Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
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L’enquête commence
Ce qui intriguait l’inspecteur Caribou, c’était comment avait pu vivre cet enfant ? Qui sont ces malheureux squelettes ? Depuis combien de étaient-ils morts ? Comment ont-ils pu rester dans ce lieu en l’absence de tout humain, pas même trouvé par des animaux ?
L’inspecteur Caribou chargé de l’affaire vient d’être nommé à Voiturera. C’est sa toute première enquête officielle. Il arrive de la région parisienne, où il y a fait son stage avant sa nomination. Il n’est pas préparé au monde paysan, malgré qu’il soit originaire de la région. Crésodus est sa ville natale, non loin de Voiturera. Ses parents ont quitté leur petite ville pour Saint Denis en région parisienne. Pour les habitants de Crésodus c’est : « c’est un Gas de la ville ! » et en plus « il a l’accent pointu des parisiens ! » Il a une drôle d’allure avec sa veste en cuir, sa moustache à la gauloise, qu’il caresse machinalement lorsqu’il réfléchit. « Il est baraqué ! » disent ses cinq gendarmes collaborateurs. Pour les paysans, ils sont impressionnés, « c’est une armoire à glace ! » avec ses deux mètres cinq, et quatre-vingt-dix-huit kilos. Sa taille lui permet d’être respecté de tous sans beaucoup d’effort dans sa vie privée, dans son personnel et aussi de la population. Seuls les petits caïds narcissiques insignifiants provoquent l’inspecteur de temps en temps pour gagner des points vis-à-vis de « leurs petites mains » C’était le cas en région parisienne, et également dans ce bled, car ils imitent les « parigots ! » à chaque tentative, ils sont enfermés et déférés au juge d’instruction.
Un brave cultivateur l’interpelle, pour lui raconter une histoire stupéfiante, concernant probablement, l’enfant loup trouvé dans les bois.
Interroge l’inspecteur d’une voix traînante.
L’inspecteur sort son calpin de la poche intérieure de sa veste en peau de vache marron.
Réplique mystérieusement le berger
Tout en parlant Graindorge laisse ses mains dans ses poches laisse ses mains dans ses poches. Il ne lui indigne pas le chemin. Il n’en faut pas plus pour intriguer l’inspecteur.
Une heure plus tard, Caribou retrouve Graindorge dans sa bergerie. Le chien du berger tout joyeux l’accueille l’inspecteur. Le vieux Gabriel en attendant la visite du policier a préparé un bon café.
L’inspecteur entre dans la pièce principale, servant de cuisine, salle à manger, salon, et son coin atelier dans une alcôve. Elle est propre et sent bon la campagne en ce jour d’été. Deux tasses de porcelaine des années trente l’attendent sur la toile cirée de la table.
Graindorge heureux sourit. Il pense : « ce gaillard est respectueux de nos coutumes. C’est un jeunot comme il faut ». Conclut-il
Interroge Caribou en s’asseyant devant sa tasse.et en sortant une nouvelle fois son calpin.
Fait Gaby en se raclant la gorge sur un air mystérieux.
Dit-il en fermant la porte à clé et les volets. Ils entrèrent da la pièce attenante, c’était une chambre avec un bureau et deux fauteuils de jardin blanc. Sur le côté, une bibliothèque dans l’angle. Il se met à rire en voyant la surprise du « gamin »
Répond Caribou, en parcourant du regard les livres.
Continu en souriant Gaby.
Une impression étrange parcourt l’esprit de Caribou. Il range son calepin, et vu le personnage qu’il a devant lui, il préfère enregistrer ce qui va être la déposition du vieil homme. Gaby commence ainsi.
L’inspecteur Caribou est de plus en plus captivé. Cependant il n’oublie pas que cette histoire est sûrement la clef du mystère de l’enfant loup.
S’esclaffe Caribou !
Demande Gaby
Caribou soulève son sourcil gauche étonné et dit.
L’inspecteur retrouve sa voiture, en s’y installant il prend quelques minutes pour se reprendre. Il est abasourdi par ce témoignage. Pour lui son enquête avance plus vite que prévu, il en est heureux. Cependant, il y a plusieurs pistes, celle-ci est en plus. Il espère beaucoup sur le médecin légiste pour éliminer plusieurs pistes. Maintenant, il faut retrouver Myriam devenue Marie-France en Algérie ! Il garde l’espoir. Ce pilote postal semble être toujours en vie.