Dans le classement annuel sur les villes les plus agréables au monde, établi par l'hebdomadaire britannique The Economist, Paris arrive en 25e position après avoir perdu six places par rapport à l'an passé en raison de la crise des Gilets jaunes.
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4 Septembre 2019
Ville la plus agréable du monde : Paris chute à cause de la crise des Gilets jaunes
Alors que Vienne reste numéro 1, la capitale française perd six places en un an au classement de l’hebdomadaire The Economist.
Dans le classement annuel sur les villes les plus agréables au monde, établi par l'hebdomadaire britannique The Economist, Paris arrive en 25e position après avoir perdu six places par rapport à l'an passé en raison de la crise des Gilets jaunes.
Ce classement tient compte des infrastructures, de la qualité de l'air, de l'offre culturelle, du système éducatif ou encore des services médicaux mais intègre aussi la stabilité politique et économique. « Paris est la ville la mieux classée au monde à avoir vu sa cote de stabilité se détériorer en raison des manifestations antigouvernementales fin 2018 », précise l'hebdomadaire.
En revanche, la capitale autrichienne, Vienne, se distingue pour la deuxième année consécutive comme la ville du monde la plus agréable à vivre. Selon The Economist, elle obtient un score de 99,1 points sur 100 et frôle la perfection dans presque tous les domaines. Seul bémol, son offre culturelle peut encore être améliorée.
Les Australiennes Melbourne et Sydney complètent le podium. L'Australie et le Canada dominent d'ailleurs le Top 10, avec trois villes chacun. Le Japon y est également présent avec Tokyo et Osaka. Copenhague, deuxième ville européenne, ne se classe qu'au neuvième rang mondial.
Ce classement, qui dissèque 140 agglomérations, intègre cette année un paramètre tenant compte des effets du changement climatique sur la qualité de vie. New Delhi (Inde) et Le Caire (Egypte) sont ainsi pénalisées par « la mauvaise qualité de l'air, de températures moyennes rebutantes et d'un approvisionnement en eau insuffisant ».
A l'inverse, plusieurs métropoles de pays émergents, comme Abidjan en Côte d'Ivoire ou Hanoï au Viêt Nam, ont gagné des points ces dernières années grâce à l'amélioration du système éducatif et de soins .En bas du classement, Damas en Syrie, Lagos au Nigéria ou Dhaka au Bangladesh restent parmi les villes les moins accueillantes.
Municipales à Paris : avec Villani dans la bataille, les cartes sont rebattues
Le député LREM doit annoncer ce mercredi sa candidature dissidente à la mairie. Zizanie chez les Marcheurs, multiplicité des candidats, la sortante Anne Hidalgo retrouve le sourire.
Fin du (faux) suspense. Après des semaines à ronger son frein, le mathématicien et député LREM de l'Essonne Cédric Villani devrait annoncer ce mercredi soir, au café Gaîté dans le XIVe arrondissement, qu 'il se lance dans la bataille de Paris. Lui que l'on dépeignait comme un gentil, un peu lunaire, à mille lieues du monde féroce de la politique, tient tête à son parti qui a désigné en juillet dernier Benjamin Griveaux comme candidat officiel de la République en Marche. Depuis le départ, Villani n'a eu de cesse de dénoncer un processus de désignation « vicié ». Jusqu'à tenter aujourd'hui sa chance en solitaire, s'inspirant ainsi d'un certain Emmanuel Macron.
Un sacré casse-tête pour le chef de l'Etat et les Marcheurs qui nourrissent les plus grands espoirs dans la capitale. En particulier depuis les élections européennes, où la majorité a recueilli un impressionnant 32,9 % des voix à Paris. Mais voilà, comment transformer l'essai en mars prochain, avec deux candidats qui se réclament du président de la République? Balayant une menace d'exclusion pour le frondeur, Benjamin Griveaux veut rester optimiste. Mardi matin, il assurait sur LCI : « Ma conviction c'est que nous finirons rassemblés ».
Pas question non plus pour Villani de s'engager dans une guerre de tranchées contre l'ex-porte parole du gouvernement. Ni de s'aliéner Emmanuel Macron. « La décision que j'annoncerai mercredi ne sera pas du tout dirigée contre vous individuellement ni contre telle ou telle procédure », assurait-il lundi à Griveaux et à Stanislas Guerini, le patron d'En Marche.
Reste que cette candidature « alternative » va sacrément chambouler la campagne des municipales. Côté Hidalgo, on se frotte les mains de voir les Marcheurs se déchirer. Tandis que les écologistes en embuscade se rêvent déjà à la tête de la capitale. Quant à la droite - qui n'a pas encore désigné de candidat - elle est tiraillée et totalement déboussolée.
La compétition sera scrutée, disséquée, tant l'enjeu est important : à deux ans de la présidentielle, une défaite à Paris en mars 2020 serait un véritable camouflet pour Macron.
La course à l'Hôtel de ville parisien, baromètre du rapport de force politique national, est donc plus ouverte que jamais.
Une embûche supplémentaire sur le chemin de l'Hôtel de Ville pour le candidat investi, Benjamin Griveaux. En témoigne ce cri du cœur, entendu dans les couloirs de LREM : « Ce n'est pas pour autant que l'on va baisser les bras et se dire que c'est foutu ». Un fidèle Macroniste en convient, « c'est vraiment ennuyeux pour lui, car Villani peut intéresser une cible qu'il ne touche pas, le monde intellectuel, les bobos ». Le même juge que le député de l'Essonne peut, qui plus est, agréger autour de lui des candidats partis en solo, comme Gaspard Gantzer, Pierre-Yves Bournazel ou des personnalités de droite.
Une candidature dissidente, c'est un crime de lèse-parti politique. La peine usuellement encourue est l'exclusion. Mais ce n'est pas, pour l'heure, l'option privilégiée. Si Villani décide d'y aller, le patron du parti Stanislas Guerini devrait certes le regretter, rappeler que LREM n'a qu'un seul candidat, mais s'en tenir à une politique de la main tendue à l'égard du mathématicien.
Comme Griveaux qui a fait savoir dès lundi soir, dans une lettre aux Marcheurs parisiens, qu'il ne demanderait pas l'exclusion de son rival. « Ce n'est pas à nous de l'exclure, mais à lui de savoir s'il reste », renvoie l'ancien porte-parole du gouvernement. Sa stratégie est claire : surtout, ne pas faire de Villani un martyr. Et faire valoir, après la publication de ses propos au vitriol sur ses camarades LREM, alors qu'il traîne comme un boulet la réputation d'être clivant, que l'artisan de la division, ce n'est pas lui. « Il ne faut jamais donner à l'adversaire ce qu'il attend », décrypte un Marcheur.
Le candidat officiel de LREM ne manque pas de rappeler qu'il a proposé à son rival « un new deal pour Paris » – avec promesse d'être « réellement associé aux choix stratégiques tant sur les propositions faites aux Parisiens que sur le choix des personnes pour les incarner » – fin août, dans une lettre restée sans réponse. Son rival n'ayant pas mordu à l'hameçon, ne reste plus qu'à faire avec, en espérant que le soufflé retombera. « Je suis convaincu que nous irons rassemblés au premier tour », veut toujours croire Griveaux.
La stratégie du dos rond, en somme. « Ils ne peuvent rien faire. Il n'y a que des mauvaises solutions : ne pas exclure Villani revient à vider l'investiture de Griveaux de son sens. L'exclure, c'est se mettre dans la position des sectaires et en faire un candidat d'opposition crédible », décrypte un cadre de la majorité. Soupir d'un autre : « Je ne sais pas comment cette histoire va finir… »
Si le probable cavalier seul de Cédric Villani n'arrange pas les affaires du candidat officiel LREM Benjamin Griveaux, joue-t-il pour autant en faveur de la maire (PS) sortante Anne Hidalgo, qui devrait annoncer en fin d'année qu'elle brigue un nouveau mandat? Dans son camp, on affiche une totale sérénité. « Il est prématuré de dire si c'est une bonne nouvelle, confie son premier adjoint Emmanuel Grégoire. Mais cela signe clairement une grave crise chez La République en marche, née de l'insincérité et du grand bazar de leur processus de désignation interne. »
Patron de la fédération socialiste à Paris, Rémi Féraud boude moins son plaisir. « Franchement, on n'espérait pas une telle situation, reconnaît le sénateur. En affichant ses divisions, En Marche enclenche la machine à perdre. Plus il y a éparpillement des adversaires d'Anne Hidalgo, moins ceux-ci peuvent constituer une alternative crédible pour les Parisiens. Cette confusion est favorable à la maire sortante. »
Reste que le positionnement du député de l'Essonne, plus à gauche et écolo que Benjamin Griveaux, ferait craindre à certains soutiens un « grignotage » des voix de la maire sortante au premier tour. Emmanuel Grégoire minimise une « candidature solitaire donc marginale » qu'il ne voit pas au-delà des 10 %. Rappelant au passage qu'en 2014, Villani a été le président du comité de soutien… de la candidate Hidalgo. « Il va surtout grappiller des voix à Griveaux et aux Verts, calcule Rémi Féraud. Mais tout cela ne crée pas une dynamique, un projet. »
Car, à l'Hôtel de Ville, on attend surtout les propositions du mathématicien. « C'est un personnage intéressant mais je suis curieuse de savoir ce qu'il a dans le ventre », lâche Célia Blauel, adjointe écologiste en charge de l'environnement. « On pourra alors dire s'il y a enchevêtrement de positions avec Anne Hidalgo, poursuit l'adjoint centriste aux Sports Jean-François Martins. Aujourd'hui, ce n'est pas clair. À ce stade, ceux qui veulent moins de voiture, plus de mixité sociale, une équipe qui respecte l'environnement, ils votent Hidalgo. »
L'intéressée serait d'ailleurs particulièrement « sereine et souriante » en cette rentrée. « Au milieu de ce champ de ruines, elle apparaît comme un pôle de stabilité », se félicite son premier adjoint.
Quand on évoque la situation de la droite à Paris aux municipales à venir, Nicolas Sarkozy refuse de faire tout commentaire et affiche un « sourire » perplexe, confie l'un de ses interlocuteurs réguliers. Il faut dire que la situation dans la capitale est pour le moins complexe pour Les Républicains qui n'y ont recueilli que 10,2 % des voix aux européennes, contre 32,9 % pour LREM. Pas de quoi rassurer des élus LR sortants, déjà traumatisés par la vague macroniste aux législatives.
Ils sont de plus en plus nombreux à soutenir une candidature de rassemblement avec le centre dès le premier tour, quitte à s'effacer. Depuis juin, à l'Hôtel de Ville, le groupe 100 % Paris du candidat Macron-compatible Pierre-Yves Bournazel compte vingt conseillers de Paris, dont les maires d'arrondissement Philippe Goujon (XVe), Jean-François Legaret (Ier) et Florence Berthout (Ve)… qui présidait pourtant jusqu'en juin le groupe LR! Dimanche dernier, celui qui assurait l'intérim à la tête du groupe, Jean-Baptiste de Froment, nous annonçait qu'il soutenait carrément le candidat LREM Benjamin Griveaux dans la foulée de la maire (ex-LR) du IXe arrondissement Delphine Bürkli.
« Il y en a qui ont peur pour leur poste, il faudrait qu'ils soient courageux une fois dans leur vie ! » raille-t-on dans l'entourage de Rachida Dati. La maire du VIIe arrondissement tient la corde pour porter les couleurs de LR dans la capitale, mais sa personnalité clivante est loin de faire l'unanimité. « Aucun élu ne la soutient, c'est quand même un problème », soupire un poids lourd LR parisien. « Les cadres préféreraient Pierre-Yves Bournazel, mais c'est la disparition de LR à Paris », glisse une élue locale.
Impensable de s'effacer dans une ville aussi emblématique, surtout au prix d'un rapprochement, même local, avec des macronistes combattus au niveau national. « Paris est une exception et doit être une exception. Une liste LR intégrale est une plaisanterie », fait valoir le maire (LR) du VIe arrondissement, Jean-Pierre Lecoq. Candidat lui aussi à l'investiture LR, il a rencontré au début de l'été Cédric Villani pour tâter le terrain. Le mathématicien séduit également à droite. Philippe Goujon et le député Claude Goasguen (LR) envisageraient de le soutenir, tout comme Jean-François Legaret qui rêve d'un ticket Villani-Bournazel. Nicolas Sarkozy n'a pas fini de sourire, et LR de s'arracher les cheveux.
Les écologistes resteront-ils les alliés d'Anne Hidalgo? Pas sûr… Arrivés en tête de la gauche à Paris avec 19,9 % des voix lors des élections européennes de mai, les écologistes ne veulent plus être de simples supplétifs de la maire sortante aux prochaines municipales.
Alliés traditionnels des socialistes parisiens, ils n'excluent pas de tendre la main à un autre candidat au deuxième tour. « Le jeu est très ouvert », affirme David Belliard, le candidat EELV qui refuse toutefois une union avec la République en marche et la droite. Le chef de file des écologistes a rencontré la semaine dernière Gaspard Gantzer, l'ex-conseiller politique de François Hollande candidat à la mairie de Paris.