA).

« Chaque étape prépare l’étape suivante. Expliquez-moi pourquoi on ne fera pas des mères porteuses après. Au nom de quoi ? Vous aurez donner la possibilité. Le désir d’enfant est tout à fait légitime chez les hommes et chez les femmes. Deux femmes auront le droit d’avoir un enfant, elles auront le droit d’aimer un enfant. Et deux hommes n’auraient pas le droit d’aimer un enfant ? Au nom de la non-discrimination, vous aurez les mères porteuses avec tout ce que ça comporte comme marchandisation du corps de la femme, et commande d’un enfant comme un objet. »

Force est de constater, que dans les médias, l’apologie de la GPA est lancée. Dimanche, le magazine Sept à Huit présentait le parcours d’Émilie et Emmanuel, jeune couple français, et de Jennifer, mère porteuse aux États-Unis. Il y est question de drame de la vie, mais aussi de pratique illégale, et d’un budget de plus de 150 000 € pour le couple en attente de leurs enfants, dont plus de 27 000 € iront à la mère-porteuse. Une « compensation » pour certains. La marchandisation du corps pour d’autres.

Sur les réseaux sociaux, certains expriment leur colère, faisant état de « lavage de cerveau » ou interpellant sur le sort des mères-porteuses en Ukraine ou en Inde.

Non mais sérieux, vous n'avez pas honte de nous passer un Doc comme ça ? Faire croire à la France que la GPA est une bonne chose, bravo! Et comme par hasard, c'est aux States ! Parlez plutôt des fermes de femmes en Ukraine et en Inde!

PMA pour toutes : les couples stériles seront les grands perdants de la nouvelle loi

Avec l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, des experts interrogent la réalité du terrain, entre pénurie de gamètes et files d’attente.

Aujourd’hui la Procréation Médicalement Assistée n’est ouverte qu’aux couples hétérosexuels dont la femme est en âge de procréer. Mais, dans le cadre de la révision des lois de bioéthique, la question de l’ouverture à toutes les femmes se pose. Couples de femmes homosexuelles ou femmes célibataires, toutes pourraient ainsi s’engager dans le délicat parcours qu’est la PMA, comme l’avait d’ailleurs promis le président Macron lors de sa campagne. Mais est-ce vraiment sans conséquence sur les couples qui en bénéficient actuellement ?

Les critères sont précis pour bénéficier d’une Procréation Médicalement Assistée en France à l’heure actuelle. Elle s’adresse uniquement aux couples hétérosexuels, dont la femme est en âge de procréer. Le couple ou l’un des deux doit présenter une stérilité pathologique constatée médicalement, ou doit être porteur d’une maladie grave susceptible d’être transmise au conjoint ou à l’enfant.

Mais avant de pouvoir bénéficier d’une insémination artificielle, d’une FIV ou d’un accueil d’embryon, le couple passera par différentes étapes. Car du bilan d’infertilité aux premières tentatives, en passant par les différents entretiens, l’attente est longue. Or, avec l’ouverture à toutes les femmes, Valérie Boyer, député LR Bouches-du-Rhône, s’inquiète au sujet de ces « files d’attente« , d’une « concurrence » qu’elle juge « indécente ».

« Je trouve assez indécent qu’on mette en concurrence, à la fois sur les files d’attente pour accéder aux produits humains, c’est-à-dire aux gamètes, des personnes qui souffrent de pathologies et des personnes qui ne sont pas malades. »

Dites non à la PMA pour toutes en signant la pétition « Non à la PMA sans père ».
Découvrir, signer et partager la pétition en cliquant ici.

De son coté, Nathalie Rives, présidente de la fédération française des CECOS déplore le manque de prise en compte de la réalité du terrain. À l’augmentation du nombre de demandes, elle oppose les contraintes de la réalité du terrain et évoque le déficit en nombre de praticiens, de psychologues spécialisés et de techniciens supplémentaires.

« Les demandes d’assistance médicale à la procréation pourraient être multipliées par deux ou par trois. Au Royaume-Uni, quand l’accès à la PMA a été étendu, les centres ont d’abord constaté une augmentation de 30 % de la demande avant un doublement, voire un triplement de leur activité annuelle. Alors que nous sommes déjà dans une situation un peu tendue, nous craignons l’allongement des files d’attente. »

Aujourd’hui, selon l’Institut National d’Études Démographiques, le recours à un donneur ne représente que 5% des enfants conçus par PMA, soit moins de 1300 naissances chaque année. La grande majorité des enfants issus de PMA ont donc été conçus sans avoir recours à une tierce personne. Pourtant, il est déjà question de pénurie, et de nombreux couples se tournent vers un recours transfrontalier. Notamment l’Espagne, mais aussi la Grèce et la République tchèque.

« La pénurie de donneurs en France ne permet pas de répondre à la demande des couples hétérosexuels infertiles en âge reproductif, en particulier la demande d’ovocytes. »

Entre « concurrence » « indécente », dans les parcours de prise en charge, et pénurie, la réalité du terrain questionne les propositions de révision des lois de bioéthique.

Aidez-nous à faire connaître la réalité et les enjeux de la loi sur la PMA pour toutes !
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 en cliquant ici.

M.C.

Découvrez ci-dessous d’autres raisons de dire non à la PMA sans père :

 

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