Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
6 Octobre 2019
Saint Bruno naquit à Cologne d'une famille de première noblesse. Ses magnifiques succès épouvantèrent son âme, désireuse de ne vivre que pour Dieu. Il songeait à quitter ce monde, où il était déjà appelé aux grandeurs, quand un fait tragique décida complètement sa vocation. Bruno comptait pour ami, à l'université de Paris, le célèbre chanoine Raymond, dont tout le monde admirait la vertu non moins que la science. Or cet ami vint à mourir, et pendant ses obsèques solennelles, auxquelles Bruno assistait, à ces paroles de Job: "Réponds-moi, quelles sont mes iniquités?" Le mort se releva et dit d'une voix effrayante: "Je suis accusé par un juste jugement de Dieu!" Une panique indescriptible s'empara de la foule, et la sépulture fut remise au lendemain; mais le lendemain au même moment de l'office, le mort se leva de nouveau et s'écria: "Je suis jugé par un juste jugement de Dieu!" Une nouvelle terreur occasionna un nouveau retard. Enfin, le troisième jour, le mort se leva encore et cria d'une voix plus terrible: "Je suis condamné au juste jugement de Dieu!"
Bruno brisa dès lors les derniers liens qui le retenaient au monde, et, inspiré du Ciel, il se rendit à Grenoble, où le saint évêque Hugues, répondant à ses aspirations vers la solitude la plus profonde, lui indiqua ce désert affreux et grandiose à la fois, si connu sous le nom de Grande-Chartreuse. Il fallut franchir de dangereux précipices, s'ouvrir un chemin à coups de hache dans des bois d'une végétation puissante, entremêlés de ronces épaisses et d'immenses fougères; il fallut prendre le terrain pied à pied sur les bêtes sauvages, furieuses d'être troublées dans leur possession paisible. Quelques cellules en bois et une chapelle furent le premier établissement. Le travail, la prière, un profond silence du côté des hommes, tel fut pour Bruno l'emploi des premières années de sa retraite.
Il dut aller, pendant plusieurs années, servir de conseiller au saint Pape Urbain II, refusa avec larmes l'archevêché de Reggio, retourna à sa vie solitaire et alla fonder en Calabre un nouveau couvent de son Ordre. À l'approche de sa dernière heure, pendant que ses frères désolés entouraient son lit de planches couvert de cendres, Bruno parla du bonheur de la vie monastique, fit sa confession générale, demanda humblement la Sainte Eucharistie, et s'endormit paisiblement dans le Seigneur.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Sainte Maria Francesca des Cinq Plaies
Première napolitaine canonisée
M |
aria Francesca, dans le siècle Anna Maria Gallo, naît le 25 mars 1715 dans les Quartiers Espagnols de Naples, de Francesco Gallo et de Barbara Basinsi.
Le père tenait un petit magasin de mercerie, mais avait un caractère très dur, irascible, et maltraitait son épouse et sa fille ; il était en outre assez avare. La Maman en revanche était très douce, pieuse et patiente.
Anna Maria n’avait qu’un an, quand saint Francesco De Girolamo, prêtre s.j. (1642-1716) prédit sa future vie toute sainte.
Grâce à sa mère, la petite fille grandit dans la Foi, s’attirant même le surnom de “petite sainte” (santarella) dans son entourage.
Elle montrait une grande fidélité à l’Église et aux Sacrements ; elle était soumise aux durs traitements qu’elle recevait de son père et même de ses sœurs, offrant à Dieu ses souffrances pour le Salut des âmes.
Elle fréquentait l’église Sainte Lucie (Santa Lucia al Monte), annexée au couvent des Frères Alcantarins ; son premier directeur spirituel était Giovanni Giuseppe della Croce, prêtre o.f.m. († 1734), futur saint lui aussi, qui comprit à quelle sainteté cette jeune fille était promise.
A seize ans, elle manifesta à son père son désir d’entrer dans le Tiers-Ordre des Frères Alcantarins, mais elle se heurta bien évidemment à un net refus, car son père l’avait promise en mariage à un jeune homme riche qui l’avait demandée. Mais un certain Père Teofilo réussit à le convaincre et il finit par se rendre aux désirs de sa fille.
Anna Maria prononça alors ses vœux, le 8 septembre 1731, en la fête de la Nativité de Marie, prenant en même temps le nom de Maria Francesca des Cinq Plaies, car elle avait une dévotion toute particulière pour la Passion de Jésus-Christ, pour saint François d’Assise et la Vierge Marie.
Elle prit l’habit religieux, continuant à vivre dans la maison paternelle… et à recevoir les mauvais traitements des siens.
En plus, on la confia à la direction spirituelle d’un prêtre de tendances jansénistes qui, pour l’éprouver, lui imposait des pénitences excessives ; elle les acceptait en toute soumission, en y ajoutant même quelques autres de son initiative.
A 38 ans, et pendant trente-huit autres années, elle fut la gouvernante de son directeur spirituel, le père Giovanni Pessiri, chez qui elle s’installa avec une consœur, Maria Felice, au second étage d’un vieil immeuble de Naples.
Maria Francesca eut le charisme de la prophétie.
Elle annonça en effet beaucoup d’événements à ceux et celles qui venaient lui demander conseil. C’est ainsi qu’elle reçut Francesco Saverio Bianchi, à qui elle prédit la sainteté . On dit qu’elle prédit aussi la Révolution Française. En outre, comme saint François d’Assise, elle reçut les stigmates de la Passion, qui lui causèrent de grandes souffrances chaque vendredi, ainsi que durant tout le Carême.
A sa mort, le 6 octobre 1791, elle fut ensevelie dans cette église Sainte Lucie, où elle s’était si souvent recueillie (Corso Vittorio Emanuele, à Naples).
Maria Francesca des Cinq Plaies à été béatifiée le 12 novembre 1843 par le pape Grégoire XVI (Bartolomeo Mauro Alberto Cappellari, 1831-1846) e canonisée le 29 juin 1867 par le Bx Pio IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878).
Récemment, la maison où elle avait vécu si longtemps comme gouvernante, fut transformée en sanctuaire à son nom, et c’est là que, le 6 octobre 2001, furent transférées ses reliques.
Sainte Maria Francesca, première napolitaine Canonisée, est la patronne des “Quartiers Espagnols” de Naples : elle y fut invoquée durant la deuxième guerre mondiale et, bien que Naples fut lourdement bombardée, ce quartier fut totalement épargné.
La Sainte est particulièrement invoquée aussi pour et par les femmes stériles et enceintes. On conserve ainsi une chaise, dite miraculeuse, sur laquelle la Sainte se mettait pour se reposer un peu et surtout quand elle souffrait les douleurs de la Passion : c’est sur cette chaise que vont s’asseoir actuellement les femmes stériles désireuses d’avoir un enfant. Les nombreux ex-voto représentant des nouveau-nés attestent visiblement les grâces reçues.
Bse Marie-Rose (Eulalie) Durocher
Fondatrice de la congrégation :
‘Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie’
M |
arie-Rose, au siècle Eulalie, Durocher, dernière d’une famille de dix enfants, naît à Saint-Antoine-sur-Richelieu (Québec), le 6 octobre 1811. À l’âge requis, elle fréquente le pensionnat de Saint-Denis-sur-Richelieu, tenu par les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame. Mais des problèmes de santé l’empêchent de poursuivre ses études et son rêve discret de vie religieuse s’en trouve compromis.
À 20 ans, elle devient gouvernante au presbytère de Beloeil où son frère Théophile est curé. Elle sera l’hôtesse des lieux pendant 12 ans, jusqu’en 1843. Elle accueille les prêtres en repos, s’engage dans la paroisse, visite les démunis, soutient les familles en difficulté, enseigne le catéchisme aux enfants et organise les célébrations liturgiques, comme une agente de pastorale avant la lettre. Ce séjour à Beloeil lui ouvre cependant les yeux sur la pauvreté de l’instruction religieuse et le manque d’écoles, en particulier, pour les filles des campagnes.
Répondant à l’appel de Dieu par la voix de son évêque, Mgr Ignace Bourget de Montréal, elle se rend fonder à Longueuil une nouvelle communauté religieuse enseignante avec deux compagnes. La communauté s'appelle les ‘Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie’.
S’initier à la vie religieuse et instaurer un nouveau projet d’éducation dans les paroisses suscitent de nombreux défis. Les pionnières font face à des oppositions, des critiques, des incompréhensions. Mais leur amour des jeunes, une foi profonde et un sens de la justice leur donnent force et courage pour mener à bien la fondation de la communauté.
Il faut recruter des candidates à la vie religieuse qui iront ensuite implanter des écoles dans les campagnes. Sous le nom de Mère Marie-Rose, Eulalie recrute des femmes de talent et voit à leur assurer une bonne préparation pédagogique avec la collaboration des Frères des écoles chrétiennes.
Les Oblats de Marie-Immaculée apportent également leur concours pour les aider à favoriser le développement des dons de chaque personne. Du vivant de la fondatrice, les couvents de Longueuil, Beloeil, Saint-Lin et Saint-Timothée verront le jour.
La spiritualité de la nouvelle communauté s’inspire de la devise des Oblats : évangéliser les pauvres. La fidélité à l’Évangile, soutenue par la méthode d’oraison de saint Ignace de Loyola et la dévotion au Saint-Sacrement, découle de l’héritage spirituel laissé par Mère Marie-Rose qui avait pour devise : « Jésus et Marie, ma force et ma gloire ».
Elle décède le 6 octobre 1849, jour de son anniversaire. Elle avait 38 ans.
Les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie poursuivent encore aujourd’hui cette œuvre indispensable d’éducation en ne perdant pas de vue d’abord les personnes démunies. Plusieurs services nouveaux se sont développés dans les domaines de la pastorale en paroisse, l’éducation à la foi, l’accompagnement des personnes, l’accueil des diverses cultures, les soins de santé et les services communautaires. Elles s’engagent également pour la justice et la paix en collaborant à divers organismes dont Développement et Paix.
Marie-Rose (Eulalie) Durocher a été béatifiée par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 23 mai 1982. L’Église l’a reconnue comme une femme apostolique, annonciatrice des temps nouveaux.
Bienheureuse Marie-Rose Durocher
"Marie-Rose Durocher a agi avec simplicité, avec
prudence, avec humilité, avec sérénité.
Elle ne s’est pas laissée arrêter
à ses problèmes personnels de santé ni aux premières
difficultés de l’œuvre naissante.
Son secret résidait dans la prière et l’oubli de
soi-même qui atteignait, selon l’estimation de
son Évêque, une véritable sainteté."
Eulalie Durocher Béatifiée le 23 Mai 1982 par Saint Jean-Paul II (homélie en italien).
Elle a fondé une Congrégation pour répondre aux besoins de l’instruction et de l’éducation
religieuse des
jeunes filles, notamment dans les milieux pauvres des campagnes auprès de Montréal: les
Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie.
"Par sa Foi, son jugement et sa créativité apostolique, cette femme a marqué la société
et l'Église du Québec.
Éducatrice née, elle a su développer les dons des personnes et ouvrir sa Congrégation
sur l'avenir."
(source: Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie)
Mère Marie-Rose (Eulalie Durocher) (1811-1849), Fondatrice des Sœurs des Saints Noms
de Jésus et de Marie, Béatifiée le 23 Mai 1982.
...À Saint-Antoine, à Beloeil et à Longueuil, Marie-Rose Durocher n'a pas voulu autre chose
que de libérer les personnes.
Pourquoi leur apprendre à lire et à écrire? Pour qu'elles puissent se prendre en main.
Pourquoi donne-t-elle une formation complète aux femmes? Pour qu'elles puissent être
de bonnes épouses et de bonnes mères de famille. Pourquoi enseigne-t-elle le catéchisme?
Parce que c'est, selon elle, la voie pour être heureuse...
Aujourd'hui cette libération passe par l'enseignement, bien sûr, mais aussi par la
participation à des activités orientées vers plus de reconnaissance de la dignité de
la personne humaine: maisons d'accueil pour siddéens, pour itinérants; participation
à des « cuisines collectives »; classes d'alphabétisation pour émigrés.
(diocèse d'Edmundston)
À Longueil au Canada, en 1849, la Bienheureuse Marie-Rose (Eulalie Durocher), vierge, Fondatrice de la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, pour la formation humaine et Chrétienne des jeunes filles.
Martyrologe romain.
Notre vocation, c’est Jésus-Christ.
Dernière d’une famille de dix enfants, Eulalie Durocher est née à Saint-Antoine-sur-Richelieu,
le 6 Octobre 1811.
À l’âge requis, elle fréquente le pensionnat de Saint-Denis-sur-Richelieu, tenu par les
Religieuses de la Congrégation de Notre-Dame.
Mais des problèmes de santé l’empêchent de poursuivre ses études et son rêve discret de
vie Religieuse s’en trouve compromis.
À 20 ans, elle devient gouvernante au presbytère de Beloeil où son frère Théophile est Curé.
Elle sera l’hôtesse des lieux pendant 12 ans, jusqu’en 1843.
Elle accueille les Prêtres en repos, s’engage dans la paroisse, visite les démunis, soutient les
familles en difficulté, enseigne le catéchisme aux enfants et organise les Célébrations
liturgiques,
comme une agente de pastorale avant la lettre.
Ce séjour à Beloeil lui ouvre cependant les yeux sur la pauvreté de l’instruction religieuse
et le manque d’écoles, en particulier, pour les filles des campagnes.
Un vaste projet d’éducation.
Répondant à l’appel de Dieu par la voix de son Évêque, Mgr Ignace Bourget de Montréal,
elle se rend fonder à Longueuil une nouvelle Communauté Religieuse enseignante avec
deux compagnes.
La Communauté s'appelle les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie.
S’initier à la Vie Religieuse et instaurer un nouveau projet d’éducation dans les paroisses
suscitent de nombreux défis.
Les pionnières font face à des oppositions, des critiques, des incompréhensions.
Mais leur amour des jeunes, une Foi profonde et un sens de la justice leur donnent force
et courage pour mener à bien la Fondation de la Communauté.
Il faut recruter des candidates à la Vie Religieuse qui iront ensuite implanter des écoles dans
les campagnes.
Sous le nom de Mère Marie-Rose, Eulalie recrute des femmes de talent et voit à leur assurer
une bonne préparation pédagogique avec la collaboration des Frères des écoles Chrétiennes.
Les Oblats de Marie-Immaculée apportent également leur concours pour les aider à favoriser
le développement des dons de chaque personne.
Du vivant de la Fondatrice, les Couvents de Longueuil, Beloeil, Saint-Lin et Saint-Timothée
verront le jour.
Spiritualité et mission.
La spiritualité de la nouvelle Communauté s’inspire de la devise des Oblats : évangéliser les
pauvres.
La fidélité à l’Évangile, soutenue par la méthode d’Oraison de Saint Ignace de Loyola et la
dévotion au Saint-Sacrement, découle de l’héritage spirituel laissé par Mère Marie-Rose qui
avait pour devise :
« Jésus et Marie, ma force et ma gloire ».
Elle décède le 6 Octobre 1849, jour de son anniversaire. Elle avait 38 ans.
Les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie poursuivent encore aujourd’hui cette
œuvre indispensable d’éducation en ne perdant pas de vue d’abord les personnes démunies.
Plusieurs services nouveaux se sont développés dans les domaines de la pastorale en
paroisse, l’éducation à la Foi, l’accompagnement des personnes, l’accueil des diverses
cultures, les soins de santé et les services communautaires.
Elles s’engagent également pour la justice et la paix en collaborant à divers organismes
dont Développement et Paix.
Mère Marie-Rose a été Béatifiée par le pape Saint Jean-Paul II, le 23 Mai 1982. L’Église
l’a reconnue comme une femme apostolique, annonciatrice des temps nouveaux.
Bienheureuse Marie-Rose Durocher
En 1843, à la suggestion de Monseigneur Ignace Bourget, Évêque du diocèse de Montréal,
quatre éducatrices, Eulalie Durocher, Mélodie Dufresne, Henriette et Émélie Céré, œuvrant
à Longueuil décident de fonder une Communauté: Les Sœurs des Saints Noms de Jésus et
de Marie (SNJM).
Marie-Rose Durocher est femme de chez nous. Une femme de la terre, née à
St-Antoine-sur-Richelieu, province de Québec, Canada, le 6 Octobre 1811.
Elle a été femme de Foi, femme bien incarnée, femme de tendresse et femme d’action.
Elle a beaucoup œuvré auprès des familles de son temps en vue de donner une éducation
complète, surtout aux femmes et aux enfants.
Comme laïque, Chrétienne engagée, elle participe à la vie de sa paroisse et visite les pauvres
. Sa vie est simple.
Elle fonde la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie qui, au XXIe
siècle existe toujours.
Eulalie Durocher en est la première supérieure sous le nom de Mère Marie-Rose.
Elle se consacre à l’éducation, surtout religieuse, des enfants.
Mère Marie-Rose s’éteint le 6 Octobre 1849. Elle est Béatifiée par le Pape Saint Jean-Paul II
le 23 Mai 1982 et devient alors la Bienheureuse Marie-Rose.
Nous fêtons la Bienheureuse Marie-Rose le 6 Octobre. Et le 23 Mai, nous nous rappelons
sa Béatification qui a eu lieu en 1982.
La Fondation de la Communauté par la Bienheureuse Marie-Rose a eu lieu dans la maison
de la Fabrique de Saint-Antoine-de-Padoue, à l'angle nord-ouest de la rue Saint-Charles et
du chemin de Chambly.
L'année suivante, en 1844, les Religieuses emménagent dans la maison de Louis Briquet,
construite en 1740; ce bâtiment est la partie centrale de l'actuel Couvent.
Cette maison est plusieurs fois agrandie. Elle est d'abord haussée d'un étage l'année même,
en 1844; elle est ensuite dotée d'une chapelle à l'ouest, en 1846; enfin, en 1851, l'aile des
dortoirs est construite, selon les plans du célèbre architecte Victor Bourgeau.
Depuis lors, le Couvent a conservé cette allure générale qu'on lui connaît encore aujourd'hui.
La Communauté des Saints Noms de Jésus et de Marie, que l'on a longtemps appelée les
« Sœurs de Longueuil », a largement contribué au renom de la ville, car le nombre des
Couvents et des écoles qu'elle dirigeait a crû très rapidement.
En 1885, à peine 40 ans après sa Fondation, la Communauté dirigeait déjà 37 institutions,
dont certaines en Floride et en Californie.