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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

" La bande des vautrés n’existera plus " (Am 6, 1a.4-7)

LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« La bande des vautrés n’existera plus » (Am 6, 1a.4-7)

Lecture du livre du prophète Amos

Ainsi parle le Seigneur de l’univers :
    Malheur à ceux qui vivent bien tranquilles dans Sion,
et à ceux qui se croient en sécurité
sur la montagne de Samarie.
    Couchés sur des lits d’ivoire,
vautrés sur leurs divans,
ils mangent les agneaux du troupeau,
les veaux les plus tendres de l’étable ;
    ils improvisent au son de la harpe,
ils inventent, comme David, des instruments de musique ;
    ils boivent le vin à même les amphores,
ils se frottent avec des parfums de luxe,
mais ils ne se tourmentent guère du désastre d’Israël !
    C’est pourquoi maintenant ils vont être déportés,
ils seront les premiers des déportés ;
et la bande des vautrés n’existera plus.

    – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 145 (146), 6c.7, 8.9a, 9bc-10)

R/ Chante, ô mon âme,
la louange du Seigneur !
ou : Alléluia !
 (Ps 145, 1b)

Le Seigneur garde à jamais sa fidélité,
il fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaînés.

Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes,
le Seigneur protège l’étranger.

Il soutient la veuve et l’orphelin,
il égare les pas du méchant.
D’âge en âge, le Seigneur régnera :
ton Dieu, ô Sion, pour toujours !

DEUXIÈME LECTURE
« Garde le commandement jusqu’à la Manifestation du Seigneur » (1 Tm 6, 11-16)

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre à Timothée

Toi, homme de Dieu,
recherche la justice, la piété, la foi, la charité,
la persévérance et la douceur.
    Mène le bon combat, celui de la foi,
empare-toi de la vie éternelle !
C’est à elle que tu as été appelé,
c’est pour elle que tu as prononcé ta belle profession de foi
devant de nombreux témoins.

    Et maintenant, en présence de Dieu qui donne vie à tous les êtres,
et en présence du Christ Jésus
qui a témoigné devant Ponce Pilate par une belle affirmation,
voici ce que je t’ordonne :
    garde le commandement du Seigneur,
en demeurant sans tache, irréprochable
jusqu’à la Manifestation de notre Seigneur Jésus Christ.
    Celui qui le fera paraître aux temps fixés, c’est Dieu,
Souverain unique et bienheureux,
Roi des rois et Seigneur des seigneurs,
    lui seul possède l’immortalité,
habite une lumière inaccessible ;
aucun homme ne l’a jamais vu,
et nul ne peut le voir.
À lui, honneur et puissance éternelle. Amen.

    – Parole du Seigneur.

ÉVANGILE
« Tu as reçu le bonheur, et Lazare, le malheur. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance » (Lc 16, 19-31)

Alléluia. Alléluia.
Jésus Christ s’est fait pauvre, lui qui était riche,
pour que vous deveniez riches par sa pauvreté.
Alléluia. (cf. 2 Co 8, 9)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus disait aux pharisiens :
    « Il y avait un homme riche,
vêtu de pourpre et de lin fin,
qui faisait chaque jour des festins somptueux.
    Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare,
qui était couvert d’ulcères.
    Il aurait bien voulu se rassasier
de ce qui tombait de la table du riche ;
mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères.
    Or le pauvre mourut,
et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham.
Le riche mourut aussi,
et on l’enterra.
    Au séjour des morts, il était en proie à la torture ;
levant les yeux, il vit Abraham de loin
et Lazare tout près de lui.
    Alors il cria :
‘Père Abraham, prends pitié de moi
et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau
pour me rafraîchir la langue,
car je souffre terriblement dans cette fournaise.
    – Mon enfant, répondit Abraham,
rappelle-toi :
tu as reçu le bonheur pendant ta vie,
et Lazare, le malheur pendant la sienne.
Maintenant, lui, il trouve ici la consolation,
et toi, la souffrance.
    Et en plus de tout cela, un grand abîme
a été établi entre vous et nous,
pour que ceux qui voudraient passer vers vous
ne le puissent pas,
et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.’
    Le riche répliqua :
‘Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare
dans la maison de mon père.
    En effet, j’ai cinq frères :
qu’il leur porte son témoignage,
de peur qu’eux aussi ne viennent
dans ce lieu de torture !’
    Abraham lui dit :
‘Ils ont Moïse et les Prophètes :
qu’ils les écoutent !
    – Non, père Abraham, dit-il,
mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver,
ils se convertiront.’
    Abraham répondit :
‘S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes,
quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts :
ils ne seront pas convaincus.’ »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

Le riche et le pauvre Lazare

Méditation de l’évangile du dimanche 29 septembre

 Le cœur de Jésus va droit, tout droit aux « Lazare » de tous les temps. Ce sont eux qu’Il aime et qu’Il défend, tous les pauvres du monde.

 


96429-le-riche-et-le-pauvre-lazare

« Il était un homme riche. Et il se revêtait de pourpre et de fin lin, faisant chaque jour une chère splendide. Or, un pauvre, nommé Lazare, gisait près de son portail, rongé d’ulcères et désirant se rassasier de ce qui tombait de la table du riche. Mais les chiens encore en passant léchaient ses ulcères !… »

Les chemins de la Liberté chrétienne passent avant tout par l’ouverture aux autres, dans l’emploi des biens de la terre. Jésus nous montre l’indifférence de cet homme riche devant la misère.

Si Jésus condamne cet homme par la bouche d’Abraham, c’est parce qu’il s’est contenté de vivre à l’aise sans voir la souffrance de son frère.

« Père Abraham, s’écrit-il, aie pitié de moi ! Et envoie Lazare pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue, car je souffre dans cette flamme ! »

« Mon enfant, dit Abraham, souviens-toi que tu as reçu tes biens durant ta vie et Lazare de même les maux. Maintenant il est ici consolé, mais toi tu souffres ».

Jésus fait remarquer à ses auditeurs que nous n’avons que le temps présent pour faire les choix essentiels dans la liberté de notre conscience, sans visions ou moyens extraordinaires. Aussi termine-t-Il la parabole de Lazare à propos des frères du mauvais riche en nous rapportant le dialogue entre Abraham et ce dernier :

« Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un d’entre les morts va vers eux, ils feront pénitence. »
– « S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, lui dit Abraham, même si quelqu’un ressuscite d’entre les morts, ils ne seront pas persuadés »

D’un autre côté, pour Jésus, il n’y a pas de communication entre les morts et les vivants, en dehors de la communion des Saints.

Tout ce qui est rapporté sur les manifestations des morts est légende, en dehors de cette présence intérieure, merveilleuse et profonde, due à une communion à la même Source de Vie entre les vivants et les morts, dans le Christ Jésus. Présence mystérieuse et active, cette communion nous pousse à mieux aimer Dieu et nos frères dans la réalité de la vie.

Quel abîme entre cette lumière intérieure et les billevesées de manifestations matérielles empreintes de crainte et d’infantilisme.

Mais la réalité de notre foi va bien au-delà de ce désir morbide d’évoquer les morts et les saints. Tous ces êtres chers que nous aimons et qui sont morts nous sont bien plus proches que durant leur vie terrestre, plongés qu’ils sont dans Celui qui se donne pour la Vie Eternelle : « Je suis la Vie », qui se donne aussi pour la Lumière : « Je suis la Lumière du monde. »

Dans la parabole de Lazare et du mauvais riche, le cœur de Jésus va droit, tout droit aux « Lazare » de tous les temps. Ce sont eux qu’Il aime et qu’Il défend, tous les pauvres du monde.

Ce qu’Il déteste, au fond, c’est cet esprit égoïste qui nous fait accaparer les biens du Père pour nous tout seul. Nos frères crèvent de nudité et de faim à notre porte… Cela Jésus le déteste, justement parce que nous sommes tous frères. Nulle part dans son Evangile Il ne menace si fort de l’enfer que lorsqu’il s’adresse à ceux qui, sans cœur, sans entrailles, refusent le pain à leur frères malheureux.

L’Evangile n’est pas une équation résolue, mais c’est la Bonne Nouvelle de l’Amour à réaliser.


Père Gabriel

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