Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
15 Septembre 2019
2000 médecins signent un manifeste et dénoncent les limites éthiques qui seraient franchies par l’accès à la PMA pour les couples de femmes et les femmes non-mariées.
La révision des lois de bioéthique est au coeur de cette rentrée. Le gouvernement l’inscrit dans un « contexte de sauts technologiques inédits auxquels s’ajoutent des attentes sociétales fortes ». La question de la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes se pose désormais. Mais un collectif de 2000 médecins s’y oppose. À sa tête, le docteur Raphaël Nogier appelle à refuser « les lois qui utilisent la médecine à des fins doctrinaires ».
Lors du Conseil des ministres du 24 juillet dernier, la garde des sceaux, ministre de la justice, la ministre des solidarités et de la santé et la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ont présenté un projet de loi relatif à la bioéthique. Il vise à donner « accès à la procréation médicalement assistée pour les couples de femmes et les femmes non-mariées ».
Dès 2017, à l’initiative du docteur Raphaël Nogier, plusieurs centaines de médecins signaient « Le Manifeste des médecins » pour rappeler « les rôles, les limites et les exigences de [leur] profession ». Cette action avait été menée en réponse à la tribune de 130 médecins et biologistes, réunis par le gynécologue René Frydman. Ces derniers avaient révélé, en mars 2016, avoir « aidé des couples homosexuels à avoir un enfant même si la loi l’interdit ».
Les signataires du « Manifeste des médecins » sont désormais au nombre de 2000. Ils souhaitent « mettre en garde » les « pouvoirs publics et les usagers » face aux « tentations » « de s’approprier les techniques bio-médicales à des fins partisanes ».
À la PMA pour toutes, ces médecins opposent les « deux principaux buts de la Médecine », à savoir « prévenir les maladies et soigner les malades ». Raphaël Nogier l’affirme, « si cette loi devait voir le jour, elle irait contre la médecine ». Il s’exprimait en ces termes au micro de RCF Radio :
« La position qu’a pris l’Ordre des médecins est une position qui est contraire au serment d’Hippocrate, qui va à l’encontre des buts de la médecine. Parce que la médecine est faite pour soigner les malades, et là on ne va même pas soigner, on va satisfaire des désirs. Et le désir n’est pas une pathologie. Donc on ne sait pas où ça s’arrêtera. Alors il y a peut-être des gens qui plus tard voudront un enfant aux yeux bleus, un garçon aux yeux verts… On va satisfaire des femmes qui veulent des enfants mais qui ne sont pas malades. Une femme qui a trente ans, qui peut avoir un enfant avec un système hormonal correct et un système génital correct n’a pas besoin de médecine. On n’est pas là pour prendre partie sur des faits sociétaux. Et puis on suit la nature. Deux femmes entre elles ne peuvent pas avoir d’enfant, une femme toute seule ne peut pas avoir d’enfant. Donc, c’est anti-naturel de donner un enfant à une femme seule ou à deux femmes ensemble. »
Cette loi irait, selon les signataires du Manifeste, également contre « l’intérêt de l’enfant ». Face à la PMA sans père, le docteur Nogier n’hésite pas à parler de la « création délibérée d’orphelins de père » . Une « injustice criante » selon lui, alors que le serment d’Hippocrate appelle à « ne pas faire d’injustice ».
« Le rôle du médecin c’est d’être juste et dans le serment d’Hippocrate, il est marqué qu’il ne faut pas faire d’injustice. Or là, on va faire une injustice criante, il y aura des enfants qui non seulement n’auront pas de père, pas de référent paternel mais pas de généalogie paternelle. La majorité des Français portent le nom de leur père. Eux, ils ne porteront pas le nom de leur père puisqu’ils ne le connaîtront pas. »
Contre l’intérêt de la médecine, contre l’intérêt de l’enfant, mais également contre l’intérêt général et le bien commun, si l’on écoute ces signataires. Là encore, le docteur Nogier s’insurge et alerte l’opinion publique.
« On est en train d’ouvrir la porte pour la congélation des ovocytes, les dons de sperme, les PMA, et donc à l’exploitation du corps humain. »
Dans ce cadre, le Manifeste tient à rappeler l’indépendance idéologique des médecins.
« Le médecin ne doit pas être au service d’une idéologie quelle qu’elle soit. La sélection des races, l’eugénisme, le dopage, les expériences sur l’homme, la ‘fabrication’ d’enfants en dehors de la complémentarité homme-femme sont étrangers aux buts de la Médecine. »
La liste des médecins signataires de ce Manifeste ne cesse de s’allonger. Ils étaient en juin dernier près de 2000 à officialiser leur refus de la PMA sans père.
M.C.