Puis le Saint-Père a évoqué deux situations géopolitiques préoccupantes. D’abord le Moyen-Orient et «la bien-aimée et martyrisée Syrie, d’où arrivent à nouveau des nouvelles dramatiques sur le sort des populations du nord-est du pays, contraintes d’abandonner leurs propres maisons à cause des actions militaires : parmi ces populations il y a aussi beaucoup de familles chrétiennes», a souligné François. Il a appelé les divers acteurs engagés et la communauté internationale à «s’engager avec sincérité, honnêteté et transparence sur la voie du dialogue pour chercher des solutions efficaces».
Ensuite le Pape a mentionné l’Équateur, représenté place Saint-Pierre par les évêques et autres participants équatoriens au Synode spécial sur l’Amazonie qui se tient en ce moment au Vatican. François a expliqué suivre «avec préoccupation» la situation de ce pays d’Amérique latine, où se déroule un vaste mouvement de révolte populaire depuis quelques semaines. «Je le confie à la prière commune et à l’intercession des nouveaux saints, et je m’unis à la douleur pour les morts, les blessés et les personnes dispersées», a déclaré le Saint-Père. «J’encourage à chercher la paix sociale, avec une attention particulière aux populations les plus vulnérables, aux pauvres et aux droits humains», a-t-il enfin demandé, avant de réciter avec l’assemblée la prière de l’Angélus.